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Ton pantoum dans mon haïku - Page 13

  • Service commandé

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Ce seul désir m’habite :
    Servir à fond la bite,
    Et c’est un rêve ancien
    Que mon cœur a fait sien,
    Pas une envie subite.

    Vous sens-je soupçonneux ?
    Si je guigne à ce nœud,
    Je ne vous veux que joie,
    Plume, langue de soie
    Et jeux libidineux.

    Excellente copine
    Des élans de la pine,
    À leurs brûlants vouloirs
    J’ouvre plus d’un couloir,
    M’en léchant les babines.

    Que vous soyez soudard
    Ou délicat du dard,
    Je mets mes orifices
    Tout à votre service :
    Prenez-les sans retard !

    Qu’attendez-vous ? Plus vite !
    Car le désir m’habite,
    Et vous voir me remplit
    D’eau sourde dans les plis :
    Servez-moi cette bite !

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  • Sous vos yeux de lampe

    Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)

          Bijoux mathématiques
    Nos un plus un font toujours un
    Mari frangin papa cousin
    Je suis le sexe nu je rampe
    Et brille sous vos yeux de lampe

          Bijoux innourriciers
    Voleurs de chair bandée d’eaux douces
    Aux épidermes qu’on repousse
    Cousin mari frangin papa
    Bandits blêmes ne traînez pas

          Bijoux feulant des filles
    Papa cousin mari frangin
    Chacun de vous fourbit l’engin
    Dont plus de cent fois m’acculèrent
    Les beaux éclats tentaculaires

          Bijoux éclaboussant
    Du crime de sang des lents vices
    Je suis le sexe de service
    Soif ô vos soifs je les taris
    Frangin papa cousin mari

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  • L’écume de nos nuits (3/3)

    Catégories : Jocelyn Witz, Vers libres

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    J’écume de rage, de solitude, de désespoir, d’ennui
    de ne pas retrouver l’envie perdue
    l’âme sœur peut-être
    ni le jour ni la nuit
    puis voilà toi, la môme, la drôle de fille

    Tout le temps j’écume
    je bulle dans les bals, les bars, les halls de gare
    les salles de cours, les séminaires
    même des endroits qui n’existent pas peut-être

    J’écume la crème des mondes possibles
    le gratin du réel
    en quête d’une terre un peu moins plate
    d’enclaves privées où l’on ne se prive de rien, où l’on s’éclate
    sortant la tête pour enfin vivre peut-être
    insensée je m’entête à chercher la fête des sens
    qui sait ? l’enfance
    j’écluse des bières en attendant

    Si seulement je pouvais disparaître sous la mousse
    moi et mes rêves et mes peut-être
    ne plus me réveiller
    mais voilà toi, qui brille, virevolte et m’émoustille

    Sauvage et fatiguée j’écume
    et personne ne m’entend
    je signe chaque soir un pacte avec le néant
    toute seule je me raconte des histoires d’amour éculées
    nettoie sans fin mes écuries
    m’enferme dans des placards
    rame, rame, rame, brame, trame des scénarios douteux
    un gramme par litre et je roule à travers mes délires d’océan
    juste dans l’espoir d’apercevoir une plage
    d’autres rivages de l’existence
    je m’échoue sans cesse en attendant

    Puis voilà toi, qui pétille
    voilà toi, libellule
    drôle de fille qui crève ma bulle d’un coup aile
    me bouscule, me stimule
    tout part en vrille
    et voilà nous…

     

    ---

     

    L’ultime chapitre vous attend :
    https://www.atramenta.net/lire/lecume-de-nos-nuits/99205/3#oeuvre_page

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  • À fond de ciel

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Je porte la balafre
    Plaie vraie de mon destin
    De velours intestin
    Stoïque je vis l’affre
    Et reçois le venin
    Fleuve du genre humain
    Que parfois je me bâfre

    Je lance à fond de ciel
    Mes jambes assassines
    Dont l’épi blanc dessine
    Un triangle inertiel
    Les gars de la marine
    En curent la narine
    Pour y voler le miel

    Je promène la lune
    Sous mes airs anodins
    Que percèrent plus d’un
    Soupirant à la brune
    Sans être bien malin
    Juste il se trouva l’un
    Pour lequel j’étais l’une

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  • Le déjeuner des ogresses

    Catégories : Heptasyllabes (7), Terza rima

    Maintenant qu’il m’a niquée
    Je peux m’occuper de toi
    Et te donner la becquée

    Ouvre la bouche étends-toi
    Ici nue je te caresse
    Ce faisant du bout des doigts

    Un flot de vin pour l’ivresse
    Il en coule à ton menton
    Avale ô ma belle ogresse

    La bouchée de miroton
    Que j’ai mêlée de mes baves
    Moins vite gourmande a-t-on

    Encor faim viens je te gave
    D’abricot de lait de miel
    Tu manges tout quelle brave

    Fille quel ventre sensuel
    Jouissant sitôt que l’on touche
    Aux appétits essentiels

    Poursuivons le bouche-à-bouche
    Savoure et moi je te sers
    Des fruits de plus en plus louches

    Chocolat lambeaux de chair
    Et t’ai gardé ma goulue
    Son foutre pour le dessert

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  • Le retour

    Catégories : Monosyllabes, Quadrisyllabes (4)

    Dieu ! qu’il fait lourd
    Même sans robe
    Pour ton retour
          Entre...

    Je suis émue
    Tu vois je touche
    Mon ventre nu
          Entre...

    As-tu trouvé
    Mon petit slip
    Dans l’escalier ?
          Entre...

    Te mettre à l’aise
    Pourvu qu’encore
    Mon corps te plaise
          Entre...

    Mes seins mes doigts
    Te les durcissent
    Ils sont à toi
          Entre...

    Quant à mes cuisses
    Sais-tu combien
    Elles languissent ?
          Entre...

    Oh ! je m’épile
    Matin et soir
    Tu tombes pile
          Entre...

    Étends tes membres
    Beau voyageur
    Souillant la chambre
          Entre...

    J’ai préparé
    Ceci pour te
    Désaltérer
          Entre...

    Des jours durant
    J’ai attendu
    En m’effleurant
          Entre...

    Monte enfin celle
    Au sexe ouvert
    Presque pucelle
          Entre, entre !

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  • Un soir au village

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Heptasyllabes (7)

    La fille nue s’en vient d’un long pas déhanché
          Ma tête éclate une ruche
          Ô chemins semés d’embûches
    Qui mêlent au divin blé les fleurs du péché

    Le bourg est loin voici ses toits noirs qui se couchent
          La fille a l’or aux cheveux
          Aimons-nous si tu le veux
    Si tu le veux tu pourras gémir dans ma bouche

    J’entends le coq j’entends la cloche un chien aboie
          Qui nie ma foi mes prières
          Elle m’ouvre son derrière
    Ô cherche ton foutu rêve ma bite en bois

    Là c’est fini une mouche passe et s’étonne
          Le village aussi s’endort
          Car la fille à cheveux d’or
    A fermé les yeux... Que la vie est monotone !

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  • Puisque nos désirs se ressemblent (remix)

    Posté jeudi, mis en musique et en images dimanche : mon compère poète Alain a visiblement flashé sur ce texte, et bien entendu je l’en remercie une fois de plus. De surcroît, si pour moi il s’agissait d’un poème parmi le flot que je diffuse quotidiennement, sa réactivité et son travail étonnant ont attiré mon attention et m’ont poussée à revenir un instant sur ces quelques vers. C’est pourquoi j’aimerais ici, contrairement à mes habitudes, vous livrer un certain nombre d’éléments qui ont présidé à son écriture.

    Au plan formel, il est formé de quatre strophes identiques composées chacune de quatre octosyllabes et d’un quadrisyllabe final qui constitue le refrain.

    Mon point de départ était précisément ce refrain : « Endors-toi donc ». Par conséquent, j’ai cherché des rimes en « don » : gardons, pardon, don, bidon. Au passage, signalons que j’essaie toujours de varier la catégorie lexicale de mes rimes. Rimer deux adjectifs entre eux (ex. : navré, délivré) me semble trop facile. Ici, nous avons un verbe, deux noms et un adjectif.

    Pour alterner avec cette rime sourde et masculine en « don », j’ai choisi des rimes féminines tout aussi nasales (cette nasalité crée une sorte de ronflement qui s’accorde bien avec le sujet) mais plus amples et sonores : -ontre, -emble, -ense, -entre. Par ailleurs, partout dans le poème, les sons « ronflants » prédominent : chérie, chair, éternité, notre rencontre, rêve, étreinte, tirer l’or, etc., etc.

    Comme souvent, j’ai éliminé au maximum les « e » muets à l’intérieur du vers, ce qui à mon avis améliore la fluidité des poèmes.

    Voilà pour la sonorité. Sur le plan du sens, rien de compliqué à saisir. Au contraire, les termes employés sont des mots de tous les jours. De plus, chaque strophe est semée de notions fortes, cardinales, essentielles : vie, éternité, or, substance, amour, ensemble, baisers, désir, etc., qui soulignent de façon diffuse le caractère authentique de cet amour. Baudelaire, entre autres, utilisait beaucoup cette combinaison de notions essentielles et de musicalité.

    La chute, avec ce « moi » au lieu du « toi » des refrains précédents, signifie bien sûr la réciprocité de l’amour. Quant à l’antre du vers précédent, il est à la fois un refuge contre tout le reste (ce qui est bidon, le monde extérieur) et le symbole de la passion dévorante unissant ces deux femmes.

     

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  • Une traînée

    Catégories : Trisyllabes (3)

    Un garçon
    Qui me pine
    Son épine
    Sans façon

    Telle une arme
    Dans la nuit
    Sans un bruit
    Une larme

    Traîne à ma
    Joue de fraise
    Où la braise
    S’alluma

    Va pluie tendre
    Va bavant
    Souffle ô vent
    Pour me fendre

    Fous ce coin
    Et l’enfonces
    En mes fronces
    Au plus loin

    Je meurs puisque
    Le jouir est
    Désiré
    Goût du risque

    Goût de l’eau
    D’échaudure
    Perles dures
    En silo

    Qu’on me prenne
    Sans raison
    Aux maisons
    Où je traîne

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  • L’écume de nos nuits (2/3)

    Catégories : Jocelyn Witz

    Erika.jpg

    Frappée, rouée de coups, je l’ai toujours été
    Par cette chienne de vie, gavée de cruauté.
    Sanglée, la chaîne au cou, peu importe où j’allais
    Mettre fin à ma vie, voilà ce qu’il fallait.

    Mais elle est apparue, fière et resplendissante
    Tel un ange déchu perdu dans la tourmente.
    Jamais je n’aurais cru que l’amour existait
    Qu’il vous tombe dessus, sans même que l’on soit prêt.

    Car si du « je » au « nous », il n’y a qu’un seul pas
    Mourront, seuls, à genoux, ceux qui ne le font pas.

    —-

    Le chapitre 2 est désormais en ligne :
    https://www.atramenta.net/lire/lecume-de-nos-nuits/99205/2#oeuvre_page

     

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  • Puisque nos désirs se ressemblent

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Endors-toi donc chérie tout contre
    Ma chair contente aussi gardons
    Éternité contre la montre
    Le feu né de notre rencontre
          Endors-toi donc

    Endors-toi que l’on rêve ensemble
    De cent étreintes sans pardon
    Baisers tropicaux sous les trembles
    Puisque nos désirs se ressemblent
           Endors-toi donc

    Endors-toi nue femelle intense
    Toi qui de nos corps as le don
    De tirer l’or et la substance
    Le reste n’a pas d’importance
           Endors-toi donc

    Endors-toi donc ma vie mon centre
    Seul notre amour n’est pas bidon
    Endors-toi tout contre mon ventre
    Et bouche ouverte comme un antre
           Endors-moi donc


    podcast

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  • Parfums de pute

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Oui !
                    ce relent de jouir sur tes lèvres trempées
    de mouille et de soleil, senteur de canopée,
    de joncs fleuris aux mains pieuses,
                                                                                  viens ! fuyons
    les hameaux noirs !
                                                 aura de fougère coupée
    au soir d’un jour torride où les inflexions
    des chants savent de joie gémir, et que mon âme
    a peur de trop t’aimer, brise de ton jardin,
    fumet de tes plaisirs velus de lys en flamme,
    souffle d’encensoir,
                                                 ô, dès l’aube il est plus d’un
    parfum sur ton con moite ouvert aux citadins...

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  • Bourrée d’Aliboron

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)

           Chanson gaie

    Voici l’histoire d’une pauvresse
    Qui tant et tant tournait pas rond
    Qu’à la fin elle offrit ses fesses
    À un bel âne aux yeux vairons
    C’est la bourrée d’Aliboron

    Ce baudet prompt à l’infamie
    S’montra si déluré luron
    Qu’aussitôt seul avec sa mie
    Il y allait pine au giron
    De la bourrée d’Aliboron

    Ils vivaient dans l’nord de la France
    Quéqu’part au pays des corons
    Et bien qu’il la mit en souffrance
    Elle hurlait va l’âne ah forons
    Dans la bourrée d’Aliboron

    Lui s’enfonçait à la hussarde
    Au lieu d’rester sur le perron
    Il enfilait sa longue écharde
    Elle en avait la sueur au front
    La pauv’ bourrée d’Aliboron

    Pour se reposer la membrane
    Elle lui tripotait les marrons
    Qu’il avait lisses comme le crâne
    Du r’gretté professeur Choron
    Sacrée bourrée d’Aliboron

    En amour avec la bourrique
    Elle écrivit à son daron
    Qui lui répondit d’puis l’Afrique
    Tu f’ras ben comme tu préférons
    Foutue bourrée d’Aliboron

    Elle en avait tant la banane
    Qu’elle épousa monsieur l’baron
    Mais garda près d’elle son âne
    Tant pis pour c’que les gens diront
    C’est la bourrée d’Aliboron

    Comment s’est terminée la farce ?
    Notre animal à paturons
    Fout-il toujours la jolie garce ?
    Ceux qui veul’nt savoir écriront
    À la bourrée d’Aliboron

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  • Jusqu’au jaillissement

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Trisyllabes (3)

          Coécrit avec Velvet Kiss, poétesse érotique

    J’ai brûlé mes fantasmes avec les démons
           De la terre
    En buvant les nectars et goûtant aux poisons
           De l’enfer

    J’ai rêvé de combats, de plaintes, de séismes
           Caressants
    De longs gémissements au sein d’un cataclysme
           Noir de sang

    Ma langue a recueilli la lave au plus profond
           De cratères
    Après s’être embrasée à des ardents buissons
           Éphémères

    Mon désir a percé des secrets telluriques
           Et foré
    La soie d’un utérus qu’épuisaient cents derricks
           Abhorrés

    Mes doigts ont mis le feu à des vaux et de ronds
           Hémisphères
    Jusqu’au jaillissement des sucs de la passion
           En geyser

    Oui, j’ai prêté l’oreille à tous les mauvais anges
           De nos corps
    Pour, te rongeant la peau, arracher à la fange
           Un peu d’or…

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  • Délectations

    Vous vous souvenez ?

    Ma langue lampe au lupanar
    De ta chatte des boissons fortes
    Miels blonds ou roux de toutes sortes
    ...

    Alain, poète et militant LGBT,

    Alain, l’homme qui fredonne à l’oreille de l’IA et lui fait chanter des poèmes de sexe et d’amour,

    Alain, le mec qui trouve les images qu’il faut pour, en plus, nous en mettre plein les yeux,

    Alain a encore frappé, et frappé fort.

    Ne vous fiez pas à l’intro calme : très vite ça part en live, ça devient chaud, rock, sauvage comme j’aime et totalement barré !

    Bref : un pur régal.

    N’hésitez pas à laisser vos impressions directement sur YouTube, où Alain se fera un plaisir de vous répondre.

     

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  • À suce-tétin

    Catégories : Dissyllabe (2), Heptasyllabes (7)

    Oh ! tes putains d’appui-tête...
    Je m’en sens le sang qui bout
    Quand j’en tète, tète, tète
          Les bouts.

    Rien à voir (ça me rend folle)
    Avec mes laids œufs au plat :
    Tes seins volent, volent, volent...
          Hop là !

    Sachant combien c’est pas juste
    Que, toi, t’aies tous les appâts,
    Tarabuste, buste, buste-
           Moi pas !

    Je les clouerais bien de flèches
    Par dépit, ces rotoplots
    Que je lèche, lèche, lèche
           À flots.

    Les montagnes qu’on dit russes,
    À côté ? Menu fretin !
    Jouons à suce, suce, suce-
           Tétin.

    À t’aduler la mamelle
    — En mouillant, comme il se doit —,
    Je m’emmêle, mêle, mêle
           Les doigts.

    Ça me donne envie de baise
    Quand, mon chou, tes beaux lolos
    Tu soupèses, pèses, pèses
           Dans l’eau.

    Pas besoin de trop d’étoffes
    Puisqu’on a tous ces roberts
    Qui nous chauffent, chauffent, chauffent
           L’hiver.

    Que nos amours soient pas brèves !
    Tu sais, tes nénés m’ennuient
    Pas : j’en rêve, rêve, rêve
           La nuit !

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  • L’écume de nos nuits (1/3)

    Catégories : Jocelyn Witz

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    C’est pas moi !

    C’est Wedreca qui a tout manigancé. J’aime pas balancer, mais faut quand même rendre à César ce qui appartient à cézigue.

    C’est Wed qui a eu l’idée de cette histoire.

    Wed encore qui a pondu le scénario chiadé jusqu’au plus petit détail.

    Défini les personnages et le mode de narration.

    Soutiré à la célèbre chaîne de magasins suédoise un tas de pognon dont personnellement je n’ai jamais vu la couleur. (Ils avaient intérêt à raquer, sans ça elle filait proposer le deal à Conforama.)

    Fait jaillir les images de son cyberchapeau.

    Rédigé une bonne moitié du texte.

    Poncé des heures durant le manuscrit afin d’éliminer les moindres particules de cul ayant réussi à s’y incruster. Résultat : franchement, même une bonne sœur prépubère pourra lire cette histoire sans mettre son ââââme en péril (ni mouiller son tanga).

    Tout, je vous dis, Wedreca a TOUT fait !

    Et puis à la fin... bon, elle s’est rendu compte qu’il restait un rôle pour une vieillasse un peu grognon, alors elle me l’a proposé.

    Ça fait plaisir.

    https://www.atramenta.net/lire/lecume-de-nos-nuits/99205

     

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  • Pour que débute enfin l’histoire

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Je mettrai ma main sur ta main
    T’entraînerai dans ma mansarde
    Afin qu’enfin tu me regardes

    Je mettrai un nœud de satin
    Noir sur la nacre de ma gorge
    Et sur ma langue un sucre d’orge

    Je mettrai sur la lampe un drap
    Espérant que nos joues plus roses
    Feront ce soir que ton cœur ose

    Je mettrai bas ce qu’il faudra
    Pour nous enfler d’envies soudaines
    Peut-être une salsa cubaine

    Je mettrai du khôl à mes yeux
    Énormément comme ces putes
    À qui mon amour te dispute

    Et des parfums dans mes cheveux
    Pour te ravir par la puissance
    Envoûtante de mille essences

    Je mettrai mes beaux escarpins
    Ceux dont les hauts talons t’excitent
    Ceux qui préviennent toute fuite

    Je mettrai mes bas les plus fins
    Qui me font la jambe en lumière
    Et m’éblouissent la première

    Je mettrai l’exigu tanga
    Se glissant pile entre mes fesses
    Fil à coudre nos deux ivresses

    Je peindrai de pourpre muscat
    Les ourlets de toutes mes bouches
    Qui bâilleront pour toi farouches

    Je mettrai ce joli soutif
    Te projetant presque au visage
    Mes seins si mûrs pour le pressage

    Puis d’un geste définitif
    J’ôterai tous ces accessoires
    Pour que débute enfin l’histoire

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  • À sexe et à sang

    Catégories : Dissyllabe (2), Octosyllabes (8)

    Le sang... Qui sait ce qu’il ressent
    Quand il enfle nos capillaires
    À bander nos envies de plaire,
          Le sang ?

    Pour sexe il pousse un long réflexe,
    Si vieux qu’il ne vaut pas cent sous,
    Si excitant qu’il nous rend saouls
          De sexe...

    Au sang ! Les besoins indécents
    Lancent des fusées impossibles
    Illuminant l’œil de nos cibles
          À sang.

    Du sexe, enfin, nos cœurs indexent
    Exquisément la sensation
    Afin qu’onc nous ne nous passions
          De sexe.

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  • Ô la main ! (remix)

    Rassurez-vous, ce n'est toujours pas moi qui chante !

    La voix est créée grâce à l'IA, mais c'est l'IN* d'Alain Cabello-Mosnier, poète gay, qui est responsable de tout le reste : mélodie, orchestration, mise en images, etc.

    Merci à lui !


    (*) Intelligence naturelle, native, neurochimique, notoire, nourricière, nonpareille...
    Le blog d'Alain : http://poesiesqueer.canalblog.com/

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