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Poèmes lus ou chantés

  • Des hommes à boire

    Catégories : Heptasyllabes (7), Poèmes lus ou chantés

    Pas une nuit sans purée
    Suc giclant du bout du vit
    Ce jus-là me garde en vie
    Pour en avoir je tuerais

    Pas un jour sans une pipe
    Je pourrais pas supporter
    Qu’un mec passe à ma portée
    Sans que je le braque au slip

    Pas un matin sans mon beurre
    Ma crème de bukkake
    Une journée attaquée
    D’un pompier me fait pas peur

    Je tourne à sept ou huit jutes
    Quotidiennes parfois dix
    Les épouses me maudissent
    Mais tant pis je leur dis zut

    Picolez hommes à boire !
    Et consommez du fenouil
    Afin qu’abonde à vos nouilles
    Le foutre de mes espoirs

    Que jamais la pénurie
    Ne frappe vos appareils
    Ces géni(t)ales bouteilles
    Où le bon lolo mûrit

    Pas une nuit sans purée
    Sans que jaillisse le brut
    Dedans ma gueule à turlute
    D’appétits démesurés

    Version chantée par Fabrice Millot, mon interprète officiel :
    podcast

     

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  • Ça dure longtemps

    Catégories : Hexasyllabes (6), Poèmes lus ou chantés

    En baissant ma culotte
    En posant le fessier
    Moment tant apprécié
    J’ai le cœur en compote

          Et mon ventre se tend
          Resserrant l’orifice
          Et ça dure longtemps

    Des pressions de la masse
    Aux lèvres du conduit
    Je suis folle je suis
    Avec moi face à face

          Et mon ventre se tend
          Resserrant l’orifice
          Et ça dure longtemps

    Cependant que transite
    Mon gros cadeau fécal
    J’imagine amical
    L’élan là d’une bite

          Et mon ventre se tend
          Resserrant l’orifice
          Et ça dure longtemps

    Je ne lâche mes prises
    Qu’après des va-et-vient
    Qui me font tant de bien
    Qu’on me jurerait prise

          Et mon ventre se tend
          Resserrant l’orifice
          Et ça dure longtemps

    Le plaisir se fait double
    Non ! dix fois plus grisant
    Lorsqu’un homme est présent
    Dont l’œil saisi se trouble

          Et mon ventre se tend
          Resserrant l’orifice
          Et ça dure longtemps

    Oh ! certes je m’effleure
    La fente avec passion
    Pendant l’opération
    Peu s’en faut que j’en pleure

          Et mon ventre se tend
          Resserrant l’orifice
          Et ça dure longtemps

    Oui je vais à la selle
    Le visage excité
    Puits de perversité
    Je compte parmi celles

          Dont le ventre se tend
          Resserrant l’orifice
          Qui chient le cœur battant

     

    Fabrice Millot a eu la gentillesse d'en faire une chanson !
    podcast

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  • Mâle d'un soir

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Poèmes lus ou chantés

    Corinne, ô doux mari, me foutras-tu ce soir,
    Et, me regardant jouir avec ton œil bravache,
    Ceinte de ton mandrin de silicone noir,
    Goinfre, m'inonderas de baisers pleins de crache ?
     
    Corinne, j'ai besoin de ta force au-dessus,
    Qui me fait retrouver le goût d'être femelle,
    Qui me fait frissonner jusqu'au brun des mamelles,
    Et rend moite le plus enfoui de mes tissus.
     
    Car l'homme est animal, un singe à l'état brut ;
    Dans ses bras je deviens obéissante, douce,
    Face à ses appétits pas plus grande qu'un pouce :
    Il est comme un géant, je suis de Lilliput.
     
    Impérieuse, tu peux même enculer mes fesses ;
    Il n'est rien que le mâle en toi ne puisse avoir ;
    Je prendrai du plaisir à tes rudes caresses ;
    Corinne, oh ! s'il te plaît, sois mon époux ce soir !
     
     
    Dernière minute ! Alain Cabello-Mosnier, poète et blogueur, a eu la gentillesse de lire ce texte et de réaliser un montage d'images charmantes pour l'illustrer. À voir et écouter sur son blog : http://poesiesqueer.canalblog.com/archives/2023/01/05/39770009.html
     
     

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  • Pantoum des abeilles

    Catégories : Décasyllabes (10), Pantoum, Poèmes lus ou chantés

    On sable le miel dans mon abricot
    On s'envoie des toasts par-dessus ma fente
    Dehors l'été lourd nous berce d'échos
    Une vibration erre, lancinante

    On s'envoie des toasts par-dessus ma fente
    Muriel en a bu plus que de raison
    Une vibration erre, lancinante
    Parmi la blondeur arse des moissons

    Muriel en a bu plus que de raison
    Oh ! je jouis, je crois que je jouis encore
    Parmi la blondeur arse des moissons
    Tout, sous le soleil, s'enmûrit et dore

    Oh ! je jouis, je crois que je jouis encore
    Anne, où es-tu donc ? A qui sont ces doigts ?
    Tout, sous le soleil, s'enmûrit et dore
    Languide, un essaim passe sur les toits

    Anne, où es-tu donc ? A qui sont ces doigts ?
    On me fait mourir et renaître ensemble
    Languide, un essaim passe sur les toits
    La reine, au milieu, se blottit et tremble

    On me fait mourir et renaître ensemble
    A présent j'abreuve Isis et Margot
    La reine, au milieu, se blottit et tremble
    On sable le miel dans mon abricot

     

    Alain Cabello-Mosnier, poète gay, a eu la gentillesse d'enregistrer sa lecture à voix haute de ce poème. Vous pourrez l'entendre sur la page qu'il m'a consacrée.

     

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  • Initiation

    Catégories : Octosyllabes (8), Poèmes lus ou chantés

    Viens me donner, ma toute humide
    Ta fente à boire et à sucer
    Que tu sois farouche ou timide
    Tu ne peux me la refuser

    Je trufferai ton con de crème
    Je te beurrerai le velours
    Pour que tu jutes des poèmes
    Et pisses des chansons d'amour

    Tes seins au nacré de pucelle
    J'y mordrai et te ferai mal
    Cette enfant chair qui s'amoncelle
    Eveille en moi un animal

    A la fin je prendrai ta bouche
    Pour siège de mes ablutions
    Avale encor ces fluides louches
    Pour qu'ensemble nous renaissions

     

    Alain Cabello-Mosnier, poète gay, a eu la gentillesse d'enregistrer sa lecture à voix haute de ce poème. Vous pourrez l'entendre sur la page qu'il m'a consacrée.

     

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