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Ton pantoum dans mon haïku - Page 7

  • Oraison sexuelle

    Catégories : Décasyllabes (10), Pentasyllabes (5)

    Minette ô habile à m’ouvrir en deux
    Minette ubiquiste, en voiture, en ville
    Au creux des draps ou d’un bois hasardeux
    Trompe toujours là qui suce et m’enfile
          Minette ô habile !

    Minette ô amante au cœur sans pitié
    Dont le mufle m’éventre et me tourmente
    Qui remet cent fois l’aiguille au métier
    Glisse la navette, élargit la fente
          Minette ô amante !

    Minette ô buveuse happant les sirops
    Léchant l’écume et la vague mielleuse
    Hissant l’eau du puits jusqu’au désir haut
    Et dévorant l’omelette baveuse
          Minette ô buveuse !

    Minette ô cruelle appuyant sur les
    Plis de l’ineffable oraison sexuelle
    Dont tu épaissis sans fin les ourlets
    Avant d’errer à travers la ruelle
          Minette ô cruelle !

    Minette ô baliste, ô engin super
    Auquel pas une excitée ne résiste
    Machine fourbe à envoyer en l’air
    Qui sape et affouille, ébranle et insiste
          Minette ô baliste !

    Minette ô remède à tes propres maux
    De nos jours banals sublime intermède
    Guérir inventé par les animaux
    Minette dont le divin baume m’aide
          Minette ô remède !

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  • À tout casser

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    L’odeur de ton cul m’esclave
    Sa vue m’a rendue marteau
    Mais bientôt je serai brave
    À te planter le couteau
    D’un olisbos en le dos
    De ce rond tyran si suave

    Oui je saurai transpercer
    Ton bas morceau de l’échine
    Du bois verni d’une épine
    Aux nœuds dur entrelacés
    Baisant ton cul qu’invagine
    Un anus à tout casser

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  • Plus haut ! Plus fort ! Plus goulûment !

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Je vends ma bouche aux fols en chair
    Qui la prendront pour exutoire,
    Y vidant de leurs génitoires
    Ce trop-plein de vie qui m’est cher :
    Dix gouttes de bonheur casher.

    Sur mes seins nus, qu’on renchérisse !
    À qui sur moi lève la main,
    Je livre ces cousins germains
    D’où sourdent des soupirs complices
    Dès que doigts d’hommes les pétrissent.

    Je vends ma chatte au plus enflant,
    À celui qui la mieux remblaie,
    À qui cautérise la plaie
    D’un fer nécessaire et brûlant
    Forçant sa voie entre mes flancs.

    Mon cul se cède à la criée
    À des donneurs d’ordre juteux
    M’investissant bien le péteux,
    Car moins me chaut d’être priée
    Que prise en main puis étrillée.

    Poussez plus haut ! Faites monter
    L’offre au-delà du raisonnable !
    Emportez l’enchère et le râble !
    Ce paradis pour effrontés,
    Je le destine aux mieux montés.

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  • Ça manque de vent

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Fendue comme un compas,
    Je m’élance à grands pas,
    Ivre parmi des mâles
    Ne me soupçonnant pas

    La chaleur animale,
    Goule phénoménale,
    Qu’il suffirait d’un rien
    Pour que l’un d’eux inhale.

    Bave donc, ô vaurien,
    Dont le poil aérien,
    Sous ma jupe en corolle,
    Dresse le nez aux chiens.

    Fendue, je les affole
    À rôder là, frivole,
    Espérant ardemment
    Que mes habits s’envolent…

    Mais ça manque de vent,
    Et aucun poursuivant
    N’arrive et démaillote
    Mon clandestin évent.

    À quoi bon, jolie sotte,
    Oublier ta culotte
    Si, tes tendres appâts
    Pourtant nus sous la cotte,

    Fendue comme un compas,
    Tu t’ouvres à grands pas
    La foule indifférente
    Qui ne te baise pas ?

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  • Cabales d’amoureuses

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    Si ton ventre est mouillé, le mien ne l’est pas moins,
          Que chacun de tes regards creuse,
    Et sache que mes mains ne seront plus heureuses
    Tant qu’elles n’auront pas pris ce sexe à témoin
          De nos cabales d’amoureuses.

    Devant une évidence, à quoi bon reculer ?
          À quoi bon nier que renaisse
    L’ancien mystère au creux de nos chaleurs épaisses,
    Qui fait les envies sœurs, les corps ensorcelés,
          Et préside aux longues caresses ?

    Laisse-moi le champ libre oh ! soufflons fort et bien
          Sur cette braise en nous qui fume,
    Dont les lueurs carmin nous hérissent les plumes,
    Car ton ventre n’est pas plus brûlant que le mien,
          Qui pour toi s’ouvre et se consume.

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  • Tout mon être est assis au centre de ma rose

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Oui mon corps s’invagine
    Par le désir happé
    Dès que l’on redessine
    L’angle du canapé
    Mes habits se débinent

    Pas besoin de dessin
    Je redeviens poupée
    Je m’écarte les seins
    Vends ma chair découpée
    À l’encan des coussins

    Flexible on me dispose
    Et me comble à merci
    Je prends toutes les poses
    Jouissance sans souci
    Dans mes cavités roses

    L’avenir étréci
    Dort au-delà des choses
    Tout mon être est assis
    Au centre de ma rose
    Ou s’imagine ainsi

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  • Rééducation sentimentale

    Catégories : Chanson, Pentasyllabes (5)

    Ce soir à la brune
    J’irai sans rancune
    Piner grand-maman
    Cette fleur sauvage
    Qui malgré son âge
    Mouille abondamment

          Je mettrai la liesse
          En ses vieilles fesses
          Et dans ses cheveux
          Des flocons de jute
          Car elle était pute
          En mil neuf cent deux

    C’est au crépuscule
    Que souvent j’encule
    Cette aïeule à cash
    Espérant en douce
    Qu’à trop de secousses
    Son cœur usé lâche

          Crevant pour la thune
          Sa rondelle brune
          Je songe à demain
          Mémé dans sa tombe
          Je ferai la bombe
          Du soir au matin

    Demain à l’aurore
    Je foutrai encore
    Son con tendrement
    Baiserai sa bouche
    Pour qu’elle me couche
    Sur son testament

          Dès lors riche à bloc
          Oubliant la vioque
          J’irai m’abreuver
          À ces minaudantes
          Juste adolescentes
          Qui me font rêver


    Sur l’air de « Éducation sentimentale » (Maxime Leforestier)
    Paroles de Jean-Pierre Kernoa

    https://www.youtube.com/watch?v=e3yTu7AFxnI

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  • Ça va comme ça !

    Catégories : Chanson

    Toi le vit que je n’ai jamais eu
    Combien de moules et de culs
    Nous aurions pu fourrer ensemble
    Sitôt atteinte la puberté
    On aurait gaiement culbuté
    Toutes ces filles qui me ressemblent

    J’aurais appris les doigts dans le nez
    L’art tout viril et raffiné
    D’agrandir les trous des moukères
    Sûr qu’aussi on se serait fichu
    Parfois dans un beau moustachu
    Surveillant pas bien ses arrières

          Mais tu n’es pas là, y a que la fente !
          Je veux la paire à mon derrière !
          Être une fille, ça va comme ça !

    Toi le vit que je n’ai jamais eu
    Si tu savais ce que j’ai pu
    Me ramoner en solitaire
    Si tu ne m’avais pas fait défaut
    J’aurais été bien moins nympho
    Juste un don Juan très ordinaire

    Si la vie s’était comportée mieux
    Elle m’aurait procuré un nœud
    En lieu de puits qui fait des flaques
    J’aurais connu dans cet univers
    De phallocrates et de pervers
    Le bon côté de la matraque

          Mais tu n’es pas là, y a que la fente !
          Je veux la paire à mon derrière !
          Être une fille, ça va comme ça !

    Toi le vit que je n’aurai jamais
    Je suis moins seule d’avoir fait
    Quelques emplettes hier en ligne
    Je t’ai remplacé, tu me pardonnes
    Par un dildo en silicone
    Dont je régale mes copines


    Sur l’air de « Mon frère » (Maxime Leforestier)
    https://www.youtube.com/watch?v=dB5DXulZozU

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  • Comme en quarante

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    Escadrons de l’amour fondez fondez sur moi
          Depuis l’autre bout de l’Europe
    Venez mettre le corps et le cul en émoi
          De Bella la vile salope

    L’an quarante déjà m’avait vue me donner
          À des Teutons tout allégresse
    Foutre avoué est plus qu’à demi pardonné
          M’apprit le commandant SS

    J’éprouvai dans ma chair la Gestapo d’Hitler
          Aux profondes caves humides
    Où l’on vous fout des nuits durant la motte en l’air
          À coups de francfort dans le bide

    Quelques années après putain à Saïgon
          J’accueillis le cœur plein de joie
    Les boys américains napalmant mes lagons
          Et déchirant mes bas de soie

    Je fus en Algérie quand les bouillants Français
          Torturant gaiement l’âme pure
    M’enseignèrent qu’on peut au besoin s’enfoncer
          Un bazooka dans l’échancrure

    De guerre en génocide en proie à tous les fronts
          Je bus subjuguée au missile
    De mille assassins qui jamais n’assouviront
          Ma soif de plaisirs difficiles

    Escadrons de l’amour revenez me violer
          Islamistes Chinois ou Russes
    Ma pauvre chatte attend sa frottée à miauler
          Qu’on vienne lui secouer les puces !


    (Joyeux 11 Novembre !...)


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  • Gâchis de fleurs

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Quenouilles et fuseaux
    Dans la maison des dames…
    D’où ces grinces de lame,
    Ce clapotis des eaux ?

    On ne grogne qu’à peine ;
    Les soudards se relaient,
    Et la peau sur le lait
    Se plisse d’être pleine.

    Quenouilles et fuseaux
    Gisant à cœur de brique,
    Quelques chevaux s’étriquent
    En soufflant des naseaux.

    Le soleil a vu naître
    De beaux gâchis de fleurs,
    Mais nulle part de pleurs :
    On survivra peut-être…

    Que la rumeur taise aux
    Maris tout ce que surent
    Par l’ample des fissures
    Quenouilles et fuseaux !

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  • Fût-ce pour la dernière fois

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Je suis l’alpha et l’oméga
    La fêlure où tu pris naissance
    Et le miel roux qui irrigua
    Jour après jour ton existence
    Sans oublier la délivrance
    Qui lissera tôt les dégâts
    Des cent hasards où tu t’avances

    Je t’attends là sur le sofa
    Ne crains pas d’entrer dans la danse
    Fût-ce pour la dernière fois
    Saisis-la cette ultime chance
    Ou bien tire ta révérence
    Je suis l’oméga et l’alpha
    Puits de tes rêves et puissances

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  • Celle à l’annonce

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Vous venez pour la baise ?
    Entrez braves messieurs
    Prenez-en à votre aise
    Et soyez audacieux

    Je suis celle à l’annonce
    Aux travers bien connus
    Celui qui me défonce
    Est toujours bienvenu

    Arrachez-moi ces voiles
    Sur ma pudeur pissez
    Qu’il pleuve un jus d’étoiles
    De vos regards vissés

    Couvrez-moi de mains d’hommes
    N’ayez aucun égard
    Versez en moi la gomme
    De vos brûlants écarts

    M’entrez dans l’existence
    M’insufflez vos longs vits
    Je feins la résistance
    D’un corps fol et ravi

    Clouez-moi tel un phasme
    Un chaste papillon
    Au lit de vos orgasmes
    Plantez vos aiguillons

    Je suis d’entre vos rêves
    Le plus échevelé
    Enfilez-moi sans trêve
    Jusqu’à éjaculer

    Oubliez l’amour molle
    Qui hors d’ici prévaut
    Plus on me carambole
    Plus j’aime espressivo

    Ouvrez-moi tout entière
    À vos vices secrets
    Par devant par derrière
    Boutez le feu sacré

    M’enfoncez dans la gorge
    Vos vieilles frustrations
    Que vos soufflets de forge
    M’emplissent de passion

    Je suis celle à l’annonce
    Vous serez convaincus
    Dites le mot défonce
    Plantez-la-moi au cul

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  • Le ciel brûlait

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Je me suis étendue la jupe haut troussée
    Mon slip inexistant béait au doux zéphyr
    Le ciel brûlait de l’œil lumineux du désir
    Et poussait pour mieux voir ma renonculacée

    Le ciel brûlait d’envie de me baigner l’intime
    De son baiser de fièvre et de faste mêlés
    Et pressé d’assécher les eaux qui m’emmiellaient
    Soufflait sans relâche un éther venu des cimes

    Des doigts je lui ouvris plus large le chemin
    Me laissant posséder par le bleu sans limite
    Comme s’il s’agissait d’une invisible bite
    Forçant la voie qu’offraient mes cuisses et mes mains

    Le ciel brûlait d’ardeur sa lumière enfoncée
    Jusqu’au centre de moi trouva fleuves et lacs
    Si débordants d’amour que je me sentis sac
    Gonflé à l’infini sans la moindre pensée

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  • La rigole

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Va tu l’auras ta branlée
    Mais aussi fais-moi plaisir
    Mes douces roseurs sens-les
    Brûle-les de ton respir
    Que ton œil gris les mâchonne
    Et jouisse de vues cochonnes

    Tu l’auras ta prise en main
    Dans un instant je m’active
    Mais sois donc un peu humain
    Ta présence me lessive
    Je meurs du désir de toi
    Qui me file entre les doigts

    Je te peigne te pignole
    J’ai beau dire rien n’y fait
    Tu ne fous que la rigole
    De notre amour tarifé
    Ayant giclé dans ma paume
    Tu t’enfuiras comme un môme

    Mais tu l’auras ta branlée
    Tu jouiras de tout mon cœur
    Tremblant la morgue envolée
    Entre mes mains sans rancœur
    Puis seule moi pauvre pute
    Je m’étalerai ta jute

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  • Ni tombe ni mal

    Catégories : Décasyllabes (10), Sonnet

    Tant que mes seins frétilleront contents
    Sous le baiser de ceux qui les cajolent
    Tant qu’ondoiera mon giron si frivole
    Quand l’homme est dur et lui entre dedans

    Tant que mes sens garderont pour idole
    Le bon coït qui procure bon temps
    Tant que mon autre bouche et ses étangs
    S’ouvrira muette aux mandrins qu’elle affole

    Ni de l’or ou aucuns biens matériels
    Je n’aurai cure et nue dessous le ciel
    Je m’éjouirai des averses qui tombent

    Tant que viendront frotter contre ma peau
    D’autres humains je ne craindrai ni tombe
    Ni mal ayant l’âme toute en repos

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  • Pas de rachat

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Chacun là cherche mon chas
    Chacun rêve qu’il enfile
    Son aiguillon gynophile
    Au creux de mon petit chat
    Mais toujours je me défile

    On me couvre de jurons
    On me verrait shampooineuse
    Offrant mes fesses crémeuses
    À leur tranchoir à bout rond
    Je suis la belle allumeuse

    J’aime mieux me tripoter
    Gentiment dans le silence
    Je n’ai connu qu’une lance
    Puis l’aiguille à tricoter
    Qui mit fin à ma souffrance

    Pas d’oubli pas de rachat
    Tous les hommes sont iniques
    Qui promettent comme ils niquent
    Aucun d’eux n’aura ce chas
    S’ouvrant là sous ma tunique

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  • Club F

    Catégories : Jocelyn Witz

    94961big.jpg

     

    Quand cette bande de lesbiennes militantes et enragées se réunit le soir après le boulot, c’est pas vraiment pour un tournoi d’échecs. Tremblez, mâles ! Ça va chauffer pour vos amourettes…

    Ma nouvelle petite histoire cochonne en lecture libre :
    https://www.atramenta.net/lire/club-f/94961

     

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  • Par tous les lieux pubiens

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Le ver est dans la nique
    Rien ne fout comme avant
    J’ai tété tous les glands
    Effort pharaonique
    Par derrière et devant
    Rien ne fout comme avant

    Où est la créature
    À l’outil sans égal
    Plus dur que le métal
    Ou qu’un pneu de voiture ?
    Où l’homme mi-cheval
    À l’outil sans égal ?

    Il existe peut-être
    Je cours je vais je viens
    Dézippant mon prochain
    Me penchant aux fenêtres
    Par tous les lieux pubiens
    Je cours je vais je viens

    Ô quéquette magique
    Vit nouveau voudras-tu
    De mes sentiers battus ?
    Le ver est dans la nique
    Beau dard sans substitut
    Hors toi tout est foutu

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  • Les matins

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Y a des matins paresse
    Quand vraiment rien ne presse
    Alors on prend le temps
    De sucer Gaétan
    En savourant l’instant
    Y a des matins caresses

    Y a des matins malins
    Où l’on informe Alain
    Qu’aujourd’hui c’est vacances
    Et qu’on s’ouvre d’avance
    À sa ferme exigence
    Y a des matins câlins

    Y a des matins grisaille
    Dans la chambre ça caille
    Là on reste blottis
    Avec Jeff et Patty
    Comptant nos abattis
    Y a des matins pagaille

    Y a des matins soleil
    Au sortir du sommeil
    Où Jacques vous lutine
    Vous sonne les matines
    À joyeux coups de pine
    Ô matins sans pareils

    Y a des matins de fête
    Où nez à la fenêtre
    On mate avec Didier
    Les cons du défilé
    Rats lobotomisés
    Y a des matins levrette

    Mais parfois des matins
    Sans Mokhtar ni Tintin
    Des matins solitude
    Seule alors on prélude
    Rejouant la vieille étude
    Des matins cousus main

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  • C’est pas Bambi

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Zombi l’amour zombi
    Du fond du cimetière
    J’ai laissé mes habits
    Pour t’être tout entière

    Zobi la mort zobi
    Ma chair molle et putride
    A retrouvé l’envie
    D’obéir à son guide

    Soumis ce corps soumis
    À ta raideur sorcière
    Il oublie les fourmis
    Rouges qui le rongèrent

    Zombi l’accord zombi
    De mon âme en chiffon
    C’est sûr c’est pas Bambi
    Mes membres se défont

    Mon sombre sang subit
    Ton ascendant vaudou
    Caillots noirs et rubis
    Autour de tes mots doux

    Nécromant de Zambie
    J’épouse à fond ta foi
    Si j’ai les foies tant pis
    On ne vit que deux fois

    Gronde l’amour grandit
    À coups de bite occulte
    On aura un baby
    Mort-né aux yeux d’adulte

    Zombi ventre zombi
    En moi décomposée
    Débris le cœur vrombit
    À me sentir baisée


    (Joyeux Halloween !...)

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