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Ton pantoum dans mon haïku - Page 7

  • Déçois les mâles

    Catégories : Vers libres

    Branleuse incontinent
    tapie dans mes replis si peu pubères
    travailler la main gauche
    gémir à s’en lécher les doigts

    Branleuse mordue
    d’auto-amour
    inguérissable ado
    tournant le dos au cul des autres
    baiseuse interne à l’Internet
    fuckeuse de moi
    assoiffée des soies du soi
    déçois les mâles

    Branleuse férue
    des fragiles arcanes de son sexe
    galbes et trous
    bonheurs sans limite
    tensions et prétentions au divin
    un divan vagit
    cache des miels sous la cendre jamais éteints

    Branleuse tour à tour
    cuisses recroisées décroisées
    plaie vive qui se rappelle à moi
    m’appelle à elle
    équarrie chérie
    j’arrive !

    Branleuse un continent
    à sillonner au bout des pulpes
    flotter flotter
    arroser les fleurs, fleurs tendres, fleurs sauvages
    suivre les courbes du désir
    pousser jusqu’au cri des fauves
    dresser la carte de mes frissons les plus secrets
    plonger au sein de la nuit moite du corps
    d’un geste tout effacer
    recommencer

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  • La vie continue

    Catégories : Jocelyn Witz

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    Octobre 2053.

    Bientôt la Toussaint. Les morts se relèveront-ils pour une dernière danse macabre ?

    Dix ans après la guerre atomique qui a dévasté l’Europe et causé l’effondrement de la civilisation, la mort rôde encore partout. Jusque dans ce village à l’agonie, peuplé de vieillards de plus en plus vieux, de plus en plus seuls.

    Marc Deshoulières n’en a cure. Le passé et ses fantômes, il veut en faire table rase, effacer les ruines afin de bâtir la société future. Et qu’importe si, au beau milieu du cimetière, quelqu’un a creusé un trou flanqué d’une croix qui porte son nom. Il ne peut s’agir que d’une erreur...

    Première publication dans mon recueil de nouvelles intitulé Évolution(s), N’co éditions, 2021. Prix Bob Morane 2022... et désormais en lecture libre ici : https://www.atramenta.net/lire/la-vie-continue/100094

     

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  • Rouge aujourd’hui

    Catégories : Octosyllabes (8)

    La vieille a chaud ardente encor
    Jutant des styx et des absinthes
    Jadis déjà brûlait la sainte
    D’envie femelle et diable au corps

    La vieille entend mourir de vivre
    Au feu d’un soleil intérieur
    Lui dévorant le postérieur
    Dans l’hiver dépourvu de givre

    Au sein d’un très rouge aujourd’hui
    Peut-être le dernier du monde
    Elle avale un mou qu’elle inonde
    De lave issue d’un vieux conduit

    Va vieille ô t’incendie encore
    À l’encens d’anciens souvenirs
    Agenouillée sous les menhirs
    Ventre mouillé qui les implore

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  • Une caresse intérieure

    Catégories : Vers libres

    En délire utérin
    j’ai voulu t’avaler nu
    renaître l’enfant qui me pénètre
    digérer la raideur infinie de cet instant
    m’en repaître
    avant que ton cœur sec vomisse un autre adieu
    peut-être le dernier

    Rêveuse j’ai voulu me refermer
    sur ce qui nous ouvrait de grands yeux incendiés
    lardés de poils au soleil
    engloutir tous les demains dans la rosée
    la chaleur d’un matin
    mes lèvres autour
    et nos ventres qui se touchent
    enfin remplis d’affinités

    Tu ne savais pas grand-chose de mes failles
    mon sang visait à te coaguler
    te mutiler
    te fermenter pour mieux mourir avec toi
    dans la splendeur d’une blessure maternelle et douce
    une caresse intérieure
    au sein de l’ogresse que tes forces rassurent

    En délire utérin
    j’ai voulu couper court au geste
    pourtant d’amour
    portant souffrance
    partant d’amour pourtant
    rognant le sabot qui m’avait tant piétinée
    je t’ai voulu à moi pour jamais

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  • Ton membre fée

    Catégories : Octosyllabes (8)

    T’as que ta queue pour gouvernail
    Taillant la route où que tu ailles
    T’as que ta queue le reste suit
    Chantant je pine et donc je suis
    T’as que ta queue vaille que vaille
    Comme unique outil de travail

    Bel être creux blond chippendale
    Godillant à travers les ciels
    Bel être creux nous sublimant
    Tout simplement en nous limant
    Bel être ô pendule inertiel
    Angelot nu dépouillé d’ailes

    Tu joues ta jute et jouis ton vit
    À bite ou double envie de vie
    Tu joues ta jute à gros bouillon
    Fleuve dont nous nous barbouillons
    Tu joues à madame est servie
    Versant ta liesse inasservie

    Bel animal sans états d’âme
    Acteur vedette à la réclame
    Bel animal au corps parfait
    Replante en nous ton membre fée
    Bel animal ami des dames
    Taraude encore ultime lame !

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  • À poil dessous

    Catégories : Octosyllabes (8)

    M’amis demain je prends le voile
    Ainsi l’ont voulu mes parents
    Lesquels ignorent c’est marrant
    Qu’en dessous je demeure à poil

    Ainsi l’ont voulu mes parents
    Le curé peut-être en cheville
    Casant et encageant les filles
    L’une mariée l’autre au couvent

    Le curé peut-être en cheville
    M’a trouvé le cœur pur et pieux
    Ne me connaissant guère au pieu
    Lorsque vos vits longs m’enchevillent

    En nonnette au cœur obséquieux
    Fredonnant à bas la calotte
    J’aurai le reste qui branlotte
    En souvenir de vos épieux

    Fredonnant à bas la calotte
    Remplissez-moi de vos ferveurs
    En guise d’ultime faveur
    Songez donc aux filles de Loth

    Remplissez-moi de vos ferveurs
    Me redressant les plis les poils
    Demain m’amis je prends le voile
    Mais garderai le con baveur

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  • Alléluia !

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Ah ! l’heureux jour que celui-là
    Quand surgi de la grise église
    Alléluia ! Alléluia !
    Dans l’ombre que les vitraux brisent
          Son vit m’a prise

    J’avais le cœur froid le corps las
    Mais voilà qu’il paraît la verge
    Alléluia ! Alléluia !
    Longue et plus raide qu’une asperge
          Ou qu’un gros cierge

    Sans crier gare il m’encula
    Décrassant mes langueurs têtues
    Alléluia ! Alléluia !
    Et je criais sous les statues
          Pine et me tue !

    Quoique craignant que le prélat
    Vînt attiré par le vacarme
    Alléluia ! Alléluia !
    Je me voyais léchant des Carmes
          La figue parme

    Si bien et tant il m’enfila
    Que prosternée selon l’usage
    Alléluia ! Alléluia !
    Sans chercher à voir son visage
          Je restai sage

    Puis depuis ce jour béni-là
    Soudain dévote ô régulière
    Alléluia ! Alléluia !
    J’offre nu pendant la prière
          Mon pieux derrière

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  • Je cause

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Sans me rentrer dedans
    Tu dois piner mes cuisses
    Limer pour que tu jouisses
    Même en serrant les dents
    J’ai les fentes trop prises
    De joujoux qui les grisent

    En vain broute à mes seins
    Le refus qui m’habite
    Pour te snober la bite
    J’ai comblé mes bassins
    De vibreurs sans faiblesse
    Dont je veux qu’ils te blessent

    L’ego tout ébranlé
    De ne pouvoir me mettre
    Sans la moindre fenêtre
    Va ! cherche où te branler
    Quant à te sucer n’ose
    Pas y songer : je cause

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  • À la baguette

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Que la verge là me fustige
    Me traçant de nouveaux sillons
    D’un rouge ardent de vermillon
          Et de vertige

    Qu’on me batte et me fouette à sang
    Qu’on zèbre partout la candide
    Des lèvres aux larmes humides
          Se déversant

    J’attends nue près de la margelle
    Que vienne un jonc pour me mater
    Serrant le vice à la beauté
          Qu’on me flagelle

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  • Après l’averse

    Catégories : Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)

          Seule à l’internat
    La nuit s’étire et je cède
          À mon cinéma
    Après les averses tièdes
          Tombées des nanas

          J’épie les pisseuses
    Occupées à fendre l’air
          D’un jet d’eau crémeuse
    Qui leur fait vibrer les chairs
          Et me rend rêveuse

          Car je guigne au trou
    Des gogues les accroupies
          Se vidant l’écrou
    Dont le ventre blanc s’oublie
          À l’odeur de brou

          Je leur vois la gousse
    Entre les doigts écarteurs
          Et l’urine rousse
    Roucoulant tel un chanteur
          Lueurs et secousses

          Ou bien c’est venu
    Jaillissant des épidermes
          À jet continu
    Puis la belle se referme
          Un moite con nu

          Oui je le confesse
    J’épie les pisseuses là
          Qui s’essuient les fesses
    Et je me caresse la
          Chatte après l’averse

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  • Les dessous d’une rose

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Rose tes soies je les effleure
    Seule dans l’allée où tu croîs
    Parfois même une rosée pleure
          Au plus étroit

    Rose on t’écarte les pétales
    Et aussitôt dans le matin
    Un bouquet de senteurs s’étale
          Qui vous atteint

    Rose ton bouton m’exaspère
    Qui renferme tant d’appétits
    Chauve et dodu comme un bon père
          En plus petit

    Rose ta fine chair éclose
    Drague des bourdons qu’on voit saouls
    En ressortant tout trempés rose
          De tes dessous

    Rose oh mais où sont tes épines
    Je ne vois qu’un cœur allumé
    Que déjà des gueules mutines
          Viennent humer

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  • Dimanche et fêtes

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Découvert l’habit ôté
    Se branlant au presbytère
    Le prêtre décalotté
    Nous embarqua pour Cythère
    Voyage assez culotté

    Moi qui n’y comprenais goutte
    Il m’a prise au débotté
    Sans la moindre sœur écoute
    Pour gémir à mes côtés
    Il disait s’il te dégoûte
    Mon pis tant pis viens beauté
    Couche ici ce pucelage
    Que j’aurai tôt fait sauter
    En t’ouvrant l’ardente plage
    Où tant d’enfants ont fauté

    Découvert sans sa jupette
    Ce curé si mal coté
    Aux ouailles insatisfaites
    Se permit des privautés
    Je revins dimanche et fêtes

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  • (re)Nativité

    Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)

    Poussez toujours, ne cessez pas l’effort
          D’élargir lentement la brèche
    Afin d’ancrer le Jésus dans la crèche
          Infâme l’espérant : mon for

    Intérieur, serpente retournée
          Muscle ravi vous enserrant
    Bracelet brun de maréchal-ferrant
          Raide à la première fournée

    Forez ma chair, elle se love autour
          Vous épouse à mesure qu’entre
    Cet éperon vôtre au fond de mon ventre
          Qu’il déchire, oh ! tel un vautour

    Affamé, je sens qu’enfin ça pénètre
          Poussez, ne rompez pas l’effort
    De m’enculer en devenant plus fort
          Le bon Jésus semble renaître

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  • Un paillasson à escalopes

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Tords ton cul merde remue toutes
    Tes agaceries sur ma gueule
    Sois pas si coincée si bégueule
          Jolie louloute

    Branle ta chatte à en miauler
    Sur l’autre moitié de ton couple
    Dont la langue déploie de souples
          Satins violets

    Décrasse et crève à fond salope
    Ton foutu fruit de la passion
    Ce soir je suis un paillasson
          À escalopes

    Danse du ventre ô je t’atteins
    À l’orgasme en suçant ta grotte
    Remue du cul envoie la flotte
          Et sois putain

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  • À l’assaut !

    Catégories : Décasyllabes (10)

    Sus à mon mont fringants pioupious chargez
    Ce soir il faut me dépasser la cotte
    Chaque assaillant perçant ce qu’il dégote
    Parmi l’enceinte et les butins que j’ai

    Sus à ma chair à canon gros d’entrailles
    Sus à la faille ô vous l’apercevez
    Rêvant là-bas qu’elle se voit crever
    L’ennemie jouit sitôt qu’on la mitraille

    Sus à ce sein troufions grognards poilus
    Que sans répit vous lui fassiez sa fête
    Je sens souffler le vent de ma défaite
    Ce soir j’abdique au soldat un con nu

    Sus brave troupe en la boue de mes croupes
    Pour sur ce corps hisser haut l’étendard
    De la victoire au long membre bandard
    Qu’en moi vos forces armées se regroupent

    Francs tirailleurs enragés engagés
    Pas de quartier fusillez les rebelles
    À mon commandement sus à la belle
    Et dans son mont visez et déchargez

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  • Du tréfonds des espaces

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ne m’oublie pas prince d’Euphor
    Souvent je pense à toi très fort
    Revoyant tes cornes dorées
    Et ta bite en fer adorée

    Goldorak ô robot géant
    Je t’ouvre mes genoux béant
    Fuse du tréfonds des espaces
    Cornofulgurer ma crevasse

    Mon trou noir et ma bouche à air
    Refends-les d’un rétrolaser
    Joyeux en empoignant mes vastes
    Tétons d’une main enthousiaste

    Goldorak ô vaisseau dément
    C’est toi que je veux pour amant
    Lacérant mes chairs à l’arrache
    À grand renfort d’haltérohache

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  • Ventre affamé n’a plus d’oreilles

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Mon bas du ventre s’acoquine
    À tes laines rousse copine
    Ça tricote à cuisses perdues
    Quoiqu’on n’ait jamais vu d’épine
    À la chair du fruit des fendues

    Nos bouches d’amour s’entretiennent
    La mienne bavant sur la tienne
    Lui conte haleines suspendues
    La sanglante légende indienne
    De l’arbre et du fruit des fendues

    Ventre affamé n’a plus d’oreilles
    Quand nos hauts-de-cuisse appareillent
    Sourds à la plainte inentendue
    Sourdant d’autres bouches vermeilles
    Ailleurs loin du fruit des fendues

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  • Alerte aux vamps pires !

    Catégories : Jocelyn Witz

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    Mon poème d’hier vous présentait le comte E. Jacula, non-mort bon vivant de sinistre réputation (mais forte bandaison).

    Voici l’histoire de ses faims, de ses femmes, de ses frasques, de ses fiascos et de sa fin tragique.

    https://www.atramenta.net/lire/alerte-aux-vamps-pires/100039

     

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  • Le comte et le con (conte)

    Catégories : Décasyllabes (10), Fable, Octosyllabes (8)

    Dans son caveau, le comte E. Jacula,
    Mort depuis peu et qui mal se résigne
    Aux vertueux hivers de l’au-delà,
          Tend l’oreille qui quête un signe.

    Hurle la bise à rendre fous les loups
    Rôdant partout aux abords des masures,
    « Libres !... » gronde E., dont le cerveau jaloux
          A perdu du temps la mesure.

    La crypte soudain résonne des pas
    Précipités d’une chose ou d’un être
    Qui tremble et geint et lui parle tout bas :
           « Pouvez-vous m’entendre, ô mon maître ?

    » Je suis Ninon, fille de ces croquants
    Qu’un jour vous reçûtes à votre table,
    Privilège eu, du reste, en le troquant
          Contre ma vertu discutable.

    » Sachez qu’au grand jamais je n’oublierai
    Combien vous étiez ferme comme un cierge,
    Et que mon con, souvent, tout déchiré,
          Pleure en songeant à votre verge. »

    Plus puissants que la mort, de tels propos
    Font que le feu, bien qu’il y voie que dalle,
    Bande à crever dans son lieu de repos
          En soulevant la lourde dalle,

    Et le voici qui enlace Ninon,
    Lui veut planter son versoir à semence...
    Mais elle tombe à genoux et crie : « Non !
          Seigneur, le péril est immense,

    » Car vous épient au tournant du décor
    Tous ces bouseux que le curé harangue.
    Ils brûleront votre si roide corps,
          Puis ils m’arracheront la langue !

    — Bah ! fait le comte en ricanant, moqueur,
    Est-ce assez pour qu’un Jacula frissonne ?
    Baisant ces rats, je leur serai vainqueur,
          Mais, pour l’heure, ma polissonne... »

    Et de son long pieu fend la bouche en cœur.

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  • Ma légionnaire

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    Toi qui buvais, gueulant des chants de corps de garde,
          Quelque alcool fort à pleins barils,
    Il fallut qu’en ce bar tes dehors si virils
          Je les perce et mieux les regarde.

    Mal féminin, s’il faut écouter les ragots,
          Ta carrure rude et hommasse
    Me plut assez pour que nos conques nues s’aimassent,
          Quoiqu’on t’appelât virago.

    Ton baryton, tes muscles de déménageuse,
          Loin d’être à mes yeux un défaut,
    M’attirèrent, soudaine émule de Sappho,
          Vers ton épaule avantageuse.

    Qu’importait des messieurs l’imbécile dédain ?
          Tu restais femme tout entière ;
    De leurs labels machos nous nous faisions litière,
          Couchées boudin contre boudin.

    Tu t’en allas où tes 46 fillette
          Et ta moustache t’emmenaient,
    Ô légionnaire en perm aux baisers forcenés,
          Androgyne sans andouillette !

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