Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ton pantoum dans mon haïku - Page 5

  • 2069 av. J.C., l’odyssée du cul

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Nous entrons tenez-vous bien
    Dans l’infiniment humide
    Fabuleux antre pubien
    Pompe à foutre pompe à vide

    Puisque nous voici gorets
    Par œuvre de magicienne
    Fi du sexe édulcoré
    Qu’aucun frein ne nous retienne

    Adieu l’ennui les écueils
    De la vie civilisée
    À nous la baisade à l’œil
    Sous les brises alizées

    Nos Pénélopes sont loin
    Sus aux grottes des Sirènes
    Prenons la mer sans témoin
    Cœur pur et bite sereine

    Affilons le pieu de bois
    Qui vint à bout du Cyclope
    Et que de friction flamboient
    Les nymphes de ces salopes

    Les Lotophages ont raison
    Il faut oublier Ithaque
    Tout baisoir est ma maison
    Souquez ferme ou je vous saque

    Les conques que l’on connut
    S’avéraient trop policées
    Cherchons mille autres cons nus
    Ce sera notre odyssée

    À jamais nous errerons
    En vagabonds de la pine
    Droit devant mes gais lurons
    Vers les ivresses marines

    Mais détachez-moi du mât
    Que cesse enfin ce supplice
    Par pitié ne faites pas
    La sourde oreille à Ulysse !

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • La fringale et l’hyperthermie

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Fable, Heptasyllabes (7)

    Yacina ayant coïté
          Tout l’été,
    Se trouva fort dépourvue
    Quand la covid fut venue.
    Plus un seul petit rencard
    Avec le moindre queutard.
    En chaleur elle alla braire
    Chez sa voisine Anne-Claire,
    La priant de lui prêter
    Un gode, par charité,
    Jusqu’à la saison nouvelle.
    « Je te paierai, lui dit-elle,
    En te broutant le minou.
    Vois ! je t’implore à genoux »
    Mais l’autre n’est pas tribade ;
    C’est là son moindre défaut.
    « Qu’as-tu l’entre-deux si chaud ?
    Lui dit-elle. Es-tu malade ?
    — Que sais-je ? C’est des pulsions :
    Sans cesse il me faut des bites.
    — Bah ! ça se résout très vite
    Par un coup de latte au fion. »
          Immoralité :
    La pauvre Yacina, rouge brique et confuse,
    Jura de plus revoir cette connasse obtuse.

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Le grand nettoyage

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Les Muses m’ont remise à neuf
    Débarbouillé les orifices
    Comme ô hasard ils étaient neuf
    Chacune offrit ses bons offices
    À l’un de mes accès mondains
    Ces défilés par où se glisse
    Plus d’un phénomène plus d’un
    Aspect des choses en coulisse

    D’abord me savonner les yeux
    De quelques nus à la peau fraîche
    À l’ouïr le soupir merveilleux
    De deux amants qui s’entrelèchent
    Pour mes naseaux bien encrassés
    Parfum de foutre et de livèche
    Le reste il fallut le passer
    À l’étrille et paluche rêche

    Les Muses d’un fort lavement
    M’ont baigné l’âme et le viscère
    Ainsi que de tendres mamans
    De leur jus de filles sincères
    Je me sens belle à l’intérieur
    Depuis que leurs mignonnes serres
    M’ont écouvillé l’œil rieur
    J’ai plus le cœur qui se resserre

    Les Muses m’ont rincé lustré
    Retendu poils et satinette
    Effaçant ce qui me frustrait
    Brossant longuement ma minette
    Les neuf Muses sont très sympas
    Je repars poésie en tête
    Et feu partout ailleurs d’un pas
    Leste et serein de midinette

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Un jour pas comme les autres

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    À la jolie Gitane qui m’a donné l’idée…


    Chic alors c’est le jour de l’an
    De l’an de l’an de l’enfilade
    Vas-y mon chou prends ton élan
    C’est l’jour rêvé pour les plans crades
           Ce jour de l’an !

    Darling oui c’est le jour de l’an
    De l’an de l’an de l’emboîture
    Fais gicler ta turbine à flan
    Qu’on mixe avec ma confiture
           À fond là vlan !

    Pas d’erreur c’est le jour de l’an
    Papa de l’empapaoutage
    Prends-moi sur tes gros genoux blancs
    Pour me montrer d’jolies images
           Des trucs troublants !

    Trop chouette hein c’est le jour de l’an
    De l’enlèvement des Sabines
    Ça nous fout le cœur tout tremblant
    Quand vous chargez avec vos pines
           Dieu quel talent !

    À nouveau c’est le jour de l’an
    De l’envie de cul tyrannique
    Dis-moi qu’t’as toujours ton beau gland
    Sans ça je cède à la panique
           J’suis sur le flanc !

    Ô ma sœur c’est le jour de l’an
    De l’an de l’entrée en matière
    Au lieu d’rester les bras ballants
    Branlons-nous dans les pissotières
           Tout l’bataclan !
     

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Patriarcat 2.0

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

          Jutez pour moi !

    Je vous promets monts et merveilles
    Des pétasses à tu et à toi
    Belles et fendues jusqu’aux oreilles

          Jutez pour moi !

    Partout des meufs superbandantes
    Aux trois quarts nues selon la loi
    Et malheur aux contrevenantes

          Jutez pour moi !

    Des vierges comme s’il en pleuvait
    Dont la chatte ondule et chatoie
    Fleurant l’ambre et le sénevé

          Jutez pour moi !

    De gros nichons pour oreiller
    Des foufs trempées pour rince-doigts
    Ah ! c’est sûr on va s’en payer

          Jutez pour moi !

    Fini les mâles malheureux
    Aux filles de porter la croix
    Livrant pour nous leur corps moelleux

          Jutez pour moi !

    À chacun son grouillant harem
    Mille fois mieux qu’au Walhalla
    On ne compte pas quand on aime

          Jutez pour moi !

    Tout homme aura rang de héros
    De sultan de führer de roi
    Patriarcat 2.0

          Jutez pour moi !

    Elles vous nommeront Monsieur
    Jamais n’élèveront la voix
    Filant doux et baissant les yeux

          Jutez pour moi !

    Le matin pipe obligatoire
    Un p’tit effort mesdames on boit
    Et glou et glou là pas d’histoires

          Jutez pour moi !

    Vaisselle aspi torcher les gosses ?
    Citoyen dis ça va de soi
    C’est toi le patron toi le boss

          Jutez pour moi !

    Pas de Chéri j’ai la migraine
    Ordonnez Salope ouvre-toi !
    Alis Babas montés en graine

          Jutez pour moi !

    Chasse aux femelles le dimanche
    Vous les verrez toutes aux abois
    Nibards au vent culotte blanche

          Jutez pour moi !

    Ces enculées de féministes
    Sur la grand’place un jour par mois
    Subiront le pal et le fist

          Jutez pour moi !

    Pour vous de juteux cons velus
    Offerts à l’embarras du choix
    Pour moi le pouvoir absolu

    Lien permanent Imprimer 4 cums Pin it!
  • Le prof

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Pour additionner un et un
    Faut vraiment pas compter sur Matt
    Mais lorsqu’on vient à quatre pattes
    Se dénombrer les poils pubiens
    Il a soudain la bosse des maths
    Allez savoir à quoi ça tient

    En toute matière Matt est nul
    Pour l’orthographe une vraie bite
    En langues OK à la limite
    Mais suffit que j’ôte mon pull
    Le génie tout à coup l’habite
    Et sa science fait des émules

    Ainsi ce mec pour qui l’école
    Ne fut jamais qu’un mauvais rêve
    Mériterait sitôt qu’il lève
    Sa férule le prix Nobel
    Il est le prof et moi l’élève
    Trois heures par jour de gaudriole

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Ouvre tout grand mon cœur

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Avec un accent anglais à la Jane Birkin...

     

    Be my girl friend baby
    À nous le no-male’s-land
    Les mecs fini ! zobi !
    Pas besoin d’alibi

    Be my girl friend sugar
    Les goudous font le trend
    Honnis soient les dragueurs
    Ouvre tout grand mon cœur

    Be my girl friend darling
    Tétant nos whiskies blend
    On est loin du jumping
    Des crétins sans feeling

    Be my girl friend my love
    C’est D-Day ce weekend
    Qu’on boive à nos mangroves
    Nos cocktails Molotov

    Be my girl friend baby
    À nous le no-male’s-land
    Les mecs fini ! zobi !
    Pas besoin d’alibi

    Lien permanent Imprimer 4 cums Pin it!
  • Jungle bells

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)

    Or un soir de Noël je déballai ses boules
    Pour y lécher les ombres du jour finissant
    Pour y sucer d’amour ces longs parfums puissants
          Dont mon ventre se saoule

    Son arbre ayant poussé un cimier indécent
    J’en rongeai la racine avant que ne s’écroule
    Ce bon géant pataud palpitant sous la houle
          Chaude et gorgée de sang

    Des lèvres je noyais son œil sous mes salives
    Lorsqu’abrupt il plongea pour s’en aller ancrer
    Dans ma gorge espérant boire enfin les secrets
          De sa bouteille dive

    Ô blancheur de sa panse aux plis gras et sucrés
    Ô désir qui m’étrangle avec son front d’ogive
    Comme il branla longtemps ma bouche à la dérive
          D’un viol rude et sacré

    Oui un soir de Noël je déballai ses boules
    Pour nous redevenir l’un à l’autre présent
    Veillée sombre en vue de repriser en baisant
          Nos rêves qui s’écroulent

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Le petit Noël de Jean et Jack

    Catégories : Jocelyn Witz

    95324big.jpg

    Méfiez-vous des Pères Noël !

    Arrachez-leur la barbe et vous constaterez comme moi qu’à l’instar des putains du Bois de Boulogne, les trois quarts d’entre eux sont des travelos.

    Ce qui ne les empêche pas d’enfiler tout ce qui leur tombe dans la hotte, bien au contraire.

    Quand je pense que les enfants les adorent…

    Bref, en lisant « Le petit Noël de Jean et Jack », conte édifiant et véridique, vous saurez tout sur cette abominable engeance qui revient à chaque solstice d’hiver hanter les grandes surfaces et pousse l’abjection jusqu’à caresser en public nos chères têtes blondes.

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Des gars profonds

    La motte en feu sous l’œil des motards
    Cave nue mal éclairée
    Et la nuit sans fard
    M’a violée

    Un vieux plaid sale et puant le chien
    Muscles dragons électriques
    Leur cran sur un sein
    Qui me pique

    J’ai hurlé dans le sang du chiffon
    Ce plaisir-là m’épouvante
    Plaie des gars profonds
    Plein la fente

    Mais chair vomie déchirée d’odeurs
    Ne fuit pas dans l’aube grise
    Reveut le bonheur
    D’être prise

    Lien permanent Imprimer 6 cums Pin it!
  • Dura sex, med lex

    Catégories : Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)

          Dur, dur à la peine
    T’as encor pris des cachets
    Le stylet que tu dégaines
    C’est pas du papier mâché

          Dur, dur à la tâche
    Plus tu te shootes aux poppers
    Plus mon corps fuite et s’attache
    À ta béquille perverse

          Dur, dur, ô tu dures !
    Je chante des mélopées
    Et tu me fous l’échaudure
    Avec ta pharmacopée

          Dura sex, med lex
    L’idole à dilatation
    Dresse un marteau de silex
    Dans ma grotte sous pression
    Aimons-nous sans concession
    À en crever les Durex

    Lien permanent Imprimer 4 cums Pin it!
  • Libation

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Ô afro de mes débauches
    Noir décalque d’Aphrodite
    Par tes cuisses monolithes
    Par ta panse à l’ample poche
    Par tes lèvres chrysalides
    Par la pourpre de tes bouches
    Par ton œil luisant manouche
    Ténèbre aspirant le vide
    Par tes mondes d’aréoles
    Par tes laines à tout crin
    Par tes muscs par leur écrin
    Par ces mains dont tu m’immoles
    Par ton rire et sa puissance
    Par ta denture blanc-bleu
    Par ton con qui pleure et pleut
    Pour célébrer ta jouissance
    Par ta plume de charbon
    Par tes pudeurs d’enfant sage
    Par les lointains paysages
    De ton verbe vagabond
    Pour toi Vénus hottentote
    Au derjo gonflé de vie
    Black afro de mes envies
    Libation dans ma culotte !

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Dans l’antre clive

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Arrière ô ces masses énormes
    Qui font le cœur concupiscent !
    Ton cul fourbe, ton boule hors normes
    Pèse sur ma bouche et mon sang,
    Quand toujours plus bas je descends
    Dans mon amour profond des formes.

    Je suis devenue ton fauteuil,
    Bidet que tu califourchonnes,
    Qui te nettoie l’étroit à l’œil,
    Et moi, vaincue, je m’abandonne
    À tes envies les plus cochonnes
    En me chiffonnant l’écureuil.

    Popotin somptueux ! Derrière
    Formant mon unique horizon !
    Sens-tu s’envriller la tarière
    Et se couler le doux vison
    De ma langue dans la prison
    De ce puits privé de lumière ?

    Viens-t’en plus près, viens m’étouffer,
    Me pomper l’air et la salive
    À force de désir loufé !
    Ne retiens pas la brune olive !
    Je m’engloutis dans l’antre clive
    De tes fesses pour tout bouffer…

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Le deal

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Là sur sa fente à demi close
    Il chavirait des affluents
    Et ma langue au désir gluant
    Léchait ce blanc, suçait ce rose

    De leurs voluptés à mon su
    Je faisais mon miel sans mot dire
    Savourant le goût du martyre
    Chaud et lacté, tendre et moussu

    Parfois je pouvais mettre aux lèvres
    Un bout de gland déjà ridé
    Et rêver qu’il me possédait
    Comme il l’avait prise — ô ma fièvre

    Jamais cependant je ne pus
    Me voir baisée à part entière
    De mon cœur ils faisaient litière
    C’était le deal dès le début

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Je veux des mains sur mon cou

    Catégories : Heptasyllabes (7), Trisyllabes (3)

    Mous ton sexe et notre amour
    Molles nos vies sans violence
    Je me vois percée de lances
          Nuit et jour

    Fuyant la baise étiolée
    Je veux des mains sur mon cou
    Être nue rouée de coups
          Puis violée

    Au cul les bonheurs bourgeois
    Et les miaulements timides
    Entre le feu et le vide
          Pas le choix

    Molles nos vies sans violence
    Mou ton amour mou ton nœud
    J’ai au ventre un blanc un creux
          Turbulence

    Lien permanent Imprimer 10 cums Pin it!
  • Retour de bâton ?

    Catégories : Décasyllabes (10), Pentasyllabes (5)

    J’ai prêté la main à tant de branlettes
          Que le souvenir
    M’en poursuit, farouche, et, pour me punir,
          Me monte à la tête.

    Trop souvent je vois des doigts caressant
          Mon rivage intime,
    Qui frôlent, qui vont, qui viennent, qui liment,
          Me brûlant les sangs.

    Je les sens entrer, fendre mes muqueuses
          Et me les violer ;
    Mes miaulements ne font qu’accélérer
          Leur gigue moqueuse.

    Ô doigts de fantôme, à me masturber
          Vous me rendez folle !
    J’en perds appétit, sommeil et boussole :
          Vous me perturbez !

    Si jamais je me tapis sous la couette,
          C’est bien pis encor,
    Dix spectrales mains m’arrachant du corps
          De longs cris de mouette.

    J’ai prêté la main jadis, à tâtons,
          À tant de caresses
    Qu’aujourd’hui je jouis sans cesse et je stresse…
          Retour de bâton ?

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Une vie de patachon

    Catégories : Chanson

          Vice, ô mon vice, lorsque tu dévisses
          Ma chatte avec ton tire-bouchon
          Vice, ô mon vice, j’en ai l’orifice
          Qui bave comme un vieux cruchon

    Agrippé à mes hanches un peu rondes
    Tu faufiles ton andouille carmin
    Et de l’air le plus vicieux du monde
    Tu m’empales en un tournemain
    Un tour de…

          Vis, ô mon vice, lorsque tu dévisses
          Ma chatte avec ton tire-bouchon
          Vice, ô mon vice, j’en ai les varices
          Qui me remontent jusqu’aux nichons

    Tu vois, depuis le premier jour qu’on s’aime
    Frappée par ton énorme moyeu
    Oubliant jusqu’à ton nom de baptême
    Je t’ai dit les yeux dans les yeux
    Serre-moi la…

          Vis, ô mon vice, lorsque tu dévisses
          Ma chatte avec ton tire-bouchon
          Vice, ô mon vice, j’en ai les écrevisses
          Comme des rubis en cabochon

    Je me demande pourquoi tu te retires
    Après deux heures à peine c’est pas sympa
    J’ai besoin plutôt qu’on me re-tire
    Ton amour je ne m’en lasse pas
    Mais tu t’en…

          Fiches, ô mon vice, je t’en prie, de grâce
          Prends-moi encore le bourrichon
          Pour moi, mon vice, quoi que tu me fasses
          C’est une vie de patachon
          C’est une vie de patachon
          Je te kiffe plus que le chichon
          Reviens, reviens, mon gros cochon
          C’est une vie de patachon
          C’est une vie de patachon
          (ad lib.)


    Sur l’air de « Biche, oh ma biche » (Frank Alamo)
    https://www.youtube.com/watch?v=skJr2fQtnNc

     

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Buzz-moi encore !

    Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)

    Sitôt entré il me fout ventre à terre
    Sans nul hello ni s’être dévêtu
          Il m’aime à couillons rabattus
    Trou dans son agenda totalitaire

    Baisée coup sur coup, prise à fond de train
    Crépitant comme une traînée de poudre
          En un éclair gicle la foudre
    Buzz n’a jamais le temps quand il m’étreint

    Moi coulante je mets les bouchées doubles
    Et me donne à lui à tombeau ouvert
          Monte en flèche dans l’univers
    Si haut que mes sens, mes pensées se troublent

    Buzz me travaille à vitesse grand V
    Crépitant comme une traînée de poudre
          En un éclair gicle la foudre
    Puis revient la nuit : ciao, je m’en vais…

    Un jour je bondis, m’accroche et m’écrie
    RESTE ! il me répond, blanc comme un martyr
          Je faisais qu’entrer et sortir
    Tu sais bien, je suis surbooké, chérie

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Stances spermatiques

    Catégories : Jocelyn Witz

    95171big.jpg

     

    Dix poèmes au bon goût de mâle

    Dont quelques inédits

    100 % bio !

    https://www.atramenta.net/lire/stances-spermatiques/95171

     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Le feu au cul

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)

    À l’appel de la chair j’accours et je me viande
    Ma belle âme jamais n’arrive à m’alpaguer
    Je saute Pierre et Paule et me laisse draguer
    Sans qu’aucun séraphin ne me coince et gourmande
          Suffit d’être aux aguets

    Empoignant vits et cons je m’en fais des guirlandes
    De toutes les couleurs car pourquoi ségréguer
    Sans la nique ici-bas ce serait guère gai
    Je suis l’amie de tout ce qui mouille ou qui bande
          Inuit ou Portugais

    Oui j’ai le feu au cul nuit et jour j’ai les glandes
    Qui m’envoient culbuter sur des tempos reggae
    Sauter des Rubicons passer des reins à gué
    À l’appel de la chair ô j’accours et me viande
          Sans jamais fatiguer

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!