Laissez-moi faire
J’suis Lucie Fer
Si j’vous travaille
Tout l’attirail
C’est pour parfaire
Vos p’tits enfers
Il faut qu’ça braille
Et qu’ça déraille
Laissez couler
Tout maculé
Le fleuve impur
De vos ordures
Laissez violer
Vos p’tits piolets
J’suis la plus dure
Pour la torture
J’ai l’cœur haineux
Le r’gard vineux
L’âme interlope
Cherchant sa dope
J’mords à vos nœuds
L’corps caverneux
J’y cloue mes clopes
Hurlez ô lopes
Laissez-vous faire
Au papier d’verre
En gueule et sable
L’irrémédiable
D’vos p’tits enfers
Quand Lucie Fer
Putain du diable
Vous saute au râble
Ton pantoum dans mon haïku - Page 5
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Putain du diable
Catégories : Quadrisyllabes (4) -
Promesses
Catégories : Vers libresPas de brade bite sur l’écran de ma vie
je paie trop cher la livre de chair
pendant les pubs on m’entube
en dehors je dors
la speakerine me sourit
susurrant de vieilles promesses
Seigneur léchez mes plaies mon cœur sanguinolent
pourquoi me remettre à demain ?
j’ai déjà tant prié
je sais crier
mystérieusement dénouer les cordons de la bourse
quand il m’écarte de fidélité
où ça le poing bonus ?
faut-y vous l’empaler ?
toujours des promesses
Pas de brade bite sur l’écran de ma vie
vivement la fin des programmes
on ira me coucher
Seigneur si vous saviez comme je me refends
pas de brade bite rien
quelques seconds rôles sans épaisseur
un qui s’incruste
en surimpression sur mon piteux site comme
une fausse promesse jamais tenue
ex-flamme éteinte
star d’une nuit explosée au matin
je saigne en vain sur toutes les chaînes
quel câble m’accable ? -
Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin la roue pète
Catégories : Pentasyllabes (5)Célestin mouillait
Quand un p’tit maillet
Lui sonnait les cloches
Ce gars-là kiffait
La garce à forfait
Giflant ses balloches
Au début quand il
Se croyant subtil
M’a montré la cible
J’ai dit pas question
D’heurter tes roustons
Si doux si sensibles
Célestin cherchait
Les talons perchés
De la ridicule
Prête à attenter
À la majesté
De ses testicules
Au début j’ai ri
J’lui ai dit chéri
Oublie donc tes boules
Mène-moi au lit
Au lieu mon joli
De ces jeux mabouls
Célestin m’a fait
Du plat tout l’été
Pour que je maltraite
Affreux face-à-face
À coups d’Adidas
Ses pauvres burettes
À la fin j’ai joui
D’shooter ses glaouis
J’étais trop éprise
Puis j’ai fait c’est bon
J’aime tes bonbons
Mais tu nous les brises -
La gredine
Catégories : Octosyllabes (8)Ma chatte a pris le mors aux dents
Cherchant partout l’outil d’Adam
Qui comblera sa démesure
Ma chatte a pris le mors aux dents
Mais moi je l’aurai à l’usure
Ma chatte a pris le mauvais pli
De renverser l’ordre établi
D’être continûment pinée
Ma chatte a pris le mauvais pli
Mais je lui rendrai la monnaie
Allant de frasque en jeu de con
Ma chatte est sortie de ses gonds
Et se fout de moi la gredine
Qui va de frasque en jeu de con
Quand je veux dormir ou je dîne
Pleine de vits de sacripants
Ma chatte en rupture de ban
Jette sa gourme et fait des siennes
Pleine de vits de sacripants
Au fond c’est une histoire ancienne
Je fais ses quatre volontés
Ses quatre cents coups excités
Bien obligée : elle m’harcèle
Pour que j’alpague une bite et
Qu’elle me la redépucelle
Un jour j’entrerai au couvent
Fini minou le mors aux dents
Et les fredaines interlopes
Un jour j’entrerai au couvent
S’ils veulent bien d’une salope -
Service commandé
Catégories : Hexasyllabes (6)Ce seul désir m’habite :
Servir à fond la bite,
Et c’est un rêve ancien
Que mon cœur a fait sien,
Pas une envie subite.
Vous sens-je soupçonneux ?
Si je guigne à ce nœud,
Je ne vous veux que joie,
Plume, langue de soie
Et jeux libidineux.
Excellente copine
Des élans de la pine,
À leurs brûlants vouloirs
J’ouvre plus d’un couloir,
M’en léchant les babines.
Que vous soyez soudard
Ou délicat du dard,
Je mets mes orifices
Tout à votre service :
Prenez-les sans retard !
Qu’attendez-vous ? Plus vite !
Car le désir m’habite,
Et vous voir me remplit
D’eau sourde dans les plis :
Servez-moi cette bite ! -
Sous vos yeux de lampe
Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)Bijoux mathématiques
Nos un plus un font toujours un
Mari frangin papa cousin
Je suis le sexe nu je rampe
Et brille sous vos yeux de lampe
Bijoux innourriciers
Voleurs de chair bandée d’eaux douces
Aux épidermes qu’on repousse
Cousin mari frangin papa
Bandits blêmes ne traînez pas
Bijoux feulant des filles
Papa cousin mari frangin
Chacun de vous fourbit l’engin
Dont plus de cent fois m’acculèrent
Les beaux éclats tentaculaires
Bijoux éclaboussant
Du crime de sang des lents vices
Je suis le sexe de service
Soif ô vos soifs je les taris
Frangin papa cousin mari -
L’écume de nos nuits (3/3)
Catégories : Jocelyn Witz, Vers libresJ’écume de rage, de solitude, de désespoir, d’ennui
de ne pas retrouver l’envie perdue
l’âme sœur peut-être
ni le jour ni la nuit
puis voilà toi, la môme, la drôle de fille
Tout le temps j’écume
je bulle dans les bals, les bars, les halls de gare
les salles de cours, les séminaires
même des endroits qui n’existent pas peut-être
J’écume la crème des mondes possibles
le gratin du réel
en quête d’une terre un peu moins plate
d’enclaves privées où l’on ne se prive de rien, où l’on s’éclate
sortant la tête pour enfin vivre peut-être
insensée je m’entête à chercher la fête des sens
qui sait ? l’enfance
j’écluse des bières en attendant
Si seulement je pouvais disparaître sous la mousse
moi et mes rêves et mes peut-être
ne plus me réveiller
mais voilà toi, qui brille, virevolte et m’émoustille
Sauvage et fatiguée j’écume
et personne ne m’entend
je signe chaque soir un pacte avec le néant
toute seule je me raconte des histoires d’amour éculées
nettoie sans fin mes écuries
m’enferme dans des placards
rame, rame, rame, brame, trame des scénarios douteux
un gramme par litre et je roule à travers mes délires d’océan
juste dans l’espoir d’apercevoir une plage
d’autres rivages de l’existence
je m’échoue sans cesse en attendant
Puis voilà toi, qui pétille
voilà toi, libellule
drôle de fille qui crève ma bulle d’un coup aile
me bouscule, me stimule
tout part en vrille
et voilà nous…---
L’ultime chapitre vous attend :
https://www.atramenta.net/lire/lecume-de-nos-nuits/99205/3#oeuvre_page♥ ♥ ♥
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À fond de ciel
Catégories : Hexasyllabes (6)Je porte la balafre
Plaie vraie de mon destin
De velours intestin
Stoïque je vis l’affre
Et reçois le venin
Fleuve du genre humain
Que parfois je me bâfre
Je lance à fond de ciel
Mes jambes assassines
Dont l’épi blanc dessine
Un triangle inertiel
Les gars de la marine
En curent la narine
Pour y voler le miel
Je promène la lune
Sous mes airs anodins
Que percèrent plus d’un
Soupirant à la brune
Sans être bien malin
Juste il se trouva l’un
Pour lequel j’étais l’une -
Le déjeuner des ogresses
Catégories : Heptasyllabes (7), Terza rimaMaintenant qu’il m’a niquée
Je peux m’occuper de toi
Et te donner la becquée
Ouvre la bouche étends-toi
Ici nue je te caresse
Ce faisant du bout des doigts
Un flot de vin pour l’ivresse
Il en coule à ton menton
Avale ô ma belle ogresse
La bouchée de miroton
Que j’ai mêlée de mes baves
Moins vite gourmande a-t-on
Encor faim viens je te gave
D’abricot de lait de miel
Tu manges tout quelle brave
Fille quel ventre sensuel
Jouissant sitôt que l’on touche
Aux appétits essentiels
Poursuivons le bouche-à-bouche
Savoure et moi je te sers
Des fruits de plus en plus louches
Chocolat lambeaux de chair
Et t’ai gardé ma goulue
Son foutre pour le dessert -
Le retour
Catégories : Monosyllabes, Quadrisyllabes (4)Dieu ! qu’il fait lourd
Même sans robe
Pour ton retour
Entre...
Je suis émue
Tu vois je touche
Mon ventre nu
Entre...
As-tu trouvé
Mon petit slip
Dans l’escalier ?
Entre...
Te mettre à l’aise
Pourvu qu’encore
Mon corps te plaise
Entre...
Mes seins mes doigts
Te les durcissent
Ils sont à toi
Entre...
Quant à mes cuisses
Sais-tu combien
Elles languissent ?
Entre...
Oh ! je m’épile
Matin et soir
Tu tombes pile
Entre...
Étends tes membres
Beau voyageur
Souillant la chambre
Entre...
J’ai préparé
Ceci pour te
Désaltérer
Entre...
Des jours durant
J’ai attendu
En m’effleurant
Entre...
Monte enfin celle
Au sexe ouvert
Presque pucelle
Entre, entre ! -
Un soir au village
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Heptasyllabes (7)La fille nue s’en vient d’un long pas déhanché
Ma tête éclate une ruche
Ô chemins semés d’embûches
Qui mêlent au divin blé les fleurs du péché
Le bourg est loin voici ses toits noirs qui se couchent
La fille a l’or aux cheveux
Aimons-nous si tu le veux
Si tu le veux tu pourras gémir dans ma bouche
J’entends le coq j’entends la cloche un chien aboie
Qui nie ma foi mes prières
Elle m’ouvre son derrière
Ô cherche ton foutu rêve ma bite en bois
Là c’est fini une mouche passe et s’étonne
Le village aussi s’endort
Car la fille à cheveux d’or
A fermé les yeux... Que la vie est monotone ! -
Puisque nos désirs se ressemblent (remix)
Catégories : Chanson, Jocelyn Witz, Octosyllabes (8), Poèmes illustrés, Poèmes lus ou chantés, Quadrisyllabes (4)Posté jeudi, mis en musique et en images dimanche : mon compère poète Alain a visiblement flashé sur ce texte, et bien entendu je l’en remercie une fois de plus. De surcroît, si pour moi il s’agissait d’un poème parmi le flot que je diffuse quotidiennement, sa réactivité et son travail étonnant ont attiré mon attention et m’ont poussée à revenir un instant sur ces quelques vers. C’est pourquoi j’aimerais ici, contrairement à mes habitudes, vous livrer un certain nombre d’éléments qui ont présidé à son écriture.
Au plan formel, il est formé de quatre strophes identiques composées chacune de quatre octosyllabes et d’un quadrisyllabe final qui constitue le refrain.
Mon point de départ était précisément ce refrain : « Endors-toi donc ». Par conséquent, j’ai cherché des rimes en « don » : gardons, pardon, don, bidon. Au passage, signalons que j’essaie toujours de varier la catégorie lexicale de mes rimes. Rimer deux adjectifs entre eux (ex. : navré, délivré) me semble trop facile. Ici, nous avons un verbe, deux noms et un adjectif.
Pour alterner avec cette rime sourde et masculine en « don », j’ai choisi des rimes féminines tout aussi nasales (cette nasalité crée une sorte de ronflement qui s’accorde bien avec le sujet) mais plus amples et sonores : -ontre, -emble, -ense, -entre. Par ailleurs, partout dans le poème, les sons « ronflants » prédominent : chérie, chair, éternité, notre rencontre, rêve, étreinte, tirer l’or, etc., etc.
Comme souvent, j’ai éliminé au maximum les « e » muets à l’intérieur du vers, ce qui à mon avis améliore la fluidité des poèmes.
Voilà pour la sonorité. Sur le plan du sens, rien de compliqué à saisir. Au contraire, les termes employés sont des mots de tous les jours. De plus, chaque strophe est semée de notions fortes, cardinales, essentielles : vie, éternité, or, substance, amour, ensemble, baisers, désir, etc., qui soulignent de façon diffuse le caractère authentique de cet amour. Baudelaire, entre autres, utilisait beaucoup cette combinaison de notions essentielles et de musicalité.
La chute, avec ce « moi » au lieu du « toi » des refrains précédents, signifie bien sûr la réciprocité de l’amour. Quant à l’antre du vers précédent, il est à la fois un refuge contre tout le reste (ce qui est bidon, le monde extérieur) et le symbole de la passion dévorante unissant ces deux femmes.
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Une traînée
Catégories : Trisyllabes (3)Un garçon
Qui me pine
Son épine
Sans façon
Telle une arme
Dans la nuit
Sans un bruit
Une larme
Traîne à ma
Joue de fraise
Où la braise
S’alluma
Va pluie tendre
Va bavant
Souffle ô vent
Pour me fendre
Fous ce coin
Et l’enfonces
En mes fronces
Au plus loin
Je meurs puisque
Le jouir est
Désiré
Goût du risque
Goût de l’eau
D’échaudure
Perles dures
En silo
Qu’on me prenne
Sans raison
Aux maisons
Où je traîne -
L’écume de nos nuits (2/3)
Catégories : Jocelyn WitzFrappée, rouée de coups, je l’ai toujours été
Par cette chienne de vie, gavée de cruauté.
Sanglée, la chaîne au cou, peu importe où j’allais
Mettre fin à ma vie, voilà ce qu’il fallait.
Mais elle est apparue, fière et resplendissante
Tel un ange déchu perdu dans la tourmente.
Jamais je n’aurais cru que l’amour existait
Qu’il vous tombe dessus, sans même que l’on soit prêt.
Car si du « je » au « nous », il n’y a qu’un seul pas
Mourront, seuls, à genoux, ceux qui ne le font pas.
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Le chapitre 2 est désormais en ligne :
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Puisque nos désirs se ressemblent
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Endors-toi donc chérie tout contre
Ma chair contente aussi gardons
Éternité contre la montre
Le feu né de notre rencontre
Endors-toi donc
Endors-toi que l’on rêve ensemble
De cent étreintes sans pardon
Baisers tropicaux sous les trembles
Puisque nos désirs se ressemblent
Endors-toi donc
Endors-toi nue femelle intense
Toi qui de nos corps as le don
De tirer l’or et la substance
Le reste n’a pas d’importance
Endors-toi donc
Endors-toi donc ma vie mon centre
Seul notre amour n’est pas bidon
Endors-toi tout contre mon ventre
Et bouche ouverte comme un antre
Endors-moi donc -
Parfums de pute
Catégories : Alexandrins (12 pieds)Oui !
ce relent de jouir sur tes lèvres trempées
de mouille et de soleil, senteur de canopée,
de joncs fleuris aux mains pieuses,
viens ! fuyons
les hameaux noirs !
aura de fougère coupée
au soir d’un jour torride où les inflexions
des chants savent de joie gémir, et que mon âme
a peur de trop t’aimer, brise de ton jardin,
fumet de tes plaisirs velus de lys en flamme,
souffle d’encensoir,
ô, dès l’aube il est plus d’un
parfum sur ton con moite ouvert aux citadins... -
Bourrée d’Aliboron
Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)Chanson gaie
Voici l’histoire d’une pauvresse
Qui tant et tant tournait pas rond
Qu’à la fin elle offrit ses fesses
À un bel âne aux yeux vairons
C’est la bourrée d’Aliboron
Ce baudet prompt à l’infamie
S’montra si déluré luron
Qu’aussitôt seul avec sa mie
Il y allait pine au giron
De la bourrée d’Aliboron
Ils vivaient dans l’nord de la France
Quéqu’part au pays des corons
Et bien qu’il la mit en souffrance
Elle hurlait va l’âne ah forons
Dans la bourrée d’Aliboron
Lui s’enfonçait à la hussarde
Au lieu d’rester sur le perron
Il enfilait sa longue écharde
Elle en avait la sueur au front
La pauv’ bourrée d’Aliboron
Pour se reposer la membrane
Elle lui tripotait les marrons
Qu’il avait lisses comme le crâne
Du r’gretté professeur Choron
Sacrée bourrée d’Aliboron
En amour avec la bourrique
Elle écrivit à son daron
Qui lui répondit d’puis l’Afrique
Tu f’ras ben comme tu préférons
Foutue bourrée d’Aliboron
Elle en avait tant la banane
Qu’elle épousa monsieur l’baron
Mais garda près d’elle son âne
Tant pis pour c’que les gens diront
C’est la bourrée d’Aliboron
Comment s’est terminée la farce ?
Notre animal à paturons
Fout-il toujours la jolie garce ?
Ceux qui veul’nt savoir écriront
À la bourrée d’Aliboron -
Jusqu’au jaillissement
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Trisyllabes (3)Coécrit avec Velvet Kiss, poétesse érotique
J’ai brûlé mes fantasmes avec les démons
De la terre
En buvant les nectars et goûtant aux poisons
De l’enfer
J’ai rêvé de combats, de plaintes, de séismes
Caressants
De longs gémissements au sein d’un cataclysme
Noir de sang
Ma langue a recueilli la lave au plus profond
De cratères
Après s’être embrasée à des ardents buissons
Éphémères
Mon désir a percé des secrets telluriques
Et foré
La soie d’un utérus qu’épuisaient cents derricks
Abhorrés
Mes doigts ont mis le feu à des vaux et de ronds
Hémisphères
Jusqu’au jaillissement des sucs de la passion
En geyser
Oui, j’ai prêté l’oreille à tous les mauvais anges
De nos corps
Pour, te rongeant la peau, arracher à la fange
Un peu d’or… -
Délectations
Catégories : Chanson, Jocelyn Witz, Octosyllabes (8), Poèmes illustrés, Poèmes lus ou chantésVous vous souvenez ?
Ma langue lampe au lupanar
De ta chatte des boissons fortes
Miels blonds ou roux de toutes sortes
...Alain, poète et militant LGBT,
Alain, l’homme qui fredonne à l’oreille de l’IA et lui fait chanter des poèmes de sexe et d’amour,
Alain, le mec qui trouve les images qu’il faut pour, en plus, nous en mettre plein les yeux,
Alain a encore frappé, et frappé fort.
Ne vous fiez pas à l’intro calme : très vite ça part en live, ça devient chaud, rock, sauvage comme j’aime et totalement barré !
Bref : un pur régal.
N’hésitez pas à laisser vos impressions directement sur YouTube, où Alain se fera un plaisir de vous répondre.
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À suce-tétin
Catégories : Dissyllabe (2), Heptasyllabes (7)Oh ! tes putains d’appui-tête...
Je m’en sens le sang qui bout
Quand j’en tète, tète, tète
Les bouts.
Rien à voir (ça me rend folle)
Avec mes laids œufs au plat :
Tes seins volent, volent, volent...
Hop là !
Sachant combien c’est pas juste
Que, toi, t’aies tous les appâts,
Tarabuste, buste, buste-
Moi pas !
Je les clouerais bien de flèches
Par dépit, ces rotoplots
Que je lèche, lèche, lèche
À flots.
Les montagnes qu’on dit russes,
À côté ? Menu fretin !
Jouons à suce, suce, suce-
Tétin.
À t’aduler la mamelle
— En mouillant, comme il se doit —,
Je m’emmêle, mêle, mêle
Les doigts.
Ça me donne envie de baise
Quand, mon chou, tes beaux lolos
Tu soupèses, pèses, pèses
Dans l’eau.
Pas besoin de trop d’étoffes
Puisqu’on a tous ces roberts
Qui nous chauffent, chauffent, chauffent
L’hiver.
Que nos amours soient pas brèves !
Tu sais, tes nénés m’ennuient
Pas : j’en rêve, rêve, rêve
La nuit !