Chaque jour chaque saison
Telle une chatte affectueuse
Je vais nue dans la maison
Heureuse quand nous baisons
Languide et fière à m’étendre
Lorsqu’il veut me voir m’ouvrir
Et arpenter le méandre
De mes replis les plus tendres
Toujours souriant pour lui
Pour qu’il se rince la queue
Ma langue verse la pluie
Mes lèvres scellent le puits
Le sexe conquis d’avance
Les reins frissonnant d’émoi
Je ris et tiens pour offense
Toute idée de délivrance
Partante à jamais pour lui
Pour blottie entre ses cuisses
Le branler toute une nuit
Tandis que le temps s’enfuie
Je reste infiniment sienne
À veiller sur ses désirs
Et si d’autres femmes viennent
Je serai la plus ancienne
Ton pantoum dans mon haïku - Page 12
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À jamais sienne
Catégories : Heptasyllabes (7) -
Fille de plomb
Catégories : Octosyllabes (8)Fourrer quatre doigts dans ton con
Pour qu’entière tu m’appartiennes
Que de ce jour ta peau devienne
Le drap sale où nous forniquons
Cracher jouir pisser dans ta bouche
Tu n’es de moi qu’un autre jeu
La pluie de mes désirs fangeux
Brûle tes seins comme une douche
Fille de plomb baise mes ors
Lèche ma crème scélérate
Connais le fer des joies pirates
À me livrer tous tes trésors
Plus une once de toi n’est tienne
Te voulant poupée de chiffon
Je fourre la main jusqu’au fond
Afin qu’enfin tu m’appartiennes -
Les gourmandes
Catégories : ChansonLes gourmandes baisent sans gémir
Empalées sur des manches décents
Les gourmandes baisent sans gémir
Les gourmandes, ça n’est pas gémissant
Si elles baisent, c’est parce qu’elles ont quinze ans
Et qu’à quinze ans il faut se faire sauter
Pour dévorer la vie à pleines dents
Et puis surtout pour se décapsuler
C’est ce que leur ont dit leurs parents
Et le curé qui entre parenthèse
Se fait sucer souvent au couvent
Et c’est pour ça, oui c’est pour ça qu’elles baisent
Les gourmandes, les gourmandes
Les gou, les gou, les gourmandes
Les gourmandes baisent sans mollir
Embrochées sur des manches puissants
Les gourmandes baisent sans mollir
Les gourmandes, ça n’est pas mollissant
Si elles baisent, c’est parce qu’elles ont trente ans
Et qu’à trente ans il est bon de montrer
Que tout va bien, qu’on a toujours le temps
Quand il s’agit de rouler dans le pré
Elles font la fierté de leurs parents
Et du curé qui est devenu obèse
Mais fout toutes les nonnes au couvent
Et c’est pour ça, oui c’est pour ça qu’elles baisent
Les gourmandes, les gourmandes
Les gou, les gou, les gourmandes
Les gourmandes baisent sans fléchir
Perforées par des manches glissants
Les gourmandes baisent sans fléchir
Les gourmandes, ça n’est pas fléchissant
Si elles baisent, c’est qu’elles ont septante ans
Qu’à septante ans il est bon de montrer
Que leur baveux demeure impénitent
Et aime encore à se faire éventrer
Toutes vêtues de cuir comme leurs parents
Comme le curé qui porte une prothèse
XXL pour fourrer au couvent
Elles aiment ça, et c’est pour ça qu’elles baisent
Les gourmandes, les gourmandes
Les gou, les gou, les gourmandes
Les gourmandes baisent sans reluire
Taraudées de moins en moins souvent
Les gourmandes baisent sans reluire
Vu qu’leur cul n’est plus trop reluisant
Si elles baisent, c’est parce qu’elles ont cent ans
Et qu’à cent ans il est bon de montrer
Qu’on a le con encore un poil tentant
Le plus vieux con de toute la contrée
Avant de rejoindre leurs parents
Et le curé au ciel de la foutaise
Elles font un dernier saut au couvent
Et c’est pour ça, oui c’est pour ça qu’elles baisent
Les gourmandes, les gourmandes
Les gou, les gou, les gourmandes
Les gourmandes, les gourmandes
Les gou, les gou, les gourmandes
(ad lib.)
Sur l’air de « Les Flamandes » (Jacques Brel)
https://www.youtube.com/watch?v=hoLShUNwPw4 -
Pucelle
Catégories : ChansonC’était au temps où pucelle je rêvais
C’était au temps de mon premier duvet
C’était au temps où pucelle je glandais
C’était au temps où pucelle j’ruisselais
Jambes à l’équerre on voyait ma cyprine
Qui dévalait en torrent mes collines
Jambes à l’équerre on voyait quelques puces
Se balader sur mon mont de Vénus
Mes envies bestiales
De croupion qu’on empale
F’saient rire Marie-Claire
F’saient rire Bérengère
Au plan pur’ment scolaire
J’étais genre la dernière
J’me tripotais, je foutais rien
Prise par mes élans vénériens, oaah !
C’était au temps où pucelle je traînais
C’était au temps où m’frisottait l’duvet
C’était au temps où pucelle je mouillais
C’était au temps où pucelle j’me branlais
Déjà j’bavais sur les grosses poitrines
De Joséphine et Simone mes voisines
Déjà j’bavais sur le troublant prépuce
Et les couillons de mon cousin Marius
Mes envies bestiales
De croupion qu’on empale
F’saient rire Marie-Claire
F’saient rire Bérengère
Un soir au presbytère
À l’insu du bon père
Elles m’avaient sucée toutes les deux
Juste sous la photo d’Jean Paul II, oaah !
C’était au temps où pucelle j’écoutais
Pousser mes seins et les poils d’mon duvet
C’était au temps où pucelle je r’gardais
S’enculer des lesbiennes à la télé
Moi et les filles on jouait les libertines
En se lançant des œillades assassines
Moi et filles avec un vieux gibus
On essayait d’bricoler un phallus
Et mes envies bestiales
De croupion qu’on empale
F’saient rire Marie-Claire
F’saient rire Bérengère
On attendait l’grand frère
Qui nous chauff’rait l’derrière
J’l’imaginais comme Jean-Pascal
Avec en plus une bite de ch’val, oaah !
C’était au temps où pucelle je rêvais
C’était au temps de mon premier duvet
C’était au temps où pucelle je glandais
C’était au temps où pucelle j’ruisselais
Sur l’air de « Bruxelles » (Jacques Brel)
https://www.youtube.com/watch?v=mhOYSwVE3bs -
Celui
Catégories : Vers libresÔ comme tu luis !
Comme tu lui plais
Comme ta plaie rêve, crève de lui
Celui qu’appelaient tous les replis de ton palais secret
Ta bouche s’ouvrait sur son passage
Ton œil mouillait d’envie de lui
Ta langue s’enroulait langoureuse autour de son nom
Tes seins se fendaient en deux
Tes bras esquissaient des étreintes interminables
Ton ventre distillait des alcools puissants
Tu le voulais saoulé
Sous les caresses
Sous les baisers brûlant le sang
Sous l’effet fée de ton désir ardent de lui
Et voilà que c’est là : tu luis
Tu lui plais -
Les prétendants
Catégories : Hexasyllabes (6)Que de damnés se branlent,
Ô reine, à te vouloir,
Nus, tapis dans le noir,
À l’angle du chambranle !
Prononce un nom, rien qu’un :
L’élu, l’âme bandante,
S’avance et tu lui plantes
Un vit de maroquin.
Que d’ombres désespèrent,
Qui crèvent d’être lui !
Plus d’une même a joui
En te regardant faire. -
À tordre le cou aux aiguilles
Catégories : Octosyllabes (8)Montre-le-moi ton seppuku
Ta bouche à feu ta déchirure
Ton ventre à sang et confiture
Ton revolver à dix-huit coups
L’antre aveugle par où il entre
La nymphe le diable à ressort
L’océan pourpre aux fleuves morts
Du ciel le long moyeu le centre
Des loups le piège et le festin
Des hommes le dernier rivage
Cet enculeur des coquillages
Ce bel étripeur d’intestins
Ce gouffre avaleur de rapières
Un ogre fou un animal
Par-delà le bien et le mal
Au nom plus ancien que les pierres
Forge à couler l’éternité
À tordre le cou aux aiguilles
Nasse à écorcher les anguilles
Grenier à moudre et débiter
Malaxant chair foie cœur trop tendre
Plongeant les dieux dans le chaos
Jetant des quolibets là-haut
Crachant d’autres enfants de cendre
Ô montre-moi ton seppuku
Plaie vive qui dégueule encore
Moi qui goûte les plaisirs gore
Je te refendrai jusqu’au cou -
Quelque chose d’un mec aussi
Catégories : Chanson, Décasyllabes (10)On a toutes quelque chose en nous d’un mec aussi
Cette volonté de fourrer jour et nuit
Ce désir fou d’enfiler à l’envi
Ce rêve en nous mais sans sa queue à lui
Ainsi vivent les mecs ici
Le corps en fièvre et s’astiquant le vit
Dans des Sylvie, des Berthe à l’infini
Ce rêve en nous c’est du gâteau pour lui
Quelque chose d’un mec aussi
Comme une étoile s’enfonçant dans la nuit
Il jute dans celle qui l’aime à la folie
Puis file vers un autre vagin séduit
Sans un seul amour, sans une seule amie
C’est ça la vie des mecs aussi
Traîner devant la télé sans souci
Pour la vaisselle on verra vendredi
Demandez-lui pas de passer l’aspi
C’est pas son job, c’est pas son truc à lui
Le ménage, les gosses et tout ce qui s’ensuit
Quelque chose d’un mec aussi
Cette force qui nous pousse à faire pipi
Toujours plus haut en faisant plein de bruit
Quand ça dégouline c’est tellement joli
Quelque chose en nous d’un mec aussi
Le week-end avec tous ses amis
Il voit des matchs et s’envoie des demis
Apporte encore des cacahuètes chérie
Y a pas à dire elle a un beau châssis
Mais quelque chose d’un mec aussi
Puis il règle son compte à la Russie
Au café du coin, c’est net et précis
Envoyez les porte-avions, les fusils
Missiles par-là, démocratie par-ci
Tu verras qu’ils nous diront merci
Y a des fois je vous jure où vers minuit
Quand le gars dans mon lit s’est endormi
J’ai comme un sentiment, comme une envie
Ce rêve en nous d’avoir sa queue à lui
Quelque chose d’un mec aussi
Y a quelque chose en nous d’un mec aussi
Oh ! quelque chose d’un mec aussi
(ad lib.)
Sur l’air de « Quelque chose de Tennessee » (Johnny Halliday)
https://www.youtube.com/watch?v=8Sc4Pb7d1Nk -
Retiens ta jute
Catégories : ChansonRetiens ta jute
Garde au chaud la pommade féconde
Retiens ta jute
Que je me régale une seconde
Prends-moi plus fort
Perce mon corps
Fais-moi sauter comme un cabri
Que ton labour
Aller-retour
Me trombine à pousser des cri-i-is
Retiens ta jute
Ta biroute est si dure et si belle
Retiens ta jute
Je vais bientôt monter en chandelle
Que ce gigot
Rende dingo
Mon insatiable berlingot
J’veux la culbute
Tous azimuts
Retiens ta jute
Quand tu t’oublies trop tôt dans mon bel orifice
Je reste sur ma faim, me doigte en tapinois
Fous-moi et si demain j’ai mal aux écrevisses
Je serai la dernière à te casser les noix
Retiens ta jute
T’as tout l’temps pour me remplir la bonde
Retiens ta jute
Gicle pas ou je dis à tout l’monde
Que t’as lâché
Ta p’tite bordée
Avant que j’aie grimpé au lustre
Et que c’est pas
La première fois
C’t histoire-là dure depuis des lu-u-ustres oh oh
Retiens ta jute
Pas question cette fois que tu débandes
Retiens ta jute
Que je danse enfin la sarabande
Troue mon conduit
Toute la nuit
Si besoin je remets de l’enduit
J’veux la culbute
Sans parachute
Retiens ta jute
Oh j’veux la culbute
Sans parachute
Retiens ta jute
Sur l’air de « Retiens la nuit » (Johnny Halliday)
https://www.youtube.com/watch?v=0paUMNed8t4 -
Poussée de sève
Catégories : Octosyllabes (8)Son sexe prit racine un jour
Je l’aurais bien chassé de force
En l’interdisant de séjour
Mais il est entré pour toujours
Poussant des rameaux, des écorces
La sève me monta dedans
Me remplit jusqu’à la ceinture
Suivant la trace ambrée d’Adam
J’ai crié, j’ai serré les dents
Et répudié les Écritures
Plus tard est venu le plaisir
Pampres, périanthes écarlates
Ô fleurs qu’il me fallait saisir
Pour les respirer à loisir
Avant que quelque fruit n’éclate
Les semaines passent, les mois
Les années, je suis devenue
De ce géant planté en moi
Lourd couvert si charmé d’émois
Le terreau et l’argile nue -
Ciel et toit
Catégories : Heptasyllabes (7)Tes deux fesses, ma Nadège,
Fraîches, blanches comme neige,
Ont de doux frémissements
Quand ma langue, leur amant,
Patiemment mène le siège
Du bout de ses arguments.
Auparavant tu m’as prise
Au piège des moires grises
Et des parfums de santal
Maraudant parmi les poils
De ton connin — ô surprise ! —
Humide et sentimental.
Que tes soies soient le champagne
Qui verse à flots sous le pagne
Et me rend saoule à mourir !
S’il me faut les conquérir,
Je pars de suite en campagne,
Suppliant sans coup férir :
Que ce beau cul m’engloutisse !
C’est là le sein, la bâtisse
Où je veux avoir vécu
En rechargeant mes accus
Sous votre ombre prédatrice…
Rendez-vous, baissez l’écu !
Girondes boules de neige
Déroulant tous les arpèges
Du désir que j’ai de toi,
Descendez en flamme là,
Sur ma bouche, et que Nadège
Me devienne ciel et toit ! -
Dans l’œil du cyclone
Catégories : Jocelyn WitzMa dernière histoire cochonne
Spécial vacances, tourisme, canicule etc.
https://www.atramenta.net/lire/dans-lil-du-cyclone/94276
♥
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Deux chasseresses
Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)Félins pour l’autre à griffes à crocs tendus
Rôdent farouches à cris accord perdu
Deux chattes en proie à la béance
Amour devenu déchirance
Deux chasseresses à l’orée qui s’élancent
Félins pour l’autre il nous reste l’instinct
De survie quand la tendresse au matin
Réclame sa livre de viande
Poussant aux culs le jus des glandes
Clits ô pointés sont les arcs que l’on bande
Félins pour l’autre happant feulant toujours
Nues sous les ongles et des lèvres l’ajour
Que chacune lacère et lape
Trous dans la chair vive salope
De nos étreintes ici l’ultime étape -
J'ai planté ma graine
Catégories : Chanson, Décasyllabes (10)J’ai planté ma graine dans l’cul de Jeanjean
Oh ! la belle aubaine, perdrerai-je ma peine ?
J’ai planté ma graine dans l’cul de Jeanjean
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
Avec un peu d’veine, y aura un enfant
Dès l’année prochaine, perdrerai-je ma peine ?
Avec un peu d’veine, y aura un enfant
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
Jeanjean c’est ma reine, moi j’suis qu’un manant
Mais l’amour m’enchaîne, perdrerai-je ma peine ?
Jeanjean c’est ma reine, moi j’suis qu’un manant
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
S’il vient une Carmen, que d’emmerdements
Vont entrer en scène ! perdrerai-je ma peine ?
S’il vient une Carmen, que d’emmerdements
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
Mais not’ capitaine dit T’inquiète, mon grand
Les chiens font pas d’chiennes, perdrerai-je ma peine ?
Mais not’ capitaine dit T’inquiète, mon grand
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
En attendant, zen, hein, pas d’affol’ment
J’couds des trucs en laine, perdrerai-je ma peine ?
En attendant, zen, hein, pas d’affol’ment
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
On l’appell’ra Ben ou p’t-être bien Bertrand
Pourquoi pas Eugène ? perdrerai-je ma peine ?
On l’appell’ra Ben ou p’t-être bien Bertrand
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
Il aura mon zen et les yeux d’Jeanjean
Ses doux yeux de daine, perdrerai-je ma peine ?
Il aura mon zen et les yeux d’Jeanjean
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
Bien sûr il s’f’ra ken par tout l’régiment
Un fion ça s’entraîne, perdrerai-je ma peine ?
Bien sûr il s’f’ra ken par tout l’régiment
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
S’ra fort comme un chêne et presque aussi grand
Que not’ brave pitaine, perdrerai-je ma peine ?
S’ra fort comme un chêne et presque aussi grand
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
Mais c’t affaire-là traîne depuis bien deux ans
Qu’est-ce qu’il fout ? il freine ? perdrerai-je ma peine ?
Mais c’t affaire-là traîne depuis bien deux ans
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
C’est qu’il faut qu’ça prenne, comme il dit Jeanjean
Recharge-moi la benne ! perdrerai-je ma peine ?
C’est qu’il faut qu’ça prenne, comme il dit Jeanjean
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
J’ai planté ma graine dans l’cul de Jeanjean
Oh ! la belle aubaine, perdrerai-je ma peine ?
J’ai planté ma graine dans l’cul de Jeanjean
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
Sur l’air de « J’ai planté un chêne » (Gilles Vigneault)
https://www.youtube.com/watch?v=We1-cagx7TI
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Sans la pomme
Catégories : Heptasyllabes (7), Quadrisyllabes (4), SonnetCar là couchées sous un homme
Ouverture et reddition
Se jouait la réédition
Mais sans la pomme
Là follettes nous laissions
Voir vraiment ce que nous sommes
Par les porches de Sodome
Nous nous glissions
Et s’il arrivait que l’ombre
D’un rêve morde à nos cœurs
Le doux shaker
Nous ramenait dans le nombre
Des vivants à l’œil moqueur
Que rien n’encombre -
Une pluie de fessée
Catégories : Hexasyllabes (6)Fus-tu sage aujourd’hui ?
Ne t’es-tu caressée ?
Seule ou pas as-tu joui ?
Dis-moi non dis-moi oui
Tu auras ta fessée
Femelle trop catin
Aux vits trop empressée
Nue du soir au matin
Tends ce rond buffletin
Implorant sa fessée
Nous foutrons mais plus tard !
La culotte baissée
Offre-moi ce pétard
Cet astre trop blafard
Que rougit la fessée
À travers mes genoux
Tes mains dûment lacées
Sens que coule entre nous
Perlant de ton minou
Une pluie de fessée
La paume me fait mal
Notre haleine oppressée
Et tes cris d’animal
Disent que c’est normal
Là ! tu l’as ta fessée
Ah ! que j’aime ce corps
Aux moues d’enfant blessée
Tu es plus chaude encore
Quand d’un élan hardcore
Je t’ai longtemps fessée -
Vagina dentata
Catégories : ChansonLes hommes de ma vie s’en vont
En gémissant, tout piteux, le dos rond
Je sais qu’ils ont laissé là — oh là là, quel problème !
Un petit peu d’eux-mêmes
J’ai beau les sucer beaucoup
Ils finissent par prendre leurs jambes à leur cou
Je me demande pourquoi elle est tell’ment vorace
Ma fente, ma chagasse
Mon mari est à l’hosto
Pour dire s’il s’en sortira c’est trop tôt
Ça m’angoisse mais faut qu’je baise, elle a l’dessus sur moi
Vagina dentata
Pourtant c’est doux dehors
Doux doux doux dehors
Et fou dedans
Tout bardé de dents
Gaffe aux doigts d’abord !
C’est doux doux doux dehors
Mais si, bout dehors, vous entrez dedans
Jamais vous n’en sortez comme avant
J’ai tant besoin d’être aimée
Que j’drague des types toute la journée
Même si j’les préviens à temps, ils ricanent et m’enfilent
Là où c’est embêtant
Quand ça leur croque le bâton
Moi je m’affole et j’tourne en rond
Je sais que leur vie s’en va à cause de cette hostile
Vagina dentata
Pourtant c’est doux dehors
Doux doux doux dehors
Et fou dedans
Hérissé de dents
Gaffe aux doigts d’abord !
C’est doux doux doux dehors
Sauf que là-d’dans ça mord
Éternellement
Pourtant c’est doux dehors...
(ad lib)
Sur l’air de « Doux dehors, fou dedans » (Véronique Sanson)
https://www.youtube.com/watch?v=ordtF292IXw -
Remonter les fleuves
Catégories : Dizain, Octosyllabes (8)C’est ton drakkar flèche cruelle
Ivre du sang de cent rameurs
Qui fend la nuit inhabituelle
De nos eaux calmes nos humeurs
Proue terrible rouge clameur
Qui nous remonte à cru les fleuves
Pour embraser l’hubris cité
Violer les filles hanter les veuves
Manger nos miels l’œil excité
Et nous ouvrir des ventrées neuves -
Crime passionnel
Catégories : Octosyllabes (8)Viens essayer ton passe-partout
Ton pêne à mes serrures secrètes
Entre dedans et rafle tout
Même pas peur voyou je suis prête
À me laisser cambrioler
Retourner cul par-dessus tête
Dépouiller fourgonner violer
J’ai un faible pour les vandales
Et les monte-en-l’air au piolet
Qui se l’appuient puis qui détalent
Pour toi j’en pince ô mon seigneur
À en choper les amygdales
Si tu passe crocheter mon cœur
Sois pas surpris par la joncaille
Qui traîne par-là hardi ! hacker
Sur mes antivols pleins de failles
Va ! j’aime pas le travail bâclé
Tu défourailles l’œil en bataille
Viens-t’en brigand pour me tringler
En m’escaladant les murailles
Bah ! te casse pas : voici la clé -
Des filles à la pelle
Catégories : Heptasyllabes (7)J’ai le souvenir de Lou
Aux mamelles amarante
Celle qui d’un œil jaloux
Veillait qu’au cul ses amantes
Reçussent de profonds clous
Je garde en mémoire Andrée
Lubrique semi-garçon
À la tignasse cendrée
Dont les amples caleçons
Fendus bâillaient aux entrées
D’Aïcha il me souvient
Comme elle vibrait de jouir
Nous annonçant quand ça vient
S’écriant Je vais mourir !
Prenant le ciel à témoin
J’ai en tête cette Aymone
Au con vaste comme un puits
Qui priait Qu’on me ramone !
Je n’ai pas connu depuis
De plus luxurieuse nonne
Lise, Victoire, Fanchon
Erika, blonde Babette
Où sont donc vos doux nichons
Vos doigts, vos bouches qui tètent
Les sirops du turluchon ?
Toutes je me les rappelle
Et en souvenir du temps
De ces filles à la pelle
Je sanglote en tripotant
Ma fente restée fidèle