son corps battu d’amour regarde-la
chanter comme des éclats nus de cuivre
à toi d’en disposer à toi d’en suivre
le reflet la luisance et au-delà
des chaleurs un grand timbre qui la frappe
son corps presque évanoui pétri de seins
où douce vient s’enrouler sa tresse un
lac une sueur un banquet l’agape
la guêpe au dard flambant rai de noirceur
comblant les vides ô foutue maçonne
son corps lascif et pur comme il frissonne
t’ouvre le futur les nuits c’est ta sœur
vos ventres abouchés le sien en tremble
qui cherche l’air se jette ah l’océan
la porte entre vos membres s’emmêlant
son corps brisé d’amour ton corps ensemble
Son corps, ton corps
Catégories : Décasyllabes (10)