Emballer la machine (14/01/2025)

Graisse, mécanicienne, ô presse les burettes
Lubriques, lubrifie et jamais ne t’arrête
Fonce, trace, le temps file et te colle au train
      Déjà grippée le froid t’étreint
Tu fais (qui sait ?) partie des prochaines charrettes

N’importe ! tu t’en fous, pompe l’air et l’enduit
Aux membres debout dans l’encor bel aujourd’hui
Cours d’un homme au suivant, suis le vent où qu’il aille
      Tant pis si ton sexe déraille
Dont les créneaux de tir flottant se sont réduits

Verse les saintes blanches huiles qui te l’oignent
Et font qu’un court instant l’horizon se réloigne
Graisse patte et fous tige à qui t’offre l’âffre, un
      Appui à fond, lâche les freins
Emballe la machine, ô nympho, qu’on te soigne

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