Sitôt entré il me fout ventre à terre
Sans nul hello ni s’être dévêtu
Il m’aime à couillons rabattus
Trou dans son agenda totalitaire
Baisée coup sur coup, prise à fond de train
Crépitant comme une traînée de poudre
En un éclair gicle la foudre
Buzz n’a jamais le temps quand il m’étreint
Moi coulante je mets les bouchées doubles
Et me donne à lui à tombeau ouvert
Monte en flèche dans l’univers
Si haut que mes sens, mes pensées se troublent
Buzz me travaille à vitesse grand V
Crépitant comme une traînée de poudre
En un éclair gicle la foudre
Puis revient la nuit : ciao, je m’en vais…
Un jour je bondis, m’accroche et m’écrie
RESTE ! il me répond, blanc comme un martyr
Je faisais qu’entrer et sortir
Tu sais bien, je suis surbooké, chérie
Ton pantoum dans mon haïku - Page 6
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Buzz-moi encore !
Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8) -
Stances spermatiques
Catégories : Jocelyn WitzDix poèmes au bon goût de mâle
Dont quelques inédits
100 % bio !
https://www.atramenta.net/lire/stances-spermatiques/95171
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Le feu au cul
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)À l’appel de la chair j’accours et je me viande
Ma belle âme jamais n’arrive à m’alpaguer
Je saute Pierre et Paule et me laisse draguer
Sans qu’aucun séraphin ne me coince et gourmande
Suffit d’être aux aguets
Empoignant vits et cons je m’en fais des guirlandes
De toutes les couleurs car pourquoi ségréguer
Sans la nique ici-bas ce serait guère gai
Je suis l’amie de tout ce qui mouille ou qui bande
Inuit ou Portugais
Oui j’ai le feu au cul nuit et jour j’ai les glandes
Qui m’envoient culbuter sur des tempos reggae
Sauter des Rubicons passer des reins à gué
À l’appel de la chair ô j’accours et me viande
Sans jamais fatiguer -
Nées sous le signe des Gémeaux
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Plus réunies que sont les fesses
Il faut de pair nous lutiner
Notre amour jamais ne s’affaisse
Vous comprenez ?
Si vous pinez le con de Marthe
En même temps sucez le mien
Pas question que l’une s’écarte
Sachez-le bien
Régalez-moi à la seconde
Où vous la menez au plaisir
Ensemble la brune et la blonde
Veulent jouir
N’oubliez pas : votre bon foutre
Nous revient à toutes les deux
Ayez soin de vider vos outres
Bien au milieu
Nos langues iront à l’ouvrage
Ronronnant et s’entremêlant
Pour vous nettoyer l’outillage
D’un même élan
Mais si vous manquez ridicule
À ces lois de notre amitié
Nous vous broierons les testicules
Pas de pitié
Nous sommes sœurs je le confesse
Nos cœurs sont un : inentamé
Plus réunies que sont les fesses
À tout jamais -
Quand les boussoles s’affolent
Catégories : Octosyllabes (8)Pour le blanc fessier d’Aliénor
Tout mec divague et perd le nord
Leur aiguillon tremble et s’agite
Leur creux rafiot prend de la gîte
Il en vient des gras de Francfort
S’épuisant en violents efforts
La meuf à l’âme boréale
Se fout pas mal des fort des Halles
Pour elle ils déploient des trésors
De vains baisers (coquin de sort !)
Mais elle au lit se montre arctique
Peu lui importe la tactique
Les seins lactescents d’Aliénor
Lui valent fleurs et montre en or
Et plus d’un crut se la soumettre
La sondant de son thermomètre
Il est même un contreténor
Au regard ardent d’athanor
Qui vise une Aliénor conquise
Veut lui voir mouiller les banquises
On la juge au vu de son corps
Adepte des câlins record
Alors qu’elle a le cœur polaire
Neige sur béton cellulaire
Ô cime inviolée l’Aliénor
Dont l’œil luit tel un Koh-i Nor
Reste au paddock un bloc de glace
Où les donjuans font du surplace -
Femme viscère
Catégories : Heptasyllabes (7)Je suis le tube à essai
Un simple tube à baiser
L’égout, le drain, la tuyère
Pour l’évacué vers l’arrière
Une conduite, un canal
Pour l’éjecté séminal
Limez ma culasse à l’aise
Puis lâchez la mayonnaise
Tunnel autonettoyant
S’ouvre charge aux assaillants
De ramoner à plein tube
Son boyau pendant les pubes
Réduite à l’être intestin
Je savoure mon destin
Étroit de femme viscère
Essentielle et nécessaire
L’amour n’est pas compliqué
Aux yeux d’un tube à niquer -
Un monde d’Èves
Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)Le tarin plongé dans sa moule
Je la grignote à vif
Et des grandes eaux qui s’écoulent
M’en tartine le pif
Tendre est son ventre et sa nymphe amollie
J’aime une fille à la folie
J’aime une fille à peine éclose
Fraîche comme un torrent
Pâle comme un bouton de rose
Au pétale odorant
Dont je fais miel en butinant fontaine
Son petit con à perdre haleine
Son petit con plus nu que paume
Qu’elle épile avec soin
Son con de satin qui embaume
Le musc et le benjoin
Je le boulotte et m’y plongerais toute
Tant je la kiffe ma louloute
Tant je la kiffe et la soulève
Par ma lécheuse ardeur
Que nous fondons un monde d’Èves
Sans le moindre emmerdeur
Contre sa blanche cuisse elle a ma joue
Buvant à sa chair acajoue -
À pleines dents
Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6)Suce, ma sœur, la tête du poisson
Tète afin d’en aspirer la laitance
Là sue le suc et la noble pitance
Dont nous nous nourrissons
Terrier femelle aux joues braisées de pompe
Ne laisse pas s’épandre le bon grain
Creuse et t’évase et façonne un écrin
À la fertile trompe
Saigne, ma sœur, l’écorce à pleines dents
Déploie la sève et la redistribue
Pine exhibée aussitôt se veut bue
Ô sans-frein de l’Adam -
Jusqu’au bout du rut
Catégories : Hexasyllabes (6)Fine fleur des bordels
Tu hantes les plumards
Qu’on crève ta dentelle
Tu n’en as jamais marre
Con plus étroit que fil
Dégoulineur hors pair
Tu ris quand on t’enfile
Sans vit tu désespères
Cent prêtres sur l’autel
De ton vice assouvi
Souquent suent et pantèlent
Parfois laissent la vie
Va jusqu’au bout du rut
Ô sainte et cauchemar
Ô madone des putes
Qui n’en as jamais marre -
Tellement envice
Catégories : Vers libresCe soir je me recroquefille me raputisse me renconne
Dans ta mâlitude
Ce soir j’en ai envice
Naître plus rien qu’une assouverture
Défleure-moi
Désêtre-moi de la bête aux pieds
M’épouvantise bourrée de paille de fer
Évertuée sur le coup
Ce soir j’en ai envice
Âmort
Accorte perdue
Tu auras toutes les tartes en main
Ce soir je me féminictimise
Faisons de moi quelque chose d’inimbitable
Emphallucée à plein
Vitirée jusqu’à l’os stylité
Affroutre-moi par toutes les crevisses (si vierges soient-elles)
J’en ai tellement envice
C’est comme une vagine une mhoule qui me saoulèvre irrésistible
Et m’avortonne enfin
Naître plus rien
Que ta masse turban critique et rutilant
Tournant autour de ta muqueuse
Tu frotteras ton diamant dur en stéréo dans mes amplis
69 tours dans mon macrosillon
Ce soir j’en ai envice follement envice
Éprends-moi
Marave-moi le désirâble
Mésabuse de moi
Rabaise-moi plus bas queutaire -
Ventre ouvert
Catégories : Heptasyllabes (7)Con percé de part en part
Par membrus trop imbéciles
Ventre matériau fissile
Éclatant de désespoir
Au petit jour de souffrance
Rare la lumière entrait
Quand d’un baise plus feutré
Giclait la dernière instance
Con rubis corps enfantin
Monnayé du bout des pines
Ventre ouvert qu’on assassine
Fourré de queues de pantins -
La violence continue pendant les travaux
Catégories : Octosyllabes (8)Me renversant dessus la terre
M’arrachant voile et blanc hennin
M’écartelant le féminin
Le clouant de ton cimeterre
Déchirant mes intimes vaux
Tirant poussant sous l’œil des nues
Mordant à mes mamelles nues
Poursuivant violent les travaux
Giclant en mon ventre ta goutte
Me foutant le corps à l’envers
Le délaissant encore ouvert
M’ayant enfin toute à toi
TOUTE ! -
En goguette
Catégories : Heptasyllabes (7)Viens avec moi en visite
On hantera les bas lieux
Je sens que ta langue hésite
À fendre au tréfonds du pieu
L’eau de ce con oublieux
Ta narine trop bien née
Cherchant l’air tombée des cieux
Ne rencontrant que fumée
Certes ces gogues lilas
Ont d’âcres relents qui guettent
Mais sois brave ce con-là
T’emmènera en goguette
Fous le bout de ta languette
Dans le cloaque tâtant
La fenêtre d’échauguette
Qui dégouline et t’attend -
L’évasion
Catégories : Octosyllabes (8)Lime lime ô limeur sublime
Agite-les mes blancs limons
Mes haillons de cuir les élime
L’épaisseur de ton être intime
Ne mérite pas de sermon
C’est du nanan loin de la frime
Que précipitent nos enzymes
Depuis ton haut mât d’artimon
Ce cierge blanc nous réanime
Pousse à la roue enfle la rime
Grosse ainsi que nous l’estimons
Tâtons le ciel au bout des cimes
Morsure en moi qui désopprime
Je veux ruer dans les timons
Mes freins et mes mors les supprime
Va jusqu’au fond va jusqu’au crime
Toujours plus haut plus en amont
Pousse la clim à plein régime
Même si la vie n’est que mime
En limant nous la rédimons
J’en ai rêvé I had a dream
Lime lime ô sans cesse lime
Lime à réveiller les démons
Jamais ne grippe ou ne t’arrime -
Un poil ou deux de chance
Catégories : Octosyllabes (8)J’ai mis mon cul dans la balance
Offert à ceux qui portent lance
Ouvert à ceux qui portent haut
Belle pourpre à luisants rehauts
J’ai mis mon cul là où s’élancent
Tant d’étendards et de hérauts
Qu’avec un poil ou deux de chance
Il trouvera son Roméo -
Didier doigts-de-feu
Catégories : Jocelyn WitzMa nouvelle nouvelle comicochonne.
À propos d’un pauvre garçon timide victime des appétits des femmes…
https://www.atramenta.net/lire/didier-doigts-de-feu/95250
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La doublure
Catégories : Hexasyllabes (6)À travers les crevés
Trouant ta peau de fille
On devine que brillent
Tous les nectars rêvés
Oh mes yeux se dessillent
Mon cœur est arrivé
J’aperçois la doublure
De ton être tout nu
Il s’ouvre à moi connu
Jusqu’au con de guipure
Que je découds menu
Arrachant tes pelures
Nul n’en doute au revers
Tu es deux fois plus belle
Ta pulpe mirabelle
Lustre les univers
Mon ventre s’en rebelle
Mais j’ai les yeux ouverts -
Entre tes berges vaginales
Catégories : Octosyllabes (8)Les cuisses pendues à mon cou
Tu m’embrassas à pleine vulve
Je faillis me noyer d’un coup
Dans cet affolant pédiluve
Pour un peu j’en perdais le goût
Du jus de verge et des sueurs mâles
Tu me menais par le licou
Entre tes berges vaginales
Les cuisses pendues à mon cou -
Ripaille
Catégories : Décasyllabes (10), Quadrisyllabes (4)Le soir on dîne à fleuves épandus
À gibier d’eau à langues baladines
Par l’ocre crevé de nos gabardines
S’écarquillant nos ventres bien fendus
Peuplés de fleurs et de fruits défendus
Le soir on dîne
Le soir on mord de trop tendres amorces
Sans éprouver le début d’un remords
Si affamées que l’on en perd le nord
Qu’à pleines dents on mâche les écorces
Faisant le joint de nos colonnes torses
Le soir on mord
Le soir on bave un cri un miaulement
De gorge sourd devenues deux épaves
Démontées par la mer qui nous déprave
En nous léchant l’étrave ô mollement
À flots d’orage et sombres frôlements
Le soir on bave
Le soir on gît dans l’âpre après-ripaille
Tout étonnées de ce qui a surgi
On n’ose plus bouger on réagit
À peine on referme nos flancs qui bâillent
Où le plaisir demeure écrit en braille
Le soir on gît -
Que vibrant don
Catégories : Octosyllabes (8)Vos désirs m’ardent, compagnons :
Prenez-moi hard en le trognon !
Que tous ensemble vos tours m’entent
Et par lents frottis me tourmentent,
M’envoyant brailler de langueur,
Telle la langue à Mick Jagger !
Le diable sait si l’assaut d’homme
(Celui qu’on prisait en Sodome)
Me déclenche des ruisselets,
Et combien me nourrit ce lait
Mûri à cœur de bourses pleines !
Venez rensemencer mes plaines
En les forant de vifs brandons !
Mon corps n’est plus que vibrant don.