Oublie les oiseaux et les roses (09/04/2024)
Marceline — ah ! ton con déborde,
Plus exsudant qu’un cheval mort.
D’amour pour toi, j’ai pris le mors ;
Aie donc un peu miséricorde !
Marceline, je ne démords
Pas, mais t’en supplie sans exorde :
Je veux vibrer en supercorde
Dans ta broussaille de blême or.
Oublie les oiseaux et les roses,
Et jouons à broute-minou,
À la main chaude, à je-t’arrose !
Ton Dieu pardonnera si nous
Tenons ta fente bien déclose
Pour y communier à genoux.
09:14 | Lien permanent | Commentaires (6)
Commentaires
Ego te absolvo !
(s) Deus Pater
Écrit par : Éric | 09/04/2024
C'est gentil, ça. Merci d'être passé, Monsieur Dieu !
Écrit par : Bella | 09/04/2024
Marceline préfère peut-être le vit au con et qu'un mâle entreprenant fourre sa tête entre ses cuisses. Si je peux t'arranger le coup, sublime Bella, je me dévouerai à jouer le troisième larron.
Écrit par : Le Désentripailleur | 09/04/2024
Hélas ! elle est décédée depuis 165 ans.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marceline_Desbordes-Valmore
Écrit par : Bella | 09/04/2024
Teu teu... on laisse Marcelline en dehors de tous ces ébats. Cette poétesse là est de chez nous.
Meline et moi veillons sur notre patrimoine. Sourire.
Écrit par : François Intime | 12/04/2024
J'aime beaucoup les poèmes de Marceline. Beaucoup sont d'une grande ferveur amoureuse ou religieuse, presque érotiques au fond.
Écrit par : Bella | 12/04/2024