Pour Éric, poète, aphoriste etc.
Un soir que le dénommé Loth
S’enculait sous les sycomores
Avec un mec raide autant qu’hot,
Dieu, jalousant ces assauts d’homme,
Pina son fils ressuscité,
L’œil vicieux vissé sur Sodome.
Ainsi fut sauvée la cité ;
Mourir d’amour, quel oxymore !
Vivante est la lubricité !
Quoiqu’en revanche, on remémore
La triste fin des habitants
De ce charmant chef-lieu : Gomorrhe,
Lesquels périrent en se foutant
Droit dans le dargif des claymores...
(Dieu se branlait pendant ce temps.)
Commentaires
Magnifique, chère Bella ! Merci !!! Bien que Dieu n'eut pu que se branler, n'ayant pas de parents qui eussent pu pratiquer l'inceste.
Il s'est finalement fabriqué une petite famille en sucre. :D
Bises à toi, Eric !!
Où,s'ki crèche Dieu de mes deux ? Donnez son adresse, je le trouve, je le saigne comme un goret. Où s'ki crèche ?
Dame de mes pensées les plus abstruses, ô Bella, éclairez ma lanterne sourde : que sont-ce les claymores ?
Dans le vers "Avec un mec raide autant qu’hot", n'y a-t-il une allusion tronquée à Red hot chilly Pepper ?
Des bis !
Vous ignorez ce qu'est une claymore ?! Avec quoi donc désentripaillez-vous votre prochain ?
Pas d'allusion aux Red Hot. Cela dit, Loth et son camarade avaient peut-être pris des poppers. Je n'ai pas tous les détails.
Merci !
Je cause pas plus l'angliche que le verlan, pitchounette ! et je travaille à l'ancienne : au surin pour planter simplement le mectoninus, avec toute une gamme de couteaux quand il faut raffiner. C'est plus de l'art, mais de la boucherie d'art.
Bordel à cul ! Bella, vous m'obligez à faire des recherches. L'épée scotiche en question, c'est un truc d'aristos, de gros bourges et de pédales qui font joujou en se duellant. Pas mon truc. Moi, je suis un mec pratique.
Allez, le bi, quand même.
C'est sûr que la claymore, pour sortir en ville c'est pas pratique...
Tout comme l'angon, l'esponton et le bec-de-corbin, sans oublier la vouge. À votre dictionnaire, maître Désentripailleur !
Pute borgne ! Ils sont bouchés à l'émeri, Bellissima et le gars Rico ! D'abord, j'ai pas besoin de dico : ma panoplie de couteaux suffit largement. J'ai tout ce qu'il faut, et même plus. Ensuite, si je sors ville, mon surin est bien assez. Bordel à cul ! C'est pas compliqué de comprendre que pour planter un mectonibus, y a besoin juste d'une bonne lame et d'un coup de main qui frappe là où il faut. Faites-moi confiance, j'ai jamais raté mon coup. Pigé ?
Le bi, quand même.
P. S. Heureusement, que Parrain a organisé une expédition punitive sur les quais, sinon j'aurais été obligé d'aller me calmer les nerfs sur le premier type dont la gueule me revient pas.
Sinon, vous avez aussi la pertuisane, le scramasaxe, le stylet, le kriss, la main-gauche, le braquemard (!), la flamberge, le daisho, le yatagan, l'afena, etc., etc.
N'en jetez plus, chère Bella. Mon pauvre Désentripailleur a piqué une crise lors de notre dernière virée punitive. A chaque décharge de mitraillette, il gueulait comme un putois : "Encore un que cette (censuré) de Bella n'aura pas." Pour le calmer, on a dû étendre notre champ d'action jusqu'à l'aube. Une fois, ça va, mais on monte bientôt à Pantruche et il faudrait qu'il se calme, même si on va admirer "L'origine du monde" et "Le déjeuner sur l'herbe" et se taper un aligot du tonnerre de diou, rue Hautefeuille, à La Lozère.
Je croyais qu'il préférait le surin. Tout cela n'est pas très clair. Reprenons depuis de début, voulez-vous ? Parlez-moi de sa petite enfance.
Le Désentripailleur, comme mes autres sbires, manie toutes les armes, y compris la colichemarde et la framée. Sa préférence va au surin, mais quand on veut tuer des dizaines ou des centaines de péquins et détruire en gros, il faut du lourd : bazooka, kalachnikov, lance-roquettes, grenades, etc., etc.
Racontez sa petite enfance ?!? Hé ! charmante Bella, Parrain n'a pas que ça à faire.
Un bi sonore sur chaque joue.