Moïse errant sur sa montagne
Vit un buisson de feu
Et puisque s’en dressait son pagne
Abreuva de tendres aveux
Cette rousse compagne
C’est toi divine dont je veux
Lécher l’écorce nue
Baiser là sous le dais des cieux
La vulve ô flamme entretenue
Qui m’incendie les yeux
Qu’en toi ma verge s’exténue
Brisant le vieux ciment
De nos déités inconnues
Sur tant d’arides sentiments
Une pluie est venue
Aux autres je te cache et mens
Qu’un seul écoute
Tes dix brûlants commandements
Entre au saint des saints et te foute
D’un seul amour dément
Moïse est celui qui redoute
L’or de tes quatre vœux
La myrrhe âcre que tu dégouttes
L’encens de ton buisson de feu
Arboré sur ma route
Une pluie est venue
Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)
Commentaires
Mince... ainsi donc Moïse ne se serait pas contenté d'écarter le mer rouge..
Merci pour ce rappel hystérique....
Je réexplique l'histoire sainte. Le curés n'avaient rien compris. :D
Réexplique-nous Sodome et Gomorrhe, chère Bella !
Chiche ! Je vais y réfléchir. :D
Sodome, pour un hétéro, c'est l'enfer sur terre, surtout quand on pense que les deux anges en visite chez Loth faillirent se faire ramoner jusqu'au pylore par tous les habitants de la ville. Après tout, ce sont des anges, c'est-à-dire de gros enculés de leur race. Y a quand même un truc bizarre : l'action se passe uniquement dans cette cité et Gomorrhe n'est là que pour finir sous le feu du ciel. Faudra nous raconter ce qui s'y passait.
Mes hommages, gente Bella.
Mon poème de demain matin abordera le sujet, mais je ne garantis pas qu'il fasse toute la lumière. La question est rudement (é)pineuse. Bises à vous, Parrain.