Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Octosyllabes (8) - Page 21

  • Ce qui s'appelle s'en foutre

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Je suis vile et pourrie de vices
    Au point que les sujets sérieux
    Je m'en branle les écrevisses
    À m'en faire sortir les yeux
     
    Venez me parler de la guerre
    Je tourne le dos aussitôt
    La pollution ou la misère
    Je m'en tamponne le clito
     
    Sur tous les malheurs des andouilles
    Sur la fin du monde et le fric
    Je gicle des filets de mouille
    En rêvant à Claire ou Éric
     
    Les curés même m'indiffèrent
    Avec leur morale à la noix
    À la limite au presbytère
    Je veux bien polir des chinois
     
    Les actionnaires ces rapaces
    Les politiques ces vauriens
    Ils me les gonflent je les passe
    Au jus de mon con vénérien
     
    Le réchauffement planétaire
    Dont on me tanne en m'alertant
    Je me l'enfile en plein derrière
    Et me fais jouir en même temps
     
    Quelquefois je rougirais presque
    De me savoir pute à ce point
    Alors je lève un gars grotesque
    Et sur le coup... j'y pense moins
     

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Chez Cyr

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Fruit savoureux, figue à farcir,
    Jaillie du flanc doux des collines,
    Aux bois des effluves divines,
    On se rencontrera chez Cyr.
     
    Fusée, ô, seule à réussir
    Le saut jusqu'aux globes lunaires
    Habités d'êtres non-binaires,
    Ta base arrière est là, chez Cyr.
     
    C'est la fontaine aux élixirs,
    Le royaume des amours chaudes,
    Pays des chattes en maraude
    Où rôde partout le désir.
     
    Cherchez-vous de quoi épaissir
    Le fût d'un vit pris de paresse ?
    Goûter d'un beau vers la caresse ?
    Allez donc faire un tour chez Cyr !
     
     
    Pionnier de la poésie érotique sur le net, Cyr a eu la gentillesse de m’introduire (en tout bien tout honneur) entre les pages de son indispensable site, aux côtés d’Anne Archet, Renée Vivien et tant d’autres que je ne connais même pas (encore) : http://www.poesie-erotique.net/index.php/1682-de-vnirfou-bella
    Quelle étrennes pour démarrer d’un bon pied (!) l’année nouvelle !

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Voyeuse

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Le souffle rauque et l'œil béat
    Les doigts refermés sur le manche
    Il s'étalait sur le méat
    Le début d'une larme blanche
     
    Moi tapie et le regardant
    Depuis le couloir en silence
    J'en avais des rivières dans
    Mon petit entonnoir garance
     
    Ô voir mon mec se palucher
    Se croyant seul avec sa flûte
    Au sein de la chambre à coucher...
    De quel cœur enjoué je le scrute !
     
    Quand montent les premiers gémirs
    La flotte me dégoutte aux cuisses
    Je voudrais hurler mon désir
    À l'épier qui se baise en Suisse
     
    Parfois je bondis sur son vit
    N'y tenant plus et me l'enfile
    Là je voulus qu'il assouvît
    Son âpre faim de spermophile
     
    Bien que brûlante de dépit
    Je le vis besogner sa pogne
    Et s'épandre sur le tapis
    ... Sauf que là ça m'a mise en rogne
     

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Punie

    Catégories : Octosyllabes (8)

     
           Pour Stan, qui m'a gentiment linkée partout
     
    Fanny me fesse dès matin
    Arguant que je suis trop putain
    Pas un instant elle ne chôme
    Coups droits revers à pleine paume
    Fanny me cuit le popotin
     
    Virulente elle me corrige
    Pour avoir joué avec la tige
    D'un garçon qui passait par là
    C'est lui d'abord qui me parla
    Me qualifiant de callipyge
     
    Fanny me frappe le fessier
    Avec une corde d'acier
    Ça brûle c'est insupportable
    Je verse des pleurs sur la table
    Et cependant me sens mouiller
     
    Elle me punit sitôt l'aube
    Sans me laisser mettre ma robe
    Puis je reste debout longtemps
    Le cul rouge et le cœur battant
    Fanny léchant ma soupe chaude
     
     
    Si, comme Stan (et votre humble servante), vous prenez un plaisir coupable à reluquer de jolies dames subissant (sans protester de manière trop convaincante, il faut bien le dire) cette caresse un peu particulière qu’est la fessée, son Spanking Stan’s Blog, bourré de dessins, textes et vidéos est fait pour vous.

    (Je sais pas ce que j’ai, j’arrête pas de dédier en ce moment. Les huîtres de l’autre jour, peut-être. Ou alors une moule pas fraîche…)

    Lien permanent Imprimer 6 cums Pin it!
  • Noël en famille

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)

    À entonner le soir de Noël sous le regard attendri de Mémé (de toute façon elle est sourde comme un pot). Contrechants obligatoires sur les refrains.
     
     
          Il émet le divin enflant
          Pompez minois, éclusez fillettes
          Il émet le divin enflant
          Laissons pas une goutte à maman
     
    Depuis plus de quinze ou seize ans
    Il nous promettait sa quéquette
    Depuis plus de quinze ou seize ans
    Nous attendions ce bon lait blanc
     
          Il émet le divin enflant
          Pompez minois, éclusez fillettes
          Il émet le divin enflant
          Laissons pas une goutte à maman
     
    Un calbute est son logement
    Garni de poils de coucougnettes
    Un calbute est son logement
    Mais il ne rentre plus dedans
     
          Il émet le divin enflant
          Pompez minois, éclusez fillettes
          Il émet le divin enflant
          Laissons pas une goutte à maman
     
    Ô jésus de Morteau puissant
    Suintant le suc et la clairette
    Ô jésus de Morteau puissant
    Emplis nos becs entièrement
     
          Il émet le divin enflant
          Pompez minois, éclusez fillettes
          Il émet le divin enflant
          Laissons pas une goutte à maman
     
    À genoux mes trois garnements
    Venez nues adorer la bête
    À genoux mes trois garnements
    Sucez-moi en vous caressant
     
          Il émet le divin enflant
          Pompez minois, éclusez fillettes
          Il émet le divin enflant
          Laissons pas une goutte à maman
     

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Le rabbin et la galopine

    Catégories : Jocelyn Witz, Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Un soir de cuite un vieux rabbin
    Marchant droit dans un colombin
    En fit une meuf en maillot d'bain
           Drôle de turbin
     
    Sans attendre la galopine
    Pond des bambins et des bambines
    Fleurant l'anus et la praline
           Sacrée lapine
     
    Ça tourne vite à l'eau d'boudin
    Surtout pour la femme du rabbin
    Qui rejoindra les chérubins
           Si tout va bien
     
    Pour les autres aussi ça déraille
    Le rabbin se cherche des ouailles
    En pataugeant dans la mouscaille
           Vaille que vaille
     
     
     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • L'amour est un péché véniel

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Soucieuse d'éduquer mes filles
    Je leur parle de l'avenir
    Du sexe fort de son menhir
    Je ne veux pas qu'on les bousille
    Et me les prenne pour finir
     
    J'effleure leur adolescence
    Qui n'a jamais connu le pis
    Du mâle en ce tendre repli
    Fleurant à plein nez l'innocence
    Et les doux relents du pipi
     
    Dix-sept ans de pure lumière
    À ce bel âge encore on peut
    Je crois leur éviter le pieu
    La croix l'effroyable carrière
    Aux genoux d'un époux odieux
     
    Délicate je les butine
    Leur inculquant le goût du miel
    Et du culte cérémoniel
    Dans le huis-clos de nos courtines
    L'amour est un péché véniel
     
    Seize ans de vivre dans la joie
    Ô mes douceurs mon œuvre d'art
    Si quelque sordide soudard
    S'avise à vous froisser la soie
    Des dents je lui tranche le dard !
     

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • La cruelle

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    Si je reviens ce soir, c'est pour lyncher l'engin
           Que vous m'avez montré naguère ;
    Je jouis de voir un mec qui dégoutte et qui geint
           En l'abreuvant de mots vulgaires.
     
    Devenez le joujou de mes désirs sournois
           Et quelquefois contre nature ;
    Si vous vous rebellez, je vous cingle les noix
           Avec le bout de ma ceinture.
     
    Le caleçon baissé, les poignets liés au dos,
           Veuillez sage me laisser faire
    Quelque morsure au moins, peut-être une sodo...
           Enfin, tout ce que je préfère.
     
    Je ne reviens ce soir que pour vous avilir,
           Vous traiter de façon cruelle ;
    Vous tremblerez longtemps à ce seul souvenir
           Et craindrez que je renouvelle
     
    Un beau jour ma démarche en vous téléphonant
           Pour resurgir dans votre vie,
    Mais, au tréfonds de vous, troublé et frissonnant,
           Vous en aurez pourtant envie.
     

    Lien permanent Imprimer 3 cums Pin it!
  • Ma baby doll

    Catégories : Octosyllabes (8)

    J'ai fait de lui une femelle
    Ça n'était pas très compliqué
    Ce mec minaudait et triquait
    Dès qu'on lui frôlait la rondelle
     
    Je le force à causer flûté
    À croiser papatte avec grâce
    Quant à ses couillons je les lace
    D'un joli ruban velouté
     
    J'ai fait de lui ma baby doll
    Que j'accoutre en putain sexy
    Puis sodomise sans merci
    Tout en resserrant le licol
     
    Elle est pas laide ma fatma
    Faux seins faux cils blonde perruque
    Je veux que ceux qui la reluquent
    En aient des raideurs dans le mât
     
    Car je la sors cette poupée
    Par les quartiers ignominieux
    Où cent poivrots suivent des yeux
    Sa démarche bien chaloupée
     
    Lorsqu'il se montre obéissant
    Je branle mon jouet et le prête
    À des gars qui lui font sa fête
    Il s'en réjouit c'est indécent
     
    Au fond mon soumis m'estomaque
    Né porteur du mauvais engin
    Un jour sans faute un chirurgien
    Devra lui trancher la barbaque
     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Au plus profond

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Cédant à sa lame aquifère
    Ma pêche se fend en douceur
    C'est le moment que je préfère
     
    Moi qui suis sa petite sœur
    J'éprouvais en rêve à l'avance
    Sa vigueur de bateau pousseur
     
    Une fois tue sa réticence
    Je l'incite à me faire entrer
    Dans le vagin son puits de science
     
    Dont le velours un peu cintré
    Écarte au-dedans sans rudesse
    Tous les obstacles rencontrés
     
    Des mains je harponne ses fesses
    Pour l'attirer au plus profond
    De mon giron de jeune ogresse
     
    Depuis l'enfance nous avons
    Le goût des choses de la chair
    Et de l'amour à profusion
     
    C'est le moment que je préfère
    Lorsque me baise avec lenteur
    Le tendre nœud de mon grand frère
     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • La défonce

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Niquer ne l'intéresse plus :
    La plupart du temps elle pionce
    Sur un monceau de détritus ;
    C'est la reine de la défonce.
     
    Je la sermonne : « Arrête un peu
    Ce jeu malsain, bébé ! Renonce !
    Revis ! Ressors ! Mais si, tu peux ! »
    Elle retourne à sa défonce.
     
    Ça me détruit quand je la vois
    Qui prend l'aiguille et se l'enfonce ;
    On s'aimait d'amour autrefois,
    Avant le temps de la défonce.
     
    Certains jours je la lèche encor...
    OK, c'est vrai, j'ai pas une once
    De sens moral, et puis son corps
    Est si brûlant dans la défonce !
     
    À ses yeux, niquer c'est néant ;
    Comme elle s'en fout, moi je fonce
    Et la fais jouir en me branlant ;
    Elle est mon shoot, ô ma défonce !
     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Tout d'un thon

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Crinière au vent, branchies furax
    De l'écume aux lèvres du sexe
    Tremblez beach boys ! voici la Nixe
    Nichons chromés comme un juke-box
    Nympho trempée, vouivre de luxe
    Qu'on dirait issue droit du Styx
     
    Jonas le baigneur au vit d'âne
    Trop lent rapport à sa bedaine
    Chez la Nixe à la hussard dîne
    Elle en a les ouïes qui bourdonnent
    Ça hurle au rut parmi les dunes
    Perturbant les aérodynes
     
    Oui mais l'œil glauque et pas dans l'axe
    La Nixe a tout d'un thon (ça vexe)
    En outre en nana née sous X
    L'amour elle y croit guère : intox !
    Bon pour les Castor et Pollux
    Le cœur de la Nixe est d'onyx
     

    Lien permanent Imprimer 4 cums Pin it!
  • Femme fatale

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    Ne vous approchez pas car j'ai le con maudit
    Il vaudrait mieux, je crois, me voir guillotinée
    Le sort frappe toujours quand je me suis donnée
    Ah ! malheur à celui qui m'ôte mon body
     
    Faudra-t-il désormais qu'en solo je me brosse
    Sans qu'un homme jamais vienne me visiter ?
    D'où sort donc ce fléau, cette calamité
    Frappant mon orifice aux besoins si féroces ?
     
           Otto est fiché psychopathe
           Depuis qu'il m'a farci la chatte
     
           Jean-René fut retrouvé mort
           Après avoir joui de mon corps
     
           Adriano chopa la peste
           Il m'avait sautée à Trieste
     
           Un bus a fauché Léonard
           Juste au sortir de mon plumard
     
           Si Tom a la tuberculose
           Mon cul est là encore en cause
     
           Rien qu'une nuit à me piner
           Fit d'Alain un homme miné
     
           Mamadou a perdu la tête
           Deux jours après notre levrette
     
           Pierre et Paul tombèrent bien bas
           Au lendemain de nos ébats
     
           Michel qui m'a niquée dimanche
           A un cancer qui se déclenche
     
           L'avion de Jimi s'abîma
           Sitôt que ce gars-là m'aima
     
           Alexandre à présent déprime
           Alors qu'il m'encula en prime
     
           Zacharia se vit covidé
           Dès que nous eûmes coïté
     
           Hervé se brûla la cervelle
           Sa couille était pourtant si belle
     
           Didier mourut d'un infarctus
           Suite à un bref cunnilingus
     
           Théophile après notre baise
           Fila tout droit au Père-Lachaise
     
           On est sans nouvelles d'Yvan
           Qui lui m'enfila par devant
     
           Max se prend pour une éléphante
           Certes sa trompe était bluffante
     
           ...
     
           ...
     
           ...
     
           ...
     
           ...
     
           ...
     
           ...
     
           ...
     
           ...
     
    Chers lecteurs et -trices, j’ai laissé de la place pour vous permettre d’ajouter vos distiques... mais en bons octosyllabes, hein, sans quoi la malédiction s’abattra sur vous et vos organes reproducteurs !
     

    Lien permanent Imprimer 18 cums Pin it!
  • Redorer le vécu

    Catégories : Octosyllabes (8), Sonnet

    Dans les moments les plus tendus
    Nœuds ou revers de l'existence
    Sachons réclamer l'assistance
    D'une noix de beurre fondu
     
    En gommant le mal qui nous lance
    Elle redore le vécu
    Telle une recharge aux accus
    Un baume sur les coups de lance
     
    Ouvrons-nous donc aux maux du jour
    Sans se refuser le velours
    Lubrique de l'humble noisette
     
    Plus c'est gras plus fera risette
    La victime dans ce parcours
    Du combattant de la zizette
     

    Lien permanent Imprimer 8 cums Pin it!
  • Charmes lubriques

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Sorcière enfile ton balai
          Par où le diable
    T'apprit naguère à l'enfiler
    Lors des sabbats inoubliables
     
    Qu'importe s'il est déjà tard
          Et si tu doutes
    Souffle aux tisons de ton regard
    Envoûte afin que l'on te foute
     
    Tes mains connaissent tous les tours
           De passe-passe
    Sataniques dames d'atours
    Aussi griffues que des rapaces
     
    Tes seins rêvent d'anciens matins
           Où rose nacre
    Ils racolaient un peu putains
    Collet occulte aux sueurs âcres
     
    Ta chatte noire vire au gris
           De froide cendre
    Qui rend aussi raide qu'aigri
    Ce familier jadis si tendre
     
    Grisés de philtres et brouets
           Tu te rappelles
    Comme les amants s'ébrouaient
    En pénétrant dans ta chapelle
     
    Ton vieux con se déchire usé
           Plus que ton âme
    Ce corps jamais ne sut ruser
    Comme l'amour il n'est que flamme
     
    Survole une dernière fois
           La pine humaine
    Et que ta démoniaque foi
    Dresse ce soir des troncs de chêne
     
    C'est une nuit à hurler des
           Charmes lubriques
    Une nuit à jeter les dés
    Forcer le sort à coups de trique
     
    Tu flambes haut lorsque tu jouis
           Tu es si belle
    Que Dieu lui-même songe oui
    Le jeu en valait la chandelle
     
    Sorcière enfile ton balai
           Par où le diable
    T'apprit naguère à l'enfiler
    Lors des sabbats inoubliables
     
     
     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Premiers émois

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Il me disait viens ma grenouille
    Mon chou mon amour ma beauté
    Malgré mon trouble je sentais
    Que ça venait du fond des couilles
     
    Il me disait fais-moi cocu
    Je te chérirai plus encore
    Je pensais cet homme m'adore
    Et ça me retournait le cul
     
    Il riait ah petite sotte
    Sans toi je suis un pauvre gland
    En dépit de son œil fuyant
    Cela m'allait droit dans la motte
     
    Il me quitta au mois de mai
    Pour une beaucoup plus salope
    Plus tard il est devenu pope
    Mon con ne s'en remit jamais
     

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Ex æquo

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Il faut chérir la belle ouvrage
    Des langues en compétition
    L'une après l'autre dans mon fion
    Oh leur ardeur me met en nage
     
    Toute la nuit on m'enconna
    Puis chuchotant ils décidèrent
    De me gratifier le derrière
    D'une sorte de championnat
     
    Je voulais dormir j'étais morte
    Et songeant qu'ils se lasseraient
    Je me gardais l'œillet serré
    On bavait au seuil de ma porte
     
    Sous leurs assauts peau de chamois
    Insistants langoureux et tendres
    Je sentis mes chairs se détendre
    Mon cul fut éclos malgré moi
     
    À présent je ne me rappelle
    Plus rien non pas même mon nom
    Quand l'un me lèche dans l'oignon
    L'autre vient me rouler des pelles
     
    J'ignorais que l'on pût gâter
    Si jouissamment mon trou des fesses
    Suis-je une reine une déesse
    Leur fougue ne fait qu'augmenter
     
    Auquel donnerai-je la palme
    Ensemble mes deux concurrents
    M'allument des feux dévorants
    Pas de jaloux je les acclame
     
    L'un après l'autre dans mon fion
    Leur duetto fit des ravages
    Il faut chérir la belle ouvrage
    Des langues en compétition
     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Barreau blues

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)

    Sur l'air du « Monnaie blues » de Cabrel
     
    Je lèche son slip et ses couilles
    M'ouvre le con avec les doigts
    Lui dit t'as vu comme je mouille
    Pour toi chéri t'en penses quoi
     
    Je me fais devant lui des choses
    Que j'ose pas vous raconter
    Je rougis tout entière à cause
    De mes propres obscénités
     
    Je lui chuchote des ordures
    Qui feraient bander le bon dieu
    Je m'échine à la rendre dure
    Mais sa nouille ne répond plus
    Il est trop vieux
     
          Barreau blues
          Wowowo
          Barreau blues
     
    Je le gave de cantharide
    Et autres remèdes connus
    Baguenaude toujours humide
    Un plug planté dans mon cul nu
     
    Sous son nez je passe et repasse
    Quand il travaille à son bureau
    Je prends des poses de radasse
    Pour lui susciter le barreau
     
    Vu son goût de la marmelade
    Je m'en tartine le merlu
    J'essaie tout j'en deviens malade
    Mais sa queue ne veut rien savoir
    Il m'aime plus
     
          Barreau blues
          Wowowo
          Barreau blues
     
    J'invite des amies cochonnes
    À me filer un coup de main
    Rien que pour lui on se trombone
    En poussant des cris de putains
     
    Tout en escagassant sa pine
    Je suce des braques allemands
    Sur son visage se devine
    Un faible intérêt par moment
     
    Je me reconnais plus moi-même
    Jusqu'où suis-je prête à aller
    Pour exciter l'homme que j'aime
    Et que son dard se dresse assez
    Pour me le caler ?
     
          Oh barreau blues
          Wowowo
          Barreau blues
     
    (Solo de gratte entrecoupé de Wowowo à fendre l'âme...)
     

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • La belle

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ta cavale devient chiadée
    Inventive par désespoir
    Tu suis le lisse des couloirs
    Langue de bagnarde évadée
     
    Allonge-toi dans les fossés
    Entre nue au secret des grottes
    Pour nous réchauffer trotte trotte
    Tous tes poursuivants sont passés
     
    Le péril sais-tu rôde encore
    On pourrait m'entendre glapir
    Cache-nous rien ne doit trahir
    Que je reluis jusqu'à l'aurore
     
    Hors tes chaînes libre tu es
    Insaisissable demoiselle
    Légère tu te fais la belle
    Il reste une heure à me tuer
     
    Lèche-moi langue libellule
    Tant pis si nous assassinons
    Sans cesse aspire-moi sinon
    Je te refous dans ta cellule
     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Chez les Grecs

    Catégories : Octosyllabes (8)

    À χ ce π dans mon δ,
    ν dans l'α de l'ω ?
    Est-ce à mon ψ, ce gros β
    Qui ce matin τ me θ ?
     
    Ce qu'il me ϕ là m'enflamma,
    M'envoya des rayons γ
    Tout partout et m'handi-κ ;
    ρ... il me met dans des ζ !
     
    Avec son truc taille ε,
    Presque sans bouger d'un ι,
    Il me re-µ le pokémon ;
    C'est vraiment pas le gars λ.
     
    Il m'asservit : l'η c'est lui ;
    Le fade au ras des cinq σ,
    Hourra ! je vois des gala-ξ !
    C'est Big Bang + Hiroshima !...
     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!