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Octosyllabes (8) - Page 24

  • La mignonne

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Sally aux blancs nichons pointus
    Toujours raides jamais vêtus
          Qu'importe l'heure
    De quelle étoile venais-tu
    Couleur de miels blonds et de beurre
     
    Ton curieux cœur éparpillé
    Pas plus épais que le papier
          À cigarette
    Je dus afin de le plier
    Nous verser les vins qui entêtent
     
    Chanter ivre les airs anciens
    Pisser debout devenir chien
          Ou éléphante
    Pour qu'à la fin tu fasses tien
    Le satin fleuri de ma fente
     
    Ton plaisir colère ouragan
    Je l'affrontais en naviguant
          Souvent à vue
    Nous ne prenions guère de gants
    Si vulve en fut jamais pourvue
     
    Sally tes lèvres au réveil
    Montraient les dents mais sur le seuil
          De toi personne
    De quelle étoile ou quel soleil
    Sally venais-tu ma mignonne
     

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  • L’amour à l’imparfait (du subjonctif)

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Y eut-il femme qui entrevit
    Jamais la fausseté du vit ?
     
    L'amoureux que sitôt vous fûtes
    Arborait une bosse au fute.
    Dès l'abord, vous vous attachâtes
    Tant à ma bouche qu'à ma chatte.
     
    Vous y fourrâtes une bite
    Sans concession et les fourbîtes.
    Ô la vélocité lapine
    Dont faisait montre votre pine !
     
    Je m'inquiétais que vous pussiez
    Rompre et mon cul et mon pucier ;
    À deux doigts même vous mourûtes
    De l'insane élan de ce rut.
     
    Mais, trop aise que je vous plusse,
    Je ne vous en aimais que plus.
    Ah ! plût au ciel que je prévisse
    Les noirs tréfonds de votre vice,
     
    Car, aussitôt que vous le pûtes,
    Vous me qualifiâtes de pute,
    De morue, de grue, de pétasse,
    Bien que souvent je tempêtasse.
     
    Quelque dégoût que j'en conçusse
    Vous me pressiez : « Tais-toi et suce ! »
    D'où voulait-on que je comprisse
    Qu'il me faudrait lamper la pisse ?
     
    Non, jamais femme n'entrevit
    Toute la fausseté du vit.
     

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  • Présages

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    Avant de te savoir j'avais rêvé nos vices
          Ton sexe et mon sexe jumeaux
    Nos enroulements fous nos luttes de sumos
          Les cris du lit qui vous meurtrissent
    L'ivre forêt des nerfs jusqu'au dernier rameau
     
    Avant bien avant nous j'avais mordu ta bouche
          À d'autres hures de putains
    Mordu comme on déchire ou comme on dispute un
          Os à une strige hâve et louche
    Qui vous montre les dents et garde son butin
     
    Sans te connaître encor je t'avais aperçue
          Dans le sang noir qui me hantait
    Goutte à goutte il perlait et sitôt décanté
          Déjà tu me buvais sangsue
    Déjà je pouvais jouir à perdre la santé
     

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  • Les plaisirs de l’agaceuse

    Catégories : Octosyllabes (8), Sonnet

    Chaque fois que le lisse d'une
    Paume qui branle au vif étreint
    Resserre et puis avec entrain
    Brique ô la cruelle infortune !
     
    Mais loin d'en conserver rancune
    Monsieur console son mandrin
    Affiche un sourire contraint
    Et finit par sortir la tune
     
    Car pour ce pantin de chiffon
    Les rudesses femelles font
    La valeur de l'agacerie
     
    Éprise de bonheurs profonds
    Je prie les dieux que je me rie
    Longtemps du vit de tels bouffons
     

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  • Je sais qu’il y a un animal

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Que sa griffe écorche ton sein
    Et tu rempliras le silence
    De cris en toute vraisemblance
    Mêlés de larmes de ricin
     
    Qu'il entre où j'étais seule à paître
    Qu'il se glisse entre nos murmures
    Aussitôt les heures qui furent
    S'enfuiront nues par la fenêtre
     
    Je sais qu'il y a un animal
    D'entre les morts qui se réveille
    Je sais que nos chemises bâillent
    Sur des lèvres par trop vermeilles
    Je sais qu'il y a un animal
     

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  • La haie d’honneur

    Catégories : Calligramme, Octosyllabes (8)

    (Hommage à la grande Babeth, qui a dû s'en farcir des centaines...)
     
    Vous êtes reine, ils sont au garde
    À vous
    Pour vous
     
    Quatre petits trous vous regardent
    Tout noirs
    D'espoir
     
    Laquelle engloutir la première ?
    Plouf, plouf
    Plouf, plouf
     
    Jeux de l'amour et du mystère...
    Profond
    C'est bon !
     

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  • À l’index

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Cela commence comme un jeu
    Juste son doigt qui me titille
    Nous parlons du sexe des filles
    Mon regard se fait nuageux

    Juste son doigt, de la salive
    Un peu de patience et d'amour
    Cela pourrait durer toujours
    Cette vie vaudrait qu'on la vive

    Larme de chair sur mon clito
    Qui tourne et tourne et qui insiste...
    Fermant les yeux, moi je résiste
    Je ne veux pas, non, pas si tôt !

    Mais cet index-là me rend dingue
    Ils vont entendre ma chanson
    De l'autre côté des cloisons
    Oh, ce doigt fou, ce doigt me flingue !

    Je lui ai dit : sois doux, sois lent
    Il m'a pris la touffe à la lettre
    Point n'est besoin qu'on me pénètre
    Pour m'asservir complètement

    Mon dieu, je crois qu'il accélère
    Ou est-ce juste une impression ?
    Il me chavire la raison
    Par ses caresses circulaires

    Juste son doigt là où mon corps
    Point immense se concentre et...
    ... Ai-je crié ? Es-tu entré ?
    Doigt de feu, brûle-moi encor !
     

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  • Quelle méprise !

    Catégories : Chanson, Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)

    Marche scoute enjouée, au rythme soutenu, pleine de tambours et de flûtiaux. Refrains en contrechants.
     
    Papa en avait une grosse
    Avec le bout rouge et luisant
    Souvent au moyen d'une brosse
    Il l'astiquait en sifflotant
     
    Elle était si dure et si belle
    Que maman même en raffolait
    Et la tâtait aussitôt qu'elle
    Sentait mon père un peu distrait
     
    Il l'exhibait à tout le monde
    Plein de fierté et d'émotion
    Hommes et femmes à la ronde
    La lui enviaient sans exception
    Cette longue canne de jonc
    ... Canne de jonc...
     
          Ah ! Ah ! Quelle sottise !
          Vous avez l'esprit mal tourné !
          Ah ! Ah ! Quelle méprise !
          Qu'alliez-vous donc imaginer ?
     
    Ma sœur cachait par-devers elle
    Un écrin doux et velouté
    Renfermant des délices telles
    Que nous voulions tous y goûter
     
    La réservant à ses copines
    Elle oubliait de m'en offrir
    Ni une ni deux je m'obstine
    Et parviens à la découvrir
     
    La chose était triangulaire
    Et comportait un petit trou
    Mais mes doigts lorsqu'ils s'y glissèrent
    Revinrent poisseux comme tout
    De la jolie boîte à cachous
    ... Boîte à cachous...
     
          Ah ! Ah ! Quelle sottise !
          Vous avez l'esprit mal tourné !
          Ah ! Ah ! Quelle méprise !
          Qu'alliez-vous donc imaginer ?
     
    Le curé, lui, sous sa soutane
    Portait un jouet ébouriffant
    Qui ne tombait jamais en panne
    Et qu'il ne montrait qu'aux enfants
     
    Ce truc souple comme une argile
    Et de même couleur, ma foi
    Il n'était pas bien difficile
    De le durcir entre nos doigts
     
    Mais le plus amusant en somme
    C'était quand cet homme très pieux
    Nous laissait en traire la gomme
    Blanche en remerciant le bon dieu
    Pour ce saint et superbe nœud
    ... Superbe nœud...
     
          Ah ! Ah ! Vive l'Église
          Et vive aussi monsieur l'curé !
          Ah ! Ah ! Pas de méprise :
          Nous aimons nous faire enculer.
     
          Ah ! Ah ! Vive l'Église !
          (ad lib.)
     

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  • Dou-ouce truie...

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ta mouille coulait par la fente
    Lente et chaude encore à l'amante
    On s'entrebuvait sans un bruit
    Sinon nos grognements de truies
     
    Et les cris de femmes méchantes
    Ailleurs bien loin fouettaient la nuit
     

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  • Où l’on apprend enfin la vérité sur le sexe des anges

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Michel avait un coton-tige
          Pour tout engin
    Fais voir ça de plus près, lui dis-je
          Il voulut bien
    J'aurais juré une chenille
    Un trois fois rien qui se tortille
    Un clitoris faisant la pige
          À peine au mien
     
    Je l'ai sucé comme un réglisse
          En me branlant
    La choune avec du dentifrice
          C'était troublant
    Si troublant que je suis partie
    Et aussitôt par empathie
    Michel répand son jus de cuisses
          Entre mes dents
     
    Ce gonze avait un dérisoire
          Petit oiseau
    Mais deux ailes luisantes, noires
          Collées au dos
    Il les déploya en silence
    S'envola dans l'azur immense
    Depuis j'épie comme une poire
          Quand il fait beau
     

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  • L'impossible chemin

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ta fente est là, comme une porte
    Qui barrerait mes avenirs
    Il faut que j'entre, que je sorte
    Et que j'entre à n'en plus finir
    Par cette fente ou cette porte
     
    Ô toi, tu pousses des soupirs
    Fuligineux sur mon passage
    Pareil aux ombres sur le cuir
    Je m'enfuis, tu me dévisages
    En poussant de profonds soupirs
     
    Nos cœurs maintenant hors d'usage
    Battent l'un de l'autre un écho
    Vaines clameurs d'enfants peu sages
    Qui ont défait tel un tricot
    Leurs frêles cœurs trop hors d'usage
     
    Puis — fou ! — je deviens bourricot
    Qui te bourrique les arrières
    Qui te foule aux pieds l'abricot
    Ferais-tu un peu moins la fière ?
    Crains-tu le fou, le bourricot ?
     
    Voici que soudain, la première
    Tu te cabres et t'en vas hennir
    Giclant des perles de lumière
    Et le monde est prêt de mourir
    Quand je te suis, toi, la première
     
    Chaque fois revient le désir
    Et toutes nos chairs nous exhortent
    Chaque fois pour redécouvrir
    Ta fente, là, comme une porte
    Que je ne peux jamais franchir
     

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  • Un soleil noir

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ne m'attendez pas pour dîner
    Je cours après un mec sublime
    Au regard sec comme une lime
    Aux nerfs forgés pour dominer
     
    Je vais me jeter dans l'abîme
    De ses désirs les plus odieux
    Traverser les cercles de feu
    Brasiers tournant à plein régime
     
    Je l'ai rencontré chez mes vieux
    Il a au moins quarante ans d'âge
    Quand il m'a cloué le visage
    Je pouvais plus lever les yeux
     
    Penser à lui me met en nage
    C'est un sorcier, un soleil noir
    Pas sûr que je rentre ce soir
    Je pars pour un lointain rivage
     
    Je subirai son bon vouloir
    Ses délires à deux doigts du crime
    Selon l'opinion unanime
    Il bricole avec des rasoirs
     
    Son regard sec comme une lime
    Pourrait d'un coup m'assassiner
    Ne m'attendez pas pour dîner
    Ce type est fou, il est sublime
     

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  • L'oubliée

    Catégories : Octosyllabes (8), Quintil

    J'ai sur la lèvre un goût de chatte
    D'une qui t'aima hors raison
    On traîne partout ses pénates
    Promesse d'homme ou goût de chatte
    J'irai la voir à l'occasion

     

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  • Thérapie express

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ma chair enveloppant ta chair
    Et aussitôt le monde existe
    Seul on s'élance sur la piste
    Chacun est né le cœur impair
     
    Mon truc autour de ton bidule
    Ça peut soudain tout déclencher
    On décollera du plancher
    Où on broutait là ridicules
     
    De nos avenirs insomnieux
    On se fout pas mal je t'assure
    Si on guérit pas nos blessures
    Au moins on se sentira mieux
     
    Prends-moi ici à l'improviste
    Dans les gravats les pattes en l'air
    Ma chair enveloppant ta chair
    Et aussitôt le monde existe
     

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  • Celle qu'on fesse

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Garrottez-moi car j'ai péché
    Par où l'on pèche d'habitude
    J'ai recherché le baiser rude
    Et le miel des bonbons cachés
    Garrottez-moi car j'ai péché
     
    C'est plus fort que moi, je salive
    Dès que j'entends son frein gémir
    Je serai sage à l'avenir
    À supposer que j'y arrive
    C'est plus fort que moi, je salive
     
    Faites-moi peur, liez mes mains
    Avant que j'attrape du mâle
    J'ai le cul toujours en cavale
    Une cervelle de serin
    Faites-moi peur, liez mes mains
     
    D'où ça vient, qui pourrait le dire ?
    Qui saura jamais ce qu'au fond
    J'ai entrevu sous l'horizon
    Et vers quoi mes lèvres s'étirent ?
    D'où ça vient, qui pourrait le dire ?
     
    Soumettez-moi car j'ai aimé
    Pour où l'on aime d'ordinaire
    Pareille au nuage qui erre
    Voici le vent que j'ai semé
    Soumettez-moi car j'ai aimé
    Un quelque chose... une lumière
     

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  • Hier

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    Je me suis dévêtue hier au creux de tes mains
    Tendue toute vers toi légère ô aspirée
    Plus douce que le ciel plus chaude qu'habillée
          La peau couverte de parfums
    Qui me faisaient paraître étrangement mouillée
     
    J'ai laissé ma pudeur hier au fond du jardin
    Quoiqu'un franc jour brillât l'herbe s'était couchée
    La trompe d'une abeille ocre et feu m'a léchée
          Toi tu me dévorais les seins
    D'un regard si glouton que je m'effarouchais
     
    Je t'ai livré mon corps hier autour de midi
    Combien j'avais tremblé en pensant te déplaire
    Combien j'ai cru pleurer quand tout contre ma chair
          Ta chair aussi nue s'étendit
    Pour m'envoyer rouler dans ce paradis vert
     

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  • V.A.O.

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Je poursuis ma vie assistée
    Par ordinateur, assoiffée
    De faux besoins, de vains désirs
    D'entendre ma lèvre gémir
    Sur mille écrans écartelée
    Je poursuis ma vie assistée
     
    Je rêve à travers le réseau
    Encagé, le petit oiseau
    Qui n'a plus guère en guise d'ailes
    Que des envies de tel ou telle
    Seule, à genoux dans mon berceau
    Je rêve à travers le réseau
     
    Un jour d'hiver, ivre, entêtée
    Dans l'au-delà je suis entrée
    Le vacarme soudain s'est tu
    Personne au monde là non plus
    Sous le ciel aux vitres fêlées
    Je poursuis ma vie assistée
     

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  • One more time

    Catégories : Octosyllabes (8)

    D'où viens-je, où vais-je et pourquoi cours-je
    Telle la dernière des courges ?
     
    J'arriverai bien dans le trou
    Avec mon suaire et rien dessous.
     
    Les vers me suceront la couenne ;
    Même ma chatte en sera pleine.
     
    Vous m'entendrez, je le prévois,
    Jouir, ô, jouir encore une fois !
     

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  • Memento futuere

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Le temps s'enfuit, cet assassin,
    Et je reste comme une pomme,
    Postant mes poèmes malsains,
    Broutant de temps à autre un homme.
     
    Le temps court, ce serial killer,
    Et qu'ai-je fichu de ma vie ?
    De ce qui me tenait à cœur,
    La liste est longue, inassouvie :
     
    Traverser la ville à oualpé,
    Être tirée par l'Armée rouge,
    Grimper des pitons escarpés,
    Grimper... ma foi, tout ce qui bouge ;
     
    Passer la nuit avec Manu
    — Bribri serait à la campagne, —
    Nous rouler ensemble, tout nus,
    Dans le foutre et dans le champagne ;
     
    Prendre un avion pour Jupiter ;
    Les gars là-bas sont des comiques :
    Ils ont, paraît-il, le cul vert
    Et quatre vits télescopiques ;
     
    Revoir à fond mon instruction
    Sous la férule d'un beau maître :
    Je saurai qui était Platon
    Et par où il se faisait mettre ;
     
    Au lieu d'encore aller voter,
    Taper dru dans la fourmilière,
    Tout faire (et pas que moi) sauter
    Pour instaurer l'Imaginaire !
     
    Mais le temps s'enfuit, ce chacal !
    Encore une journée foutue...
    Je reste devant mon bocal,
    À peine ivre, à peine foutue
    Par quelque voisin amical,
    Et le temps court, le temps me tue...
     

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  • Amours gore

    Catégories : Octosyllabes (8)

    (Pour une fois, éloignez vraiment les enfants...)
     
    Vampirette mord la carotte
    Gorgée de sang des soupirants
    Qu'elle attire dans sa culotte
     
    L'écarlate mêlé de blanc
    Chaud et mousseux gicle et gargote
    Fusant dans sa gorge à torrent
     
    L'un d'eux parfois a la bougeotte
    Et s'émeut tout en expirant
    De sustenter cette poivrote
     
    Qui le vide argh ! c'est écœurant
    Le lampe le bois le sirote
    Souffle court et œil chavirant
     

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