D’où vient que sous tes doigts tous mes désirs se dressent,
Que durcissent mes seins d’un espoir douloureux,
Que j’ai le clitoris assoiffé de caresses
Sitôt que ta main fend mes cuisses jusqu’au creux ?
D’où vient que contre toi mon corps tremble, fiévreux ?
Ne devrais-je pas mieux résister à ce charme ?
Ne devrais-je pas fuir l’empire ensorcelant
Par lequel, en dépit de toutes mes alarmes,
Tu fais de moi le jouet de mes propres élans,
L’esclave sans pudeur d’un plaisir trop brûlant ?
Tes yeux aussi ! tes yeux me transpercent de honte,
Tes yeux boivent ma joue rougie, mon souffle court,
Ils savent percevoir quand les orgasmes montent
Au gré des libertés de cette main qui court,
Sillonnant mes chemins secrets, mes fonds de cour.
Ô démon, tu me fais durer, tu m’exténues !
Tu jouis, salaud, de voir trépider de tourment,
Ruisselante d’amour, mon intimité nue !
D’où vient que chaque nuit ma chair entièrement
S’abandonne à tes doigts, ô mon cruel amant ?
Jeux de mains...
Catégories : Alexandrins (12 pieds)
Commentaires
Seulement avec les doigts ? Pourquoi il met la bouche ? la pine ? Tu préfères ? Ca te suffit ? Il aime pas ? Il peut pas ?
Le bi.
P. S. Vous pouvez rien faire pour mon problème informatique que j'expose sur le blogue à Rico ?
Oh ! il met tout, rassurez-vous, mais ça dépend des jours, de son humeur, de ma moiteur, de sa raideur, de nos ardeurs et de quelle heure (il est).
En cas de problèmes informatiques, cher Désentripailleur, un seul remède : un bon coup de latte dans cette saloperie d'engin de merde, voire quelques coups de marteau si vous avez ça sous la main. (Non, ne me remerciez pas.)
Adorable Bella,
Aussi calamiteux soient-ils, vos conseils me ravissent. Vous avez l'âme d'une massacreuse, même si "un bon coup de latte dans cette saloperie d'engin de merde" traduit trop de colère ou de fougue. Ca se corrige fastoche. Aimeriez-vous que je vous apprenne l'art subtil du surin, du bazooka et du lance-flammes ? Je suis persuadé que vous adoreriez être initié par un maître tel que mézigue.
J'oublie vos conseils de réparatrice d'ordi. Il valent que dalle. Après le massacre de la bécane, comment qu'jaccède à vot' blogue et à çui au Rico ? Comment qu'j'y dépose des messages ? Surtout, surtout, où qu'je zyeute de bons vieux Mizoguchi, Lang, Bresson, Pécas ou Visconti ?
Des cinéastes que je connais peu, voire pas du tout. Je suis plutôt Kubrick, Cassavetes, Fellini, Scola et d'autres que j'oublie. Bises.
Soyez magnanime, chère Bella, pardonnez à cette punaise écrasée de Désentripailleur si elle dépose autant d'inepties sur votre site et n'a que l'envie de s'accoupler bestialement avec vous. Serait-il capable de vous enseigner le maniement d'une arme ? J'en doute, C'est un chourineur extraordinaire, capable de maintenir en vie un lascar auquel il a planté son couteau en plein foie et de lui extorquer des aveux que personne n'attendrait à ce stade de fin de vie. C'est aussi un sbire de toute confiance. En revanche, il ment sur des peccadilles comme il occis. C'est lui qui a abîmé l'ordinateur. Vous l'aviez compris, n'est-ce pas ? D'ailleurs, il ne l'utilise que pour regarder des films pornographiques. Kubrick, Cassavetes, Fellini, Scola... Vous êtes une véritable cinéphile.
Mes hommages, charmante Bella.
A vous.
Parrain.
Déposera-t-il jamais autant d'inepties que moi ? L'avenir nous le dira. Quant au maniement des armes, s'il s'agit de gros calibres vous commencez à m'intéresser...
Malheureuse ! Une de mes petites-nièces s'enfilait à con et à cul des 9 mm. Son vieux radin de père surveillait ses fréquentations et lui filait que dalle comme argent de poche. Elle pouvait même pas s'offrir un gode, la pauvrette. Elle avait bien essayé toutes sortes de fruits et légumes, des manches de pioche, etc., mais elle n'arrivait à l'orgasme qu'avec ce pistolet-là. Un jour, elle appuya sur la détente. Elle mourut d'une balle qui ressortir par le crâne. On ne joue pas avec les armes à feu, petits ou gros calibre. Jamais.
Parrain qui tient à vous.
Vous avez raison. Je préfère les hommes qui tirent à blanc.
TARANTINO ! COHEN BROTHERS ! And the rest is silence...
Quoique Ishnouïn Tershmed m'ait branché quand j'étais ado.
Ishn quoi ?... Là, je donne ma langue aux chattes.
oh lala voilà j'ai des envies de mains (et de chaleur et de douche va savoir pourquoi ) voire d'être Mâle menée du bout des doigts ...
Ah ah ! c'est un poème qui donne chaud. :D