Confidences à chaud (10/04/2024)

Ma sœur, il est parti ! Ma sœur, oh ! touche ! touche
Ces lèvres dont le feu n’est pas encore éteint !
Sens comme il a froissé, chiffonné mes satins,
Marquant leurs plis au fer amoureux de sa bouche !
Je voudrais que tu voies nos corps s’entrebaisant…
Mais qu’y entendrais-tu, toi qui n’as que dix ans ?

Ma sœur, ah ! j’ai tant joui ! Plus encor qu’avec l’autre
J’ai éprouvé cette épaisseur qui m’empalait,
Et puis, sais-tu ? après je lui ai bu le lait
Jusqu’à la lie — mais chut ! ce secret est le nôtre.
Me foutrait-il soir et matin en l’épousant ?
Bah ! tu l’ignores, toi, du haut de tes douze ans.

Ma sœur, défais mes liens et viens m’oindre les fesses
D’une crème apaisante aux endroits que le stick
Laisse à vif ! Oh ! ma sœur, ces deux affreux loustics
Font de moi leur putain, leur proie, je le confesse,
Mais une proie heureuse — ah ! Dieu, que c’est grisant !
Ça t’étonne, bien sûr ; tu n’as pas quatorze ans.

Ma sœur, où étais-tu ? Vois ! Vois ! Mes jambes tremblent
Et je daube la pisse et la jute à plein nez.
Vingt fois, trente fois ils m’ont fait me retourner,
M’écartelant le cul tour à tour ou ensemble…
Mais tu n’écoutes plus, tu dis : « J’ai pas le temps,
Et puis je sais tout ça. N’ai-je pas dix-sept ans ? »

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