Bonheur arnaque ! Alors, que nous ayons la nique,
Qu’à la bonne heure on jouisse et pigne à cœurs perdus,
Que soient saillis nos cons, nos blancs tétins mordus
De chiennes pourtant peu cyniques !
La vie si courte ? Au moins, que les vits poussent longs
Et d’épaisseur à faire oublier le silence
Qui nous attend tout au bout du chemin de lances
Où gaiement nous nous empalons !
Ô pâle Amour, saigne-nous pour pallier la sève
Et, dans le tiède hiver, fais-nous le corps brûlant !
Molles, nous implorons des durs nous enculant
Pour que de trop baiser l’on crève !
Lot de consolation
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)
Commentaires
R.I.P. ?
Bon... mais une dernière P.I.P.E. avant !
Ô pâle Amour, saigne-nous pour pallier la sève
Et, dans le tiède hiver, fais-nous le corps brûlant !
Molles, nous implorons des durs nous enculant
Pour que de trop baiser l’on crève !
Tu vois , quand tu veux, tu sais faire des prières !
Tout à fait. Mes poèmes sont bourrés de prières. D'ailleurs, je préconise de les lire à genoux avec un cierge dans le cul. Le gros modèle.