Un cas d’incompatibilité (24/01/2024)
Il ne sut pas la prendre au corps, ô cornichon !
Elle qui lui tendait sa bouche et ses nichons
Avec un porte-à-faux comme les corniches ont.
Il ne fut pas assez malin (mâle imbécile !)
Pour deviner que, sous le mascara des cils,
Bavait pour lui l’œil bleu de cette Ève gracile.
« Son regard même — ô dieux ! — des robes se dérobe »,
Réalisa la belle. « A-t-il au moins un zob
Ou, sous l’aspect d’un mec, n’est-ce qu’un gros microbe ? »
La vérité l’eût surprise, l’eût-elle apprise :
S’il la dédaignait tant, s’il ne l’avait pas prise,
C’est qu’il aimait les proies moins aisément conquises…
09:50 | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Encore un difficile qui joue les hérons de la fable. A la fin, il se branle et souille les draps, comme un "gros microbe".
Écrit par : Parrain | 25/01/2024
Ah ! que les zommes sont décevants, Parrain...
Écrit par : Bella | 25/01/2024
Il n'est pas interdit d'aimer la difficulté, les challenges, les combats peut être perdus d'avance car certaines "touches" sont si faciles qu'elles ne font l'objet d'aucun mérite.
Mais aà vouloir jouer au plus fort, on finit parfois tel un ermite errant... seul.
Juste une zobservation... à la lecture de ce poème.
Écrit par : François Intime | 04/02/2024
Zobservation qui me va droit au... enfin, tu vois, quoi.
Écrit par : Bella | 05/02/2024