Après le match (15/09/2024)

Il fait bon voir, m’amie, ces couillons mirifiques
Jouant à se cacher sous le gant savonneux,
Dégoulinants de mousse et d’eau qui perle au nœud,
Et reluquer la main qui passe et les astique.

Il y a grande joie, plaisir ignominieux
À mater tant de mecs, plus muette que brique ;
On a beau être gousse, une faim atavique
Vous saisit chaque fois, et chaque fois c’est mieux.

Quand me rejoindras-tu, toi, mon amour sur terre,
Pour river ton œil bleu au trou de la cloison
Et jouir comme je jouis, espionne solitaire ?

Viens ! Voici que débute à nouveau la saison,
Nous pourrons nous repaître à perdre la raison
Des membres de l’équipe occupant les vestiaires.

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