Je besogne mon corps d’un indigne exercice
Dont le pape éructa des bulles, condamnant
En termes vigoureux l’abominable Onan
Afin qu’aux enfers il se repente et moisisse.
Je me frotte au péché de chair incontinent,
Quêtant, bien plus que la pourpre cardinalice,
Celle du feu qui me démange entre les cuisses
Au niveau du vécu et du sous-continent.
Ô, ne sois pas sévère avec moi, gentil pape,
Si ma main s’émancipant parfois me décape !
Retiens l’auguste tienne à l’âpre couperet !
Considérons le pire : après tout, je pourrais
Païennement m’ouvrir à ce bon vieux Priape
Pour qu’il forcisse et m’entre un soc à labourer...
Considérons le pire
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Sonnet
Commentaires
C'est pas le pape qui le premier condamna le pauvre Onan, ce sont les enflures qui écrivirent la Bible en affirmant que c'est dieu (qui n'existe pas) le bourreaudu pauvre branleur. D'autres enflés de leurs osses, remplacèrent "Branlez-vous les uns les autres" par "Aimez-vous les uns les autres". A part quelques gros enculés papaux, et d'abord cette diarrhée purulente d'hypocrisie de Jean-Paul II, presque tous les papes furent des pornocrates notoires.
Mes hommages, gente Bella.
Des humains normaux, en somme. Tu me rassures.
Bises
Hé ! Bella, si tu fantasmes sur un pape, prévois le Viagra et toutes sortes de godes et autres gadgetus. T'es sympa, si on t'invite au Vatican, demande que Parrain ait le droit de t'accompagner. Il rêve de visiter tranquillou tout ce qu'est interdit au public. Y a des merveilles cachées, c'est sûr, et Parrain, c'est un fou d'art.
Le bi.
Demande aussi une invite pour mézigue. J'ai jamais partouzé avec des nonnettes. Ca manque à ma culture générale.
Re-bis.
Cher Désentripailleur, j'ai jadis visité la Sixtine (http://poesieerotique.hautetfort.com/archive/2024/03/13/eglise-humaine-6489323.html). Hélas, François n'a pas daigné me recevoir ! Aurais-je dû faire valoir que vous étiez de mes connaissances?