À l’appel de la chair j’accours et je me viande
Ma belle âme jamais n’arrive à m’alpaguer
Je saute Pierre et Paule et me laisse draguer
Sans qu’aucun séraphin ne me coince et gourmande
Suffit d’être aux aguets
Empoignant vits et cons je m’en fais des guirlandes
De toutes les couleurs car pourquoi ségréguer
Sans la nique ici-bas ce serait guère gai
Je suis l’amie de tout ce qui mouille ou qui bande
Inuit ou Portugais
Oui j’ai le feu au cul nuit et jour j’ai les glandes
Qui m’envoient culbuter sur des tempos reggae
Sauter des Rubicons passer des reins à gué
À l’appel de la chair ô j’accours et me viande
Sans jamais fatiguer
Le feu au cul
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)
Commentaires
Faute avouée, à moitié pardonnée... sourire
Aimer "ça" n'est pas un péché... s'en priver et en priver les autres, c'est autre chose : quel scandale !
Nous sommes d'accord. :)