Ta verge m’ouvre dès que j’me découvre
Ta verge m’prend sitôt s’empourprant
Ta verge m’dure jusqu’à l’échaudure
Ta verge m’troue et m’fend peu ou prou
Ta verge m’scie en deux la vessie
Ta verge m’plante sa purée brûlante
Ta verge m’fore et m’taille un Bosphore
Ta verge m’trempe pour tirer sa crampe
Ta verge m’visse des feux d’artifice
Ta verge m’plonge dans d’étranges songes
Ta verge m’cloue et tout devient flou
Ta verge m’rive pour pas que j’dérive
Ta verge m’ente jusqu’au fond d’la fente
Ta verge m’ruine jusqu’à c’que je couine
Ta verge m’crève le bidon sans trêve
Ta verge m’brise culasse et chemise
Ta verge m’glisse en force une éclisse
Ta verge m’vrille et me refait fille
Ta verge m’pique et nique ô cynique
Ta verge m’colle au cul et m’bricole
Ta verge m’cale un nœud radical
Ta verge m’carre son gros carambar
Ta verge m’gifle et j’viens quand tu m’siffles
Ta verge m’jute et me persécute
Ta verge m’joue des tours au bijou
Ta verge m’chauffe et parfois m’endauffe
Ta verge m’traite en foutue soubrette
Ta verge m’use et toi ça t’amuse
Ta verge m’bine et m’lime les babines
Ta verge m’brosse de plus en plus grosse
Ta verge m’lâche la bride et m’cravache
Ta verge m’cuit et m’fait v’nir la pluie
Ta verge m’nuit qui m’fout jour et nuit
Ta verge m’râpe les parois d’la trappe
Ta verge m’sue bouchant les issues
Ta verge m’vide et m’ronge impavide
Ta verge m’viande et moi j’en r’demande
Ta verge m’froisse et m’remplit l’espace
Ta verge m’sonde les envies profondes
Ta verge m’shoote elle est ma chouchoute
Ta verge m’puise et jamais n’s’épuise
Ta verge m’scrute partout foutue brute
Ta verge m’fouine farouche et chafouine
Ta verge m’fouille si bien qu’j’en bafouille
Ta verge m’cherche des poux même au derche
Ta verge m’suce l’énergie en sus
Ta verge m’bois et m’laisse aux abois
Ta verge m’teste parfois j’la déteste
Ta verge m’tord les boyaux du corps
Ta verge m’serre plus que nécessaire
Ta verge m’bride trop la plaie du bide
Ta verge m’taille dans l’vif des entrailles
Ta verge m’coupe en deux par la poupe
Ta verge m’force à l’aimer retorse
Ta verge m’tire mais j’veux pas partir
Ennéasyllabes (9)
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Elle est ma chouchoute
Catégories : Ennéasyllabes (9) -
Blackout
Catégories : Ennéasyllabes (9), Quadrisyllabes (4)Sautés les plombs je t’électropute
Te brûle au jus de mes ouragans
Rien dans les ténèbres n’endiguant
Le courant de mes appétits quand
Je suis en butte
En un éclair de passion nous scions
Le mors aux dents mille ombres dévient
Et je dis ah j’en avais envie
Et tu dis bon faut qu’on vérifie
L’installation
Oh je t’en prie chéri pas de panne
Profitons bien de ce blackout
Le jour s’enfuit dans mon goutte-à-goutte
Grand paon de nuit que ta roue me foute
Pan dans la paonne ! -
Nos chairs au degré terminal
Catégories : Ennéasyllabes (9)Je te nubile ô je te pubère
Faisant de toi mon chien de plaisir
Je règle ton sang je t’adultère
Tant je brûle au violent des artères
Du désir d’amour de m’en saisir
Et tant nos ventres s’en élibèrent
Mais je faute je honte ô je mal
À ce jeu fou car je te luxure
Bien au-delà du sexe normal
Poupine en croupe oui je t’animal
Maudit soit le ciel qui salissure
Sur nos chairs au degré terminal
Tant pis je rire et tu me complices
Me jouis me viandes nos élixirs
Balaient le temps les saisons réglissent
À travers nous quand tu me calices
Faisant de moi ton chien de plaisir
Tout énubilées on se délice -
Les boules
Catégories : Ennéasyllabes (9)Je voudrais tirer là les ficelles
Je voudrais voir ce qui s’y nicha
Et vérifier si tu n’es pas celle
Qui a les boules, jolie geisha
Ça cliquette et sourd de ta minette
Et déjà hier quand tu m’aguichas
Je t’entendis feuler, sois honnête
As-tu les boules en ton petit chat ?
Un creux au bide, l’âme jalouse
Je regrette presque cet achat
Si j’avais su qu’en claquant ce flouze
T’aurais les boules tel un pacha…
Au moins me jette pas, au moins laisse
Celle qui si souvent te lécha
Venir te rebrouter l’entrefesse !
J’ai les boules sans toi ma geisha -
Je te crois mon bonheur caché
Catégories : Ennéasyllabes (9), Quadrisyllabes (4)Es-tu l’arbre où il me faut grimper,
Le fruit que je dois envelopper,
La liqueur qui chauffera mon ventre,
La présence entre
Les murs de ma maison de poupée ?
Suis-je le sol que tes désirs creusent,
La jument que tu rendras heureuse
En flattant son pelage luisant ?
Au fil des ans
Garderas-tu l’humeur laboureuse ?
Allons-nous mordre ensemble au futur,
Lécher mutuellement nos blessures ?
Jetterons-nous par-delà les mondes
Ces coups de sonde
Qui comblent le vide et nous rassurent ?
Oui, je te crois mon bonheur caché,
Celui que j’ai si longtemps cherché,
Le bois dur dont on dresse les lances,
La noble essence,
Cet arbre enfin où je peux percher… -
Des gars profonds
Catégories : Ennéasyllabes (9), Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5), Trisyllabes (3)La motte en feu sous l’œil des motards
Cave nue mal éclairée
Et la nuit sans fard
M’a violée
Un vieux plaid sale et puant le chien
Muscles dragons électriques
Leur cran sur un sein
Qui me pique
J’ai hurlé dans le sang du chiffon
Ce plaisir-là m’épouvante
Plaie des gars profonds
Plein la fente
Mais chair vomie déchirée d’odeurs
Ne fuit pas dans l’aube grise
Reveut le bonheur
D’être prise -
Le fléau
Catégories : Ennéasyllabes (9)M’enconnez matin, midi et soir
Me badigeonnez partout de jute
C’est mon ordonnance et seul espoir
De guérison lorsque je m’enrute
J’ai chopé ça hier au « Pied Léger »
Le bar où vont mes amies les putes
Mais c’est pas nouveau, je sais que j’ai
L’organisme aisément qui s’enrute
Dépêchez-vous, on a peu de temps
Avant que ce foutu virus mute
De surcroît pas mal de monde attend
En faisant la queue : pas de disputes
À ceux dont la seringue a du mou
J’administre en hâte une turlute
Nous avons des solutions à tout
Je prends même les flics et les brutes
Un bon geste, ô braves citoyens
Participez aussi à la lutte
Moi j’aiderai par tous les moyens
Si jamais vos épouses s’enrutent
Faites-le par solidarité
Ça ne prendra que quelques minutes
M’enculez pour plus de sûreté
Afin d’éviter toute rechute
Vous souhaitez combattre le fléau ?
Alors vite à l’assaut de ma butte
En m’inoculant, contribuez au
Grand Plan National Anti-Enrute©
M’enconnez matin, midi et soir
Allez-y franco, rien ne rebute
Une femme en proie au désespoir
Lorsque par malheur elle s’enrute -
Du bon usage de la langue
Catégories : Ennéasyllabes (9), Hexasyllabes (6)Oublie donc ton blabla, tes poèmes
Tes si sages scènes du balcon
Que ta langue entre en ma raie du con
Susurrer ses je t’aime
Donne-la à mon chat fellateur
Ou tourne-la sept fois dans ma bouche
Bave sans bavasser, je me couche
Écoutant tes moiteurs
Flexionnelle ou bien agglutinante
Slave, d’Orient ou — pourquoi pas ? — d’oc
Je la veux sans mot dire au paddock
Fourrée et bonne amante
Babine à qui mieux mieux, ô moulin
À paroles, robinet d’eau tiède
Les taiseux et les muets seuls possèdent
À fond l’art du câlin -
Private joke
Catégories : Ennéasyllabes (9)Seule asshole avec mes envies glauques
Mes desseins noirs et concupiscents
Mes zarbis désirs de star du rauque
Libido pressée s’accroupissant
Au clou du spectacle ô private joke+ Ma dernière histoire cochonne. Avec une fée... (porn-fantasy ?)
https://www.atramenta.net/lire/besoins-primaires/92718 -
Dans ma chair
Catégories : Ennéasyllabes (9), Hexasyllabes (6)Reste en moi pour toujours
Dans mon sang dans mon ventre immobile
Tout clapotant nos fluides d’amour
L’un dans l’autre épuisés heureux lourds
Reste en moi le temps file
Nous ferions des cailloux épatants
T’en va pas ne fais pas l’imbécile
Elle attendra la putain de ville
Reste en moi j’aime autant
Que jamais nos membres ne défassent
Ce verrou cet ensemble mutant
Cette Iseult avalant son Tristan
Reste ancré dans la place
Englouti comme au sein d’une mer
Dérivant comme une algue molasse
Disparu perdu sous la surface
Reste en moi tout l’hiver
Coin serti dans l’étroit de l’à-jour
Dans mon sang dans mon con dans ma chair
Bien après que soit mort le geyser
Reste là reste sourd
Aux sirènes pleurant leurs sarcasmes
L’un dans l’autre au sortir de l’orgasme
Reste en moi à jamais mon amour -
Les arsouilles
Catégories : Ennéasyllabes (9)Si tant est que nous soyons tentésPar l'authentique et troublant mystèreDe la chair devenant bonne chèreForce serait de l'alimenterForce serait de fendre la terreFemelle à coups de bâton plantéPour labourer et réenchanterTous les rebords profonds de l'ornièreTous les rebords possèdent l'ourletEt le bouton qui les déverrouilleRoyaume d'ocre de feu de rouilleOù tout un fleuve est venu roulerOù tout un fleuve apaisant de mouilleTrempe la bite en pleine santéSi tant est que nous soyons tentésNous deviendrions de beaux arsouilles -
Boléro sensuel
Catégories : Ennéasyllabes (9)Nues toutes deux comme le démonSe suçotant l'une l'autre heureusesElles remplissent leurs heures creusesDe lents soupirs et de petits nomsNues toutes deux elles se proclamentDans la moiteur muette de leur peauDans le fiévreux de leur souffle chaudLes plus libres de toutes les femmesNues toutes deux elles ont marisAmants enfants mais quelle importancePlus rien ne compte que le silenceEt le soyeux des draps de ce litNues toutes deux elles se pénètrentObscurément de l'amour mutuelRythmant leur doux boléro sensuelNues toutes deux comme au jour de naître -
Les belles charretières
Catégories : Ennéasyllabes (9)À Élodie PetitHardi petite ouvre ta culotteÀ mes désirs toujours renaissantsDésirs de viol à mouille et à motteDésirs de miaulements indécentsHardi ensemble ma siphonnéeSus aux férocités des faux vitsDont l'enfilade siliconéeNous laissera les tuyaux ravisHardi beau dard ô ma hard fuckeuseÀ coup de beurre et de gros mollardsVaselinons nos roses muqueusesEt nous foutons raide dans le lardHardi hardi c'est l'heure excellenteOù tour à tour avec des juronsDe charretiers les essieux se plantentAu mitan de nos culs percherons« La langue bâtarde est le fruit névrosé de l'accouplement d'une langue littéraire ténue avec un langage de rue, un argot rural, une langue de trottoir.Elle râpe.Elle écorche.Sa poésie naît du trouble, du mélange, du choc.Elle n'a pas peur d'être dramatique, dramaqueen, lyrique dans ses larmes, élégiaque à l'amoure, saphique, mielleuse, ouvertement érotique, pornographique et gênante.Elle boit trop, elle féminise tout.Elle mouille sa culotte, elle trempe la tienne.Elle aime le cul, sale et direct. »——— Élodie Petit, Fiévreuse plébéienne, Éditions du commun, 2022. -
Fleur d'amour
Catégories : Ennéasyllabes (9), Pentasyllabes (5)À fleur de cuir mon irrépressibleBlanc derrière aïe tu l'as pris pour cibleJ'ai le cœur contentÀ fleur de crin vive les fétichesEt les bouillants dont la main ne trichePas en s'abattantÀ fleur de peau naissent les zébruresUne émotion monte à toute allureUne envie de toiÀ fleur de sexe on me batifoleMes propres cris vont me rendre folleOh bâillonne-moiÀ fleur de nuit ce pommeau de verreJe me doutais qu'il allait te faireBander jusqu'aux cieuxÀ fleur de nerf quel génie façonneTous ces joujoux changeant mon bonhommeEn démon vicieuxÀ fleur de coups j'ai connu le pireRegarde-moi partout je transpireMon cul satinéS'ouvre pour toi à vif et sensibleÀ fleur d'amour tu l'as pris pour cibleD'un long martinet -
Plus forte que le temps
Catégories : Ennéasyllabes (9)Quelques instants avant de mourirLa vieille engendre un beau brin de fillePareille à elle elle a l'œil qui brilleEt se souvient de ses souvenirsC'est l'immortelle la séductriceLes hommes pendent à ses cheveuxIls satisfont à ses moindres vœuxNe lui refusent aucun capriceEn tapinois la fille mûritBien qu'insensible le temps s'écouleRaréfiant peu à peu la fouleDe ces amants las et ahurisLa voici seule et la lune brillePour n'éclairer que des souvenirsMais à l'instant même de mourirLa vieille engendre un beau brin de fille... -
2aBpT...
Catégories : Ennéasyllabes (9)Deux abbés pétaient dans mon boudoir
Pétaient dans la soie un certain soir
Dans la soie humide de salive
Humide et brûlante et, ma foi, ivreLente escalade des jeux coquins
M'escaladant sur le baldaquin
Sûr ! le bal est ouvert, je les pipe
Ouvert aussi mon con de guenipeSi mon con pouvait être enconné
Pouvait prendre les deux étonnés
Prendre d'un coup leurs deux pines dures
Couleur de betterave un peu trop mûreDeux bêtes sauvages me foutant
Sauvagement, je crierais longtemps
Je crie à m'en fendre les entrailles
Amants, fendez-moi d'estoc, de taille !D'émoi, je n'ose abaisser les yeux
Aux abbés foutant à qui mieux mieux -
J
Catégories : Ennéasyllabes (9)Appelons ça joindre les deux bouts
Jules au jubé, Jim au trou du diable
Joute joyeuse et inoubliableVos joncs jumeaux seront mes époux
Le jeu consiste à juter ensemble
En mes goulets qui tant se ressemblentAu point du jour, en remettre un coup
-
Fugace aperçu de l'autrice au naturel
Catégories : Ennéasyllabes (9)Je suis Bella, l'infâme salope
Au con bordé par deux escalopes
Au clito long comme un jour sans jouir
Et plus coriace que le vieux cuir
Aux élixirs ruisselant — pluviôse !
D'entre mes cuisses jamais bien closes
Je suis Bella, la jolie catin
Toute muqueuses dès le matin -
Bêêê
Catégories : Ennéasyllabes (9)Saute, mouton, sur ta brebis grise !
Son vieux con bée et le poil en frise
Le lisseras-tu
A longs coups têtus
De langue humide et rouge cerise ?