Quadrisyllabes (4) - Page 4
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Charmes lubriques
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Sorcière enfile ton balaiPar où le diableT'apprit naguère à l'enfilerLors des sabbats inoubliablesQu'importe s'il est déjà tardEt si tu doutesSouffle aux tisons de ton regardEnvoûte afin que l'on te fouteTes mains connaissent tous les toursDe passe-passeSataniques dames d'atoursAussi griffues que des rapacesTes seins rêvent d'anciens matinsOù rose nacreIls racolaient un peu putainsCollet occulte aux sueurs âcresTa chatte noire vire au grisDe froide cendreQui rend aussi raide qu'aigriCe familier jadis si tendreGrisés de philtres et brouetsTu te rappellesComme les amants s'ébrouaientEn pénétrant dans ta chapelleTon vieux con se déchire uséPlus que ton âmeCe corps jamais ne sut ruserComme l'amour il n'est que flammeSurvole une dernière foisLa pine humaineEt que ta démoniaque foiDresse ce soir des troncs de chêneC'est une nuit à hurler desCharmes lubriquesUne nuit à jeter les désForcer le sort à coups de triqueTu flambes haut lorsque tu jouisTu es si belleQue Dieu lui-même songe ouiLe jeu en valait la chandelleSorcière enfile ton balaiPar où le diableT'apprit naguère à l'enfilerLors des sabbats inoubliables(+ une nouvelle érotique : https://www.atramenta.net/lire/je-suis-le-buveur-le-vin-et-lechanson/91570) -
L'invitation
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Ma fente est éclose pour toiVieux réflexeElle n'attend plus que tes doigtsOu que ton sexeTon regard déjà lui suffitPour être humideQuoiqu'elle te mette au défiTu l'intimidesVois-tu comme je l'ouvre grandEt toute rose ?Entends-tu le désir flagrantQue ça suppose ?Je peux même me la frotterComme une bêteM'aimer d'un amour effrontéSi tu le souhaitesMais nous préférons quand c'est toiQui la contentesEn fourrant ta pine ou tes doigtsDans cette fente -
Emeth
Catégories : Jocelyn Witz, Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)J'me suis toquée d'un bloc d'argileUn gars solide un vrai totemMême qu'on en parle dans l'ÉvangileDe mon golemLa morale oh bah j'la transgresseÀ moi toute seule j'suis son haremSa belle esclave et sa maîtresseÀ mon golemC'est lui d'abord qui m'a séduiteJ'ai pensé merde carpe diemEt pis tant pis si ça s'ébruiteDans l'HLMJ'suis en amour avec une bêteDe sexe aux doigts plus gros qu'un nemQu'il me les glisse et j'perds la têteEt lui idemEffacez pas son nom magiqueÇa s'rait la fin d'mon vieux golemJ'en gémirais longtemps tragiqueDes requiemsJ'ai dans la peau un type en glaiseUn géant genre le grand sachemAu burlingue haut comme une falaiseC'est mon golemPetit poème illustrant la nouvelle érotico-fantastique "L'amant de Jessica" que je mets en lecture libre ici : https://www.atramenta.net/lire/lamant-de-jessica/91422.Comme j'ai sous le coude un tas d'autres textes du même tonneau, j'avais soumis à mon éditeur (https://www.nco-editions.fr) un projet de recueil, mais ça ne l'intéresse pas : il semblerait que ce genre de littérature soit difficile à placer en librairie. Vous n'aurez donc pas le plaisir de donner des sous pour lire ces histoires cochonnes, que je mettrai petit à petit sous Atramenta. -
Tour d'horizon
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Je dis l'amour pâle et fragileBonheur sans cesse menacéAux cœurs morts ou chargés de bileCadenassésJe dis le sexe au goût d'épicesQui réveille l'homme endormiPar une absurde et peu propiceVie de fourmiJe dis ma bouche est avenanteVenez donc vous y inviterPour savourer à gorgées lentesL'éternitéJe dis mes seins imperturbablesDroits comme papes au sénatMais au beau milieu de la tableUn fruit grenatJe dis mon ventre où d'aucuns entrentEt sortent comme en un moulinDe toute façon c'est vous l'AutreOu c'est nous l'UnJe dis mes fesses ô mes fessesSi leur nom je n'ai jamais suQue comme moi vos chairs épaissesS'assoient dessusJe dis la blondeur de mes cuissesMenant au chaud des culs-de-sacPlaine où dégouline en coulisseL'eau de mes lacsJe dis mon trou du cul farouchePétomane et ensulfuréPlus sale encore que la boucheD'un vieux curéJe dis ma chatoune vermeilleMon chakra ample et jamais secMon con mon fauve ma merveilleMon piège à mecsMon piège à mecs... -
Dispo
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Chacun me prend comme il le souhaiteSans amour sans prise de têteC'est gratuitement qu'on m'achèteChacun me prendChacun me prend lorsque vient l'heureDu désir fou ou que l'effleureQuelque démangeaison mineureChacun me prendChacun me prend par où ses vicesOu son caprice le saisissentTout est là bouche con seins cuissesChacun me prendChacun me prend à dix reprisesOu bien cent si mon cul le griseTant qu'il en ressent la surpriseChacun me prendChacun me prend comme on s'empareD'un siège dans un hall de gareD'un joli coin où l'on s'égareChacun me prendChacun me prend où je me trouveSelon son gré sitôt je m'ouvrePeu importe ce que j'éprouveChacun me prendChacun me prend la main la fenteLe cœur ou ce qui se présentePoint n'est besoin que l'on se menteChacun me prendChacun me prend et moi je passeDe jouir en jouir plaisirs fugacesSachez si vous êtes en chasseChacun me prend -
Après la partie de campagne
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Pauvre connin qui fus tiréPlus qu'à ton tourCe pelage qui attiraitL'œil et te valait chasse à courLe voici poisseux et gluantEt tu gis là vide sans glandÉcartelé transi d'amourLa meute t'a laissé gisantParmi l'humide et frais labourPauvre connin qui fus tiréPlus qu'à ton tourLe réveil est dur on dirait... -
Aux filles furieuses
Catégories : Décasyllabes (10), Quadrisyllabes (4)Ode à toi ô ouvreuse et découvreuseDe nos trous noirsPerceuse en force de nos entonnoirsBénie entre toutes les enculeusesEn baisant tes genoux j'ai bon espoirPour mon derrièreDéesse godée entends ma prièreViens-t'en me le saillir en grand douloirCeinte du cuir de la sous-ventrièrePortant jacquotFends et laboure en ahans radicauxMon aspirante et humble soufrièreJe n'expose le cul désormais qu'auxFilles furieusesTelles que toi ouvreuse et découvreuseDe ce besoin au fond de moi éclos -
Cueillez la fleur
Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6), Quadrisyllabes (4)Hissez haut les rouleurs de mécaniquesLa blanche humeurAu mat télescopiqueFier étendard aux couleurs de la niqueÀ jamais je suivrai votre panachePauvre de cœurJ'ai le con qui s'attacheIl convient qu'on se le dise et le sacheHardi petits sur ma raison de vivreCueillez la fleurAvant qu'entre le givreEt l'entraîne où vous ne pourrez la suivreMâles béliers n'attendez pas décembreEn douce sœurJe vous ouvre la chambreSecrète à vous d'y étirer vos membresPuisse y fuser le remède alchimiqueVotre liqueurÔ les jus de la triqueHissez-les haut rouleurs de mécaniques -
La mignonne
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Sally aux blancs nichons pointusToujours raides jamais vêtusQu'importe l'heureDe quelle étoile venais-tuCouleur de miels blonds et de beurreTon curieux cœur éparpilléPas plus épais que le papierÀ cigaretteJe dus afin de le plierNous verser les vins qui entêtentChanter ivre les airs anciensPisser debout devenir chienOu éléphantePour qu'à la fin tu fasses tienLe satin fleuri de ma fenteTon plaisir colère ouraganJe l'affrontais en naviguantSouvent à vueNous ne prenions guère de gantsSi vulve en fut jamais pourvueSally tes lèvres au réveilMontraient les dents mais sur le seuilDe toi personneDe quelle étoile ou quel soleilSally venais-tu ma mignonne -
Pour du beurre
Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6), Quadrisyllabes (4)Sur le mont d'Isabeau coulait le spermeEt nos amoursTant de choses en germeRudes loquets au cœur qui se refermentViennent l'ennui les chaleursMoi je comptais pour du beurreTes seins dans les miens tu restais de glaceSachant qu'au culD'autres mains me remplacentViriles pour te brosser la chagasseViennent l'ennui les chaleursMoi je comptais pour du beurreÀ ta santé à tes amours fuyantesÀ la santéDe ceux qui te la plantentJe resterai ta meilleure clienteViennent l'ennui les chaleursMoi je comptais pour du beurreAprès soudards ivres nigauds en permeLécher sa peauFolle amie à long termeSur le mont d'Isabeau coulait le spermeViennent l'ennui les chaleursMoi je comptais pour du beurre -
Où l’on apprend enfin la vérité sur le sexe des anges
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Michel avait un coton-tigePour tout enginFais voir ça de plus près, lui dis-jeIl voulut bienJ'aurais juré une chenilleUn trois fois rien qui se tortilleUn clitoris faisant la pigeÀ peine au mienJe l'ai sucé comme un réglisseEn me branlantLa choune avec du dentifriceC'était troublantSi troublant que je suis partieEt aussitôt par empathieMichel répand son jus de cuissesEntre mes dentsCe gonze avait un dérisoirePetit oiseauMais deux ailes luisantes, noiresCollées au dosIl les déploya en silenceS'envola dans l'azur immenseDepuis j'épie comme une poireQuand il fait beau -
Le trip trop mortel, quoi...
Catégories : Quadrisyllabes (4)Y a des acidesBizarroïdesDans le flaconD'Alicia WeadeCurieux liquideDe l'herbicide ?Trinquons, trinquonsÔ langue humide !Elle timideMoi impavideNous nous moquonsDe Mr WeadeFaut qu'on décideSon bulbe videDe pauvre conÀ un suicideY a trop de ridesEt de lipidesChez ce garçon(Regards torrides)Pan ! dans le bideAdieu John WeadeÀ moi le conDe Mrs Weade !Ça la dérideEnsemble avidesNous attaquonsDe nouveaux fluidesY a des acidesBizarroïdesDans son flaconPourtant candide... -
Icare est-ce moi ?
Catégories : Décasyllabes (10), Quadrisyllabes (4)Fondue d'Icare au ciel j'm'y carapate
Avec ou sans elle en toute saison
J'm'y carbonise au soleil la raison
A quatre pattesIcare ôté que reste-t-il au fond ?
Armstrong n'est qu'un cancrelat imbitable
Qui n'foulera jamais mon délectable
P'tit carafonDix caravelles ont bien moins de mérite
Que le tricard qui s'envola tout seul
Au risque oui de se casser la gueule
Et les duritesOh cela dit carburer pour ce gus
C'est grand'folie car sa jolie carrière
Tomba à l'eau le long des golfes clairs
Et terminusFondue d'Icare au ciel pourtant j'aspire
J'y caracole et fais mon fly-man-show
J'm'y carambole et c'est vrai qu'il fait chaud
Mais j'ai vu pire -
A une (autre) passante
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)L'exigu pantalon de cuir
Moulant sa motteLa façon dont son œil veut fuir
Tout ça me botteJe la file un bout de chemin
Mais un guignol l'attend au coinEn rêvant à elle ce soir
Je me tripote -
La révélation
Catégories : Quadrisyllabes (4)Je l'avais prise
Pour une catin
Lippe cerise
Lumière du teint
Fine chemise
Crinière qui frise
Fameux butinSa sauterie
De plombs m'émut
Rouée et demie ?
L'œil ingénu
Moi je la prie
Elle est ravie
Remue du culManœuvre experte
Sur le divan
La belle, alerte
Riant devant
Mon jeu à perte
Je deviens verte
Et vais rêvantSa résistance
Me pique au vif
Fourbe, je lance
Un plein soutif
Dans la violence
De notre danse
D'elfes lascifsLise, alors, pâle
Chevrote un peu
Sentimentale ?
Fille du feu ?
J'enfle les voiles
Baisers étales
Dans ses cheveuxNos mains ensuite
Prirent le mors
Partirent vite
Dans le décor
Bouchant nos fuites
Sitôt enduites
De nos trésorsNous nous aimâmes
Sans amitié
Pas d'état d'âme
Ni de pitié
Trop belle dame
Nos corps en flamme
Trop excitésOn crut deux fauves
Sans foi ni loi
Qui peut se sauve
Chacun pour soi
Dans le mangrove
De mes draps mauves
Elle m'avouaJe l'avais prise
Pour une catin
La pauvre Lise
N'en savait rien
Mais la surprise
Passée, exquise
Elle le devint -
A la recherche du doux secret
Catégories : Quadrisyllabes (4)Nous avons bu
C'est un début
Tout me grise
Un peu nympho
J'ai lu Sappho
Lâchons priseJe crois savoir
Que le boudoir
Nous réclame
Son beau divan
Semble assez grand
Pour deux femmesFi du coton
Si les boutons
Nous résistent
Arrachons-les
Car reculer
Serait tristeJ'aime vos seins
Vos yeux sont pleins
De flammèches
Etendons-nous
Joli minou
Tête-bêcheFaisons gaiement
Plus amplement
Connaissance
Cherchons le frais
Le doux secret
Les essencesPalpez-moi là
Où le lilas
Des muqueuses
Semble s'ouvrir
A vos agirs
D'amoureuseSur le starter
Posez le fer
D'une lance
Dont les velours
Salivent lourds
D'indécenceTaquinez-le
Etonnez-le
Soyez folle
Pour qu'à la fin
Lâchent mes freins
Et m'envoleBouffez-la-moi
Sans falbala
O tribade
Sous vos efforts
Je veux la mort
Et le fade