Mon souffle court de bite en rut
Bavulve à longs sanglots d’enfente
En se foufilant sous la tente
De leur calbut
Car ma chair muque et je crimouille
Allant partout clitortillant
Du culte hélant les broutaillants
Porteurs d’annouille
La nuit veut nue rêver mon shoot
Vaginjection damasculine
Grog lent de sang qui m’émouline
Foute que foot
Désespénétrée je m’empute
Et finis par branluminer
Ce coconnin affaminé
Qui m’orgasmute
Quadrisyllabes (4) - Page 4
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L’emputation
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4) -
Paysage de bord de mer
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Bouche embouchant nos autres bouches
J’entends crier les goélands
D’une rivière qui accouche
De l’océan
Et je sens monter hystérique
Le chant du sel et du varech
Quand ta gorgée de sang lyrique
S’enfuit avec
Mes dunes tu les recomposes
Et nos marées nous les léchons
Pour chaque nuit pousser des roses
Dans les ajoncs
Plus tard immergée dans l’obscure
Marenne aux miasmes utérins
Je voudrais que ton doigt me cure
L’encre des reins
Bouche embouchant nos autres bouches
Laissant les estuaires béants
L’eau des rivières se recouche
Sous l’océan -
L’arbre défendu
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Depuis que mon ventre est velu
Il rampe et cherche
L’arbre de vie pour son salut
L’arbre divin auquel on perche
La plaine abonde en vagues pieux
D’écorce épaisse
Dont les cantiques mélodieux
Versent le gris de la tristesse
Un pin m’attend sous de faux airs
D’épi de roses
Ne craignant foudre ni éclairs
Et forçant les métamorphoses
Depuis que mon ventre est fendu
D’éclats de rire
Je rêve à l’arbre défendu
Auquel comme mes sœurs j’aspire -
Lent et profond
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Une femme se branle ici
À pleines mains dans cette chambre
S’aimant d’une sorte de membre
Fort réussi
Se le fourrant jusqu’à la garde
Elle halète comme un chien
Et l’on sent que le plaisir vient
Qu’elle retarde
Tout glissant de mouille le vit
Plonge plonge plonge la tête
La première et parfois s’arrête
Sur le parvis
Il frôle alors la tendre goutte
De chair tuméfiée qui frémit
Mais le vagin veut à grands cris
Qu’on le refoute
Une femme se branle à cœur
L’âme et le cul brûlant ensemble
Les seins durs et le corps qui tremble
Comme un shaker
Elle a tout oublié la honte
Les hommes le soleil l’amour
N’entend plus que l’ouragan sourd
Qui dedans monte
Une femme se branle dont
La gorge pleure à l’agonie
Quand l’orgasme la crucifie
Lent et profond
Une femme s’est branlée nue
Sur ce lit moite et dévasté
Toute à mon jouir je ne m’étais
Pas reconnue -
L’œil d’azur
Catégories : Quadrisyllabes (4)Nue ronde et lisse
Vice et délices
Où mes doigts glissent
Encor peu sûrs
Un être mûr
Dont l’œil d’azur
Brise les murs
Et m’encourage
Qu’elle est volage !
Son sexe enrage
D’ailleurs y nage
La mâle odeur
Bruissante fleur
Versant des pleurs
La mienne est sœur
De cet abîme
Nos doigts de lime
Percent l’intime
Et l’unanime
Désir nous vient
D’être des chiens
Je lèche tiens
Ne laisse rien
Buvons-nous toute
Et qu’on se foute
Du reste écoute
Quand je te broute
Ces bruits gourmands
Nos geignements
Nous enflammant
Jusqu’au moment
Du bon supplice
Nue ronde et lisse
Vice et délices
Où mes doigts glissent
Dans l’antre obscur -
Sans la pomme
Catégories : Heptasyllabes (7), Quadrisyllabes (4), SonnetCar là couchées sous un homme
Ouverture et reddition
Se jouait la réédition
Mais sans la pomme
Là follettes nous laissions
Voir vraiment ce que nous sommes
Par les porches de Sodome
Nous nous glissions
Et s’il arrivait que l’ombre
D’un rêve morde à nos cœurs
Le doux shaker
Nous ramenait dans le nombre
Des vivants à l’œil moqueur
Que rien n’encombre -
Te futuam
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)À Victor, sans qui etc...
Pourquoi te caches-tu dans l’ombre
Chaude des draps,
Là où ma pine sans encombre
Te trouvera ?
Tétons pourpres cerclés d’étoiles,
Soyez heureux !
Je vous rejoins sous cette toile
En amoureux.
Ô Léda, ton sublime ventre
Me persuada
De te sauter… Qu’y puis-je, diantre ?
J’en suis fada.
Je suis l’oiseau gorgé de foutre,
Le Jupiter
Dont te percera d’outre en outre
Le bec de fer.
Que sert-il que tu te blottisses
Contre ta sœur ?
Tu sais bien que j’irai, ô cuisse,
Brouter la fleur.
Et toi, cuve, silo à spermes
Toujours suintant,
Tu te tiens coi et tu te fermes,
Gagnant du temps,
Mais en vain ! car ta gueule fière
À l’ocre ourlet,
J’en laperai sous la crinière
Les petits laits.
Écartant enfin tes pilastres
De marbre blanc,
Je plongerai au cœur de l’astre
D’un coup de gland.
J’irai compulser le volume
De ton vécu,
Niquer à en perdre les plumes
Ton joli cul.
Je suis celui que rien n’arrête,
Celui qui fout
Nymphes, mortelles et biquettes,
Sans garde-fou. -
Un amour de bitoniau
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Chanson, Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Chanson réaliste. Avec tendresse et pathos…
Cousin Bruno, pourquoi qu’tu pleures ? t’as des soucis ?
Oublie-les vite et viens qu’on joue à la docteuse
Comme quand on était p’tits et qu’j’étais amoureuse !
… Mais là j’ai vu qu’le truc qui nous différencie
L’a pas forci
Chose curieuse
Juste un r’troussis
De chair soyeuse
Son bitoniau j’l’ai en amour
J’lui fais des nœuds-nœuds, des frisettes
J’le taille en pointe, en allumette
Pis j’le léchouille en f’sant bien l’tour
Mon cousin pigne : à voir sa tête
On croirait que j’le passe au four
Ah ! j’le tripot’rais nuit et jour
Si mon mari était moins bête
Cousin Bruno, cesse donc d’pleurer, viens quand tu veux
À la maison, mais n’oublie pas ton vermicelle
C’macaroni qui fait ricaner les pucelles
Moi il m’attire et j’vais même te faire un aveu
Ton brin morveux
Il m’ensorcelle
J’en ai les yeux
Pleins d’étincelles
Ton bitoniau j’en suis gaga
J’passe un temps fou dans ta culotte
Je l’décalotte, je l’recalotte
C’est ma gym et c’est mon yoga
Son p’tit museau d’poisson-pilote
Je m’le grignote comme un nougat
J’lui fais cracher son pastaga
Au bon goût d’beurre et d’échalote
Ton bitoniau j’l’ai en amour…
(ad lib.) -
À s’en lécher les doigts
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Chanson, Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Couplets lents et dramatiques, un trémolo de cordes ponctuant chaque alexandrin.
Transitions (« Juste une idée ») pleines de silences espiègles et de pizzicati.
Refrains vifs et guillerets…
Monsieur l’agent me surprenant qui passe au rouge
Me menaça d’une voix dure et d’un tonfa
J’eus la nausée, terrorisée, sans rien qui bouge
Quand tout à coup quelque chose en moi triompha
Juste une idée
Une p’tite idée
Pourtant ma foi
Si ça marchait ?...
J’lui ai offert d’la tarte aux poils
Un plat à s’en lécher les doigts
J’lui ai offert d’la tarte aux poils
Et il en a repris deux fois
Un vieux chômeur sur le trottoir criait famine
Éperdue de pitié j’ouvris mon sac à main
Mais là que dalle, un vrai néant, j’avais bonn’ mine
Lorsqu’un éclair de génie me frappa soudain
Juste une idée
Une bête idée
Et malgré tout
Si ça marchait ?...
J’lui ai offert d’la tarte aux poils
J’en ai toujours un peu sur moi
J’lui ai offert d’la tarte aux poils
Et il en a repris trois fois
Mon proprio hurlait : Je vous laisse un’ semaine !
Tout ça pour douze ou quinze loyers de retard
J’eus beau invoquer les hautes valeurs humaines
Amour, bonté, ce salaud n’voulait rien savoir
Quand une idée
Un peu chtarbée
Naquit en moi
Hum… pourquoi pas ?
J’lui ai offert d’la tarte aux poils
C’est pas malin, tout l’monde aime ça
J’lui ai offert d’la tarte aux poils
Il en a repris quatre fois
J’lui ai offert d’la tarte aux poils
C’est un mets des plus délicats
(ad lib.) -
Airbags en liberté
Catégories : Hexasyllabes (6), Quadrisyllabes (4)Je peux les voir tes seins
Branler sous le corsage
Me sonner le tocsin
Me mettre en nage
T’as mis ton cœur-croisé
Au placard et ça danse
Et si j’apprivoisais
Leur arrogance ?
Galbé moelleux rondeurs
Ah ! presque je les touche
J’ai ton pesant d’odeurs
Contre ma bouche
Je m’entends les lécher
Dedans mon être intime
Désir bien mieux caché
Que ta poitrine
Il se dresse un téton
Me clignant des promesses
Miaulant sous le coton
Fauve ! Tigresse !
L’autre se veut absent
Qui me regarde à peine
Ça m’en glace le sang
Au fond des veines
Oui je les vois monter
Sauter, jouer les filles
De l’air en aparté
Partir en vrille
En cherchant leur essor
Et moi j’ouvre des châsses
Pareille au hareng saur
… Puis toi tu passes -
Chabadabada
Catégories : Chanson, Quadrisyllabes (4)Trouve ta voie badabada chabadabada
Le trou étroit badabada chabadabada
Qui ravira badabada chabadabada
Tes espérances
Et mon ciboire
Dans mon baba badabada chabadabada
Glisse les doigts badabada chabadabada
Puis ton chinois badabada chabadabada
Telle une lance
Ostentatoire
Nous on s’envoie badabada chabadabada
En l’air comme ça badabada chabadabada
Encore une fois badabada chabadabada
Dieu ! qu’elles balancent
Tes génitoires
Combien de joies badabada chabadabada
Moi je lui dois badabada chabadabada
À ce cobra badabada chabadabada
Si pétulant
Dans mon pétard
Branle pour moi badabada chabadabada
Branle pour toi badabada chabadabada
Et fous-le-moi badabada chabadabada
Profondément
Je te reçois badabada chabadabada
Écumant badabada chabadabada
Dans mes soies badabada chabadabada
Chabadabada chabadabada…
(Dites, c’est pas un peu casse-couilles, à la longue, tous ces chabadabada ?...)
D’après « Un homme et une femme » (chanson du film éponyme)
https://www.youtube.com/watch?v=M4yo58nTvhU -
Concordance des temps
Catégories : Quadrisyllabes (4)Plus-que-parfaite
Avait été
Ma puberté,
Sourde défaite
À l’aveuglette.
À l’imparfait
J’étais rugueuse,
Courais la gueuse
Et la bouffais
À l’étouffée.
Au passé simple
Je fus longtemps,
Cœur hésitant,
Épouse-exemple,
Gardant le temple.
Au composé
J’ai cru renaître
Aux mains d’un maître
Et tout osé,
Tout déposé.
Conditionnelle !
Ce corps bafoué
Serait-il voué
Aux plus cruelles
Des étincelles ?
Pour le présent
Je me débrouille,
Et, si ma bouille
N’a plus seize ans,
Je vais baisant
Et subjonctive :
Il faut parfois
Que l’on soit soi,
Que l’on s’active
Sans directives.
Quant au futur,
J’irai sans hâte,
À quatre pattes,
Mordre au sein dur
Du sol obscur... -
Un plein d’essences
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Mets ta physique chose-en-soi
Au cœur là de ma différence
Ontologique et nos vies rances
Jouiront du jeu que l’on perçoit
Sous l’existence
Dans mon être-à-poil-sous-ta-main
Mon vouloir-être-défoncée
Il n’entre guère de pensée
Ni de désir qu’être soudain
Ta fiancée
Baisant ton arquer-là-devant
Je sens mouiller nos conjointures
On réussira je t’assure
Ce saut par-delà les étants
Et leurs blessures
Bouche-moi la fissuration
Comble-moi les failles de l’être
Quand nos daseins s’interpénètrent
On aurait presque l’impression
Qu’on va renaître
Mets ta physique chose-en-soi
Au tréfonds de ma différence
Entrons nus dans la transcendance
Je m’ouvre au monde et je reçois
Ton plein d’essences -
Du con des connes
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Très en deçà d’être fut’-fute,
Mais, cela dit,
Cora méritait la culbute
En paradis.
Ses cuisses enserrant mes oreilles,
Je devins sourde
Aux bruits du monde — ô la merveille :
Boire à la gourde ! -
Miaulements de Lady Chattemperlée
Catégories : Quadrisyllabes (4)Viens et m’étends
Me fais pleuvoir
Le cœur battant
Sans plus rien voir
Nue tout le temps
Plein déversoir
Tel un étang
Cueille et m’étale
En insistant
Mille pétales
Tout dégouttants
Douceur étale
Chaude pourtant
Femme fatale
M’ouvre et défais
Des berges blondes
Mon rond de fées
Caresse et sonde
Sous tes effets
Je meurs profonde
Et décoiffée
Cure et t’empêtre
Dans mes roseaux
Fouille pénètre
Trouble mes eaux
Refais-moi naître
Amoroso
Garde champêtre
Tète et me bois
Foutu soiffard
Là dans les bois
Nue sous le fard
Je redéploie
Mes nénuphars
Pour tes exploits
Entre et m’assèche
Nasse au bassin
Dans l’ombre pêche
Ô assassin
Plante la bêche
Souillant mon sein
Tard à la fraîche
Tel un étang
Nue sous le ciel
Draguant le temps
Existentiel
Jonc sécrétant
Raclant le miel
Viens et m’étends -
À poil les beautés de la terre !
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Je mouille à flots pour les succubes
Aguichants qu’on voit dans les pubes
L’œil polisson
Rien d’autre au fond ne m’intéresse
À la télé je m’en caresse
Le calisson
S’agit-il de produit vaisselle
Ou de sent-bon pour les aisselles
Allez savoir
Matant la gazelle à l’affiche
J’ai tant de doigts que je m’enfiche
Le dégorgeoir
Bénissons les publicitaires
Par qui les beautés de la terre
Là sous nos yeux
Défilent plus qu’à demi nues
Les lèvres rubis et charnues
Le cul radieux
Je mouille à flots pour ces salopes
Vantant les plus infectes dopes
Aux autres cons
Dommage pourtant qu’on ne voie
Jamais de ces filles de joie
Les poils du con -
Un amour de minotaure
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Des reins d’Ariadne
Sortent des bras bardés d’airain,
Un mufle sale au long chanfrein,
Une légende en filigrane…
« Frère bréneux,
Ô damné, moi, l’enrubannée,
Je n’oublie pas notre hyménée,
Nos pelotons raidis de nœuds.
Du labyrinthe,
L’Athénien et son coutelas
Ressortiront tout chocolat :
C’est de toi que je suis enceinte.
Au cœur de roc
De l’ex-Crète, si tu m’épouses,
Partout refleurira la bouse
Et mugiront les beaux aurochs.
Fais-moi génisse !
Encorne-moi, beau prétendant !
Maman nous a foutus dedans
Afin qu’ensemble on nous punisse.
Comme il m’émeut,
Ton front velu à l’œil de vache ;
Longtemps nos amours feront tache,
Mais parle, chéri, dis-moi !
— Meeuuuuh ! » -
La rouille
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)J’suis comme une loque oh motive-moi
R’donne-moi ton bruit tes roues dentées
Les pointes de ta vélocité
Feu de tout bois
Seule hors service voies déglinguées
Dans mes tunnels gémit le vent
Je roule beaucoup moins droit qu’avant
Y a d’quoi se flinguer
Les signaux rouges les sémaphores
Engrenages autrefois huilés
Cuivres ronflants sirènes hurlées
Tout ça c’est mort
La rouille OK je sais s’est mise
Dans nos culasses et nos cheminées
Nos cornes de brume et nos fumées
Nos places assises
T’emporte et t’étreint électrique
Cet engin rigide à faire peur
Qui te fait bouillir la vapeur
Quand il rapplique
Moi si tu reviens pas je trace
Jusqu’à la mer chez les Chinois
J’suis comme une loque oh motive-moi
J’veux que tu m’embrassesDernière minute ! Alain Cabello-Mosnier, poète et blogueur, a eu la gentillesse de lire mon poème "Mâle d'un soir" et de réaliser un montage d'images charmantes pour l'illustrer. À voir et écouter sur son blog : http://poesiesqueer.canalblog.com/archives/2023/01/05/39770009.html -
À ta santé
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Respirer l’avide Léthé
Dans le brûle-parfum des filles
Le nez dedans pour y téter
L’éternité
Dans leur cul rose où le jus brille
Pousser la flamme au brasero
Calciner nos vieilles guenilles
À la vanille
Le reste du monde est zéro
Le reste du monde est foutaise
À l’heure de nos apéros
Plus de héros
Rendre les coups baise pour baise
Langue pour langue et déguster
L’humeur salée et le lait-fraise
Qui nous apaisent
Plonger là le nez tout l’été
Dans le brûle-parfum des filles
Ciboire où source le Léthé
À ta santé -
Désirs
Catégories : Hexasyllabes (6), Quadrisyllabes (4)C’est moi la plus sévère
Quand vient le soir
La fille au cœur de verre
Aux désirs noirs
Désir de rendre un mâle
À demi fou
D’en faire ma vestale
Ou mon toutou
Désir de le soumettre
À mes désirs
De le voir se commettre
Et en rosir
Désir que son œil tremble
Plein de frayeurs
Quand nous serons ensemble
Dans mon ailleurs
Désir qu’il me désire
En déité
Qui brûlera de cire
Sa nudité
Désir d’être adorée
Et prise enfin
Reine de la soirée
Aux âpres faims
Désirs parfois limites
Et inquiétants
Mais qui pourtant m’excitent
En me tentant
Désirs tellement graves
Tellement noirs
Que j’en deviens l’esclave
Quand vient le soir