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La rouille

Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

J’suis comme une loque oh motive-moi
R’donne-moi ton bruit tes roues dentées
Les pointes de ta vélocité
      Feu de tout bois

Seule hors service voies déglinguées
Dans mes tunnels gémit le vent
Je roule beaucoup moins droit qu’avant
      Y a d’quoi se flinguer

Les signaux rouges les sémaphores
Engrenages autrefois huilés
Cuivres ronflants sirènes hurlées
      Tout ça c’est mort

La rouille OK je sais s’est mise
Dans nos culasses et nos cheminées
Nos cornes de brume et nos fumées
      Nos places assises

T’emporte et t’étreint électrique
Cet engin rigide à faire peur
Qui te fait bouillir la vapeur
      Quand il rapplique

Moi si tu reviens pas je trace
Jusqu’à la mer chez les Chinois
J’suis comme une loque oh motive-moi
      J’veux que tu m’embrasses

 

Dernière minute ! Alain Cabello-Mosnier, poète et blogueur, a eu la gentillesse de lire mon poème "Mâle d'un soir" et de réaliser un montage d'images charmantes pour l'illustrer. À voir et écouter sur son blog : http://poesiesqueer.canalblog.com/archives/2023/01/05/39770009.html
 
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Commentaires

  • J’suis comme une loque oh motive-moi...
    T’emporte et t’étreint électrique...
    J'adore... Ca me réconcilie presque avec le train, mais juste l'arrière ;)
    Efficace, comme toujours !

  • Ah! oui, l'arrière-train, c'est ce qu'il y a de meilleur. :D

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