Corinne, ô doux mari, me foutras-tu ce soir,
Et, me regardant jouir avec ton œil bravache,
Ceinte de ton mandrin de silicone noir,
Goinfre, m'inonderas de baisers pleins de crache ?
Corinne, j'ai besoin de ta force au-dessus,
Qui me fait retrouver le goût d'être femelle,
Qui me fait frissonner jusqu'au brun des mamelles,
Et rend moite le plus enfoui de mes tissus.
Car l'homme est animal, un singe à l'état brut ;
Dans ses bras je deviens obéissante, douce,
Face à ses appétits pas plus grande qu'un pouce :
Il est comme un géant, je suis de Lilliput.
Impérieuse, tu peux même enculer mes fesses ;
Il n'est rien que le mâle en toi ne puisse avoir ;
Je prendrai du plaisir à tes rudes caresses ;
Corinne, oh ! s'il te plaît, sois mon époux ce soir !
Dernière minute ! Alain Cabello-Mosnier, poète et blogueur, a eu la gentillesse de lire ce texte et de réaliser un montage d'images charmantes pour l'illustrer. À voir et écouter sur son blog : http://poesiesqueer.canalblog.com/archives/2023/01/05/39770009.html
Commentaires
Moi aussi, moi aussi, je veux être l'épouse de Corinne !!!
T'as l'oeil bravache au moins ? Sinon...
D'après le vers, l'oeil bravache, c'est Corinne qui l'a.
Je suis très atteint, je passe tous les jours découvrir vos nouveaux maux ! Un délice.
Quant à ce curieux "tu peux enculer mes fesses" je me le garde pour plus tard tant l'expression est "ravissante" !
Pour après une bonne fessée, par exemple... :D
Par exemple. J'avoue que c'est tentant.
Bella ose tout... tant on déguste ses mots.
Pour le coup, je reste sur le pas de la porte, en assurant mes arrières car je tiens à mon honorable derrière ! ;)
Ah ah! Tremblez, mâles! Gare à mon amie Corinne!