Être son rien (12/10/2023)
Je suis le sac
Assez pratique
Qu’il fourre en vrac
D’âme ou de trique
Je suis la crique
Pour ses éjacs
Je suis le sac
Je suis la poche
Je garde en stock
Chaudes bidoches
Électrochocs
Plaisirs en toc
Je sais c’est moche
Rien que la poche
Ou le carnier
À deux charnières
Le vieux panier
L’humble chaumière
La taupinière
Désirs déniés
Jusqu’au dernier
Je suis le vase
Sodomisé
Je suis la vase
À recreuser
J’ai beau ruser
Plus il m’écrase
Plus je m’embrase
Je suis son bien
Denrée pubienne
Vague amphibien
Ou presque chienne
J’attends qu’il vienne
Et me souviens
D’être son rien
09:01 | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Après une parenthèse "covidienne", je retrouve les poèmes encoquinés (message à mon correcteur d'orthographe : ce mot n'existe pas ? Je m'en fous !).
Ce poème serait il la définition de la femme devenue "chose" ?
J'imagine déjà les hordes féministes à mes trousses...
Merci Bella ;)
Écrit par : François Intime | 13/10/2023
Heureuse de te voir rétabli. Au cul les virus !
(Voir ma nouvelle d'aujourd'hui 13/10 sur Atramenta...)
Les féministes, aussi, on leur pisse à la raie. Je décrète l'anti-8 Mars, le non-jour international des femmes. Insulte, crache au visage (et plus si affinités) de celles que tu croiseras dans la rue ! Un jour par an, on peut bien cesser de respecter toutes ces salopes, non ?
Quant à l'invention de mots, elle m'apparaît comme une saine activité et je me garderai bien de t'en faire reproche.
Bises à toi, François.
Écrit par : Bella | 13/10/2023
Il me parle ce texte ... remuant ...
Écrit par : gitane sans filtre | 14/10/2023
Le fin du fin de la soumission à Monsieur... ;)
Écrit par : Bella | 14/10/2023