Hexasyllabes (6) - Page 8
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La plus pute
Catégories : Hexasyllabes (6)Couche-toi là MarieJ'ai payé le prix fortPour me l'offrir ce corpsQui rince je parieCouche-toi sans pudeurTu es une salopeLa plus pute d'EuropeSi j'en crois la rumeurLaisse-moi que je tâteTes nichons de brocartTon beau ventre flambardLe dedans de ta chatteDonne-moi du plaisirEnseigne-moi tes vicesTu es à mon serviceJe suis le grand vizirBien que femme pareilleÀ toi — ô t'égaler !Il faut me dessalerViens-t'en qu'on appareilleVers l'archipel mauditDémone de luxureLèche mes épissuresBois ce que j'ai produitVersons l'eau de nos douvesAu fond d'un jouir communEt là jusqu'à demainBaisons comme des louvesTouche-toi ! couche-toi !Pense au paquet de thuneQue je claque pour uneNuit seule auprès de toiCouche-toi là MarieEt reste ainsi toujoursBête à plaisir d'amourJamais ne te marie -
Seule
Catégories : Hexasyllabes (6)Je ne suis qu'un fragmentDu miroir que nous fûmesL'éclair blanc d'une écumeOubliée par l'amantJe ne suis qu'une mècheMal mouchée et qui fumePeu d'étoiles s'allumentLa nuit s'annonce fraîcheMa caresse voudraitQue le brasier revienneQu'il ronfle et se déchaîneSur mon corps effondréQue la main de cet hommeM'ouvre à nouveau les voiesM'écarte et me dévoieQue je me perde en sommeRedevienne la chairVive au bout de sa biteSang qui se précipiteBouche qui manque d'airHors ça plus rien n'existeQue son dernier échoFroid relent d'un mégotFlottant à l'improvisteMoi le pauvre fragmentDu miroir que nous fûmesJe lèche encor l'écumeOubliée par l'amant -
Wo-oh-oh-oh ! (chanson pour les filles)
Catégories : Chanson, Hexasyllabes (6)Allez !Toutes ensemble !On tape dans ses mains !(En option : On gifle son petit ami !)Wo-oh-oh-oh !Wo-oh-oh-oh !Si j'avais une pineJe pinerais le jourJe pinerais la nuitJ'y mettrais tout mon cœurJe pinerais les blondesJe pinerais les brunesJe pinerais ma mère, mon pèreMes frères et mes sœursWo-oh !Ce serait le bonheurWo-oh-oh-oh !Wo-oh-oh-oh !(ad lib.)D'après "Si j'avais un marteau" (Claude François) -
Que les autres se taisent
Catégories : Hexasyllabes (6)Tire-moi tu m'attiresTant de fibres s'étirentEn direction de toiQue ne le vois-tu pasCes cris qui me déchirentNe les entends-tu pasHurler au fond de moiPrends-moi je veux apprendreÀ redevenir cendreQu'il ne pousse plus rienNi le mal ni le bienMon cœur peut bien se fendreJe tisserai des liensPour le suspendre au tienBaise-moi tout me pèseQue les autres se taisentDemain au petit jourJ'enroulerai autourDu dossier de ta chaiseMon lierre épris d'amourTout ton corps sera lourdEt le reste est foutaise -
Pleins gaz
Catégories : Hexasyllabes (6)À la rose des ventsJe m'abreuve et j'inspireCe que monsieur devantPeut exhaler de pireÀ la rose des ventsJe veux de ses viscèresDévorer à pleins gazCe feu où le vice erreSon solo de free jazzAux accents délétèresÔ souffle du démonEmbaumant la pralineSi je pouvais saumonTon ruisseau violineRemonter vers l'amontHardie spéléologueJe me verrais happerLe long du tuyau d'orgueGlanant les ors suspectsMon inavouable drogueCes choses-là souventLa pudeur les occulteMais moi je voue bavantUn véritable culteÀ la rose des vents -
Cueillez la fleur
Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6), Quadrisyllabes (4)Hissez haut les rouleurs de mécaniquesLa blanche humeurAu mat télescopiqueFier étendard aux couleurs de la niqueÀ jamais je suivrai votre panachePauvre de cœurJ'ai le con qui s'attacheIl convient qu'on se le dise et le sacheHardi petits sur ma raison de vivreCueillez la fleurAvant qu'entre le givreEt l'entraîne où vous ne pourrez la suivreMâles béliers n'attendez pas décembreEn douce sœurJe vous ouvre la chambreSecrète à vous d'y étirer vos membresPuisse y fuser le remède alchimiqueVotre liqueurÔ les jus de la triqueHissez-les haut rouleurs de mécaniques -
Pour du beurre
Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6), Quadrisyllabes (4)Sur le mont d'Isabeau coulait le spermeEt nos amoursTant de choses en germeRudes loquets au cœur qui se refermentViennent l'ennui les chaleursMoi je comptais pour du beurreTes seins dans les miens tu restais de glaceSachant qu'au culD'autres mains me remplacentViriles pour te brosser la chagasseViennent l'ennui les chaleursMoi je comptais pour du beurreÀ ta santé à tes amours fuyantesÀ la santéDe ceux qui te la plantentJe resterai ta meilleure clienteViennent l'ennui les chaleursMoi je comptais pour du beurreAprès soudards ivres nigauds en permeLécher sa peauFolle amie à long termeSur le mont d'Isabeau coulait le spermeViennent l'ennui les chaleursMoi je comptais pour du beurre -
Quelle méprise !
Catégories : Chanson, Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)Marche scoute enjouée, au rythme soutenu, pleine de tambours et de flûtiaux. Refrains en contrechants.Papa en avait une grosseAvec le bout rouge et luisantSouvent au moyen d'une brosseIl l'astiquait en sifflotantElle était si dure et si belleQue maman même en raffolaitEt la tâtait aussitôt qu'elleSentait mon père un peu distraitIl l'exhibait à tout le mondePlein de fierté et d'émotionHommes et femmes à la rondeLa lui enviaient sans exceptionCette longue canne de jonc... Canne de jonc...Ah ! Ah ! Quelle sottise !Vous avez l'esprit mal tourné !Ah ! Ah ! Quelle méprise !Qu'alliez-vous donc imaginer ?Ma sœur cachait par-devers elleUn écrin doux et veloutéRenfermant des délices tellesQue nous voulions tous y goûterLa réservant à ses copinesElle oubliait de m'en offrirNi une ni deux je m'obstineEt parviens à la découvrirLa chose était triangulaireEt comportait un petit trouMais mes doigts lorsqu'ils s'y glissèrentRevinrent poisseux comme toutDe la jolie boîte à cachous... Boîte à cachous...Ah ! Ah ! Quelle sottise !Vous avez l'esprit mal tourné !Ah ! Ah ! Quelle méprise !Qu'alliez-vous donc imaginer ?Le curé, lui, sous sa soutanePortait un jouet ébouriffantQui ne tombait jamais en panneEt qu'il ne montrait qu'aux enfantsCe truc souple comme une argileEt de même couleur, ma foiIl n'était pas bien difficileDe le durcir entre nos doigtsMais le plus amusant en sommeC'était quand cet homme très pieuxNous laissait en traire la gommeBlanche en remerciant le bon dieuPour ce saint et superbe nœud... Superbe nœud...Ah ! Ah ! Vive l'ÉgliseEt vive aussi monsieur l'curé !Ah ! Ah ! Pas de méprise :Nous aimons nous faire enculer.Ah ! Ah ! Vive l'Église !(ad lib.) -
Fulgurances
Catégories : Hexasyllabes (6)Je sais pas vous mais moiJ'ai souvent des vertigesQuand un mâle dirigeVers moi son œil sournoisOn dirait qu'il me fouilleM'arrache ce que j'aiCrache à la place un jetD'âcre jus de ses couillesEt le voilà parti !Vers une autre conquêteMa défaite est complèteEt mon ventre transiOh ! ces genoux qui tremblentCe bec resté béantOuvert aux quatre ventsTout cela me ressembleJe sais pas vous mais moiJe me sens possédéeÀ longueur de journéeEt j'aime ça... je crois -
Une rencontre
Catégories : Hexasyllabes (6)Ô tes troubles irisQui me trouent jusqu'au ventre,Pointus comme des vis !Forant l'étoffe ils entrent,Frôlent mon clitoris...Ô chair de tes babines,Plus grasses qu'asticots !Je me ferai crépineSuintant le tabasco :Morsures purpurines...Ô tes pommes d'amour !Je m'y plais, m'y rencogne,Tout feu j'en fais le tour,Les griffe et les besogne...Apprécie le labour !Ô ce pli, ô fêlureBlottie sous le buisson !Que nos aubes futuresY versent le frissonDe licheuses luxures ! -
Du bétail
Catégories : Hexasyllabes (6), Jocelyn WitzJe me branle à leur queue
Sans pudeur et sans phrase
J'ai pas d'amour pour euxAu poil ça s'engrivoise
Et trique à volonté
Ça fond sur ma framboiseC'est du prêt-à-monter
Du pal en self-service
Faut pas m'en raconterJe me visse et dévisse
À leur clou émoussé
Transmis de père en filsY a rien à débourser
Je baise et je me taille
Aucun récépisséLes mecs c'est du bétail
Sur leur tumescent nœud
Chaque nuit je godailleJe me branle à leur queue
M'en remplis la coquille
J'ai pas d'amour pour eux
L'amour c'est pour les fillesClin d’œil à mon second recueil de nouvelles, Future(s) (https://www.nco-editions.fr/boutique/futur-e-s.html), et notamment au dernier des six récits qu’il comporte, lequel décrit un lointain avenir où la gent masculine se voit réellement réduite à du bétail par une civilisation entière de joyeuses gouines.
Ah ! si seulement j’arrivais à remettre la main sur mon scooter temporel…
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Un pas vers toi
Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)Nuement je suis venue
Me faire aimer de toi
Pour un baiser de toi
J'ai franchi l'avenue
Si vides sont nos mains
Si seules nos pensées
J'ai couru oppressée
Comme une fille ou un gamin
Nuement je suis venue
J'ai bouclé ma maison
Déposé ma raison
Je me ferai menue
Je voulais te revoir
Cet horizon me guide
C'est peut-être stupide
Donne-moi juste un peu d'espoir
Nuement je suis venue
Frapper à ton carreau
Dormir contre ta peau
Je me suis défendue
D'exiger par ce biais
La moindre certitude
Nuement je me dénude
Je suis celle-là qui t'épiais
Nuement je suis venue
N'avons-nous pas le corps
Robuste et beau encor ?
Nuement je suis venue
Pour te confier le mien
Décide de la suite
C'est mon offre gratuite
Hormis cela je n'ai plus rien
Nuement je suis venue
Me faire aimer de toi
Mais tu ne me vois pas
J'ai franchi l'avenue
Décroché le verrou
La demeure est déserte
En vain ! en vain ouverte
J'espérais tant ce rendez-vous... -
Les lèvres bleues
Catégories : Hexasyllabes (6), Jocelyn WitzChaque fois sur tes lèvres
Mes cendres ont souvenir
Que je devais mourir
Pour que tombe la fièvreChaque fois tes mains font
De moi une aventure
Brouillon que tu ratures
Et recommences à fondO folie sans pareille
Bleu roi de tes cheveux
Morsure de tes yeux
Ta voix à mon oreilleSur ta bouche de cyan
Je réapprends le monde
Son angoissante ronde
Nous tes meilleurs patientsSommes nés l'un et l'autre
A la barbe des dieux
Et jamais tes adieux
Ne rejoindront les nôtresRien pigé ? C’est peut-être parce que vous n’avez pas lu ma nouvelle de SF intitulée elle aussi « Les lèvres bleues » — ô coïncidence ! — et qui vient de paraître (sous mon pseudo de Jocelyn Witz) dans le recueil collectif Re(Naissance), édité par l'association Bleu Héron :
https://bleu-heron.mozello.shop/boutique/item/ensemble/renaissance/ -
La sœur de Jean (ô gué !)
Catégories : Chanson, Hexasyllabes (6)Pour égayer vos prochaines réunions de famille : mariage, fiançailles, première communion, obsèques de pépé, etc.
A donner à chanter, en fin de repas bien arrosé, à un gosse de 8-10 ans à la voix virginale et candide, genre enfant de chœur, de préférence pas trop dessalé. Pour l'encourager, les invités taperont dans leurs mains et joindront leurs voix sur les reprises.
Succès garanti, ou alors c'est que vous avez lésiné sur le jaja.
Elle est d'une autre caste
Que nous apparemment
N'offrant jamais un chaste
Baiser la sœur de Jean
O gué !
Baiser la sœur de Jean
Elle tourne le dos
Boude à tout bout de champ
En se contentant d'o-
-Piner la sœur de Jean
O gué !
-Piner la sœur de Jean
Elle dit non, bégueule
A qui n'a plus de pain
Et mendie une seule
Miche à la sœur de Jean
O gué !
Miche à la sœur de Jean
Quand une sauterelle
Paraît, elle prétend
Que la bête s'appelle
Bourdon la sœur de Jean
O gué !
Bourdon la sœur de Jean
Elle promet la lune
Empoche votre argent
Ne jamais confier une
Chatte à la sœur de Jean
O gué !
Chatte à la sœur de Jean
Il roule par étapes
A un rythme affligeant
Le vieux tacot, le tape-
Cul de la sœur de Jean
O gué !
Cul de la sœur de Jean
Dans tout le voisinage
On ne l'aime pas tant
C'est bizarre l'image
Qu'ont de la sœur de Jean
O gué !
Un tas de braves gens
On la déteste en somme
Avouons-le sans tourment
Au fait, elle se nomme
Annick la sœur de Jean
O gué !
Annick la sœur de Jean
O gué !
Annick la sœur de Jean
(ad libitum) -
Sublime minable
Catégories : Hexasyllabes (6)Oh ! baise-moi, je t'aime !
Foin d'Elysée ! Mourons
D'avoir juté ta crème
Au feu de mon giron !
Je te donne mon vote,
Mais baise-moi — et ric !
Et rac ! — en ma culotte
Fous ton bâton de flic