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Hexasyllabes (6) - Page 9

  • Cueillez la fleur

    Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6), Quadrisyllabes (4)

    Hissez haut les rouleurs de mécaniques
          La blanche humeur
    Au mat télescopique
    Fier étendard aux couleurs de la nique
     
    À jamais je suivrai votre panache
          Pauvre de cœur
    J'ai le con qui s'attache
    Il convient qu'on se le dise et le sache
     
    Hardi petits sur ma raison de vivre
          Cueillez la fleur
    Avant qu'entre le givre
    Et l'entraîne où vous ne pourrez la suivre
     
    Mâles béliers n'attendez pas décembre
          En douce sœur
    Je vous ouvre la chambre
    Secrète à vous d'y étirer vos membres
     
    Puisse y fuser le remède alchimique
          Votre liqueur
    Ô les jus de la trique
    Hissez-les haut rouleurs de mécaniques
     

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  • Pour du beurre

    Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6), Quadrisyllabes (4)

    Sur le mont d'Isabeau coulait le sperme
          Et nos amours
    Tant de choses en germe
    Rudes loquets au cœur qui se referment
     
          Viennent l'ennui les chaleurs
          Moi je comptais pour du beurre
     
    Tes seins dans les miens tu restais de glace
          Sachant qu'au cul
    D'autres mains me remplacent
    Viriles pour te brosser la chagasse
     
          Viennent l'ennui les chaleurs
          Moi je comptais pour du beurre
     
    À ta santé à tes amours fuyantes
          À la santé
    De ceux qui te la plantent
    Je resterai ta meilleure cliente
     
          Viennent l'ennui les chaleurs
          Moi je comptais pour du beurre
     
    Après soudards ivres nigauds en perme
          Lécher sa peau
    Folle amie à long terme
    Sur le mont d'Isabeau coulait le sperme
     
          Viennent l'ennui les chaleurs
          Moi je comptais pour du beurre
     

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  • Quelle méprise !

    Catégories : Chanson, Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)

    Marche scoute enjouée, au rythme soutenu, pleine de tambours et de flûtiaux. Refrains en contrechants.
     
    Papa en avait une grosse
    Avec le bout rouge et luisant
    Souvent au moyen d'une brosse
    Il l'astiquait en sifflotant
     
    Elle était si dure et si belle
    Que maman même en raffolait
    Et la tâtait aussitôt qu'elle
    Sentait mon père un peu distrait
     
    Il l'exhibait à tout le monde
    Plein de fierté et d'émotion
    Hommes et femmes à la ronde
    La lui enviaient sans exception
    Cette longue canne de jonc
    ... Canne de jonc...
     
          Ah ! Ah ! Quelle sottise !
          Vous avez l'esprit mal tourné !
          Ah ! Ah ! Quelle méprise !
          Qu'alliez-vous donc imaginer ?
     
    Ma sœur cachait par-devers elle
    Un écrin doux et velouté
    Renfermant des délices telles
    Que nous voulions tous y goûter
     
    La réservant à ses copines
    Elle oubliait de m'en offrir
    Ni une ni deux je m'obstine
    Et parviens à la découvrir
     
    La chose était triangulaire
    Et comportait un petit trou
    Mais mes doigts lorsqu'ils s'y glissèrent
    Revinrent poisseux comme tout
    De la jolie boîte à cachous
    ... Boîte à cachous...
     
          Ah ! Ah ! Quelle sottise !
          Vous avez l'esprit mal tourné !
          Ah ! Ah ! Quelle méprise !
          Qu'alliez-vous donc imaginer ?
     
    Le curé, lui, sous sa soutane
    Portait un jouet ébouriffant
    Qui ne tombait jamais en panne
    Et qu'il ne montrait qu'aux enfants
     
    Ce truc souple comme une argile
    Et de même couleur, ma foi
    Il n'était pas bien difficile
    De le durcir entre nos doigts
     
    Mais le plus amusant en somme
    C'était quand cet homme très pieux
    Nous laissait en traire la gomme
    Blanche en remerciant le bon dieu
    Pour ce saint et superbe nœud
    ... Superbe nœud...
     
          Ah ! Ah ! Vive l'Église
          Et vive aussi monsieur l'curé !
          Ah ! Ah ! Pas de méprise :
          Nous aimons nous faire enculer.
     
          Ah ! Ah ! Vive l'Église !
          (ad lib.)
     

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  • Fulgurances

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Je sais pas vous mais moi
    J'ai souvent des vertiges
    Quand un mâle dirige
    Vers moi son œil sournois
     
    On dirait qu'il me fouille
    M'arrache ce que j'ai
    Crache à la place un jet
    D'âcre jus de ses couilles
     
    Et le voilà parti !
    Vers une autre conquête
    Ma défaite est complète
    Et mon ventre transi
     
    Oh ! ces genoux qui tremblent
    Ce bec resté béant
    Ouvert aux quatre vents
    Tout cela me ressemble
     
    Je sais pas vous mais moi
    Je me sens possédée
    À longueur de journée
    Et j'aime ça... je crois
     

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  • Une rencontre

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Ô tes troubles iris
    Qui me trouent jusqu'au ventre,
    Pointus comme des vis !
    Forant l'étoffe ils entrent,
    Frôlent mon clitoris...
     
    Ô chair de tes babines,
    Plus grasses qu'asticots !
    Je me ferai crépine
    Suintant le tabasco :
    Morsures purpurines...
     
    Ô tes pommes d'amour !
    Je m'y plais, m'y rencogne,
    Tout feu j'en fais le tour,
    Les griffe et les besogne...
    Apprécie le labour !
     
    Ô ce pli, ô fêlure
    Blottie sous le buisson !
    Que nos aubes futures
    Y versent le frisson
    De licheuses luxures !
     

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  • Du bétail

    Catégories : Hexasyllabes (6), Jocelyn Witz

    Je me branle à leur queue
    Sans pudeur et sans phrase
    J'ai pas d'amour pour eux

    Au poil ça s'engrivoise
    Et trique à volonté
    Ça fond sur ma framboise

    C'est du prêt-à-monter
    Du pal en self-service
    Faut pas m'en raconter

    Je me visse et dévisse
    À leur clou émoussé
    Transmis de père en fils

    Y a rien à débourser
    Je baise et je me taille
    Aucun récépissé

    Les mecs c'est du bétail
    Sur leur tumescent nœud
    Chaque nuit je godaille

    Je me branle à leur queue
    M'en remplis la coquille
    J'ai pas d'amour pour eux
    L'amour c'est pour les filles

     

    Clin d’œil à mon second recueil de nouvelles, Future(s) (https://www.nco-editions.fr/boutique/futur-e-s.html), et notamment au dernier des six récits qu’il comporte, lequel décrit un lointain avenir où la gent masculine se voit réellement réduite à du bétail par une civilisation entière de joyeuses gouines.

    Ah ! si seulement j’arrivais à remettre la main sur mon scooter temporel…

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  • Un pas vers toi

    Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)

    Nuement je suis venue
    Me faire aimer de toi
    Pour un baiser de toi
    J'ai franchi l'avenue
    Si vides sont nos mains
    Si seules nos pensées
    J'ai couru oppressée
          Comme une fille ou un gamin
     
    Nuement je suis venue
    J'ai bouclé ma maison
    Déposé ma raison
    Je me ferai menue
    Je voulais te revoir
    Cet horizon me guide
    C'est peut-être stupide
          Donne-moi juste un peu d'espoir
     
    Nuement je suis venue
    Frapper à ton carreau
    Dormir contre ta peau
    Je me suis défendue
    D'exiger par ce biais
    La moindre certitude
    Nuement je me dénude
          Je suis celle-là qui t'épiais
     
    Nuement je suis venue
    N'avons-nous pas le corps
    Robuste et beau encor ?
    Nuement je suis venue
    Pour te confier le mien
    Décide de la suite
    C'est mon offre gratuite
          Hormis cela je n'ai plus rien
     
    Nuement je suis venue
    Me faire aimer de toi
    Mais tu ne me vois pas
    J'ai franchi l'avenue
    Décroché le verrou
    La demeure est déserte
    En vain ! en vain ouverte
          J'espérais tant ce rendez-vous...

     

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  • Les lèvres bleues

    Catégories : Hexasyllabes (6), Jocelyn Witz

    Chaque fois sur tes lèvres
    Mes cendres ont souvenir
    Que je devais mourir
    Pour que tombe la fièvre

    Chaque fois tes mains font
    De moi une aventure
    Brouillon que tu ratures
    Et recommences à fond

    O folie sans pareille
    Bleu roi de tes cheveux
    Morsure de tes yeux
    Ta voix à mon oreille

    Sur ta bouche de cyan
    Je réapprends le monde
    Son angoissante ronde
    Nous tes meilleurs patients

    Sommes nés l'un et l'autre
    A la barbe des dieux
    Et jamais tes adieux
    Ne rejoindront les nôtres

     

    Rien pigé ? C’est peut-être parce que vous n’avez pas lu ma nouvelle de SF intitulée elle aussi « Les lèvres bleues » — ô coïncidence ! — et qui vient de paraître (sous mon pseudo de Jocelyn Witz) dans le recueil collectif Re(Naissance), édité par l'association Bleu Héron :
    https://bleu-heron.mozello.shop/boutique/item/ensemble/renaissance/

     

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  • La sœur de Jean (ô gué !)

    Catégories : Chanson, Hexasyllabes (6)

    Pour égayer vos prochaines réunions de famille : mariage, fiançailles, première communion, obsèques de pépé, etc.
    A donner à chanter, en fin de repas bien arrosé, à un gosse de 8-10 ans à la voix virginale et candide, genre enfant de chœur, de préférence pas trop dessalé. Pour l'encourager, les invités taperont dans leurs mains et joindront leurs voix sur les reprises.
    Succès garanti, ou alors c'est que vous avez lésiné sur le jaja.

    Elle est d'une autre caste
    Que nous apparemment
    N'offrant jamais un chaste
    Baiser la sœur de Jean
          O gué !
    Baiser la sœur de Jean

    Elle tourne le dos
    Boude à tout bout de champ
    En se contentant d'o-
    -Piner la sœur de Jean
          O gué !
    -Piner la sœur de Jean

    Elle dit non, bégueule
    A qui n'a plus de pain
    Et mendie une seule
    Miche à la sœur de Jean
           O gué !
    Miche à la sœur de Jean

    Quand une sauterelle
    Paraît, elle prétend
    Que la bête s'appelle
    Bourdon la sœur de Jean
          O gué !
    Bourdon la sœur de Jean

    Elle promet la lune
    Empoche votre argent
    Ne jamais confier une
    Chatte à la sœur de Jean
          O gué !
    Chatte à la sœur de Jean

    Il roule par étapes
    A un rythme affligeant
    Le vieux tacot, le tape-
    Cul de la sœur de Jean
          O gué !
    Cul de la sœur de Jean

    Dans tout le voisinage
    On ne l'aime pas tant
    C'est bizarre l'image
    Qu'ont de la sœur de Jean
          O gué !
    Un tas de braves gens

    On la déteste en somme
    Avouons-le sans tourment
    Au fait, elle se nomme
    Annick la sœur de Jean
          O gué !
    Annick la sœur de Jean
          O gué !
    Annick la sœur de Jean
    (ad libitum)

     

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  • Sublime minable

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Oh ! baise-moi, je t'aime !
    Foin d'Elysée ! Mourons
    D'avoir juté ta crème
    Au feu de mon giron !

    Je te donne mon vote,
    Mais baise-moi — et ric !
    Et rac ! — en ma culotte
    Fous ton bâton de flic

     

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