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Quant à moi, lui dédier en retour ce petit poème était bien la moindre des choses...
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Je me branle à leur queue
Sans pudeur et sans phrase
J'ai pas d'amour pour eux
Au poil ça s'engrivoise
Et trique à volonté
Ça fond sur ma framboise
C'est du prêt-à-monter
Du pal en self-service
Faut pas m'en raconter
Je me visse et dévisse
À leur clou émoussé
Transmis de père en fils
Y a rien à débourser
Je baise et je me taille
Aucun récépissé
Les mecs c'est du bétail
Sur leur tumescent nœud
Chaque nuit je godaille
Je me branle à leur queue
M'en remplis la coquille
J'ai pas d'amour pour eux
L'amour c'est pour les filles
Clin d’œil à mon second recueil de nouvelles, Future(s) (https://www.nco-editions.fr/boutique/futur-e-s.html), et notamment au dernier des six récits qu’il comporte, lequel décrit un lointain avenir où la gent masculine se voit réellement réduite à du bétail par une civilisation entière de joyeuses gouines.
Ah ! si seulement j’arrivais à remettre la main sur mon scooter temporel…
Nuement je suis venue
Me faire aimer de toi
Pour un baiser de toi
J'ai franchi l'avenue
Si vides sont nos mains
Si seules nos pensées
J'ai couru oppressée
Comme une fille ou un gamin
Nuement je suis venue
J'ai bouclé ma maison
Déposé ma raison
Je me ferai menue
Je voulais te revoir
Cet horizon me guide
C'est peut-être stupide
Donne-moi juste un peu d'espoir
Nuement je suis venue
Frapper à ton carreau
Dormir contre ta peau
Je me suis défendue
D'exiger par ce biais
La moindre certitude
Nuement je me dénude
Je suis celle-là qui t'épiais
Nuement je suis venue
N'avons-nous pas le corps
Robuste et beau encor ?
Nuement je suis venue
Pour te confier le mien
Décide de la suite
C'est mon offre gratuite
Hormis cela je n'ai plus rien
Nuement je suis venue
Me faire aimer de toi
Mais tu ne me vois pas
J'ai franchi l'avenue
Décroché le verrou
La demeure est déserte
En vain ! en vain ouverte
J'espérais tant ce rendez-vous...
Chaque fois sur tes lèvres
Mes cendres ont souvenir
Que je devais mourir
Pour que tombe la fièvre
Chaque fois tes mains font
De moi une aventure
Brouillon que tu ratures
Et recommences à fond
O folie sans pareille
Bleu roi de tes cheveux
Morsure de tes yeux
Ta voix à mon oreille
Sur ta bouche de cyan
Je réapprends le monde
Son angoissante ronde
Nous tes meilleurs patients
Sommes nés l'un et l'autre
A la barbe des dieux
Et jamais tes adieux
Ne rejoindront les nôtres
Rien pigé ? C’est peut-être parce que vous n’avez pas lu ma nouvelle de SF intitulée elle aussi « Les lèvres bleues » — ô coïncidence ! — et qui vient de paraître (sous mon pseudo de Jocelyn Witz) dans le recueil collectif Re(Naissance), édité par l'association Bleu Héron :
https://bleu-heron.mozello.shop/boutique/item/ensemble/renaissance/
Pour égayer vos prochaines réunions de famille : mariage, fiançailles, première communion, obsèques de pépé, etc.
A donner à chanter, en fin de repas bien arrosé, à un gosse de 8-10 ans à la voix virginale et candide, genre enfant de chœur, de préférence pas trop dessalé. Pour l'encourager, les invités taperont dans leurs mains et joindront leurs voix sur les reprises.
Succès garanti, ou alors c'est que vous avez lésiné sur le jaja.
Elle est d'une autre caste
Que nous apparemment
N'offrant jamais un chaste
Baiser la sœur de Jean
O gué !
Baiser la sœur de Jean
Elle tourne le dos
Boude à tout bout de champ
En se contentant d'o-
-Piner la sœur de Jean
O gué !
-Piner la sœur de Jean
Elle dit non, bégueule
A qui n'a plus de pain
Et mendie une seule
Miche à la sœur de Jean
O gué !
Miche à la sœur de Jean
Quand une sauterelle
Paraît, elle prétend
Que la bête s'appelle
Bourdon la sœur de Jean
O gué !
Bourdon la sœur de Jean
Elle promet la lune
Empoche votre argent
Ne jamais confier une
Chatte à la sœur de Jean
O gué !
Chatte à la sœur de Jean
Il roule par étapes
A un rythme affligeant
Le vieux tacot, le tape-
Cul de la sœur de Jean
O gué !
Cul de la sœur de Jean
Dans tout le voisinage
On ne l'aime pas tant
C'est bizarre l'image
Qu'ont de la sœur de Jean
O gué !
Un tas de braves gens
On la déteste en somme
Avouons-le sans tourment
Au fait, elle se nomme
Annick la sœur de Jean
O gué !
Annick la sœur de Jean
O gué !
Annick la sœur de Jean
(ad libitum)
Oh ! baise-moi, je t'aime !
Foin d'Elysée ! Mourons
D'avoir juté ta crème
Au feu de mon giron !
Je te donne mon vote,
Mais baise-moi — et ric !
Et rac ! — en ma culotte
Fous ton bâton de flic