Or blanc de son plaisir,
Monte ! Ah, je m’en barbouille…
Pouvais-je, au fond des couilles,
T’imaginer moisir ?
Sirop de mes luxures,
Sève des bites dures,
Ô mon baume précieux
Encor chaud de la pine !
De Toi je me tartine
Et me fous jusqu’aux yeux !...
Hexasyllabes (6) - Page 7
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Mon masque de beauté
Catégories : Dizain, Hexasyllabes (6) -
Le bouquet
Catégories : Hexasyllabes (6)Je suis garce et souvent
Je fais du mal aux mâles
J’ai des besoins crevants
Des envies anormales
À grands gestes festifs
Je leur arrache les tifs
J’leur fouette à fond la couenne
Y a pas de mais qui tienne
Sans compassion j’les mords
Pis j’les travaille au corps
J’les instrumentalise
Même les costauds balisent
Quand ils sont trop viocards
J’les donne à mon clébard
J’leur pique un max d’oseille
J’les traîne par les oreilles
Leurs minables couillons
J’les cuis au court-bouillon
J’leur remplis la bagouse
Avec de la vraie bouse
J’leur réaffûte le gland
À la râpe en fer-blanc
Pour mater ces pieds-tendres
J’ai des idées à r’vendre
Je suis garce et bien sûr
Certains trouvent ça dur
Mais le bouquet, la claque
C’est le jour où j’les plaque -
Sous l’œil de la complice
Catégories : Hexasyllabes (6)Sous une lune grise
Les yeux nus sans sommeil
Je me suis vue éprise
D’un jeune trait vermeil
Muet comme une église
Sous une lune sœur
Je compris que dès l’aube
Vivraient des épaisseurs
Nouvelles sous ma robe
Et de nouveaux censeurs
Sous une lune antique
Je pris mes doigts en main
Leur appris la pratique
Et les secrets chemins
Toute une gymnastique
Sous une lune à froid
J’extrayai de ma fente
De quoi mouiller les draps
Des vagues réchauffantes
À s’en sucer les doigts
Sous une lune experte
À me guider sans mots
Je sus la blanche perte
La joie des animaux
Et le respir alerte
Sous une lune fruit
Me souriant complice
Je plongeai sans un bruit
Au culot du calice
Et les vins de la nuit
Me coulaient sur les cuisses -
Quand la morue rue
Catégories : Chanson, Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)Chanson odieuse (mais réaliste)
Maquereau, si ta morue rue
Boude le miché, fuit la rue
Pour qu’elle se tienne à carreau
Brandis le gourdin, le barreau
Car sitôt la chose apparue
Baguette magique au sirop
La grognonne redevient grue
Refrain :
C’est pour ton grand boutoir
Qu’elle bat le trottoir
Pour ton fût de colonne
Que brave elle michtonne
Homme libre ô si ton tapin
Fainéante en posant des lapins
Veille à lui redresser la fibre
À coups de canne, à coups de chibre
Lui récurant le gagne-pain
Fais que pour toi seul elle vibre
Sans qu’un autre envoie le grappin
C’est pour ton porte-plume
Qu’elle use le bitume
C’est pour ton chérubin
Qu’elle file au turbin
Gai souteneur, de ta roulure
Tire au besoin la chevelure
Puis d’un viril vit tamponneur
Remis pour l’occase à l’honneur
Chasse le mou dans ses moulures
Lui réapprenant le bonheur
Et le respect à toute allure
C’est pour ton nerf chafouin
Qu’elle racole au coin
C’est pour ta longue épine
Qu’elle arpente et tapine
Si ta morue rue maquereau
Et prend soudain son air faraud
Rêvasse à des coquecigrues
Refuse qu’on la dézobstrue
Reprends la main, pistolero
Afin qu’à nouveau soit férue
L’abeille de ton dard — haro !
C’est pour ta rude verge
Qu’elle va aux asperges
Pour ton daufe ô damné
Que la mignonne en est
C’est pour ton porte-plume...
ad lib. -
Des misères
Catégories : Hexasyllabes (6)Si toi et moi on s’aime
C’est pasqu’on est SM
À tour de rôle on jouit
De pleins pouvoirs inouïs
En X on se ficelle
On se redépucelle
Se tord les poils pubiens
Gueuler ça fait du bien
Chacune redemande
Qu’on lui truffe l’amande
Avec un gros vibro
Jeux anticérébraux
On se fait des misères
Au stick on se lacère
La peau de haut en bas
À la Tarass Boulba
C’est pas qu’on soit méchantes
Juste ça nous déjante
Ces délires hormonaux
Dans la chambre insono
Ce soir c’est moi qui fouette
Tremble ma jolie mouette
Clouée nue au totem
C’est beau la vie SM -
À mi-chemin du ciel
Catégories : Hexasyllabes (6)Tu restes sur le seuil
Te léchant je t’excite
Il faut porter le deuil
Aujourd’hui pas de bite
Tu n’as que trop niqué
Hier tu n’es pas sage
Aujourd’hui ton Mickey
Trempe sur le passage
À mi-chemin du ciel
Sitôt que tu halètes
Fuites ton flux de miel
Je relève la tête
Poignets dûment liés
Au dossier de la chaise
Tu peux me supplier
Aujourd’hui pas de baise
Juste un agacement
Continuel et féroce
À deux doigts du tourment
Sans pitié je te drosse
Au large du climax
Qu’à grands cris tu réclames
Tu ne pourras furax
Que chevaucher ces lames
Pas d’orgasme aujourd’hui
Ma pute inextinguible
Jusqu’au bout de la nuit
Aujourd’hui moi je dribble -
L’homme hirondelle
Catégories : Hexasyllabes (6)Il va de soi qu’il croit
L’homme frère des cimes
Et se veut librissime
Porteur d’aucune croix
Il va de soie en soie
Trouvant tout naturel
Que cent mille femelles
Soient ses filles de joie
Il vole à tire-d’elles
Quêtant la nouveauté
Le fruit jamais goûté
Tel un homme hirondelle
Filant de soif en soif
Il s’étanche à leurs flaques
Puis aussitôt les plaque
Heureux comme les piafs
Léger de ville en ville
Il leur perce le cœur
De son sifflet moqueur
Puis preste se défile
Flânant de soir en soir
Il les mène au vertige
Du bout de ses rémiges
L’amour est accessoire
Il va de soi qu’il croit
Remercie l’Éternel
Pour la bonne nouvelle
Qui toujours lui échoit -
À pleine louche
Catégories : Hexasyllabes (6)Docile tu te couches
Et je viens m’accroupir
Me percher sur ta bouche
Dès le premier soupir
Je sais que ma minouche
N’a plus où se tapir
À la moindre escarmouche
Elle s’ouvre à tâtons
Sur tes lèvres et s’y mouche
Ta langue et mon bouton
Jouant à touche-touche
Ou à saute-mouton
Bientôt à pleine louche
Je te sers mes douceurs
Les verse dans ta bouche
Elle m’est une sœur
Léchant de mon tue-mouche
Les tendres épaisseurs
Oh mon sexe débouche
Tout droit dans ce palais
De velours que je douche
Bois mes fluides salés
Car ta sainte nitouche
Ne veut plus s’en aller
Si j’en tiens une couche
De mes jeux malséants
Aucun ne t’effarouche
Maîtresse de céans
Je fourbis ma babouche
À ton bisou béant
En tous points tu m’attouches
Je croule et vais brûlant
Mes dernières cartouches
Mes fleuves turbulents
Roulent des cris farouches
La nuit les avalant
Toujours quand tu te couches
Prompte je viens m’asseoir
Et sourdre sur ta bouche
Mon gentil déversoir
Mari chauffe-la-couche
Dont je jouis chaque soir
Heureuse à pleine louche -
L’ultime butin
Catégories : Hexasyllabes (6)Trou mignard, trou mignon
Trou follet, troufignon
Trou mutin où l’asperge
Se prélasse et gamberge
Se branle à tes satins
Qu’il soit soir ou matin
Trou que les vits dévissent
Qui sert à tous les vices
Honni des snobinards
Trou mignon, trou mignard
T’offrir en sacrifice
Aux mâles bons offices
Ô l’ultime butin
Il n’est jusqu’aux putains
Qui parfois ne te cèlent
Demeurant là pucelles
Par effroi du trognon
De l’éventreur d’oignon
De sinistre mémoire
Trou mignon, que d’histoires !
Mais moi je ne crains point
Tant qu’il y aura du suint
Je t’ouvre et te procure
Et qui veuille me cure
Le viscère à loisir
Il suffit de saisir
Mes hanches un rien grasses
Aussitôt tu embrasses
De ton anneau sagace
Les nœuds les plus grognons
Trou gourmand, trou mignon -
Arrêtez les bêtises !
Catégories : Hexasyllabes (6)Tu t’fous d’ma gueule Einstein
Avec tes particules
T’es plus que ridicule
Carrément borderline
Au lieu d’nous agonir
De machines à mourir
Sors un peu ta virgule
Reprenons les calculs
Vous tous savants idiots
Boulotteurs de planètes
Révérés architectes
D’un monde pour les robots
Rangez vos inventions
Vos ions vos équations
Que vos foutues lorgnettes
Étudient ma minette
Chercheurs cancérigènes
Bienfaiteurs nucléaires
Qui nous pompez tout l’air
On dirait qu’on vous gêne
Mais ça va pas durer
Vu qu’on va en crever
Z’avez pas l’antidote ?
Cherchez dans ma culotte
Crétins surdiplômés
Prix Nobel dynamite
À qui le crime profite
Allez plutôt chômer
La vraie vie est ailleurs
Qu’au cœur des réacteurs
Z’avez encore un vit
Ou juste un gros QI ?
Tout ce gris des cités
Sorti d’vos cellules grises
Tous ces défis ces crises
Ça doit vous exciter
Tu t’fous d’ma gueule Einstein
On court à la deadline
On touche au crépuscule
Il est temps qu’on s’encule -
Candaule
Catégories : Hexasyllabes (6)Ô mon roi mon dix-cors
Cette autre nuit encor
J’enroulerai mon corps
Sur de moins nobles gouges
Si tu en es d’accord
Rôdant parmi les bouges
Con souligné de rouge
Nue sous le burnous je
Battrai le vieux record
Foutrai tout ce qui bouge
Il n’est pas un Lydien
Qui ne doive connaître
Se repaître à la lettre
Du con qui t’appartient
Ô mon amour prodigue
Prête prête ma figue
À celui qui la brigue
Esclave ou artisan
Au diable les intrigues
Je livre mes seize ans
Au soc des paysans
Aux vieillards bêtisants
Rompant toutes les digues
Ce soir je vais baisant
Mes appétits de chienne
Chacun de tes sujets
Doit pouvoir en juger
Lorsqu’il me fera sienne
Ô illustre cornard
Au matin sans retard
Je te reviens sans fard
Les poils mouillés de colle
Et le ventre blafard
C’est à l’aube Candaule
Que nos âmes convolent
Quand ta vergette molle
Rampe en mes plis soiffards
Et je rêve aux soudards
Dont j’ai tété la gaule
Et bu le blanc nectar… -
Au clou
Catégories : Hexasyllabes (6), MonosyllabesQuand il me prend la tête
C’est afin que je tète
Son mufle de bélier
Gobant pieds et poings liés
Jusqu’à sa collerette
Aum !
Paisible je médite
Tout emplie de sa bite
Le cœur réconcilié
Je me fais oublier
Mon âme a pris la fuite
Aum !
La vie se change en songe
Je ne suis qu’une éponge
Au clou de mon gourou
Il s’écoule une heure où
Aucun mal ne me ronge
Aum !
Je bois le vide honnête
Lactescent des roupettes
Pompant le blanc mana
Je touche au nirvana
Quand il me prend la tête
MIAM ! -
L'amant d'élite
Catégories : Hexasyllabes (6)À quoi bon lésiner ?
Son gros pommeau de verre
Est d’un noir si sévère...
Quel joli martinet !
Je me moque des bites
Pour qui rêve de queer
Un beau manche de cuir
Fait un amant d’élite
Sans plus me ressaisir
Je me suis couchée nue
Attendant ta venue
Me feras-tu plaisir ?
Brandis l’objet-fétiche
Sur le ventre je tends
À ses longs crins ardents
La blondeur de mes miches
Que s’abattent les coups
Que ses fibres me mordent
Me semant le désordre
De la lèvre aux genoux
Mes épidermes rouges
Je deviendrai le feu
Tu entendras l’affreux
Cri des chattes farouches
Mais pour ça mon minet
Donne jusqu’au vertige
Sur mon cul callipyge
Ce joli martinet -
Doublement fille
Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)M’insinuer dans le petit jour
Que tu laisses paraître
Pour te montrer une autre amour
Loin des hommes qui te pénètrent
Une autre façon d’être
Me glisser dans l’intimité
Aux moiteurs tropicales
De ton giron vite excité
Sentant l’approche des cigales
Rudes qui le régalent
Te mettre au jus et au parfum
De nos tendres miellées
Troquer contre ta malefaim
Ventrée femelle à femelle et
Leurs toisons emmêlées
T’ouvrir à joie et à douceur
Elles sauront le faire
Mes chatteries de demi-sœur
Doublement fille et qui s’enferre
Dans ta blonde hydrosphère
M’insinuer dans le petit jour
Contre ta peau de soie
Pour te souffler l’autre discours
Voix de la plus suave des voies
Où nos sexes se voient -
Question pour un tartempion
Catégories : Hexasyllabes (6)Je suis sa bête noire
Négatif au miroir
De son humanité
Tapie dans son calcif
Je suis le répulsif
L’antre à déshabiter
Larve d’ange ou succube
Je chante entre les pubes
De ses siècles d’ennui
Née hurlante et païenne
Je suis l’aube incertaine
Tout au fond de son puits
Je suis son alibi
Son bouc et sa brebis
Son monde du silence
Je suis l’inenvoûtée
Par le chaos shootée
Au sein des sexy stances
Oui je suis sa brûlure
Je suis sa déchirure
Aux rebords veloutés
Je suis la seule à être
Et toi rêve des prêtres
Bêlant Papa... où t’es ? -
Histoire de la minette qui a mal tourné
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)Ah je bande un clito plus haut que ton phallus
Quand tu me tiens au jus sur le bout de ta langue
Et mon cri rauque plus
Que celui des putains dans les bouges à Hong Kong
Ce pointeau que tu dresses un jour j’enfilerai
Dans ton cul de velours ô l’exquise branlette
J’en rêve sans arrêt
Tète encor durcis-le qu’il te prenne en levrette
À te foutre mon dard si maigrelet soit-il
Je te ferai chanter des psaumes assez drôles
Mordre dans le coutil
À te baiser d’amour en inversant les rôles
Va minette minet mon futur enculé
Je divague et me rends mais nous y sommes presque
Je me change en mulet
Te désire en jument hennissante et grotesque
Mais quoi ! me retournant tu m’embroches aussitôt
Ai-je éveillé en toi cette énergie brutale ?
Je bande un long clito
Que font pleurer tes coups de pine sans égale -
Vision du paradis
Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)En vérité je vous le dis
Et tant pis si cela dérange
Un jour viendra en paradis
Où nous foutrons le cul des anges
Sur un lit de fleurs d’églantier
J’en bave au blond du bénitier
La vie est éternelle
Quand nos sexes s’en mêlent
J’ai vu ces choses en esprit
Entendez-vous humains humaines
Je me suis sentie le con pris
Et du grand train que l’on y mène
L’âme ensuiffée de jus vermeil
Je fus tirée de mon sommeil
Vienne l’ondée charnelle
Des baises à la pelle
Nul besoin de vivre à demi
Chaste et rasant les murs du monde
Bien à l’inverse il est permis
De s’exercer foutant des bondes
S’empalant sur le bout des pieux
Lesquels en rendent gloire à Dieu
L’amour a deux mamelles
Et des fesses jumelles
Les gens seuls ça n’existe pas
En l’éden aperçu en rêve
Chacun baise maman papa
Mémé s’encule aussi sans trêve
Je vous le dis en vérité
Hier soir j’ai pas bu que du thé -
Feux invaincus
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)À chaque instant baiser tes lèvres assassines
Et lécher du regard ton œil inapaisé
Te refermer le con pour mieux le déniaiser
D’un doigt plein de doigté que tes moiteurs calcinent
À chaque instant baiser
À chaque heure te prendre un peu de ce soleil
Que tu détiens caché sous tes cheveux de cendre
Et qui te fait briller sans bruit et sans esclandre
Même à la nuit tombée aux portes du sommeil
À chaque heure te prendre
À perdre haleine jouir des jours et des semaines
Qu’il nous reste à ramper et vivre et s’éblouir
Avant que le futur s’en vienne nous enfouir
Dans son sac et sans haine aussitôt nous emmène
À perdre haleine jouir
À tout moment se foutre et de tout et du rien
Me gorger de toi tant que nos corps seront outres
À reluire aux éclats comme la peau des loutres
Qui fondent le silence en ébats aériens
À tout moment se foutre
Rien d’autre que nos culs entre soir et aurore
Enlaçant sans faiblir leurs deux feux invaincus
Aux cuivres encore verts ô brûlants seppukus
Blêmes et innocents où l’on entredévore
Rien d’autre que nos culs -
La nuit a toujours tort
Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6)Que faire d’autre il pleut le jour approche
Viens-t’en me caresser
Ranime-moi au cœur au cœur glacé
Une anguille sous roche
Nous n’avons plus connu de signes noirs
Depuis bien des automnes
Je voudrais qu’à nouveau ma peau se donne
Ta main nue pour miroir
Hier j’étais la sphinge et le feuillage
Mort des élans anciens
Hier nos mensonges chacun le sien
Crachaient jusqu’aux nuages
Pourquoi ne pas s’offrir un autre éveil
Faute de vraie lumière
Caresse-moi va ne fais plus la fière
Simulons le soleil
Dans l’effort d’ébranler nos deux fatigues
La nuit a toujours tort
Je t’en supplie caresse-moi plus fort
À nous rompre les digues
Que faire d’autre il pleut sous l’astre gris
Il reste un peu de place
Pour nous aimer pour que le geste efface
Ce qui semblait écrit -
Désirs
Catégories : Hexasyllabes (6), Quadrisyllabes (4)C’est moi la plus sévère
Quand vient le soir
La fille au cœur de verre
Aux désirs noirs
Désir de rendre un mâle
À demi fou
D’en faire ma vestale
Ou mon toutou
Désir de le soumettre
À mes désirs
De le voir se commettre
Et en rosir
Désir que son œil tremble
Plein de frayeurs
Quand nous serons ensemble
Dans mon ailleurs
Désir qu’il me désire
En déité
Qui brûlera de cire
Sa nudité
Désir d’être adorée
Et prise enfin
Reine de la soirée
Aux âpres faims
Désirs parfois limites
Et inquiétants
Mais qui pourtant m’excitent
En me tentant
Désirs tellement graves
Tellement noirs
Que j’en deviens l’esclave
Quand vient le soir