À chaque instant baiser tes lèvres assassines
Et lécher du regard ton œil inapaisé
Te refermer le con pour mieux le déniaiser
D’un doigt plein de doigté que tes moiteurs calcinent
À chaque instant baiser
À chaque heure te prendre un peu de ce soleil
Que tu détiens caché sous tes cheveux de cendre
Et qui te fait briller sans bruit et sans esclandre
Même à la nuit tombée aux portes du sommeil
À chaque heure te prendre
À perdre haleine jouir des jours et des semaines
Qu’il nous reste à ramper et vivre et s’éblouir
Avant que le futur s’en vienne nous enfouir
Dans son sac et sans haine aussitôt nous emmène
À perdre haleine jouir
À tout moment se foutre et de tout et du rien
Me gorger de toi tant que nos corps seront outres
À reluire aux éclats comme la peau des loutres
Qui fondent le silence en ébats aériens
À tout moment se foutre
Rien d’autre que nos culs entre soir et aurore
Enlaçant sans faiblir leurs deux feux invaincus
Aux cuivres encore verts ô brûlants seppukus
Blêmes et innocents où l’on entredévore
Rien d’autre que nos culs
Hexasyllabes (6) - Page 7
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Feux invaincus
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6) -
La nuit a toujours tort
Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6)Que faire d’autre il pleut le jour approche
Viens-t’en me caresser
Ranime-moi au cœur au cœur glacé
Une anguille sous roche
Nous n’avons plus connu de signes noirs
Depuis bien des automnes
Je voudrais qu’à nouveau ma peau se donne
Ta main nue pour miroir
Hier j’étais la sphinge et le feuillage
Mort des élans anciens
Hier nos mensonges chacun le sien
Crachaient jusqu’aux nuages
Pourquoi ne pas s’offrir un autre éveil
Faute de vraie lumière
Caresse-moi va ne fais plus la fière
Simulons le soleil
Dans l’effort d’ébranler nos deux fatigues
La nuit a toujours tort
Je t’en supplie caresse-moi plus fort
À nous rompre les digues
Que faire d’autre il pleut sous l’astre gris
Il reste un peu de place
Pour nous aimer pour que le geste efface
Ce qui semblait écrit -
Désirs
Catégories : Hexasyllabes (6), Quadrisyllabes (4)C’est moi la plus sévère
Quand vient le soir
La fille au cœur de verre
Aux désirs noirs
Désir de rendre un mâle
À demi fou
D’en faire ma vestale
Ou mon toutou
Désir de le soumettre
À mes désirs
De le voir se commettre
Et en rosir
Désir que son œil tremble
Plein de frayeurs
Quand nous serons ensemble
Dans mon ailleurs
Désir qu’il me désire
En déité
Qui brûlera de cire
Sa nudité
Désir d’être adorée
Et prise enfin
Reine de la soirée
Aux âpres faims
Désirs parfois limites
Et inquiétants
Mais qui pourtant m’excitent
En me tentant
Désirs tellement graves
Tellement noirs
Que j’en deviens l’esclave
Quand vient le soir -
L’œil rivé
Catégories : Hexasyllabes (6)Dans le matin précoce
Je m’éveille en secret
Pour voir rouler ta bosse
Grimpant tous les degrés
Ta chair enfle et se bande
Ça devient du concret
Que le diable me pende
À l’entour de la tour
Mes cheveux se répandent
Je lui ferais la cour
Si j’avais le courage
Je lui ferais l’amour
Vagues d’odeurs sauvages
Et discrètes moiteurs
Déjà je suis en nage
Ce membre corrupteur
M’enchante et me soulève
La houle à l’intérieur
Comme au-dedans d’un rêve
Je le sens me farcir
Ô doigt prends la relève !
Comme il a su durcir !
Sans même avoir conscience
Il invite au plaisir
Dans le matin silence
Branlette à l’œil rivé
Sur ta longue indécence
Je jouis à en baver
Toi depuis dix minutes
En coin tu m’observais -
Dans ma chair
Catégories : Ennéasyllabes (9), Hexasyllabes (6)Reste en moi pour toujours
Dans mon sang dans mon ventre immobile
Tout clapotant nos fluides d’amour
L’un dans l’autre épuisés heureux lourds
Reste en moi le temps file
Nous ferions des cailloux épatants
T’en va pas ne fais pas l’imbécile
Elle attendra la putain de ville
Reste en moi j’aime autant
Que jamais nos membres ne défassent
Ce verrou cet ensemble mutant
Cette Iseult avalant son Tristan
Reste ancré dans la place
Englouti comme au sein d’une mer
Dérivant comme une algue molasse
Disparu perdu sous la surface
Reste en moi tout l’hiver
Coin serti dans l’étroit de l’à-jour
Dans mon sang dans mon con dans ma chair
Bien après que soit mort le geyser
Reste là reste sourd
Aux sirènes pleurant leurs sarcasmes
L’un dans l’autre au sortir de l’orgasme
Reste en moi à jamais mon amour -
Toi
Catégories : Hexasyllabes (6)Vers toi je viens ce soir
Par toi me faire avoir
Et lécher le suçoir
Pour toi je me mets nue
En toi je m’insinue
De ma langue menue
Avec toi je me fous
Près de toi je me fous
Des autres rendez-vous
Sous toi mon cul s’enfièvre
Sur toi je deviens chèvre
Voulant mordre à tes lèvres
Contre toi je mourrai
Hors toi tout est muré
Jamais ne m’en irai
Sans toi la vie est vide
De toi je suis avide
Ailleurs je suis frigide -
Tu marchais au bout de mon visage
Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6)Dans le mol abandon où je me livre
Il y a le secret de l’eau qui dort
L’ivre sérénité du caillou mort
Étrange joie de vivre
Tu peux blesser les arbres silencieux
Au vent qui te poursuit tu peux tout dire
La femme, le soleil et le plaisir
Sont nés pour tes beaux yeux
J’ai rêvé d’être tout ton paysage
J’ai aspiré l’air que tu recrachais
Une nuit j’ai senti que tu marchais
Au bout de mon visage
En plein délaissement je m’offre à toi
En pleine volonté et connaissance
Que ta folle vigueur, que ta puissance
Prennent ce qu’on leur doit -
Parfums de fille
Catégories : Hexasyllabes (6)Parfum de chèvrefeuilleQuand Chahina s'effeuilleParfum de lait suriDe ses mamelons grisL'ambre de sa peau fleureDes brumes qui m'effleurentEt me transportent versD'incandescents désertsDu puits de ses aissellesLe bouquet m'ensorcelleDans ses cheveux de nuitJe flaire qui je suisAh je me vautre nueDans la myrrhe inconnueDe son œil souriantSur ses tapis d'OrientArômes de lavandeQuand Chahina demandeD'un feulement ruséSi je veux un baiserBenjoin jasmin violetteQuand nos bouches se tètentMutuellement l'amourÀ langue de veloursUn musc âpre me griseSoufflant comme une briseJe cherche d'où provientCet effluve divinUne rumeur d'épicesFlotte parmi ses cuissesJ'y respire avec soinEt m'en vais voir plus loinEn humant toute choseJe découvre une roseC'est là que bat le sangDe là monte l'encensBeauté à peine écloseC'est tout juste si j'oseFendre du bout des doigtsTes pétales étroitsDoux relents de jouissanceChahina dans sa transeChante comme en rêvantUn long chant sous le ventParfums de deux femellesAux chaleurs éternellesÔ féroces odeursD'une extase qui meurtParfum de chèvrefeuilleQuand Chahina s'effeuilleEt celle qui l'aimaitN'y résistait jamais -
Ballade de la Grande Putain
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)Quand j'étais Aphrodite, avatar de VénusÀ mon évocation se dressaient mille bitesUn million de vagins s'humidifiaient de suiteDes colonnes d'Hercule aux berges de l'IndusEt le moindre coït prenait l'âme d'un riteQuand j'étais AphroditeJe devins la Mère Ève, hors le vert paradisEt baisai tous mes fils, pompai toute la sèveDe cinq cents descendants qui défilaient sans trêveIl fallait bien peupler notre ici-bas mauditJe regorgeais d'amour, de luxure et de rêveQuand j'étais la Mère ÈveAyant nom Cléopâtre, ocre reine du NilPour mon dessert, des serfs, il m'en fallait cent quatreMembrus et vigoureux, je les faisais se battreRivaliser pour moi de faits d'armes virilsDans les vapeurs d'encens de mon palais d'albâtreQuand j'étais CléopâtrePuis je fus Messaline, empereur des RomainsJ'errais toutes les nuits de ruelle en cuisineDe bandit en cocher, tétant toutes les pinesM'ouvrant à qui voulait, passant de main en mainÉpousant tout humain que le sort me destineQuand j'étais MessalinePlus tard, humble Pucelle au service du RoyChaque soldat françois put me monter sans selleSe gardant d'offenser ma très sainte escarcelleEt tant leur suffisait mon cul ferme et étroitQue l'on n'épuisa point les fastes qu'il recèleQuand j'étais la PucelleAdieu ces ères-là, notre monde est plus vieuxJe baisote, suçote, ah ! le diable m'emporteMême si j'ouvre encor le moelleux de mes portesOù sont le feu, l'extase et les désirs furieux ?Nos mâles sont aigris, nos filles peu accortesEt l'avenir avorte -
Ô la main !
Catégories : Hexasyllabes (6)C'est la main de BettyAux doigts pleins de finesseAux ongles tout petitsQui délace mes tressesSa main qui chaque soirSolennelle me peigneC'est devant le miroirQue commence son règneUne main au boulotHumble main de bonnicheQui m'entraîne là-hautAu comble où elle nicheSa main qui tendrementÉcarte mes dentellesEt ses mines d'amantDisent que je suis belleEt puis sa main me prendLa main et la caressePas même me surprendQu'elle effleure mes fessesSa main sans hésiterLà dans la lumière ambrePalpe ma nuditéAu secret de sa chambreC'est cette même mainFouineuse de gamineQui soupèse mes seinsQu'ensuite elle examineÔ la main de BettyEn devenant faroucheMe jette sur le litPour explorer ma boucheCette main sans pudeurSur mes flancs mes aissellesRecherche les odeursDes eaux que je ruisselleSa main qui m'ouvre enfinDes fosses excitéesApaise en moi la faimQu'elle avait suscitéeEntrant jusqu'au poignetL'infâme la vaurienneEt je m'entends pignerComme pleurent les chiennesPuis je lèche ses doigtsAvec reconnaissanceEt fuis pleine de laHonte de ma jouissanceOui la main de BettyMe fait office d'hommeQuand mon homme est parti -
Par le verbe et la plume
Catégories : Hexasyllabes (6)À ChrisSi chair m'est ta paroleJe m'abandonne au râleSi pervers ô tes versTa faconde amoraleDéversée salivaireMe laisse à découvertJe rêve à l'écœuréeBouffant ta logorrhéeTes circonlocutionsTa verve articuléeAvalons balbutionsLe verbe-pollutionDébitant les jactancesÉjectant ma pitanceTon vit dit l'ÉvangileEt cloue mon existenceInforme-moi fragileMoi qui ne suis qu'argileChris a eu la gentillesse de reprendre sur son site Poetika, rubrique « La plume d’Eros », mon joyeux « Noël en famille » : http://www.poetika17.com/brinserotisme.html#noel-en-famille
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Quant à moi, lui dédier en retour ce petit poème était bien la moindre des choses... -
La plus pute
Catégories : Hexasyllabes (6)Couche-toi là MarieJ'ai payé le prix fortPour me l'offrir ce corpsQui rince je parieCouche-toi sans pudeurTu es une salopeLa plus pute d'EuropeSi j'en crois la rumeurLaisse-moi que je tâteTes nichons de brocartTon beau ventre flambardLe dedans de ta chatteDonne-moi du plaisirEnseigne-moi tes vicesTu es à mon serviceJe suis le grand vizirBien que femme pareilleÀ toi — ô t'égaler !Il faut me dessalerViens-t'en qu'on appareilleVers l'archipel mauditDémone de luxureLèche mes épissuresBois ce que j'ai produitVersons l'eau de nos douvesAu fond d'un jouir communEt là jusqu'à demainBaisons comme des louvesTouche-toi ! couche-toi !Pense au paquet de thuneQue je claque pour uneNuit seule auprès de toiCouche-toi là MarieEt reste ainsi toujoursBête à plaisir d'amourJamais ne te marie -
Seule
Catégories : Hexasyllabes (6)Je ne suis qu'un fragmentDu miroir que nous fûmesL'éclair blanc d'une écumeOubliée par l'amantJe ne suis qu'une mècheMal mouchée et qui fumePeu d'étoiles s'allumentLa nuit s'annonce fraîcheMa caresse voudraitQue le brasier revienneQu'il ronfle et se déchaîneSur mon corps effondréQue la main de cet hommeM'ouvre à nouveau les voiesM'écarte et me dévoieQue je me perde en sommeRedevienne la chairVive au bout de sa biteSang qui se précipiteBouche qui manque d'airHors ça plus rien n'existeQue son dernier échoFroid relent d'un mégotFlottant à l'improvisteMoi le pauvre fragmentDu miroir que nous fûmesJe lèche encor l'écumeOubliée par l'amant -
Wo-oh-oh-oh ! (chanson pour les filles)
Catégories : Chanson, Hexasyllabes (6)Allez !Toutes ensemble !On tape dans ses mains !(En option : On gifle son petit ami !)Wo-oh-oh-oh !Wo-oh-oh-oh !Si j'avais une pineJe pinerais le jourJe pinerais la nuitJ'y mettrais tout mon cœurJe pinerais les blondesJe pinerais les brunesJe pinerais ma mère, mon pèreMes frères et mes sœursWo-oh !Ce serait le bonheurWo-oh-oh-oh !Wo-oh-oh-oh !(ad lib.)D'après "Si j'avais un marteau" (Claude François) -
Que les autres se taisent
Catégories : Hexasyllabes (6)Tire-moi tu m'attiresTant de fibres s'étirentEn direction de toiQue ne le vois-tu pasCes cris qui me déchirentNe les entends-tu pasHurler au fond de moiPrends-moi je veux apprendreÀ redevenir cendreQu'il ne pousse plus rienNi le mal ni le bienMon cœur peut bien se fendreJe tisserai des liensPour le suspendre au tienBaise-moi tout me pèseQue les autres se taisentDemain au petit jourJ'enroulerai autourDu dossier de ta chaiseMon lierre épris d'amourTout ton corps sera lourdEt le reste est foutaise -
Pleins gaz
Catégories : Hexasyllabes (6)À la rose des ventsJe m'abreuve et j'inspireCe que monsieur devantPeut exhaler de pireÀ la rose des ventsJe veux de ses viscèresDévorer à pleins gazCe feu où le vice erreSon solo de free jazzAux accents délétèresÔ souffle du démonEmbaumant la pralineSi je pouvais saumonTon ruisseau violineRemonter vers l'amontHardie spéléologueJe me verrais happerLe long du tuyau d'orgueGlanant les ors suspectsMon inavouable drogueCes choses-là souventLa pudeur les occulteMais moi je voue bavantUn véritable culteÀ la rose des vents -
Cueillez la fleur
Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6), Quadrisyllabes (4)Hissez haut les rouleurs de mécaniquesLa blanche humeurAu mat télescopiqueFier étendard aux couleurs de la niqueÀ jamais je suivrai votre panachePauvre de cœurJ'ai le con qui s'attacheIl convient qu'on se le dise et le sacheHardi petits sur ma raison de vivreCueillez la fleurAvant qu'entre le givreEt l'entraîne où vous ne pourrez la suivreMâles béliers n'attendez pas décembreEn douce sœurJe vous ouvre la chambreSecrète à vous d'y étirer vos membresPuisse y fuser le remède alchimiqueVotre liqueurÔ les jus de la triqueHissez-les haut rouleurs de mécaniques -
Pour du beurre
Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6), Quadrisyllabes (4)Sur le mont d'Isabeau coulait le spermeEt nos amoursTant de choses en germeRudes loquets au cœur qui se refermentViennent l'ennui les chaleursMoi je comptais pour du beurreTes seins dans les miens tu restais de glaceSachant qu'au culD'autres mains me remplacentViriles pour te brosser la chagasseViennent l'ennui les chaleursMoi je comptais pour du beurreÀ ta santé à tes amours fuyantesÀ la santéDe ceux qui te la plantentJe resterai ta meilleure clienteViennent l'ennui les chaleursMoi je comptais pour du beurreAprès soudards ivres nigauds en permeLécher sa peauFolle amie à long termeSur le mont d'Isabeau coulait le spermeViennent l'ennui les chaleursMoi je comptais pour du beurre -
Quelle méprise !
Catégories : Chanson, Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)Marche scoute enjouée, au rythme soutenu, pleine de tambours et de flûtiaux. Refrains en contrechants.Papa en avait une grosseAvec le bout rouge et luisantSouvent au moyen d'une brosseIl l'astiquait en sifflotantElle était si dure et si belleQue maman même en raffolaitEt la tâtait aussitôt qu'elleSentait mon père un peu distraitIl l'exhibait à tout le mondePlein de fierté et d'émotionHommes et femmes à la rondeLa lui enviaient sans exceptionCette longue canne de jonc... Canne de jonc...Ah ! Ah ! Quelle sottise !Vous avez l'esprit mal tourné !Ah ! Ah ! Quelle méprise !Qu'alliez-vous donc imaginer ?Ma sœur cachait par-devers elleUn écrin doux et veloutéRenfermant des délices tellesQue nous voulions tous y goûterLa réservant à ses copinesElle oubliait de m'en offrirNi une ni deux je m'obstineEt parviens à la découvrirLa chose était triangulaireEt comportait un petit trouMais mes doigts lorsqu'ils s'y glissèrentRevinrent poisseux comme toutDe la jolie boîte à cachous... Boîte à cachous...Ah ! Ah ! Quelle sottise !Vous avez l'esprit mal tourné !Ah ! Ah ! Quelle méprise !Qu'alliez-vous donc imaginer ?Le curé, lui, sous sa soutanePortait un jouet ébouriffantQui ne tombait jamais en panneEt qu'il ne montrait qu'aux enfantsCe truc souple comme une argileEt de même couleur, ma foiIl n'était pas bien difficileDe le durcir entre nos doigtsMais le plus amusant en sommeC'était quand cet homme très pieuxNous laissait en traire la gommeBlanche en remerciant le bon dieuPour ce saint et superbe nœud... Superbe nœud...Ah ! Ah ! Vive l'ÉgliseEt vive aussi monsieur l'curé !Ah ! Ah ! Pas de méprise :Nous aimons nous faire enculer.Ah ! Ah ! Vive l'Église !(ad lib.) -
Fulgurances
Catégories : Hexasyllabes (6)Je sais pas vous mais moiJ'ai souvent des vertigesQuand un mâle dirigeVers moi son œil sournoisOn dirait qu'il me fouilleM'arrache ce que j'aiCrache à la place un jetD'âcre jus de ses couillesEt le voilà parti !Vers une autre conquêteMa défaite est complèteEt mon ventre transiOh ! ces genoux qui tremblentCe bec resté béantOuvert aux quatre ventsTout cela me ressembleJe sais pas vous mais moiJe me sens possédéeÀ longueur de journéeEt j'aime ça... je crois