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Hexasyllabes (6) - Page 7

  • Feux invaincus

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)

    À chaque instant baiser tes lèvres assassines
    Et lécher du regard ton œil inapaisé
    Te refermer le con pour mieux le déniaiser
    D’un doigt plein de doigté que tes moiteurs calcinent
          À chaque instant baiser

    À chaque heure te prendre un peu de ce soleil
    Que tu détiens caché sous tes cheveux de cendre
    Et qui te fait briller sans bruit et sans esclandre
    Même à la nuit tombée aux portes du sommeil
          À chaque heure te prendre

    À perdre haleine jouir des jours et des semaines
    Qu’il nous reste à ramper et vivre et s’éblouir
    Avant que le futur s’en vienne nous enfouir
    Dans son sac et sans haine aussitôt nous emmène
          À perdre haleine jouir

    À tout moment se foutre et de tout et du rien
    Me gorger de toi tant que nos corps seront outres
    À reluire aux éclats comme la peau des loutres
    Qui fondent le silence en ébats aériens
          À tout moment se foutre

    Rien d’autre que nos culs entre soir et aurore
    Enlaçant sans faiblir leurs deux feux invaincus
    Aux cuivres encore verts ô brûlants seppukus
    Blêmes et innocents où l’on entredévore
          Rien d’autre que nos culs

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  • La nuit a toujours tort

    Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6)

    Que faire d’autre il pleut le jour approche
          Viens-t’en me caresser
    Ranime-moi au cœur au cœur glacé
          Une anguille sous roche

    Nous n’avons plus connu de signes noirs
          Depuis bien des automnes
    Je voudrais qu’à nouveau ma peau se donne
          Ta main nue pour miroir

    Hier j’étais la sphinge et le feuillage
          Mort des élans anciens
    Hier nos mensonges chacun le sien
          Crachaient jusqu’aux nuages

    Pourquoi ne pas s’offrir un autre éveil
          Faute de vraie lumière
    Caresse-moi va ne fais plus la fière
          Simulons le soleil

    Dans l’effort d’ébranler nos deux fatigues
          La nuit a toujours tort
    Je t’en supplie caresse-moi plus fort
          À nous rompre les digues

    Que faire d’autre il pleut sous l’astre gris
          Il reste un peu de place
    Pour nous aimer pour que le geste efface
          Ce qui semblait écrit

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  • Désirs

    Catégories : Hexasyllabes (6), Quadrisyllabes (4)

    C’est moi la plus sévère
           Quand vient le soir
    La fille au cœur de verre
           Aux désirs noirs

    Désir de rendre un mâle
           À demi fou
    D’en faire ma vestale
           Ou mon toutou

    Désir de le soumettre
           À mes désirs
    De le voir se commettre
           Et en rosir

    Désir que son œil tremble
           Plein de frayeurs
    Quand nous serons ensemble
           Dans mon ailleurs

    Désir qu’il me désire
           En déité
    Qui brûlera de cire
           Sa nudité

    Désir d’être adorée
           Et prise enfin
    Reine de la soirée
           Aux âpres faims

    Désirs parfois limites
           Et inquiétants
    Mais qui pourtant m’excitent
           En me tentant

    Désirs tellement graves
           Tellement noirs
    Que j’en deviens l’esclave
           Quand vient le soir

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  • L’œil rivé

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Dans le matin précoce
    Je m’éveille en secret
    Pour voir rouler ta bosse

    Grimpant tous les degrés
    Ta chair enfle et se bande
    Ça devient du concret

    Que le diable me pende
    À l’entour de la tour
    Mes cheveux se répandent

    Je lui ferais la cour
    Si j’avais le courage
    Je lui ferais l’amour

    Vagues d’odeurs sauvages
    Et discrètes moiteurs
    Déjà je suis en nage

    Ce membre corrupteur
    M’enchante et me soulève
    La houle à l’intérieur

    Comme au-dedans d’un rêve
    Je le sens me farcir
    Ô doigt prends la relève !

    Comme il a su durcir !
    Sans même avoir conscience
    Il invite au plaisir

    Dans le matin silence
    Branlette à l’œil rivé
    Sur ta longue indécence

    Je jouis à en baver
    Toi depuis dix minutes
    En coin tu m’observais

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  • Dans ma chair

    Catégories : Ennéasyllabes (9), Hexasyllabes (6)

           Reste en moi pour toujours
    Dans mon sang dans mon ventre immobile
    Tout clapotant nos fluides d’amour
    L’un dans l’autre épuisés heureux lourds

           Reste en moi le temps file
    Nous ferions des cailloux épatants
    T’en va pas ne fais pas l’imbécile
    Elle attendra la putain de ville

           Reste en moi j’aime autant
    Que jamais nos membres ne défassent
    Ce verrou cet ensemble mutant
    Cette Iseult avalant son Tristan

           Reste ancré dans la place
    Englouti comme au sein d’une mer
    Dérivant comme une algue molasse
    Disparu perdu sous la surface

           Reste en moi tout l’hiver
    Coin serti dans l’étroit de l’à-jour
    Dans mon sang dans mon con dans ma chair
    Bien après que soit mort le geyser

           Reste là reste sourd
    Aux sirènes pleurant leurs sarcasmes
    L’un dans l’autre au sortir de l’orgasme
    Reste en moi à jamais mon amour

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  • Toi

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Vers toi je viens ce soir
    Par toi me faire avoir
    Et lécher le suçoir

    Pour toi je me mets nue
    En toi je m’insinue
    De ma langue menue

    Avec toi je me fous
    Près de toi je me fous
    Des autres rendez-vous

    Sous toi mon cul s’enfièvre
    Sur toi je deviens chèvre
    Voulant mordre à tes lèvres

    Contre toi je mourrai
    Hors toi tout est muré
    Jamais ne m’en irai

    Sans toi la vie est vide
    De toi je suis avide
    Ailleurs je suis frigide

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  • Tu marchais au bout de mon visage

    Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6)

    Dans le mol abandon où je me livre
    Il y a le secret de l’eau qui dort
    L’ivre sérénité du caillou mort
          Étrange joie de vivre

    Tu peux blesser les arbres silencieux
    Au vent qui te poursuit tu peux tout dire
    La femme, le soleil et le plaisir
          Sont nés pour tes beaux yeux

    J’ai rêvé d’être tout ton paysage
    J’ai aspiré l’air que tu recrachais
    Une nuit j’ai senti que tu marchais
          Au bout de mon visage

    En plein délaissement je m’offre à toi
    En pleine volonté et connaissance
    Que ta folle vigueur, que ta puissance
          Prennent ce qu’on leur doit

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  • Parfums de fille

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Parfum de chèvrefeuille
    Quand Chahina s'effeuille
    Parfum de lait suri
    De ses mamelons gris
     
    L'ambre de sa peau fleure
    Des brumes qui m'effleurent
    Et me transportent vers
    D'incandescents déserts
     
    Du puits de ses aisselles
    Le bouquet m'ensorcelle
    Dans ses cheveux de nuit
    Je flaire qui je suis
     
    Ah je me vautre nue
    Dans la myrrhe inconnue
    De son œil souriant
    Sur ses tapis d'Orient
     
    Arômes de lavande
    Quand Chahina demande
    D'un feulement rusé
    Si je veux un baiser
     
    Benjoin jasmin violette
    Quand nos bouches se tètent
    Mutuellement l'amour
    À langue de velours
     
    Un musc âpre me grise
    Soufflant comme une brise
    Je cherche d'où provient
    Cet effluve divin
     
    Une rumeur d'épices
    Flotte parmi ses cuisses
    J'y respire avec soin
    Et m'en vais voir plus loin
     
    En humant toute chose
    Je découvre une rose
    C'est là que bat le sang
    De là monte l'encens
     
    Beauté à peine éclose
    C'est tout juste si j'ose
    Fendre du bout des doigts
    Tes pétales étroits
     
    Doux relents de jouissance
    Chahina dans sa transe
    Chante comme en rêvant
    Un long chant sous le vent
     
    Parfums de deux femelles
    Aux chaleurs éternelles
    Ô féroces odeurs
    D'une extase qui meurt
     
    Parfum de chèvrefeuille
    Quand Chahina s'effeuille
    Et celle qui l'aimait
    N'y résistait jamais
     

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  • Ballade de la Grande Putain

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)

    Quand j'étais Aphrodite, avatar de Vénus
    À mon évocation se dressaient mille bites
    Un million de vagins s'humidifiaient de suite
    Des colonnes d'Hercule aux berges de l'Indus
    Et le moindre coït prenait l'âme d'un rite
           Quand j'étais Aphrodite
     
    Je devins la Mère Ève, hors le vert paradis
    Et baisai tous mes fils, pompai toute la sève
    De cinq cents descendants qui défilaient sans trêve
    Il fallait bien peupler notre ici-bas maudit
    Je regorgeais d'amour, de luxure et de rêve
           Quand j'étais la Mère Ève
     
    Ayant nom Cléopâtre, ocre reine du Nil
    Pour mon dessert, des serfs, il m'en fallait cent quatre
    Membrus et vigoureux, je les faisais se battre
    Rivaliser pour moi de faits d'armes virils
    Dans les vapeurs d'encens de mon palais d'albâtre
           Quand j'étais Cléopâtre
     
    Puis je fus Messaline, empereur des Romains
    J'errais toutes les nuits de ruelle en cuisine
    De bandit en cocher, tétant toutes les pines
    M'ouvrant à qui voulait, passant de main en main
    Épousant tout humain que le sort me destine
           Quand j'étais Messaline
     
    Plus tard, humble Pucelle au service du Roy
    Chaque soldat françois put me monter sans selle
    Se gardant d'offenser ma très sainte escarcelle
    Et tant leur suffisait mon cul ferme et étroit
    Que l'on n'épuisa point les fastes qu'il recèle
           Quand j'étais la Pucelle
     
    Adieu ces ères-là, notre monde est plus vieux
    Je baisote, suçote, ah ! le diable m'emporte
    Même si j'ouvre encor le moelleux de mes portes
    Où sont le feu, l'extase et les désirs furieux ?
    Nos mâles sont aigris, nos filles peu accortes
           Et l'avenir avorte
     

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  • Ô la main !

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    C'est la main de Betty
    Aux doigts pleins de finesse
    Aux ongles tout petits
    Qui délace mes tresses
     
    Sa main qui chaque soir
    Solennelle me peigne
    C'est devant le miroir
    Que commence son règne
     
    Une main au boulot
    Humble main de bonniche
    Qui m'entraîne là-haut
    Au comble où elle niche
     
    Sa main qui tendrement
    Écarte mes dentelles
    Et ses mines d'amant
    Disent que je suis belle
     
    Et puis sa main me prend
    La main et la caresse
    Pas même me surprend
    Qu'elle effleure mes fesses
     
    Sa main sans hésiter
    Là dans la lumière ambre
    Palpe ma nudité
    Au secret de sa chambre
     
    C'est cette même main
    Fouineuse de gamine
    Qui soupèse mes seins
    Qu'ensuite elle examine
     
    Ô la main de Betty
    En devenant farouche
    Me jette sur le lit
    Pour explorer ma bouche
     
    Cette main sans pudeur
    Sur mes flancs mes aisselles
    Recherche les odeurs
    Des eaux que je ruisselle
     
    Sa main qui m'ouvre enfin
    Des fosses excitées
    Apaise en moi la faim
    Qu'elle avait suscitée
     
    Entrant jusqu'au poignet
    L'infâme la vaurienne
    Et je m'entends pigner
    Comme pleurent les chiennes
     
    Puis je lèche ses doigts
    Avec reconnaissance
    Et fuis pleine de la
    Honte de ma jouissance
     
    Oui la main de Betty
    Me fait office d'homme
    Quand mon homme est parti
     

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  • Par le verbe et la plume

    Catégories : Hexasyllabes (6)

     
           À Chris 
     
    Si chair m'est ta parole
    Je m'abandonne au râle
    Si pervers ô tes vers
    Ta faconde amorale
    Déversée salivaire
    Me laisse à découvert
     
    Je rêve à l'écœurée
    Bouffant ta logorrhée
    Tes circonlocutions
    Ta verve articulée
    Avalons balbutions
    Le verbe-pollution
     
    Débitant les jactances
    Éjectant ma pitance
    Ton vit dit l'Évangile
    Et cloue mon existence
    Informe-moi fragile
    Moi qui ne suis qu'argile
     
     
    Chris a eu la gentillesse de reprendre sur son site Poetika, rubrique « La plume d’Eros », mon joyeux « Noël en famille » : http://www.poetika17.com/brinserotisme.html#noel-en-famille
    Allez y faire un tour, cliquez partout, likez à donf, etc. !
    Quant à moi, lui dédier en retour ce petit poème était bien la moindre des choses...
     

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  • La plus pute

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Couche-toi là Marie
    J'ai payé le prix fort
    Pour me l'offrir ce corps
    Qui rince je parie
     
    Couche-toi sans pudeur
    Tu es une salope
    La plus pute d'Europe
    Si j'en crois la rumeur
     
    Laisse-moi que je tâte
    Tes nichons de brocart
    Ton beau ventre flambard
    Le dedans de ta chatte
     
    Donne-moi du plaisir
    Enseigne-moi tes vices
    Tu es à mon service
    Je suis le grand vizir
     
    Bien que femme pareille
    À toi — ô t'égaler !
    Il faut me dessaler
    Viens-t'en qu'on appareille
     
    Vers l'archipel maudit
    Démone de luxure
    Lèche mes épissures
    Bois ce que j'ai produit
     
    Versons l'eau de nos douves
    Au fond d'un jouir commun
    Et là jusqu'à demain
    Baisons comme des louves
     
    Touche-toi ! couche-toi !
    Pense au paquet de thune
    Que je claque pour une
    Nuit seule auprès de toi
     
    Couche-toi là Marie
    Et reste ainsi toujours
    Bête à plaisir d'amour
    Jamais ne te marie
     

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  • Seule

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Je ne suis qu'un fragment
    Du miroir que nous fûmes
    L'éclair blanc d'une écume
    Oubliée par l'amant
     
    Je ne suis qu'une mèche
    Mal mouchée et qui fume
    Peu d'étoiles s'allument
    La nuit s'annonce fraîche
     
    Ma caresse voudrait
    Que le brasier revienne
    Qu'il ronfle et se déchaîne
    Sur mon corps effondré
     
    Que la main de cet homme
    M'ouvre à nouveau les voies
    M'écarte et me dévoie
    Que je me perde en somme
     
    Redevienne la chair
    Vive au bout de sa bite
    Sang qui se précipite
    Bouche qui manque d'air
     
    Hors ça plus rien n'existe
    Que son dernier écho
    Froid relent d'un mégot
    Flottant à l'improviste
     
    Moi le pauvre fragment
    Du miroir que nous fûmes
    Je lèche encor l'écume
    Oubliée par l'amant
     

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  • Wo-oh-oh-oh ! (chanson pour les filles)

    Catégories : Chanson, Hexasyllabes (6)

    Allez !
    Toutes ensemble !
    On tape dans ses mains !
    (En option : On gifle son petit ami !)
     
    Wo-oh-oh-oh !
    Wo-oh-oh-oh !
     
    Si j'avais une pine
    Je pinerais le jour
    Je pinerais la nuit
    J'y mettrais tout mon cœur
     
    Je pinerais les blondes
    Je pinerais les brunes
    Je pinerais ma mère, mon père
    Mes frères et mes sœurs
    Wo-oh !
    Ce serait le bonheur
     
    Wo-oh-oh-oh !
    Wo-oh-oh-oh !
    (ad lib.)
     
     
    D'après "Si j'avais un marteau" (Claude François)

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  • Que les autres se taisent

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Tire-moi tu m'attires
    Tant de fibres s'étirent
    En direction de toi
    Que ne le vois-tu pas
    Ces cris qui me déchirent
    Ne les entends-tu pas
    Hurler au fond de moi
     
    Prends-moi je veux apprendre
    À redevenir cendre
    Qu'il ne pousse plus rien
    Ni le mal ni le bien
    Mon cœur peut bien se fendre
    Je tisserai des liens
    Pour le suspendre au tien
     
    Baise-moi tout me pèse
    Que les autres se taisent
    Demain au petit jour
    J'enroulerai autour
    Du dossier de ta chaise
    Mon lierre épris d'amour
    Tout ton corps sera lourd
    Et le reste est foutaise
     

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  • Pleins gaz

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    À la rose des vents
    Je m'abreuve et j'inspire
    Ce que monsieur devant
    Peut exhaler de pire
    À la rose des vents
     
    Je veux de ses viscères
    Dévorer à pleins gaz
    Ce feu où le vice erre
    Son solo de free jazz
    Aux accents délétères
     
    Ô souffle du démon
    Embaumant la praline
    Si je pouvais saumon
    Ton ruisseau violine
    Remonter vers l'amont
     
    Hardie spéléologue
    Je me verrais happer
    Le long du tuyau d'orgue
    Glanant les ors suspects
    Mon inavouable drogue
     
    Ces choses-là souvent
    La pudeur les occulte
    Mais moi je voue bavant
    Un véritable culte
    À la rose des vents
     

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  • Cueillez la fleur

    Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6), Quadrisyllabes (4)

    Hissez haut les rouleurs de mécaniques
          La blanche humeur
    Au mat télescopique
    Fier étendard aux couleurs de la nique
     
    À jamais je suivrai votre panache
          Pauvre de cœur
    J'ai le con qui s'attache
    Il convient qu'on se le dise et le sache
     
    Hardi petits sur ma raison de vivre
          Cueillez la fleur
    Avant qu'entre le givre
    Et l'entraîne où vous ne pourrez la suivre
     
    Mâles béliers n'attendez pas décembre
          En douce sœur
    Je vous ouvre la chambre
    Secrète à vous d'y étirer vos membres
     
    Puisse y fuser le remède alchimique
          Votre liqueur
    Ô les jus de la trique
    Hissez-les haut rouleurs de mécaniques
     

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  • Pour du beurre

    Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6), Quadrisyllabes (4)

    Sur le mont d'Isabeau coulait le sperme
          Et nos amours
    Tant de choses en germe
    Rudes loquets au cœur qui se referment
     
          Viennent l'ennui les chaleurs
          Moi je comptais pour du beurre
     
    Tes seins dans les miens tu restais de glace
          Sachant qu'au cul
    D'autres mains me remplacent
    Viriles pour te brosser la chagasse
     
          Viennent l'ennui les chaleurs
          Moi je comptais pour du beurre
     
    À ta santé à tes amours fuyantes
          À la santé
    De ceux qui te la plantent
    Je resterai ta meilleure cliente
     
          Viennent l'ennui les chaleurs
          Moi je comptais pour du beurre
     
    Après soudards ivres nigauds en perme
          Lécher sa peau
    Folle amie à long terme
    Sur le mont d'Isabeau coulait le sperme
     
          Viennent l'ennui les chaleurs
          Moi je comptais pour du beurre
     

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  • Quelle méprise !

    Catégories : Chanson, Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)

    Marche scoute enjouée, au rythme soutenu, pleine de tambours et de flûtiaux. Refrains en contrechants.
     
    Papa en avait une grosse
    Avec le bout rouge et luisant
    Souvent au moyen d'une brosse
    Il l'astiquait en sifflotant
     
    Elle était si dure et si belle
    Que maman même en raffolait
    Et la tâtait aussitôt qu'elle
    Sentait mon père un peu distrait
     
    Il l'exhibait à tout le monde
    Plein de fierté et d'émotion
    Hommes et femmes à la ronde
    La lui enviaient sans exception
    Cette longue canne de jonc
    ... Canne de jonc...
     
          Ah ! Ah ! Quelle sottise !
          Vous avez l'esprit mal tourné !
          Ah ! Ah ! Quelle méprise !
          Qu'alliez-vous donc imaginer ?
     
    Ma sœur cachait par-devers elle
    Un écrin doux et velouté
    Renfermant des délices telles
    Que nous voulions tous y goûter
     
    La réservant à ses copines
    Elle oubliait de m'en offrir
    Ni une ni deux je m'obstine
    Et parviens à la découvrir
     
    La chose était triangulaire
    Et comportait un petit trou
    Mais mes doigts lorsqu'ils s'y glissèrent
    Revinrent poisseux comme tout
    De la jolie boîte à cachous
    ... Boîte à cachous...
     
          Ah ! Ah ! Quelle sottise !
          Vous avez l'esprit mal tourné !
          Ah ! Ah ! Quelle méprise !
          Qu'alliez-vous donc imaginer ?
     
    Le curé, lui, sous sa soutane
    Portait un jouet ébouriffant
    Qui ne tombait jamais en panne
    Et qu'il ne montrait qu'aux enfants
     
    Ce truc souple comme une argile
    Et de même couleur, ma foi
    Il n'était pas bien difficile
    De le durcir entre nos doigts
     
    Mais le plus amusant en somme
    C'était quand cet homme très pieux
    Nous laissait en traire la gomme
    Blanche en remerciant le bon dieu
    Pour ce saint et superbe nœud
    ... Superbe nœud...
     
          Ah ! Ah ! Vive l'Église
          Et vive aussi monsieur l'curé !
          Ah ! Ah ! Pas de méprise :
          Nous aimons nous faire enculer.
     
          Ah ! Ah ! Vive l'Église !
          (ad lib.)
     

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  • Fulgurances

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Je sais pas vous mais moi
    J'ai souvent des vertiges
    Quand un mâle dirige
    Vers moi son œil sournois
     
    On dirait qu'il me fouille
    M'arrache ce que j'ai
    Crache à la place un jet
    D'âcre jus de ses couilles
     
    Et le voilà parti !
    Vers une autre conquête
    Ma défaite est complète
    Et mon ventre transi
     
    Oh ! ces genoux qui tremblent
    Ce bec resté béant
    Ouvert aux quatre vents
    Tout cela me ressemble
     
    Je sais pas vous mais moi
    Je me sens possédée
    À longueur de journée
    Et j'aime ça... je crois
     

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