Trou mignard, trou mignon
Trou follet, troufignon
Trou mutin où l’asperge
Se prélasse et gamberge
Se branle à tes satins
Qu’il soit soir ou matin
Trou que les vits dévissent
Qui sert à tous les vices
Honni des snobinards
Trou mignon, trou mignard
T’offrir en sacrifice
Aux mâles bons offices
Ô l’ultime butin
Il n’est jusqu’aux putains
Qui parfois ne te cèlent
Demeurant là pucelles
Par effroi du trognon
De l’éventreur d’oignon
De sinistre mémoire
Trou mignon, que d’histoires !
Mais moi je ne crains point
Tant qu’il y aura du suint
Je t’ouvre et te procure
Et qui veuille me cure
Le viscère à loisir
Il suffit de saisir
Mes hanches un rien grasses
Aussitôt tu embrasses
De ton anneau sagace
Les nœuds les plus grognons
Trou gourmand, trou mignon
Hexasyllabes (6) - Page 7
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L’ultime butin
Catégories : Hexasyllabes (6) -
Arrêtez les bêtises !
Catégories : Hexasyllabes (6)Tu t’fous d’ma gueule Einstein
Avec tes particules
T’es plus que ridicule
Carrément borderline
Au lieu d’nous agonir
De machines à mourir
Sors un peu ta virgule
Reprenons les calculs
Vous tous savants idiots
Boulotteurs de planètes
Révérés architectes
D’un monde pour les robots
Rangez vos inventions
Vos ions vos équations
Que vos foutues lorgnettes
Étudient ma minette
Chercheurs cancérigènes
Bienfaiteurs nucléaires
Qui nous pompez tout l’air
On dirait qu’on vous gêne
Mais ça va pas durer
Vu qu’on va en crever
Z’avez pas l’antidote ?
Cherchez dans ma culotte
Crétins surdiplômés
Prix Nobel dynamite
À qui le crime profite
Allez plutôt chômer
La vraie vie est ailleurs
Qu’au cœur des réacteurs
Z’avez encore un vit
Ou juste un gros QI ?
Tout ce gris des cités
Sorti d’vos cellules grises
Tous ces défis ces crises
Ça doit vous exciter
Tu t’fous d’ma gueule Einstein
On court à la deadline
On touche au crépuscule
Il est temps qu’on s’encule -
Candaule
Catégories : Hexasyllabes (6)Ô mon roi mon dix-cors
Cette autre nuit encor
J’enroulerai mon corps
Sur de moins nobles gouges
Si tu en es d’accord
Rôdant parmi les bouges
Con souligné de rouge
Nue sous le burnous je
Battrai le vieux record
Foutrai tout ce qui bouge
Il n’est pas un Lydien
Qui ne doive connaître
Se repaître à la lettre
Du con qui t’appartient
Ô mon amour prodigue
Prête prête ma figue
À celui qui la brigue
Esclave ou artisan
Au diable les intrigues
Je livre mes seize ans
Au soc des paysans
Aux vieillards bêtisants
Rompant toutes les digues
Ce soir je vais baisant
Mes appétits de chienne
Chacun de tes sujets
Doit pouvoir en juger
Lorsqu’il me fera sienne
Ô illustre cornard
Au matin sans retard
Je te reviens sans fard
Les poils mouillés de colle
Et le ventre blafard
C’est à l’aube Candaule
Que nos âmes convolent
Quand ta vergette molle
Rampe en mes plis soiffards
Et je rêve aux soudards
Dont j’ai tété la gaule
Et bu le blanc nectar… -
Au clou
Catégories : Hexasyllabes (6), MonosyllabesQuand il me prend la tête
C’est afin que je tète
Son mufle de bélier
Gobant pieds et poings liés
Jusqu’à sa collerette
Aum !
Paisible je médite
Tout emplie de sa bite
Le cœur réconcilié
Je me fais oublier
Mon âme a pris la fuite
Aum !
La vie se change en songe
Je ne suis qu’une éponge
Au clou de mon gourou
Il s’écoule une heure où
Aucun mal ne me ronge
Aum !
Je bois le vide honnête
Lactescent des roupettes
Pompant le blanc mana
Je touche au nirvana
Quand il me prend la tête
MIAM ! -
L'amant d'élite
Catégories : Hexasyllabes (6)À quoi bon lésiner ?
Son gros pommeau de verre
Est d’un noir si sévère...
Quel joli martinet !
Je me moque des bites
Pour qui rêve de queer
Un beau manche de cuir
Fait un amant d’élite
Sans plus me ressaisir
Je me suis couchée nue
Attendant ta venue
Me feras-tu plaisir ?
Brandis l’objet-fétiche
Sur le ventre je tends
À ses longs crins ardents
La blondeur de mes miches
Que s’abattent les coups
Que ses fibres me mordent
Me semant le désordre
De la lèvre aux genoux
Mes épidermes rouges
Je deviendrai le feu
Tu entendras l’affreux
Cri des chattes farouches
Mais pour ça mon minet
Donne jusqu’au vertige
Sur mon cul callipyge
Ce joli martinet -
Doublement fille
Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)M’insinuer dans le petit jour
Que tu laisses paraître
Pour te montrer une autre amour
Loin des hommes qui te pénètrent
Une autre façon d’être
Me glisser dans l’intimité
Aux moiteurs tropicales
De ton giron vite excité
Sentant l’approche des cigales
Rudes qui le régalent
Te mettre au jus et au parfum
De nos tendres miellées
Troquer contre ta malefaim
Ventrée femelle à femelle et
Leurs toisons emmêlées
T’ouvrir à joie et à douceur
Elles sauront le faire
Mes chatteries de demi-sœur
Doublement fille et qui s’enferre
Dans ta blonde hydrosphère
M’insinuer dans le petit jour
Contre ta peau de soie
Pour te souffler l’autre discours
Voix de la plus suave des voies
Où nos sexes se voient -
Question pour un tartempion
Catégories : Hexasyllabes (6)Je suis sa bête noire
Négatif au miroir
De son humanité
Tapie dans son calcif
Je suis le répulsif
L’antre à déshabiter
Larve d’ange ou succube
Je chante entre les pubes
De ses siècles d’ennui
Née hurlante et païenne
Je suis l’aube incertaine
Tout au fond de son puits
Je suis son alibi
Son bouc et sa brebis
Son monde du silence
Je suis l’inenvoûtée
Par le chaos shootée
Au sein des sexy stances
Oui je suis sa brûlure
Je suis sa déchirure
Aux rebords veloutés
Je suis la seule à être
Et toi rêve des prêtres
Bêlant Papa... où t’es ? -
Histoire de la minette qui a mal tourné
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)Ah je bande un clito plus haut que ton phallus
Quand tu me tiens au jus sur le bout de ta langue
Et mon cri rauque plus
Que celui des putains dans les bouges à Hong Kong
Ce pointeau que tu dresses un jour j’enfilerai
Dans ton cul de velours ô l’exquise branlette
J’en rêve sans arrêt
Tète encor durcis-le qu’il te prenne en levrette
À te foutre mon dard si maigrelet soit-il
Je te ferai chanter des psaumes assez drôles
Mordre dans le coutil
À te baiser d’amour en inversant les rôles
Va minette minet mon futur enculé
Je divague et me rends mais nous y sommes presque
Je me change en mulet
Te désire en jument hennissante et grotesque
Mais quoi ! me retournant tu m’embroches aussitôt
Ai-je éveillé en toi cette énergie brutale ?
Je bande un long clito
Que font pleurer tes coups de pine sans égale -
Vision du paradis
Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)En vérité je vous le dis
Et tant pis si cela dérange
Un jour viendra en paradis
Où nous foutrons le cul des anges
Sur un lit de fleurs d’églantier
J’en bave au blond du bénitier
La vie est éternelle
Quand nos sexes s’en mêlent
J’ai vu ces choses en esprit
Entendez-vous humains humaines
Je me suis sentie le con pris
Et du grand train que l’on y mène
L’âme ensuiffée de jus vermeil
Je fus tirée de mon sommeil
Vienne l’ondée charnelle
Des baises à la pelle
Nul besoin de vivre à demi
Chaste et rasant les murs du monde
Bien à l’inverse il est permis
De s’exercer foutant des bondes
S’empalant sur le bout des pieux
Lesquels en rendent gloire à Dieu
L’amour a deux mamelles
Et des fesses jumelles
Les gens seuls ça n’existe pas
En l’éden aperçu en rêve
Chacun baise maman papa
Mémé s’encule aussi sans trêve
Je vous le dis en vérité
Hier soir j’ai pas bu que du thé -
Feux invaincus
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)À chaque instant baiser tes lèvres assassines
Et lécher du regard ton œil inapaisé
Te refermer le con pour mieux le déniaiser
D’un doigt plein de doigté que tes moiteurs calcinent
À chaque instant baiser
À chaque heure te prendre un peu de ce soleil
Que tu détiens caché sous tes cheveux de cendre
Et qui te fait briller sans bruit et sans esclandre
Même à la nuit tombée aux portes du sommeil
À chaque heure te prendre
À perdre haleine jouir des jours et des semaines
Qu’il nous reste à ramper et vivre et s’éblouir
Avant que le futur s’en vienne nous enfouir
Dans son sac et sans haine aussitôt nous emmène
À perdre haleine jouir
À tout moment se foutre et de tout et du rien
Me gorger de toi tant que nos corps seront outres
À reluire aux éclats comme la peau des loutres
Qui fondent le silence en ébats aériens
À tout moment se foutre
Rien d’autre que nos culs entre soir et aurore
Enlaçant sans faiblir leurs deux feux invaincus
Aux cuivres encore verts ô brûlants seppukus
Blêmes et innocents où l’on entredévore
Rien d’autre que nos culs -
La nuit a toujours tort
Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6)Que faire d’autre il pleut le jour approche
Viens-t’en me caresser
Ranime-moi au cœur au cœur glacé
Une anguille sous roche
Nous n’avons plus connu de signes noirs
Depuis bien des automnes
Je voudrais qu’à nouveau ma peau se donne
Ta main nue pour miroir
Hier j’étais la sphinge et le feuillage
Mort des élans anciens
Hier nos mensonges chacun le sien
Crachaient jusqu’aux nuages
Pourquoi ne pas s’offrir un autre éveil
Faute de vraie lumière
Caresse-moi va ne fais plus la fière
Simulons le soleil
Dans l’effort d’ébranler nos deux fatigues
La nuit a toujours tort
Je t’en supplie caresse-moi plus fort
À nous rompre les digues
Que faire d’autre il pleut sous l’astre gris
Il reste un peu de place
Pour nous aimer pour que le geste efface
Ce qui semblait écrit -
Désirs
Catégories : Hexasyllabes (6), Quadrisyllabes (4)C’est moi la plus sévère
Quand vient le soir
La fille au cœur de verre
Aux désirs noirs
Désir de rendre un mâle
À demi fou
D’en faire ma vestale
Ou mon toutou
Désir de le soumettre
À mes désirs
De le voir se commettre
Et en rosir
Désir que son œil tremble
Plein de frayeurs
Quand nous serons ensemble
Dans mon ailleurs
Désir qu’il me désire
En déité
Qui brûlera de cire
Sa nudité
Désir d’être adorée
Et prise enfin
Reine de la soirée
Aux âpres faims
Désirs parfois limites
Et inquiétants
Mais qui pourtant m’excitent
En me tentant
Désirs tellement graves
Tellement noirs
Que j’en deviens l’esclave
Quand vient le soir -
L’œil rivé
Catégories : Hexasyllabes (6)Dans le matin précoce
Je m’éveille en secret
Pour voir rouler ta bosse
Grimpant tous les degrés
Ta chair enfle et se bande
Ça devient du concret
Que le diable me pende
À l’entour de la tour
Mes cheveux se répandent
Je lui ferais la cour
Si j’avais le courage
Je lui ferais l’amour
Vagues d’odeurs sauvages
Et discrètes moiteurs
Déjà je suis en nage
Ce membre corrupteur
M’enchante et me soulève
La houle à l’intérieur
Comme au-dedans d’un rêve
Je le sens me farcir
Ô doigt prends la relève !
Comme il a su durcir !
Sans même avoir conscience
Il invite au plaisir
Dans le matin silence
Branlette à l’œil rivé
Sur ta longue indécence
Je jouis à en baver
Toi depuis dix minutes
En coin tu m’observais -
Dans ma chair
Catégories : Ennéasyllabes (9), Hexasyllabes (6)Reste en moi pour toujours
Dans mon sang dans mon ventre immobile
Tout clapotant nos fluides d’amour
L’un dans l’autre épuisés heureux lourds
Reste en moi le temps file
Nous ferions des cailloux épatants
T’en va pas ne fais pas l’imbécile
Elle attendra la putain de ville
Reste en moi j’aime autant
Que jamais nos membres ne défassent
Ce verrou cet ensemble mutant
Cette Iseult avalant son Tristan
Reste ancré dans la place
Englouti comme au sein d’une mer
Dérivant comme une algue molasse
Disparu perdu sous la surface
Reste en moi tout l’hiver
Coin serti dans l’étroit de l’à-jour
Dans mon sang dans mon con dans ma chair
Bien après que soit mort le geyser
Reste là reste sourd
Aux sirènes pleurant leurs sarcasmes
L’un dans l’autre au sortir de l’orgasme
Reste en moi à jamais mon amour -
Toi
Catégories : Hexasyllabes (6)Vers toi je viens ce soir
Par toi me faire avoir
Et lécher le suçoir
Pour toi je me mets nue
En toi je m’insinue
De ma langue menue
Avec toi je me fous
Près de toi je me fous
Des autres rendez-vous
Sous toi mon cul s’enfièvre
Sur toi je deviens chèvre
Voulant mordre à tes lèvres
Contre toi je mourrai
Hors toi tout est muré
Jamais ne m’en irai
Sans toi la vie est vide
De toi je suis avide
Ailleurs je suis frigide -
Tu marchais au bout de mon visage
Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6)Dans le mol abandon où je me livre
Il y a le secret de l’eau qui dort
L’ivre sérénité du caillou mort
Étrange joie de vivre
Tu peux blesser les arbres silencieux
Au vent qui te poursuit tu peux tout dire
La femme, le soleil et le plaisir
Sont nés pour tes beaux yeux
J’ai rêvé d’être tout ton paysage
J’ai aspiré l’air que tu recrachais
Une nuit j’ai senti que tu marchais
Au bout de mon visage
En plein délaissement je m’offre à toi
En pleine volonté et connaissance
Que ta folle vigueur, que ta puissance
Prennent ce qu’on leur doit -
Parfums de fille
Catégories : Hexasyllabes (6)Parfum de chèvrefeuilleQuand Chahina s'effeuilleParfum de lait suriDe ses mamelons grisL'ambre de sa peau fleureDes brumes qui m'effleurentEt me transportent versD'incandescents désertsDu puits de ses aissellesLe bouquet m'ensorcelleDans ses cheveux de nuitJe flaire qui je suisAh je me vautre nueDans la myrrhe inconnueDe son œil souriantSur ses tapis d'OrientArômes de lavandeQuand Chahina demandeD'un feulement ruséSi je veux un baiserBenjoin jasmin violetteQuand nos bouches se tètentMutuellement l'amourÀ langue de veloursUn musc âpre me griseSoufflant comme une briseJe cherche d'où provientCet effluve divinUne rumeur d'épicesFlotte parmi ses cuissesJ'y respire avec soinEt m'en vais voir plus loinEn humant toute choseJe découvre une roseC'est là que bat le sangDe là monte l'encensBeauté à peine écloseC'est tout juste si j'oseFendre du bout des doigtsTes pétales étroitsDoux relents de jouissanceChahina dans sa transeChante comme en rêvantUn long chant sous le ventParfums de deux femellesAux chaleurs éternellesÔ féroces odeursD'une extase qui meurtParfum de chèvrefeuilleQuand Chahina s'effeuilleEt celle qui l'aimaitN'y résistait jamais -
Ballade de la Grande Putain
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)Quand j'étais Aphrodite, avatar de VénusÀ mon évocation se dressaient mille bitesUn million de vagins s'humidifiaient de suiteDes colonnes d'Hercule aux berges de l'IndusEt le moindre coït prenait l'âme d'un riteQuand j'étais AphroditeJe devins la Mère Ève, hors le vert paradisEt baisai tous mes fils, pompai toute la sèveDe cinq cents descendants qui défilaient sans trêveIl fallait bien peupler notre ici-bas mauditJe regorgeais d'amour, de luxure et de rêveQuand j'étais la Mère ÈveAyant nom Cléopâtre, ocre reine du NilPour mon dessert, des serfs, il m'en fallait cent quatreMembrus et vigoureux, je les faisais se battreRivaliser pour moi de faits d'armes virilsDans les vapeurs d'encens de mon palais d'albâtreQuand j'étais CléopâtrePuis je fus Messaline, empereur des RomainsJ'errais toutes les nuits de ruelle en cuisineDe bandit en cocher, tétant toutes les pinesM'ouvrant à qui voulait, passant de main en mainÉpousant tout humain que le sort me destineQuand j'étais MessalinePlus tard, humble Pucelle au service du RoyChaque soldat françois put me monter sans selleSe gardant d'offenser ma très sainte escarcelleEt tant leur suffisait mon cul ferme et étroitQue l'on n'épuisa point les fastes qu'il recèleQuand j'étais la PucelleAdieu ces ères-là, notre monde est plus vieuxJe baisote, suçote, ah ! le diable m'emporteMême si j'ouvre encor le moelleux de mes portesOù sont le feu, l'extase et les désirs furieux ?Nos mâles sont aigris, nos filles peu accortesEt l'avenir avorte -
Ô la main !
Catégories : Hexasyllabes (6)C'est la main de BettyAux doigts pleins de finesseAux ongles tout petitsQui délace mes tressesSa main qui chaque soirSolennelle me peigneC'est devant le miroirQue commence son règneUne main au boulotHumble main de bonnicheQui m'entraîne là-hautAu comble où elle nicheSa main qui tendrementÉcarte mes dentellesEt ses mines d'amantDisent que je suis belleEt puis sa main me prendLa main et la caressePas même me surprendQu'elle effleure mes fessesSa main sans hésiterLà dans la lumière ambrePalpe ma nuditéAu secret de sa chambreC'est cette même mainFouineuse de gamineQui soupèse mes seinsQu'ensuite elle examineÔ la main de BettyEn devenant faroucheMe jette sur le litPour explorer ma boucheCette main sans pudeurSur mes flancs mes aissellesRecherche les odeursDes eaux que je ruisselleSa main qui m'ouvre enfinDes fosses excitéesApaise en moi la faimQu'elle avait suscitéeEntrant jusqu'au poignetL'infâme la vaurienneEt je m'entends pignerComme pleurent les chiennesPuis je lèche ses doigtsAvec reconnaissanceEt fuis pleine de laHonte de ma jouissanceOui la main de BettyMe fait office d'hommeQuand mon homme est parti -
Par le verbe et la plume
Catégories : Hexasyllabes (6)À ChrisSi chair m'est ta paroleJe m'abandonne au râleSi pervers ô tes versTa faconde amoraleDéversée salivaireMe laisse à découvertJe rêve à l'écœuréeBouffant ta logorrhéeTes circonlocutionsTa verve articuléeAvalons balbutionsLe verbe-pollutionDébitant les jactancesÉjectant ma pitanceTon vit dit l'ÉvangileEt cloue mon existenceInforme-moi fragileMoi qui ne suis qu'argileChris a eu la gentillesse de reprendre sur son site Poetika, rubrique « La plume d’Eros », mon joyeux « Noël en famille » : http://www.poetika17.com/brinserotisme.html#noel-en-famille
Allez y faire un tour, cliquez partout, likez à donf, etc. !
Quant à moi, lui dédier en retour ce petit poème était bien la moindre des choses...