Nos vulves vont rêvant
De tendresses énormes
D’élans qui les déforment
Les fendant par-devant
Frissonnantes humides
Nos vulves voient les ors
Rouges d’ardents trésors
Bandés sous les chlamydes
S’ouvre déjà leur rond
À l’hast puissant des reîtres
Des centaures peut-être
Qui les déchireront
Ou bien un cyclope ivre
Qu’après le rut bestial
Sans nul cérémonial
Nos vulves voudront suivre
Nos vulves vont rêvant
De tendresses énormes
Mais nos amants s’endorment
Inassouvies
Catégories : Hexasyllabes (6)
Commentaires
Vers 2 Strophe 3 ! Excellent ! Le reste aussi, mais ce vers est génial !
L'hast puissant des reîtres ? La classe, hein ? :D
(Entre-temps j'ai déjà oublié ce que ça veut dire, mais n'ayons l'air de rien...)
Bises
Le dernier vers me rappelle une vieille vanne.
Après l'amour, 10 % des hommes allument une cigarette ; 15 % s'endorment ; 75 % partent retrouver leur épouse.
Elle est bonne, merci Eric !! :D