C’est moi la plus sévère
Quand vient le soir
La fille au cœur de verre
Aux désirs noirs
Désir de rendre un mâle
À demi fou
D’en faire ma vestale
Ou mon toutou
Désir de le soumettre
À mes désirs
De le voir se commettre
Et en rosir
Désir que son œil tremble
Plein de frayeurs
Quand nous serons ensemble
Dans mon ailleurs
Désir qu’il me désire
En déité
Qui brûlera de cire
Sa nudité
Désir d’être adorée
Et prise enfin
Reine de la soirée
Aux âpres faims
Désirs parfois limites
Et inquiétants
Mais qui pourtant m’excitent
En me tentant
Désirs tellement graves
Tellement noirs
Que j’en deviens l’esclave
Quand vient le soir
Désirs
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Commentaires
Oui bon, on ne s'emballe pas ; toujours tu chériras le mâle si tu veux qu'ai final, il t'empale !
Et pis ça mord les toutous d'abord ! sourire
Toujours un moment plaisant que la lecture du poème du jour.
Même pas peur! Mon toutou à moi est bien élevé. :)
Voilà qui me parle plus que de raison, j'aime ces images et l'inversion des jeux de main prend parfois un sens ... "interdit" que la bonne morale réprouve, vade retro !
Morale que j'aimerai ici imaginer transgresser allégrement !
C'est si bon de s'abîmer dans un rôle autre, parfois très éloigné de ce que l'on est dans le banal de la vie quotidienne... ;)