Tu marchais au bout de mon visage (22/01/2023)
Dans le mol abandon où je me livre
Il y a le secret de l’eau qui dort
L’ivre sérénité du caillou mort
Étrange joie de vivre
Tu peux blesser les arbres silencieux
Au vent qui te poursuit tu peux tout dire
La femme, le soleil et le plaisir
Sont nés pour tes beaux yeux
J’ai rêvé d’être tout ton paysage
J’ai aspiré l’air que tu recrachais
Une nuit j’ai senti que tu marchais
Au bout de mon visage
En plein délaissement je m’offre à toi
En pleine volonté et connaissance
Que ta folle vigueur, que ta puissance
Prennent ce qu’on leur doit
09:57 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Voici un poème un peu différent de ceux que j'ai mis jusqu'à présent, mais je les découvre seulement.
Une première lecture peut laisser sur sa faim si on ne prend pas la peine de s'arrêter sur le sens des mots, sur celui que lui a donné l'auteure...
se révèle alors la profondeur, que l'on devine à demi mots, entre les lignes.
Écrit par : François | 22/01/2023
Oui, celui-ci est moins directement cochon. Je ne sais plus de quel méandre tortueux de ma cervelle il est sorti... :)
Écrit par : Bella | 22/01/2023