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Ton pantoum dans mon haïku - Page 21

  • Rapprivoiser la chance

    Catégories : Octosyllabes (8), Terza rima

    Un mec à moi ! c’est l’hyperbol
    Le bingo pas gagné d’avance
    Un qui me préfère au football

    Ce vieux rêve à présent s’élance
    Bander l’arc tester les ressorts
    Au pieu rapprivoiser la chance

    Un mec à moi entre et ressort
    M’étend la courbe et la déplisse
    La totale au tirage au sort

    Heureuse enfin qui comme hélice
    Trouvant l’essieu se hisse envers
    Et contre tout vers les délices

    Un mec à moi ? fi des revers
    Poisseux nos points se coordonnent
    Jusqu’au sommet des univers

    Il m’aspire haut tel un cyclone
    Moi qui décollais pas du nid
    Coincée dans la section des connes

    Un mec et moi : nous réunis
    On monte en flèche oiseaux frivoles
    Visant ensemble à l’infini
    Au fil du plan d’une hyperbole

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  • À tant le sentiment

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    J’ai tant de complaisance,
    Tant d’intime à offrir,
    De tendresse à m’ouvrir
    Qu’on tend à l’excellence...
    Autant que tous ces gens
    En aient pour leur argent.

    Ô tenter l’impossible
    Tempête au sein des corps,
    L’attentat, le record
    Sur de longs cents de cibles !
    Tant pis pour l’ingénu
    Floutant mon ventre nu.

    Mes amours tant vénales
    Viennent par tous les temps,
    Mais un mari m’attend,
    Tant pour le grand finale
    Que pour, impôt déduit,
    Calculer le produit.

    Au temps pour les ivresses :
    Nous vivons gentiment,
    À tant le sentiment
    De se payer mes fesses ;
    On verse son écot
    Droit sur mon abricot.

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  • Tantine Justine, tonton Gaston et moi

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Une fois n’est pas coutume, le poème ci-dessous n’est pas de moi ! L’auteur en est Éric Dejaeger, aphoriste et poète qui court toujours en dépit de ses crimes littéraires innombrables et des multiples enquêtes policières dont il fait l’objet. Récemment, on l’aurait aperçu dans l’Ouest américain...
    Je décline toute responsabilité etc.


    J’ai vu la tige à mon tonton,
    Aussi la touffe à ma tantine,
    Deux avunculaires cochons
    Aimant exhiber chatte et pine.

    Tonton a défoncé mon fion,
    Tantine a léché ma kikine*.
    J’avoue que j’ai eu vraiment bon
    À mes trous de sale gamine.

    Demain nous recommencerons.
    C’est moi qui laperai Justine
    Et puis je sucerai Gaston
    Pour m’abreuver de sa bibine.

    J’adore la bite et le con !
    Je prends par tous les trous, j’opine
    Quelle que soit la position.
    Dix ans et foutrement coquine !

    * kikine ou quiquine (belgicisme) : mot enfantin désignant la vulve.

    © Éric Dejaeger
    http://courttoujours.hautetfort.com/

     

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  • Après tant et tant de saisons

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    C’est grand’félicité d’être celle-là qu’use
    Ton membre pour s’éjouir et décharger le feu,
    De me savoir toujours la fille que tu veux
          Pour tes envies jamais intruses.

    Chaque fois que — bonheur ! — ton désir rechoisit,
    De s’y frotter l’âme et le fût jusqu’au supplice,
    Chaque fois, ce con redevenant ton complice,
          Je bois le miel et l’ambroisie.

    Nul ne peut nous disjoindre — ô l’orbe de tes couilles
    M’est plus précieux que la voûte de l’univers !
    Je suis celle qui mouille et gît, le corps ouvert,
          Arrosé, mais jamais ne rouille.

    Prends ! m’écarte le slip ! je n’ai plus ma raison,
    Et mon ventre à ton ventre a sa colle et s’aimante !
    C’est grand’félicité qu’être encor ton amante
          Après tant et tant de saisons.

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  • Immersion totale

    Catégories : Jocelyn Witz

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    « Je faisais juste un saut pour te dire bye bye, ou plutôt adieu, mec. Car je pars définitivement et à jamais dans l’hypernet, loin de vous autres, vermisseaux au front étroit, créatures caduques, et surtout loin de ce réel qui pue. Désormais, je vivrai seul des béatitudes dont tu n’as même pas idée... »

    Difficile de classer cette histoire…

    Une chose est sûre : elle n’est pas érotique.

    (Là, je viens de perdre d’un coup 50 lecteurs. :D)

    Tragi-comédie ?

    Délire SF (avec un clin d’œil à l’immense Philip K. Dick) ?

    Récit d’un crime parfait ? d’une évasion réussie ?

    Râle poético-cybernétique sur le mal de vivre à « l’ère de l’informatique en réseaux et de la fin du monde programmée » ?

    Grand n’importe quoi ?

    Ma foi, vous verrez bien.

    C’est, comme d’hab, en lecture libre ici :

    https://www.atramenta.net/lire/immersion-totale/97752

     

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  • Mon costaud

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Il me nourrit à la cuillère
    Refend mes dessous indécents
    Puis me fait fondre des rivières
    De lait de miel d’amour de sang
    C’est mon costaud à cent pour cent

    Il prend mon corps et le décolle
    Des boues des glus de l’ici-bas
    Il booste en moi sa bonne école
    Pour le vol au plus haut des draps
    C’est mon costaud mon fier-à-bras

    Quand il m’ouvre le monde intime
    Je sais que je vais m’en payer
    Sans que ça me coûte un centime
    Il m’éclate et me fait briller
    Mon mufle à l’œil ensoleillé

    Bien sûr près de sa jolie gueule
    Et ses muscles sur la photo
    Forcément je suis pas la seule
    À me coucher nue aussitôt...
    C’est quand même un peu mon costaud

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  • Ariadne aux printemps délaissés

    Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6)

    Sur ton thyrse s’enroule efflorescence
          Mon tendre ventre ému
    Volutes veloutées à contre-sens
    Cuisses de pêche au charnu qui s’avance

    Mords à ce fruit déchirant le feuillage
          Et froisse entre tes doigts
    Mes printemps délaissés qui n’envisagent
    Qu’avaler dru ton vin blanc de mouillage

    Comme le sable accroît notre plaisir
          Comme ton cœur divin
    Brûle d’amour et m’ouvre à fleur de cuir
    Sur ton thyrse profond je vais jouir

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  • Au sein de ma chambre

    Catégories : Octosyllabes (8)

          Écrit avec Audrey Deroze

    Au sein de ma chambre d’amante
    On garde peu son quant-à-soi
    M’écartant les voiles les soies
    Des bouts tabous de peau s’aimantent
    Et nul d’entre eux ne me déçoit

    Au sein de ma chambre inconnue
    Tendue par sa simple présence
    De damas lourd et de luisance
    Je me sens reine quoique nue
    Dans des drapés d’insouciance

    Au sein de ma chambre à miroirs
    On glisse ensemble sous les draps
    Le temps d’un lent kamasutra
    Pour se reraconter l’histoire
    Quant à la peine elle attendra

    Au sein de ma chambre trop vaste
    Je sens les flux de nos haleines
    Errer dans la capsule pleine
    De buée de stupre et de faste
    Végétal poudré de pollen

    Au sein de ma chambre sucrée
    Chacun se sert et sans manière
    Puise épuise la bonbonnière
    De mes appétits indiscrets
    Tant pis pour ceux qui s’éloignèrent

    Au sein de ma chambre boisée
    Au long de suaves neuvaines
    Battant une chamade vaine
    Les cœurs s’étaient apprivoisés
    Un même sang gorgeait nos veines

    Au sein de ma chambre on se donne
    Nuit après nuit l’ivre illusion
    D’encor toucher à la fusion
    D’encor vivre et peser des tonnes
    Au creuset des vraies effusions

    Au sein de ma chambre secrète
    Ô mes dix doigts trouvez le pli
    Invoquons je vous en supplie
    Celui que mon ventre regrette
    Et qui m’a jetée dans l’oubli

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  • Si c’est vice…

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

          Venez mes belles
    Avec vos longs flancs de velours
    Sur le tapis je vous appelle
    Afin que nous fassions l’amour

          Jolies félines
    Bêtes à pelisse angora
    Que vos doux museaux me câlinent
    Si c’est vice qui le saura ?

          Venez mes chattes
    Satisfaire qui vous nourrit
    Me caresser à quatre pattes
    Cette nuit pas d’autre souris

          À crocs de fauves
    Mordillez-moi cuisses et seins
    Pas de danger que je me sauve
    Ce soir je suis votre festin

          Venez minettes
    D’un bout de langue ô si râpeux
    Me nettoyer telle une assiette
    Lécher mes laits tant qu’il se peut

          Ah ! sauvageonnes
    Comme vous m’envoyez au ciel
    Sous vos chatteries je ronronne
    En versant des torrents de miel

          Venez pupilles
    Filles de mon orphelinat
    Que cette nuit nos replis brillent
    Si c’est vice… eh bien tant pis, na !

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  • La blondeur des bananes

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Sous sa fourrure elle a fourré
    Tant des saveurs de la savane :
    L’herbe chaude où le ciel courait,
    Le feu, la blondeur des bananes,
    Le miel sauvage et la bardane...
    Comment ne pas s’enamourer ?

    Sous son poil aux mille échancrures
    Se cache aussi l’air de la nuit,
    Percé de cris qui me procurent
    Des frissons sous l’astre qui luit,
    Quand l’âme et le sommeil me fuient...
    Ne lit-elle pas les augures ?

    Sous sa tignasse, elle, au matin,
    M’entraîne aux butins, aux cueillettes,
    Puis nous tuons un marcassin
    Avant d’aller faire trempette
    Au fleuve où nos deux corps se jettent...
    Comment ne pas mater ses seins ?

    Sous sa toison d’ambre et de tiques,
    Ma Vénus conserve serré
    Sa chair velue, ronde et magique :
    Pour ceux qui veulent la fourrer...
    Comment ne pas désespérer
    Des amours paléolithiques ?

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  • Monts de Vénus et merveilles

    Catégories : Décasyllabes (10)

    Trois fois traçant mon sillon sous les cieux
    De ces pays de monuments vicieux,
    À cris mouillés trois fois je vous appelle :

    Phares, jardins d’extases suspendus,
    Priapes à fruits juteux et tendus,
    Colonnes en enfilade à la pelle,

    Tombeaux de rois, érections de granit,
    Tours de Babel à grimper au zénith !
    Rêvant de vous, je reluis de plus belle

    Et répands entre vos pieds colossaux
    Trois fois les eaux, versant l’amour à seaux
    Depuis le seuil du temple de Cybèle…

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  • L’étrange cas du Dr Djerkov

    Catégories : Jocelyn Witz

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    Qui n’a jamais fantasmé sur son toubib ?

    Palpeur de nos chairs consentantes et soumises

    Enfonceur de thermomètres, canules, spéculums et autres sondes
    dans le vif du sujet

    Dispensateur du cacheton qui fait du bien

    Savant régulateur de nos mille dysfonctionnements

    Augure et magicien redoutable qui tient parfois,
    dans sa chaude mimine pleine de doigts gantés de latex,
    les rênes de notre destinée

    Bref, souverain maître de nos anatomies

    Nos corps si fragiles

    De leurs misères, viscères, vicissitudes et dépendances

    Alors quand, en plus, il s’agit d’une maîtresse…

    Trop belle

    Stricte

    À chignon et tailleur étroit

    Rhaaaaaaaaa !

    Je me sens drôlement fiévreuse tout à coup

    Vous me direz si ça vous le fait aussi

    À la lecture de ma dernière petite histoire cochonne :

    https://www.atramenta.net/lire/letrange-cas-du-dr-djerkov/97578

     



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  • Je dis oui

    Catégories : Heptasyllabes (7), Trisyllabes (3)

    Dansez le branle ô mes doigts
          Dansez vite
    Devenez autant de bites
    Que mon ventre en rêve et voit
    Labourer mes trous étroits

    Dansez mes zélés la gigue
          Dansez là
    À me la mettre lilas
    Chaude à m’éclater la figue
    Qu’aucun frein ne vous endigue

    Dans cet état je dis oui
          Dents serrées
    Creusez griffes acérées
    Exhumez l’orgasme enfoui
    Sous ma chair qui se réjouit

    Dense est le rythme la transe
          Ô mes doigts
    Dansez plus fort branlez-moi
    Valsez gardez la cadence
    Tout le reste on s’en balance

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  • La parfaite enflure

    Catégories : Hendécasyllabes (11)

    Ô le cul d’Annie, accueillant au baiser,
    Plus frais qu’une joue poupine d’enfant sage,
    Bien plus expressif même que son visage,
    Tendre ainsi qu’aloyau de bœuf à braiser !

    Ô le cul d’Annie, dont la parfaite enflure
    Cèle le cachet d’un œil noir au milieu !
    Comme il me regarde ! On dirait le bon Dieu
    Tapi dans l’aven d’où les doux vents sulfurent.

    C’est moi qui, le soir, lave avec dévotion,
    Couvre de parfums, chante l’épiphanie
    De ce fion bénit — c’est moi qui suiffe Annie
    Avant d’engoder son sublime croupion.

    Ô le cul d’Annie, comme espiègle il m’accule
    Au culte fervent de sa rotondité !
    … Quoique, en le pinant, j’en vienne à méditer
    Sur la vanité de ce beau monticule.

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  • Cruelles passions

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Parfois, mon sub, conscient
    Du flou de mes pensées,
    Susurre à bon escient
    Une messe épicée
    De noires punitions —
    Ô croix de la passion !…

    Flagellant l’impudent
    De ma verge ferrée,
    Je souscris cependant
    Aux crasses suggérées —
    Sublime dévotion
    Aux feux de la passion !…

    Quoique monstre qui bat,
    Je me montre à l’écoute
    Du subvenant d’en bas
    Et comble goutte à goutte
    Les faims de soumission —
    Ruses de la passion !…

    Se croyant le plus fin,
    Souvent mon sub alterne
    Entre adorateur feint
    Et chien, l’oreille en berne,
    Quêtant mon attention
    D’un œil fou de passion…

    Mais qui sait suborner
    Doit craindre sa maîtresse :
    Goûtant les subs ornés
    De pourpre, je le dresse
    À la génuflexion —
    Ô cruelles passions !...

    Puis, en dépit des cris
    Doux de mon sub sonique,
    Comme il était écrit,
    Pour finir je le nique,
    Fendant — ô émotion ! —
    Son fruit de la passion…

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  • Je me souviens de Coralie

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Tant de pénis la pénétraient
    Que d’aucuns l’appelaient passoire
    En perce du matin au soir
    Cœur de cible criblé de traits
    Tant de pénis la pénétraient

          Je me souviens de Coralie
          Ouverte jusqu’à l’hallali

    Tant on versait de foutre en elle
    Qu’un nigaud la surnomma l’outre
    Elle s’en foutait, passait outre
    Se gorgeant de vie éternelle
    Tant on versait de foutre en elle

          Je me souviens de Coralie
          D’autant plus femme qu’avilie

    Il n’était pas jusqu’aux vieillards
    Qui d’un vit mol ne l’éventrassent
    Et elle de si noble race
    Ne réclamait jamais un liard
    Ni aux valets ni aux vieillards

          Je me souviens de Coralie
          Sainte icône aux ors apâlis

    Tant se vautraient dessus son corps
    De fats et de francs abrutis
    Qu’elle en était comme engloutie
    Mais malgré tout toujours d’accord
    Pour leur abandonner son corps

          Je me souviens de Coralie
          Les aimant tous à la folie

    Tant sa peau frottait de peaux d’hommes
    Qu’elle en conservait les vestiges
    Et moi souvent en fille lige
    Je la léchais comme une ivrogne
    Avant que ne vienne un autre homme

          Je me souviens de Coralie
          Ma soif ô ma mélancolie

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  • Cons sensuels

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

           Co-écrit avec Audrey Deroze
          https://www.lapassiondespoemes.com/Audrey Deroze
          https://www.instagram.com/audrey_deroze_ecrits/

    Nul besoin, sachez-le, d’être intellectuel
    Pour séduire et charmer. Nous autres poétesses
    Préférons les nigauds lorsqu’il s’agit de fesses,
    La rime est étrangère au rite sexuel.

    Quelque beau paysan, fût-il analphabète,
    Dont musèrent les doigts souvent au doux des nids
    Saura nous émouvoir sans verser un penny
    Ouvrant notre appétit patent de galipette.

    On traite les cons mal : ils ont de vrais talents
    Mêlant sens animal et brute intelligence.
    Par ingénuité (imbécile obligeance ?)
    Ils oublient leur plaisir et deviennent galants.

    Tel balourd bas du front à l’âme inérudite
    Nous ravira par sa santé d’âpre égipan
    Dont la pensée chancelle et va clopin-clopant,
    Mais aux membres duquel l’instinct d’amour habite.

    Car il est superflu, pour réussir au lit,
    De s’annoncer docteur, tout bardé de science :
    Avec les plus obtus la madrée se fiance
    Pour peu qu’ils aient l’ardeur qui jamais ne mollit.

    Sans tourmenter en vain la grammaire française,
    Leur langue retenue toute en suavité
    Convergeant sans un mot vers notre cavité,
    Qu’ils évitent les phrases et seulement se taisent.

    Aussi, si par hasard, en vous introspectant,
    Vous étiez de ces cons, allons prenez courage !
    Vous pouvez contenter les femmes de tout âge
    Dont les cons, grâce à vous, s’ouvrent en s’humectant.

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  • Le pied à l’étrier

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Fils de l’amie d’enfance
    Vous n’aviez que seize ans
    De longs cheveux luisants
    La crinière en vacances
    D’un poulain alezan

    D’abord vos yeux m’épièrent
    Par le trou du rideau
    J’apparaissais de dos
    Vêtue d’une guêpière
    Show chaud devant l’ado

    Je surpris dans la glace
    L’infime mouvement
    D’une main doucement
    Que vous baisiez sur place
    Ô monacal amant

    Me retournant sans hâte
    Lors je vous révélai
    Mon pubis emmêlé
    Les lèvres de ma chatte
    Et ma gorge de lait

    Puis j’écartai les cuisses
    Ainsi que le plus fin
    De mes ourlets afin
    Que votre appétit puisse
    S’en enivrer enfin

    Je ne l’ignorais guère
    Ce farouche désir
    Il me faisait plaisir
    Nos deux faims se liguèrent
    Au lieu de se choisir

    Vous eûtes le courage
    De quitter votre abri
    De tulle et je souris
    À votre air d’enfant sage
    Nos yeux s’étaient compris

    Ce soir-là nous vibrâmes
    Chacun de son côté
    Vous avez hoqueté
    Quand sous mes yeux de femme
    Votre pine a juté

    Incube aux cheveux d’ambre
    Et au vit affamé
    Quand la villa dormait
    Vous veniez dans ma chambre
    Pour apprendre à aimer

    Et au fil des semaines
    Je sus vous prendre en main
    Vous montrer le chemin
    Jusqu’au vaste domaine
    Des secrets féminins

    Bientôt tout à fait homme
    Vous me pénétriez
    Bien que n’osant crier
    Je vous ai mis en somme
    Le pied à l’étrier

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  • Le nouveau sex symbol

    Catégories : Jocelyn Witz

    A star is born !

    Marilyn Monroe ? Scarlett Johansson ? Madonna ?

    Pfff...

    Oubliez ces grossiers et grotesques boudins qui
    (on se demande bien pourquoi)
    ont pu vous faire vaguement rêver jadis !

    Voici venir…

    97513big.jpg

    C’est ma dernière petite histoire en lecture libre.

    https://www.atramenta.net/lire/le-nouveau-sex-symbol/97513

     

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  • Saturday night viveurs

    Catégories : Chanson

    (Chanson gaie au rythme enlevé)


    Ah ! c’est le weekend et le soleil descend
    Y a vraiment rien d’tel pour me remuer les sangs
    Je sens que mon string est déjà tout humide
    Dieu que ça m’démange il m’faudra du solide !
    Heu-reu-se-ment…

          C’est l’sam’di soir qu’il me turbine
          Tout’ la s’maine j’m’en lèche les babines
          C’est l’sam’di soir après l’turbin
          J’ai même pas l’temps de prendre un bain
          C’est l’sam’di soir qu’il m’fout la zone
          En me r’tournant comme une calzone
          C’est l’sam’di soir qu’sa pine enfin me turlupine

    Mais l’heure tourne et je ne le vois pas venir
    Quelque chose a dû je crois le retenir
    La chatoune en pleurs j’téléphone aux urgences
    Pour expliquer à la fille des ambulances
    Qu’nor-ma-le-ment…

          C’est l’sam’di soir qu’il me turbine
          Un costaud avec une Alpine
          C’est l’sam’di soir qu’il m’démolit
          Le cul en m’clouant sur le lit
          C’est l’sam’di soir qu’il me la broute
          Puis me r’baise un coup pour la route
          C’est l’sam’di soir que j’suis sa meuf et sa lapine

    Ô nuit solitaire ! mais dès le lendemain
    J’apprends tout d’la panne qu’il a eue en chemin
    Et pour excuser ces heures d’incertitude
    Il m’dit on va changer nos p’tites habitudes
    Do-ré-na-vant…

          L’dimanche matin j’te turlupine
          Ah ! pas question que tu t’débines
          L’dimanche matin j’te la remplis
          Et y aura plus jamais d’oublis
          L’dimanche matin j’te déshabille
          Pis j’fourbis jusqu’à c’que ça brille
          L’dimanche matin désormais j’cherche après Titine

          L’dimanche matin il m’plante l’épine
          Tout’ la s’maine j’rêve à sa grosse pine
          L’dimanche matin il m’jette un sort
          Qui fait que j’m’ouvre tel un ressort
          L’dimanche matin il me débloque
          La chatte à coups d’électrochocs
          L’dimanche matin il m’joue l’enlèv’ment des Sabines

          L’dimanche matin il me turbine
          (ad lib.)

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