Flic, ô ton fabuleux tonfa,
Auquel j’avoue tous mes méfaits !
Dès qu’il me bondit sur le râble,
Je me rends et me mets à table ;
Sitôt qu’il me rentre dedans,
J’obtempère, c’est évident.
Flic, ô ton bath et beau bâton
M’inculque la loi du piston !
S’il me convainc et le déplisse,
Je balancerai mes complices ;
Qu’il me passe toute à tabac,
Me punissant de haut en bas !
Flic, ô ta matraque à mater
Les nymphos et les écartées
Du droit chemin, je te le jure :
Jusqu’à la lie, de ses bavures
Je boirai l’or immaculé !
… Mais pense aussi à m’enculer.
Ton pantoum dans mon haïku - Page 22
-
L’écrouée
Catégories : Octosyllabes (8) -
Des bonheurs sans le mâle
Catégories : Hexasyllabes (6)Ouvre-moi ô ma sœur
Je viens avec douceur
Te planter des semences
D’été dans le silence
Vois mon cœur qui s’élance
Ouvre-toi n’aie pas peur
Loin de nous les grimpeurs
Pour une fois divorce
Des écarteurs de force
Des ébranleurs d’écorce
Laisse-toi pénétrer
De la limpidité
Des bonheurs sans le mâle
Nous serons deux étoiles
Balayant les jours sales
Ouvre-toi ô ma sœur
Oublions les chasseurs
Leur goût de la conquête
L’arme et le cri qu’ils jettent
Sur nos ailes défaites
Laisse-moi caresser
Ton épaule et verser
Du miel sur tes blessures
Nous aurons j’en suis sûre
Les gestes qui rassurent
Vois déjà se détend
Ta peau désir battant
Sous ma main qui t’éveille
Des vibrances d’abeille
Ouvre-toi ma pareille
Moralité :
Pourquoi se faire un mâle
quand on peut se faire du bien ? -
Noces bestiales
Catégories : Octosyllabes (8)J’épouse ta queue la consomme
Je suis la femme et tu es l’homme
Tu es l’homme que j’ai dompté
Aie pour moi toutes les bontés
Porte-moi haut jusqu’aux nuages
Détalons l’un et l’autre en nage
À travers cieux bel étalon
Dont j’avale le membre long
Tu es l’homme et je te possède
Moi la femme à qui chacun cède
Écuyère aux seins tressautant
Au rythme d’un galop gitan
Cavalière aux ongles d’épine
Qui jouis en épousant ta pine -
Loin des os
Catégories : Octosyllabes (8), QuintilLigne de partage des eaux
Entre tes cuisses gauche et droite
Ici nous sommes loin des os
Rien qu’un filet de mouille étroite
Que fuite ta chair en ciseaux -
La gloutonne
Catégories : Heptasyllabes (7)C’est moi la blanche oie qu’on gave
En m’enfonçant dans le cou
Le tuyau pour que je boive
Et avale à tous les coups
Nue la plume frémissante
Luttant contre le dégoût
Je m’étrangle et la descente
En le gésier me secoue
C’est moi la belle oie replète
Qu’il coince entre ses genoux
Pour s’emmancher dans ma tête
Sorte de jeu entre nous
Pendant ce temps mon minou
Bave comme aux jours de fête
Lorsque j’ai tenu le coup
Englouti son gruau d’orge
Et qu’il a vagi beaucoup
Je caquette et me rengorge
Moi l’oie blanche obéissante
Moi la gloutonne à son goût
Dont la gorge ô impuissante
Est suave lorsqu’on la fout -
Cantique d’action de grâces
Catégories : Octosyllabes (8)Bénie soit la Pine de l’Homme
Que Dieu a faite à Son image
Dressée plus haut que les nuages
Soutenant les piliers de Rome
Gloire à toi Fruit du caleçon
Rouge et rempli d’épais champagnes
En nous hissant sur les montagnes
Tu nous embrases le buisson
Aussi nous rendons grâce aux Couilles
Saintes Burnes qui vont semant
La Vie sur Son commandement
Au fond de notre puits à mouille
Béni l’œil du riant Méat
Et toi doux et joyeux Prépuce
Chaque matin quand je vous suce
Je sens que j’ai fait ma B.A.
Loués les Poils qui nous procurent
Au bout des brûlants jours d’été
Un chatouillis plein de gaieté
Aux fragrances de bon augure
Ô béni sois-tu entre tous
Bijou chéri des nymphomanes
Ciboire sacré dont émane
Notre manne : le blanc Couscous -
J’ai encore rêvé d’elle
Catégories : ChansonJ’ai encore rêvé d’elle
C’est bête, ça m’a mise en émoi
Elle n’est pas vraiment grêle
Tant mieux, elle est faite pour moi
Dure et boulotte
Juste pour ma motte
Je l’ai rêvée si fort
Que mes draps puent la mouille
Elle entrait dans mon corps
Arrimée jusqu’aux couilles
Si je pouvais me l’appuyer ah pour de vrai
Si je savais où la trouver
Donnez-moi l’espoir
Prêtez-moi un soir
Une nuit, juste pour elle et moi
Et demain matin elle jutera
J’ai encore rêvé d’elle (Je rêve aussi…)
Me suis branlée six fois (J’ai bien grossi…)
Elle n’est pas vraiment grêle (Qu’est-ce que tu crois ?)
Elle est faite pour moi (Quel trou étroit !)
Raide et piaffante
Juste pour ma fente
Si elle pouvait me ramoner au pied levé (Ouvre les cuisses, j’y arrive pas !)
Si je savais où la trouver (Me sens-tu là ?)
Donnez-moi l’espoir (Je suis en toi !)
Prêtez-moi un soir (Prends ça !)
Une nuit, juste cette pine et moi
Et demain…
Enfin je vais me l’envoyer à en meugler (J’attendais qu’ça, moi, tu comprends ?)
C’est sûr, je vais me faire tringler (Écarte en grand !)
Donnez-moi un soir (Gobe mon gland !)
Laissez-moi y croire
Ce beau zob, juste là en moi
Et demain… n’existe pas
Sur l’air de « J’ai encore rêvé d’elle » (Il était une fois)
https://www.youtube.com/watch?v=jGRaXdT2-58
Il suffisait de changer quelques mots pour faire de ce tube ultraromantique des années 70 une chanson cochonne. J’ai pas pu résister… -
Lent et profond
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Une femme se branle ici
À pleines mains dans cette chambre
S’aimant d’une sorte de membre
Fort réussi
Se le fourrant jusqu’à la garde
Elle halète comme un chien
Et l’on sent que le plaisir vient
Qu’elle retarde
Tout glissant de mouille le vit
Plonge plonge plonge la tête
La première et parfois s’arrête
Sur le parvis
Il frôle alors la tendre goutte
De chair tuméfiée qui frémit
Mais le vagin veut à grands cris
Qu’on le refoute
Une femme se branle à cœur
L’âme et le cul brûlant ensemble
Les seins durs et le corps qui tremble
Comme un shaker
Elle a tout oublié la honte
Les hommes le soleil l’amour
N’entend plus que l’ouragan sourd
Qui dedans monte
Une femme se branle dont
La gorge pleure à l’agonie
Quand l’orgasme la crucifie
Lent et profond
Une femme s’est branlée nue
Sur ce lit moite et dévasté
Toute à mon jouir je ne m’étais
Pas reconnue -
10 odes à Sodome
Catégories : Jocelyn WitzTout est dans le titre !
Un petit recueil de mes poèmes à la gloire du décapsulage rectal, du bourrage de trou de balle, de l’enfilage par-derrière, du clystère à moustaches, du perforage de rondelle, de l’empapaoutement, du desserrage de bagouse, du récurage de turbine à chocolat, du pêchage d’étrons, de l’introduction par l’entrée de service, de l’enviandage à la Socrate et compagnie, de la bougrerie, du coït anal, du pousse-crottin, de l’écartelage d’oignon, du colmatage de brèche dans les murs sodomiques, etc., etc.
Dont quatre poèmes inédits...
https://www.atramenta.net/lire/10-odes-a-sodome/93529
-
Sweet home
Catégories : Heptasyllabes (7)Moi l’étui de ta flamberge
La gaine où tu t’enfilais
Le fourreau graissé huilé
À ton retour toujours vierge
Tu partais croiser le fer
Aux étés de ta luxure
Cependant j’étais bien sûre
De te revoir en hiver
Tu boirais à ma gamelle
J’ôterais les saletés
De ta lame à affûter
Et l’éclat d’autres femelles
Moi le havre de tes soirs
Moi l’anse où tu jettes l’ancre
Retrouvant la paix dans l’encre
La nuit de mon reposoir
À ton retour toujours vide
T’engouffrant d’un long soupir
Enveloppant ton désir
Pour le conserver rigide
Moi le fourreau bien huilé
Home de ton arme blanche
Douce housse où tu t’enclenches
Déchirure à enfiler -
Ils foutaient (plus d’)une fois…
Catégories : Hexasyllabes (6), Trisyllabes (3)La belle au bois, gourmande,
Préférant les sept nains,
Boude le prince : il bande
Dur en vain.
Fou du chaperon rouge,
Le loup s’est embusqué
Pour se branler la gouge
Au bosquet.
Connaissez-vous Raiponce
Aux poils de cul si longs
Et costauds qu’ils enfoncent
Le nylon ?
Le petit Poucet jute
Sa rosée du matin
Pour retrouver, fut’-fute,
Son chemin.
Peau d’Âne, émue, s’enfile
Le vit de l’animal,
Et, quoique difficile,
C’est pas mal…
Hänsel, à sa frangine,
À travers les barreaux,
Fait tâter de sa pine
Au sirop.
Pudique, Blanche-Neige,
Ferme son baldaquin
Et nique un long cortège
De coquins.
Pompe la rude queue,
Vaillant petit tailleur !
Bois de la Barbe-Bleue
Le meilleur !
Cendrillon s’apitoie :
« J’ai perdu mon soulier
Lorsque vous, Mère l’Oie,
M’enculiez. »
Aux trois vœux de la fée,
« Qu’le vieux m’baise encor plus ! »
Crie la vieille, assoiffée
De phallus.
Ainsi finit ce conte
Écrit pour un enfant
Qui culbutait sans honte
Les p’tits faons. -
Morgana
Catégories : Octosyllabes (8)Seulement nue je t’ai connue
Seulement jetée sous ma dent
Nos phalanges partout dedans
À se pourlécher l’avenue
Seulement peau tel un appeau
Tu m’attirais irrésistible
Reliée plein cuir comme une bible
Plus reluisante qu’un zippo
Seulement mouille antre gargouille
À vous avaler sans un cri
Quelque part il était écrit
Que j’y plongerais pour la fouille
Seulement désir et plaisir
Hors ça tu ne savais rien faire
Ô somptueuse ô mammifère
En chaleur toute à cramoisir
Morgana qu’es-tu devenue ?
Combien de filles ont rêvé
Contre ta fente à en crever
Que seulement nue j’ai connue ? -
Au jardin
Catégories : Heptasyllabes (7)À séparer nos genoux
Il monte une vague en nous
Qui rend nos joues rubicondes
C’est d’offrir au petit monde
La vue de ces laines blondes
Ornant nos sillons de chair
Un délicieux souffle d’air
Nous enveloppe à l’envers
Ces messieurs nous dévisagent
Leurs yeux vont du paysage
De nos prunelles si sages
À nos vulves et nos seins
Tiens ! ma compagne à dessein
Avance un peu le bassin
Et s’écarte plus encore
Le besoin qui nous dévore
S’exsudant de chaque pore
De nos cons se fait épais
Thomas soudain rompt la paix
Du jardin son jonc drapé
D’un film tel un œil humide
Lors Marc aussi se décide
Les voici nus leurs mains vides
Tendues bandées droit vers nous
Et nos cœurs cognent dessous
Nos tétons bleus et turgides
À séparer nos genoux -
Divin poufomètre
Catégories : Octosyllabes (8)Dieu s’est fourré dans ma culotte
Il est partout l’oublions pas
Nous surveillant de haut en bas
Pour nous mesurer la jugeote
Ce vil voyeur m’entend niquer
Il sait tout de mes turpitudes
Chaque fois que je me dénude
Il reçoit un communiqué
Au jour prévu du grand voyage
Il me tendra son addition
Évoquer Jésus, la Passion
J’essaierai si j’ai le courage
En attendant avec son bouc
Grave il me picote où je pense
Du reste sa seule présence
À cet endroit me met le souk
Dieu s’est glissé entre mes cuisses
Il saura combien je suis pouffe
Au défilé des petits-suisses
... Espérons qu’il est waterproof -
L’œil d’azur
Catégories : Quadrisyllabes (4)Nue ronde et lisse
Vice et délices
Où mes doigts glissent
Encor peu sûrs
Un être mûr
Dont l’œil d’azur
Brise les murs
Et m’encourage
Qu’elle est volage !
Son sexe enrage
D’ailleurs y nage
La mâle odeur
Bruissante fleur
Versant des pleurs
La mienne est sœur
De cet abîme
Nos doigts de lime
Percent l’intime
Et l’unanime
Désir nous vient
D’être des chiens
Je lèche tiens
Ne laisse rien
Buvons-nous toute
Et qu’on se foute
Du reste écoute
Quand je te broute
Ces bruits gourmands
Nos geignements
Nous enflammant
Jusqu’au moment
Du bon supplice
Nue ronde et lisse
Vice et délices
Où mes doigts glissent
Dans l’antre obscur -
Plutôt crever
Catégories : Jocelyn WitzMa dernière histoire en lecture libre
farce macabre
histoire d’amour, de fric, de sexe et de zombies
entre nécrophilie et anticapitalisme…
https://www.atramenta.net/lire/plutot-crever/93868
-
Lumière d’ambre et saveur de bière
Catégories : Heptasyllabes (7)Le soir je suis les contours
De ta porte d’éléphante
Bois les rêves qu’elle enfante
La revêts de beaux atours
Sa peau de mouille luisante
Me gicle une averse lente
Le soir je te refais l’or
Et la nacre des charnières
Je connais mille manières
De restaurer ce trésor
Doux diptyque à la lumière
D’ambre et la saveur de bière
Le soir j’écoute vibrer
Sous mes envies d’amoureuse
Les espérantes muqueuses
De ton lys soudain cabré
Qui trépide oh qui se creuse
Avalant ma langue heureuse
Le soir je me lave aux chairs
Échaudées qui te travaillent
J’en relis le nom en braille
Trempe et retrempe le fer
Quelquefois dans la bataille
Nos corps sèment leurs écailles
Car le soir tu rends aussi
À l’amour la politesse
Me léchant tout en souplesse
Me mâchonnant sans merci
Le soir nous dînons de fesses
Et d’une orgie de caresses -
Mise en perce
Catégories : Pentasyllabes (5)Deux petites miss
Quittent le chemin
Et dans l’ombre pissent
En posant la main
Sur leur vulve nue
Leur fleur de satin
Ouvrant l’avenue
Et piquant un fard
À se voir fendues
De leur nénuphar
Perlent quelques gouttes
D’ambigu nectar
D’émotion sans doute
L’une a un soupir
Que sa sœur écoute
Puis on voit jaillir
De leurs cons l’averse
Qui les fait bien rire
Je suis mise en perce
Murmure Manon
La joie les traverse
De gros champignons
Éclaboussés luisent
Tels des lumignons
Le bois sous la brise
Frissonne et répand
Des senteurs exquises
Si tu vas dedans
Dit soudain Angèle
J’en ferai autant
Et nos deux pucelles
Le souffle coupé
Fouillent la margelle
De leurs doigts trempés
Creusant l’orifice
Les pieds bien campés
Deux petites miss
La main dans la main
Cherchant le chemin -
À jamais sienne
Catégories : Heptasyllabes (7)Chaque jour chaque saison
Telle une chatte affectueuse
Je vais nue dans la maison
Heureuse quand nous baisons
Languide et fière à m’étendre
Lorsqu’il veut me voir m’ouvrir
Et arpenter le méandre
De mes replis les plus tendres
Toujours souriant pour lui
Pour qu’il se rince la queue
Ma langue verse la pluie
Mes lèvres scellent le puits
Le sexe conquis d’avance
Les reins frissonnant d’émoi
Je ris et tiens pour offense
Toute idée de délivrance
Partante à jamais pour lui
Pour blottie entre ses cuisses
Le branler toute une nuit
Tandis que le temps s’enfuie
Je reste infiniment sienne
À veiller sur ses désirs
Et si d’autres femmes viennent
Je serai la plus ancienne -
Fille de plomb
Catégories : Octosyllabes (8)Fourrer quatre doigts dans ton con
Pour qu’entière tu m’appartiennes
Que de ce jour ta peau devienne
Le drap sale où nous forniquons
Cracher jouir pisser dans ta bouche
Tu n’es de moi qu’un autre jeu
La pluie de mes désirs fangeux
Brûle tes seins comme une douche
Fille de plomb baise mes ors
Lèche ma crème scélérate
Connais le fer des joies pirates
À me livrer tous tes trésors
Plus une once de toi n’est tienne
Te voulant poupée de chiffon
Je fourre la main jusqu’au fond
Afin qu’enfin tu m’appartiennes