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Ton pantoum dans mon haïku - Page 20

  • La dernière fente

    Catégories : Chanson

    Plante le vit, plante
    Comme si tu devais jaillir demain
    Dure au moins jusqu’à minuit, minuit trente
    Plante, oui, plante

    Bourre-moi, laboure
    Comme un voyou, comme un fou, comme un chien
    Comme si c’était ta dernière fente
    Plante, oui, plante

          Tu peux m’le mettre où tu veux
          Tu peux gicler quand tu veux
          Mais pense à ma chagatte
          Il faut qu’tu l’éclates
          Et la mettes à sang à feu
          Alors vas-y !

    Plante le vit, plante
    Comme si tu devais jaillir demain
    Fais-moi reluire à pousser des gueulantes
    Plante, oui, plante

    Pine, ma praline
    Sans oublier mon plaisir, nom d’un chien !
    J’ai l’goût des raz-d’marée, des déferlantes
    Plante, oui, plante

          Et tu verras qu’à la maison
          Je s’rai moins chiante et moins poison
          J’veux perdre la tête
          Crier par la f’nêtre
          Qu’mon chéri me baise à fond
          Alors vas-y !

    Plante le vit, plante
    Comme si tu devais jaillir demain
    Jusqu’au petit matin joue-la plus lente
    Plante, oui, plante


    Sur l’air de « Chante la vie » (Michel Fugain et son gros bazar)
    https://www.youtube.com/watch?v=508UYWk-y6A

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  • On solde

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Le fond de l’être pue
    Je suis le pet tardif
    Un bout de corned-beef
    À l’âme corrompue

    Comment marcher debout
    Quand rugit l’avalanche ?
    Je branle sur le manche
    De mes derniers tabous

    La meute déménage
    En direction d’hier
    Mais pendant tout l’hiver
    On poursuit le carnage

    Quinze mots débités
    En bulles folichonnes
    Et soudain ça frissonne
    Au cœur des entités

    Le fond de l’être sue
    Son jus définitif
    On plante des canifs
    Dans nos raisons déçues

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  • On est mieux là (franchement)

    Catégories : Octosyllabes (8)

    De butte en gland nue je butine
    Parmi la touze à Ernestine
    J’ai plongé là de but en blanc
    Déballonnant mon fute en grand
    Et sans même ôter mes bottines

    Ô douce nuit allons léchant
    Tous ces gentils cons alléchants
    Ouvrons-nous aux longues visées
    De ces gaules bien avisées
    Venues pêcher dans mes étangs

    Branlant des vits je touche aux buttes
    Tétant des culs je joue les putes
    C’est bon de s’entendre râler
    On devrait se laisser aller
    À souvent souffler dans les flûtes

    En D’Artagnan nous nous rêvions
    Tous bourrins à trois dans le fion
    Quoiqu’effoutu(e)s voisins voisines
    On est là bien mieux qu’à l’usine
    À rectifier des queues d’avions

    Partie fine ah combien je t’aime
    Ronde des plaisirs sans problème
    Plus on est de fous plus on jouit
    Plus on jouit plus le temps s’enfouit
    Sous le sucré du bien suprême

    Qu’on me teigne la motte en blanc
    L’opalin foutre est élégant
    Sur l’entrefaite je lutine
    Happant dans la touze à Martine
    Tout ce qui passe butte ou gland

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  • Femme et emblème

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Appelez-moi Marianne
    Et défendez-moi bien
    Moi l’humble courtisane
    De tous les citoyens
    Charnelle et symbolique
    Je suis la raie publique

    Au temps des royautés
    Ô cruelle injustice
    On ne me boyautait
    L’urne d’entre les cuisses
    Que contre argent sonnant
    Tant pis pour les manants

    Heureusement la fièvre
    De la révolution
    Mit mes accortes lèvres
    À la disposition
    De tout ressortissant
    Inclus les impuissants

    Je vis dans un studio
    En plein cœur de la ville
    Ouvert nuit et jour aux
    Populations civiles
    Venez m’y culbuter
    Je suis la liberté

    Ce corps femme et emblème
    Appartient à l’État
    Or l’État c’est vous-mêmes
    Alors n’attendez pas
    Je suis bonne et baisable
    Au gré des contribuables

    En avant mes lolos
    Vers la vie démocrate
    Guidons le populo
    Qui vite à quatre pattes
    Glisse son bulletin
    Dans mon étui putain

    Je suis la nymphomane
    Mascotte du pays
    Appelez-moi Marianne
    Mon amour est gratuit
    Ni rond-de-cuir ni flique
    Je suis la raie publique

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  • Extrême-Orient

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Où es-tu beau Cambodgien
    Mon copain de pain d’épices
    Peu causant mais dont les mains
    Gazouillaient entre mes cuisses
    Nos nuits s’appelaient délices

    J’épousais chaque bosquet
    De tes toisons rarissimes
    Quêtant le musc embusqué
    Au fumet si pousse-au-crime
    Que j’en plongeais dans l’abîme

    Nos jargons trop différents
    C’était pas pour la parlotte
    Que tu venais déférent
    Battre à l’huis de ma culotte
    Et jouer les polyglottes

    Je buvais du petit lait
    Ô mon adorable bonze
    Quand riant tu m’enfilais
    Ce dru petit mât de bronze
    Qui me retournait débonze

    Mon plaisir allait si loin
    Que je songeais Ah l’Extrême
    Orient ça vaut tous les joints
    C’est le summum et la crème
    L’amour au degré suprême

    Tu disparus un beau jour
    Mon copain de pain d’épices
    Pas de permis de séjour
    Les temps n’étaient pas propices
    À nos voluptés métisses

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  • À force de lamper…

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Allah m’est témoin, mon doux prince,
    J’ai astiqué de tout mon cœur —
    Mille et une nuits de labeur —
    Mais à présent, basta ! je rince.

    Il a jailli de ce truc-là
    Tout ce qu’on veut : du miel, du beurre,
    De blanches perles d’heure en heure
    Reluisant d’un humide éclat.

    Que d’autres en vain s’ingénient,
    J’en ai soupé, moi, du gourdin
    Dont selon vous, sire Aladin,
    Devait surgir un beau génie…

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  • Le jour où le Dr Hui faillit découvrir le remède au dernier variant du diabolique virus mortel

    Catégories : Jocelyn Witz

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    Ma dernière sottise en lecture libre (ici-même).

    Rien de tel qu’une bonne pandémie… pour m’inspirer des histoires rigolotes.

    Après Bébé et Le syndrome du corps vide, voici que les virus frappent à nouveau !

    En dessous de la ceinture, cette fois.

    En même temps, c’est vendredi 13, hein…

     

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  • Être son rien

    Catégories : Quadrisyllabes (4)

    Je suis le sac
    Assez pratique
    Qu’il fourre en vrac
    D’âme ou de trique
    Je suis la crique
    Pour ses éjacs
    Je suis le sac

    Je suis la poche
    Je garde en stock
    Chaudes bidoches
    Électrochocs
    Plaisirs en toc
    Je sais c’est moche
    Rien que la poche

    Ou le carnier
    À deux charnières
    Le vieux panier
    L’humble chaumière
    La taupinière
    Désirs déniés
    Jusqu’au dernier

    Je suis le vase
    Sodomisé
    Je suis la vase
    À recreuser
    J’ai beau ruser
    Plus il m’écrase
    Plus je m’embrase

    Je suis son bien
    Denrée pubienne
    Vague amphibien
    Ou presque chienne
    J’attends qu’il vienne
    Et me souviens
    D’être son rien

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  • Les lanciers

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Vingt pines en bonne et due forme
    Fendent gaiement les uniformes.
    L’adjudant passe dans les rangs,
    Contrôlant tout, considérant
    Les teintes et la turgescence
    Des fiers lanciers de la semence
    Dont les musettes se balancent.

    « Soldat Pinot, huit jours de trou !
    Ce nœud-là r’ssemble à un vieux clou...
    Dugland-Moisy, quelle baudruche
    Pitoyable ! Vous f’rez les pluches…
    Dardillon, sacré partouzard,
    Êtes-vous propre ? Eh ! vot’ bazar
    Vient d’me gicler sur le falzar !

    Z’irez astiquer pour la peine
    Les beaux bib’lots du capitaine...
    Soldats Berdouillette et Lefion,
    Rectifiez-moi la position,
    Bordel à queue ! De la prestance !
    Pensez à l’Armée, à la France !...
    Z’avez c’qui faut en munitions ? »

    Vingt pines en bonne et due forme
    Dressent autant de glands énormes,
    En d’irréprochables saluts
    Sur quarante couillons velus.

    Pendant ce temps la colonelle,
    Dans la guérite aux sentinelles,
    Attend nue le premier conscrit
    En s’étrillant le mistigri.

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  • Un rêve utérin

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    De la nuque à tes reins
    Je me trouble et suffoque
    Quand tu gis contre moi
    Endormi sous mes doigts
    Échoué comme un phoque
    Ou un rêve utérin

    Scintillant équivoques
    Les poils de ton cul roi
    Ébranlent le silence
    Et vibrant en cadence
    Sous mon souffle je crois
    Mettent mon cœur en loques

    Je compte jusqu’à trois
    Mentalement puis lance
    La main sans me hâter
    Au fil de ta beauté
    Faisant durer l’errance
    Refusant d’aller droit

    Ma paume ivre de transe
    Ta peau au débotté
    Toute mienne en cette heure
    Occuper le terrain
    De la nuque à tes reins
    Après ça que je meure
    Ou me fasse sauter
    Quelle est la différence

    Heureuse remonter
    Ces plaines que j’effleure
    Jusqu’à ce cou taurin
    Où le plus fin airain
    Verse un torrent de beurre
    À mes doigts aimantés

    Pendant ce temps ça pleure
    En moi ça s’égare un
    Long néant se disloque
    Et mon ventre entrechoque
    Saillant comme un burin
    De larmes intérieures

    De la nuque à tes reins
    Et retour je suffoque
    Quand tu gis endormi
    Sous mes doigts de fourmi
    Échoué comme un phoque
    Ou un rêve utérin

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  • Adieu l’Hellade

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Un beau phallus de dix empans
    Le précède : c’est le grand Pan
    Toutes nos langues s’y baladent
    Nos doigts lui jouent des sérénades

    Plus d’un con part à ruisseler
    Se rêvant fort écartelé
    Par ce vit méritant aubade
    Mais le dieu se montre maussade

    Nous tremblons de le décevoir
    Et plus encor que nos espoirs
    Se voient déçus : on veut le fade
    Loin du village et des nuits fades

    Ô ressembler aux animaux
    Fourrer à en perdre les mots
    Pour notre amant aux yeux de jade
    Nous tournons le dos à l’Hellade

    Joie ! c’est mon corps qu’il a choisi
    Pour river un gland cramoisi
    Je vais en prendre pour mon grade
    Avec lui oh ! pas de pommade

    Je sens qu’il force sans douceur
    Mon ventre crève d’épaisseur
    Puis commence la cavalcade
    Et piaulent mes cris de pintade

    Les autres rient : on s’entrefout
    Nos esprits sont devenus fous
    Nulle femelle ne s’évade
    Lorsque Pan baise ses ménades

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  • Petit écureuil

    Catégories : Chanson, Pentasyllabes (5)

          Petit écureuil
          Viens sur mes genoux
          Que je voie ton œil
          Quand tu entres en nous

          Petit écureuil
          Toi qui fais le fou
          Je le sens ton œil
          Lorsque tu nous fous

    Je sens le panache
    Du gland polisson
    Qui fait cache-cache
    Dans nos calissons

          Petit écureuil etc.

    Je vois ton prépuce
    Qui frotte partout
    Et tes sauts de puce
    Nous piquent beaucoup

          Petit écureuil etc.

    Je sens tes noisettes
    Qui pour nous défier
    Mordent à la touchette
    Nos cons tuméfiés

          Petit écureuil etc.

    Plus haut dans les cimes
    Tu nous fais grimper
    Quand ravie ta lime
    Vient nous ramoner

          Petit écureuil
          Toi qui fais le fou
          Je le sens ton œil
          Lorsque tu nous fous

          Petit écureuil
          Ne fait plus le fou
          Il a fermé l’œil
          Et pleuré en nous

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  • En mode macro

    Catégories : Pentasyllabes (5)

    Séduite en visite
    Clartés déconstruites
    Nos corps dévêtus
    J’ai de tes vertus
    Une vue réduite

    Vouloir obstiné
    Désir effréné
    Voyons où ensuite
    En avant la fuite
    Va nous emmener

    Sous la mousse grise
    Frissonnante frise
    Chatouillons du nez
    La grume qui naît
    Et s’enfle indécise

    L’aile éparpillons
    Du doux papillon
    Et lapons l’exquise
    Eau-de-vie qu’on puise
    Rosée vermillon

    Enfonçons-nous toute
    Au pourpré des voûtes
    Suivons le sillon
    Patiente essayons
    D’ouvrir une route

    Tâtant leurs vertus
    Il faut dévêtus
    Qu’à la fin sans doute
    Nos deux corps se foutent
    Amie que veux-tu

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  • À la pêche aux moules

    Catégories : Chanson

    À la pêche aux moules moules moules
    Je n’veux plus y aller maman
    L’évent de la fille fille fille
    Voulait plus m’lâcher maman
    L’évent de la fille fille fille
    Voulait plus m’lâcher maman

    L’évent de la fille fille fille
    Oh tu verrais ça maman
    Ça t’aspire la quille quille quille
    Et la gobe entièrement
    Ça t’aspire la quille quille quille
    Et la gobe entièrement

    À la pêche aux moules moules moules
    Je n’veux plus y aller maman
    L’évent de la fille fille fille
    C’est un carnassier maman
    L’évent de la fille fille fille
    Au fond ça m’fait chier maman

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  • Jusqu’au fond

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ton sexe rampe à l’intérieur
    Cherche à me dévorer le cœur
    Je le sens peu à peu grandir
    Pouce après pouce et mon martyre
    Dure depuis peut-être une heure

    Il va se passer quelque chose
    Sans doute une métamorphose
    De larve je deviendrai nymphe
    Baignée de ton sang de ta lymphe
    Déployant des nervures roses

    Mais toi tu broies mes certitudes
    Me vides toute et me dénudes
    Jusqu’au fond de mon être-femme
    Ton membre entré comme une lame
    Déchirante et brûlante et rude

    Je ne retiens plus les humeurs
    Les sanglots qu’en toute impudeur
    Ce sexe durci qui s’étire
    À l’intérieur me fait sortir
    Rampant suçant mes moindres pleurs

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  • Dame Câline

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8), Pentasyllabes (5)

    Vivait une dame Câline
    À la motte de beurre frais
    Se branlant souvent la praline
    Sans cesser pourtant d’engouffrer
    Ce qui l’enivrait
    Les vits vrais de vrais
    L’exquis salami
    De ses bons amis

    Elle épousa monsieur Crampette
    Dont le nœud coiffé d’un beau gland
    Mince et long comme une pipette
    Dégouttait ce fromage blanc
    Ce gloubiboulga
    Cet alcool de gars
    Ce savoureux miel
    Acide essentiel

    Leur fille, une belle gougnotte
    D’âme libre et de cul poupin
    Avait au fond de la culotte
    Un volcan pas pour les copains
    Elle aimait Elvire
    Aude et Déjanire
    Leur tendre abricot
    Au goût tabasco

    Le fluet prince Débandade
    Mollement lui faisait la cour
    Et reluquait en embuscade
    La gouine aux violentes amours
    Son petit oiseau
    Faisait quelques sauts
    Puis se rendormait
    Oisif à jamais

    Fou de rage il envoie sa troupe
    De soudards et de cornichons
    À l’assaut de toutes ces croupes
    Rebondies et ces beaux nichons
    Qu’elles soient violées
    Et roulées-boulées
    À coups de boutoirs
    Au sein du boudoir

    Mais voici que la fée Lesbosse
    Déboulant de l’aéroport
    Saute sur les reitres féroces
    Et illico les change en porcs
    On fit du boudin
    De tous ces gredins
    Et le prince aigri
    S’enfuit en Hongrie

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  • L’autre bout de chair

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Tu es si beau que tu embaumes
    Et te raidis sous l’œil d’Isis
    Ensablé loin des oasis
    Je veux conserver tes atomes

    Corps nu bandé qui bande ô dur
    Forme endormie anatomie
    De mon désir affreux momie
    Je veux ébranler le futur

    Certes ta mort au fond me navre
    Ton cœur Pharaon me fut cher
    Mais moins que l’autre bout de chair
    Que j’ai ôté de ton cadavre

    Comblant mes flancs inassouvis
    Le vit lisse enduit de bitume
    M’offre ce lent amour posthume
    Où sans fin défunt tu revis

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  • L’emputation

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Mon souffle court de bite en rut
    Bavulve à longs sanglots d’enfente
    En se foufilant sous la tente
          De leur calbut

    Car ma chair muque et je crimouille
    Allant partout clitortillant
    Du culte hélant les broutaillants
          Porteurs d’annouille

    La nuit veut nue rêver mon shoot
    Vaginjection damasculine
    Grog lent de sang qui m’émouline
          Foute que foot

    Désespénétrée je m’empute
    Et finis par branluminer
    Ce coconnin affaminé
          Qui m’orgasmute

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  • J’ai descendu dans ton jardin

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)

    J’ai descendu dans ton jardin (bis)
    Laper ta rosée du matin
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

    Tirant sur ton slip en satin (bis)
    J’y glissai mon nez libertin
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

    Là juste sous ton poil blondin (bis)
    S’ouvrait un antre incarnadin
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

    Il était si doux, le gredin (bis)
    Qu’un frisson m’ébranla les reins
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

    Sitôt que j’y goûtai un brin (bis)
    Tu soupiras dans les lointains
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

    L’air se remplissait de parfums (bis)
    Aiguisant peu à peu ma faim
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

    Ah ! je voudrais être un lutin (bis)
    Pour entrer toute en ton connin
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

    Sous mes frôlements, mes patins (bis)
    Tes chairs rendaient des jus divins
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

    Je m’abreuvai tant et si bien (bis)
    Que tu mordis le traversin
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

    Toujours lorsque je suis à jeun (bis)
    J’aime à boulotter ton vagin
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

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  • J’ai descendu dans mon jardin

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)

    J’ai descendu dans mon jardin (bis)
    Pour m’y branler tôt ce matin
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

    Pour m’y branler tôt ce matin (bis)
    J’avais pas fait trois va-et-vient
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

    J’avais pas fait trois va-et-vient (bis)
    Qu’une voix sort de ce mandrin
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

    Qu’une voix sort de ce mandrin (bis)
    Et me dit trois mots en latin
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

    Et me dit trois mots en latin (bis)
    Que les hommes bandent moyen
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

    Que les hommes bandent moyen (bis)
    Et les garçons à peine au point
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

    Et les garçons à peine au point (bis)
    Laissant les dames en grand besoin
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

    Laissant les dames en grand besoin (bis)
    Par bonheur il y a des engins
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

    Par bonheur il y a des engins (bis)
    Tels que moi dans les magasins
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

    Tels que moi dans les magasins (bis)
    Toujours prêts à te faire du bien
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

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