Le tour de Raymonde en quatre-vingts jours
Et quatre-vingts nuits de baisers sauvages
Caressant sa chair ample je voyage
Sans quitter le canapé du séjour
Le tour de Raymonde épouse d’un jules
Qui la juge obèse ô le malappris
Digne à peine de lécher le nombril
De ma Vénus ronde un globe une bulle
Le tour de Raymonde en quatre-vingts coups
De langue à son ventre au goût d’Amériques
Nous connaîtrons des spasmes telluriques
Le jour où j’irai me pendre à son cou
Car j’arpenterai tous ses paysages
Dans l’aube infinie du rose abat-jour
Parcourant Raymonde en quatre-vingts jours
Et quatre-vingts nuits de baise sauvage
Ton pantoum dans mon haïku - Page 19
-
Périple
Catégories : Décasyllabes (10) -
Maraboutée
Catégories : Octosyllabes (8)J’aime une fille un peu beaucoup
Elle maligne elle en profite
Et sa langue m’envoûtant vite
Pointe et me baise à tous les coups
J’aime une fille un peu beaucoup
J’aime une fille à la folie
Plus chaude encor que Madonna
Elle me tient, je m’adonne à
Sa loi de miel, moi l’aveulie
J’aime une fille à la folie
J’aime une fille avec passion
Qui me lisse si bien la fente
Que j’en crie, pleurante, impuissante
Le cœur saignant sa reddition
J’aime une fille avec passion
J’aime une fille… oh ! mais sans doute
Est-ce mon giron qui l’attend
Et la désire à chaque instant
Moi je veux fuir, je la redoute
Cette nana me maraboute -
Le miel et l’ambroisie (début de la fin)
Catégories : Jocelyn WitzUn troisième épisode plein de tensions !
de positions qui se durcissent !
de situations qui partent en sucette !
... et ce en dépit des louables efforts de notre héros (et néanmoins narrateur) pour conserver un minimum de dignité et de libre arbitre.
Ah ! que les femmes sont parfois têtues…
... quand ce n’est pas la pure gourmandise qui les habite.
https://www.atramenta.net/lire/le-miel-et-lambroisie/97977/7#oeuvre_page
♥
-
Tais-toi !
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)Je ne veux rien savoir de tes autres amantes,
De leur beauté ni de leur nom
Ni des choses qu’avec elles tu fais — ah ! non,
Ne me dis rien : j’aime encor mieux que tu me mentes,
J’aime encor mieux rêver que tu travailles trop,
Trouver un sens à tes absences,
Imaginer ton corps tout seul dans le silence
D’un autre univers ou d’un wagon de métro,
Mais pas en compagnie de ces garces lubriques
Rôdant sempiternellement
Dans la nuit agité de mes vrais sentiments…
Tais-toi ! Qu’importe ce qu’hors d’ici tu fabriques,
Tant que tu reviens me foutre, entre les miroirs,
La chair et le cœur en lumière ;
Tant que tu n’oublies pas que je fus la première,
De tes autres putains je ne veux rien savoir. -
Pour terminer
Catégories : Octosyllabes (8)Viens-t’en dans ma bouche de nacre
Avide du viandu de toi
Que mon palais te soit le toit
L’autel écru qui te consacre
Viens sur mes seins durs affolés
De te pomper l’air et l’humide
Rien de ma gorge n’intimide
Ces laits viens laisse-les couler
Viens sur le khôl de mes paupières
Les clouant du joint de ta glu
Afin qu’après toi jamais plus
Je ne visse cheville entière
Viens-t’en sur mon ventre amoureux
Vise aux gonds des entrées secrètes
Abreuve-les et les cachète
Scellant toute autre issue pour eux
Viens au détroit d’entre mes fesses
Noir fiancé d’épicées sueurs
Rouleau déferlant aux rousseurs
De mes plus coupables ivresses
De ces chairs dont tu fis le plein
Via ton émetteur multibande
Il n’est nul recoin qui n’étende
Un lit pour son fleuve opalin
Viens entre mes mains que j’ai peintes
De tous nos stupres parfumés
Viens où tu veux pour terminer
Pousse ô ta tant espérée pinte -
Les décadents
Catégories : Heptasyllabes (7)Nous régressons toi Tarzan
Moi Cheeta dans un présent
Aux valeurs hollywoodiennes
Peuplé de rats et de hyènes
On dégringole attention
À la désévolution
Nous entrons dans le royaume
Où à tous les coups l’on paume
Il est minuit moins le quart
Au trou du cul de l’Histoire
On plonge avec allégresse
Dans les déchets et la graisse
Nous devenons des babys
Des damnés du haut débit
Se likant les dinosaures
Sans filet s’entredévorent
On crève à la queue leu leu
Et les câbles font des nœuds
Jusque dans la stratosphère
Mais ça c’est pas nos affaires
Nous voilà tout cons tout nus
Le Très-Haut nous a bien eus
Et plus d’une Ève grelotte
Cherchant partout sa culotte
On brade l’homme il est temps
De singer l’orang-outan
Au bout du compte on parie
Sur demain la barbarie
Nous filons vers l’impensé
Faudrait tout recommencer
Suivre et remonter la trace
Des bonobos dans l’impasse
Nous régressons toi Adam
Moi Jane les décadents
Nous fondons sur l’origine
Ô monades androgynes... -
Les couteaux dedans l’appelaient
Catégories : Octosyllabes (8), Terza rimaApproche et regarde-nous jouer,
Lui les couteaux, moi les blessures
Moi les cris, lui les coups de fouet
Vois ce que jamais ne perçurent
Les lents rêves adolescents
Qui t’habitent, ça j’en suis sûre
Vois comme le vit caressant
Mon ventre au pourpre d’ecchymose
Entre et ressort, monte et descend
Vois, contemple là si tu l’oses
L’obélisque qui disparaît
Tout au fond et me laisse éclose
Vois-le pilonnant sans arrêt
Sans répit, sans frein mes entrailles
D’un amour dur et fort et vrai
Vois et pardonne si je braille
Si je te semble trop rugir
Lorsque le plaisir me tenaille
Vois, vois sans cesse et sans rougir
Et sors donc la queue que tu caches
En vain, je te la ferai jouir
Vois combien mes lèvres s’attachent
À vos deux membres si dévoués
Baisant ma pulpe multitâche
Vous me voyez brûlante à souhait
Vous les couteaux, moi la blessure
Ouverte sous vos coups de fouet -
Anus mirabilis
Catégories : Hexasyllabes (6)Je te salue, Sphincter,
Noir seigneur des anneaux,
Curé du presbytère
De nos plaisirs anaux.
Dénoue-le, ton lacet,
Mais sans l’ouvrir trop grand,
Qu’on sente bien passer
L’âpre épaisseur des glands.
Ô toi, source des pets,
Anus mirabilis
Que les porteurs d’épée
Forent avec délices !
Toi, gorge de Sodome
Où (Ultima Thulé !)
Deviennent égaux l’homme
Et la femme enculés !
Est-il sot que ta buse
Ne se limite qu’à
Lâcher, telle une écluse,
D’imbéciles cacas !
Je te salue, Sphincter,
Toi qui, par l’Éternel,
Fut conçu au contraire
Pour qu’on te dépucèle. -
Nus sous la lune
Catégories : Octosyllabes (8)Comme le tigre fend la biche
D’un coup d’ongle tu me refends
Avant toi je n’étais qu’enfant
Je faisais l’amour comme on triche
À des cohortes d’éléphants
Comme le jour perce et embrase
En déchirant les horizons
M’ouvrant jusqu’à la déraison
Tu jaillis tout d’amour sans phrase
Dans mon corps aux mortes saisons
Le mâle a trouvé sa femelle
Tu vois : mon ventre s’agrandit
Et fond tout le sucre candy
Vin fou de nos ardeurs jumelles
Que tu lapes lapes bandit
Comme la mer happant les dunes
Je m’enfle et me tords méchamment
Balayant les vieux sentiments
Nous danserons nus sous la lune
Comme la mante et son amant -
Le miel et l’ambroisie (suite du début)
Catégories : Jocelyn WitzSouvenez-vous : la semaine dernière, en une sorte de happy though temporary end, nous avions laissé notre héros pipophile habité par le sentiment « euphorique » d’avoir remporté « une grande victoire » sur les opiniâtres résistances antifellatoires de son épouse (peu douée, il est vrai, pour taquiner le pinceau…).
Hélas ! les trois chapitres suivants, désormais accessibles via le lien ci-dessous, amèneront Michel à reconnaître qu’il y a victoire et victoire, et qu’on peut parfois se mordre les doigts d’avoir trop bien triomphé…
https://www.atramenta.net/lire/le-miel-et-lambroisie/97977/4#oeuvre_page
♥
-
Pétales
Catégories : Hexasyllabes (6)Bien bâtis et brutaux
Nos amants nous décalquent
Nul n’huile ni ne talque
Nos cons ou nos clitos
Jamais de baisers tendres
On sait à quoi s’attendre
À la chienne ou frontal
Nos chéris nous défoncent
Aucune n’y renonce
Besoin fondamental
Elle et moi identiques
Sous le joug de la trique
Après on se rejoint
En pleurs on se raconte
Comme on a trop la honte
Comme on revient de loin
On se montre nos chattes
Tuméfiées écarlates
À renfort de mimis
Bien à l’abri des bites
On promet qu’on les quitte
Dès demain c’est fini
Et puis on recommence
Ça n’a pas d’importance
On devient des sextoys
Joujoux poupées sur pattes
Nos julots nous éclatent
Nous kill et nous destroy
Elle et moi ô pétales
D’envie fondamentale -
En éruption
Catégories : Octosyllabes (8)Ton ventre ouvrait un vrai Vésuve
Qui déversait à pleine cuve
Force laves rougies de sang
Te ruisselant le long des flancs
Deux te foutaient, d’autres derrière
Voulaient refoutre tes cratères
On t’avait pendue par les pieds
Telle la truie chez le tripier
Mains ligotées en camisole
Cheveux répandus sur le sol
Cuisses livrées en grand écart
Tu n’étais plus très belle à voir
Le stick avait laissé des traces
Sur ta peau douce, et tes crevasses
Vomissaient des miellats roussins
Te coulant jusqu’entre les seins
Mais tu kiffais la barbarie
De n’être que pute équarrie
Viande à niquer jusqu’à plus faim
Trou puant de mille parfums
Il suffisait que l’on t’effleure
Le clito pour que tes yeux pleurent
Que tes dents mordent le bâillon
Que ta chair bave en éruption
Ton ventre ouvrait des précipices
Sans fond de cyprine et de pisse
Où donnait lieu chaque orgasme à
Des giclées de brûlant magma
Au bout de cette nuit farouche
Tu pus ramper jusqu’à ta couche
Lorsqu’ils te l’ont enfin permis
Chaud volcan aux multiples bouches
Fille de joie de tes amis -
La seule caresse
Catégories : Hexasyllabes (6)Suck it bébé suck it
Tète ma chatte et mon clit
C’est là la seule caresse
Rien d’autre m’intéresse
Suck it encore plus vite
C’est mon crack c’est mon shit
Je plane quand on me lèche
Carnier percé de flèches
Tu peux ranger ta bite
Les tringleurs je les quitte
Kiffant juste les braves
Prêts à m’emplir de bave
Suck ô suck it and spit
Si les mecs sont en kit
Je prendrai que leur bouche
Pour que mon con les mouche
J’aurais voulu Brad Pitt
Pour me faire un back seat
Et que me lape en chienne
Sa langue hollywoodienne
N’empêche hein tu débites
Tu frôles bébé le hit
T’as l’art t’as l’endurance
Je gicle et fais bombance
Suck it oh oui suck it
Tète ma chatte et mon clit
C’est là la seule caresse
Rien d’autre m’intéresse -
Une odeur de convoitise
Catégories : Heptasyllabes (7)Une odeur de femmes nues
Se répand : je suis venue
Suivie de ma jeune sœur ;
Fais-lui vivre en connaisseur
Les fêtes d’elle inconnues.
Son ventre encore est fermé,
Comme à peine terminé ;
Vois toi-même, je te l’ouvre ;
Fais en sorte qu’elle éprouve
Les joies que l’amour permet.
Te l’avais-je pas promise ?
La voici, rouge, conquise
D’avance à ta mâle ardeur ;
Il flotte une bonne odeur
De fille et de convoitise.
Je lui ai dit tant de toi,
De ta langue, de tes doigts
Et de leur exquise adresse ;
Perce ce blanc corps qu’oppresse
Des désirs lents et sournois.
Caressant sa chevelure
À tresses, je la rassure
Levant haut, quand tu la fends,
Cette cuisse encore enfant
Qui frémit sous la blessure.
Son plaisir est beau à voir ;
Tu lui remplis le nichoir
De ta force satinée ;
Une odeur de femme aimée
Se répand dans le boudoir... -
Tout tenter
Catégories : Octosyllabes (8)Sexe au repos bonheur passé
Pas moyen de recommencer
... Sauf à réveiller le taureau
Par un massage aux pectoraux
... Sauf à prier sainte Agrippine
Patronne des énormes pines
... Sauf à dissoudre des viagras
En louc’dé dans son bouillon gras
... Sauf à le menacer s’il traîne
De virer à jamais lesbienne
... Sauf à la jouer chienne en chaleur
Venue lui flairer l’enculeur
... Sauf à s’autoligoter toute
Dans l’espoir qu’il vous la refoute
... Sauf à jurer pour l’avenir
Des irrumations sans vomir
... Sauf à lui raconter l’histoire
de sœur Marie des Génitoires
... Sauf à lui mettre un clitoris
Sous le nez long comme un’ saucisse
... Sauf à suçoter tant et plus
Les moindres plis de son prépuce
... Sauf à saliver dans sa bouche
Des giclées de désir farouche
... Sauf à lécher son périnée
Pendant que lui cherche un ciné
... Sauf à river entre ses miches
Deux doigts mouillés pour voir s’il biche
... Sauf à se branler devant lui
S’il faut la moitié de la nuit
... Sauf à lui parler d’Isidore
Qui lui au moins rebande encore
... Sauf à évoquer Jean-Cédric
Qu’est toujours droit comme un derrick
... Sauf à invoquer Marie-Claude
Qui vous prêt’ra un ou deux godes
... Sauf à lui tordre les tétons
En gueulant Prends-moi ’spèc’ de con !
... Sauf à lui promettre un’ pucelle
Et de faire aussi la vaisselle
... Sauf à lui promettre un’ putain
Dotée d’un cul tout en satin
... Sauf à promettre l’impossible
Pourvu qu’il remette un fusible
... Sauf à le griffer jusqu’au sang
En chantant des trucs indécents
... Sauf... mais v’là qu’il redevient tendre
En somme il suffisait d’attendre -
Vivre à quatre pattes
Catégories : Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)Où vas-tu, drôlesse,
Animal en laisse ?
Je vais où l’on me conduit,
Peut-être au bout de la nuit.
Qui es-tu, soumise,
Nue sous ta chemise ?
Je suis l’adorable jouet,
Esclave et cible du fouet.
Que dis-tu, poupée,
À la peau zébrée ?
Je dis que le mâle est dieu
Qu’il faut servir de son mieux.
Que fais-tu, idiote,
Mignonne à menottes ?
Je fais tout ce que me dit
De faire Monsieur Daddy.
Que veux-tu, vilaine,
Couverte de chaînes ?
Je ne veux rien : je suis trou
Taraudé tel un écrou.
Que ressens-tu, folle,
Quand ces fous te violent ?
Oh ! je pleure amèrement...
C’est le meilleur des tourments.
Que voient donc, brigande,
Tes yeux que l’on bande ?
Ils voient l’être et le néant
Sillonnés d’éclairs géants.
Qu’espères-tu, vaine,
De ces jeux obscènes ?
J’espère avoir bien mouillé,
Bien gémi, bien supplié.
Aimes-tu, ô chatte,
Vivre à quatre pattes ?
N’écoutant que mes instincts,
Je dis merde aux puritains.
Jouis-tu, mon amie,
De ces infamies ?
Oui, lorsqu’on me vient saisir,
Pur objet de leur plaisir.
Attends-moi, filoute !
Montre-moi la route !
Je suis femme et nous aimons
Tenter les crocs du démon. -
Le miel et l’ambroisie
Catégories : Jocelyn WitzLes hommes ne rêvent que de ça.
Tous.
Tu as beau leur ouvrir grand la vallée des roses, la vaste perspective d’entre-les-cuisses, l’avenue veloutée de Vénus, la p’tite marmite à Aphrodite, la promenade des épinglées, le goulet des tringlements, la ligne vagino, l’ombreuse embrasure aux trésors, le lisse orifice où s’épanouissent les saucisses, l’antre entre les antres, l’entrée de devant l’éventrée, le brûlant cratère aux mystères, le boulevard aux braquemards, l’accueillant tunnel à quenelles, le défilé des enfilées, le passage des filles pas sages, le canal de pinez-moi, le détroit du mâle-à-cas (ou d’hommage-élan, je sais plus), bref ton intimité chaleureuse, moelleuse et baveuse à souhait, brossée, élaguée, parfumée, pomponnée comme une pouffe de luxe,
Eux, penses-tu !
Ce qu’ils désirent par-dessus tout, c’est juter DANS TA BOUCHE.
Tous.
Absolument tous jusqu’au dernier.
Z’auraient pas lu un peu trop de poésie cochonne ?
Ceci est la véridique et très-édifiante histoire de l’un d’entre eux…
https://www.atramenta.net/lire/le-miel-et-lambroisie/97977
♥
-
ἀγάπη
Catégories : Octosyllabes (8)Sus à la bâfre et à l’agape
Que pas un bout ne nous échappe
C’est nous les meufs au bec friand
Les gras du gland on les kidnappe
Nul d’entre eux ne passe à la trappe
On les suce en les étrillant
C’est nous les goinfres de la gouape
Chopant les mecs on les dessape
Pour les bouffer d’amour chrétien
OK… y a des jours on dérape
On fait des nœuds avec Priape
Le bonhomme après s’en souvient -
Le drapeau
Catégories : Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)Au bout de la rue
En manteau rubis de laine
Ses cuisses sont nues
Quasiment jusques à l’aine
Frémis de ma peau
Qu’effleure une faim soudaine
Elle est le drapeau
La torche d’acétylène -
Le slow des limaçons
Catégories : Heptasyllabes (7)Doigts salivés qui me doigtent
Langue nue qui me harangue
Et toi vit va pas trop vite
Fais que la nuitée soit longue
Larme de jute ô la couille
Te garde au chaud tout l’été
Pour que nous bavions cagouilles
Sous des pluies d’éternité
Spasmes remplissez l’espace
D’un empyrée de soupirs
Brûle à feu doux mon badass
En durant de ton vit dur
Si lentes seront nos luttes
À s’entrelécher la mèche
Qu’un tas de tortues en rut
Nous dépasseront en flèche
C’est le slow des limaçons
La baise zen au zénith
Quand suaves nous agaçons
Toi ma fente et moi ta bite
Et mes lèvres tu les crèves
Sans hâte et jusqu’à l’usure
Sous mon ventre fou de fièvre
Saigne une immense blessure
Doigts salivés qui me doigtent
Langue nue qui me harangue
Et toi vit va pas trop vite
Fais que la nuitée soit longue