Taz le désaxé aux lézards
Né de mère inconnue
Les fait courir sur ma peau nue
En écoutant Mozart
Taz me ligote au lit me baise
À sa façon bizarre
Puis lâche ses amis lézards
Sur mon corps qui s’apaise
Douze langues allant au hasard
Lèchent là sueur et mouille
Quand cent griffes menues gribouillent
Tels de zélés thésards
Alors je geins mon sang se fige
Souffle comme un blizzard
Et Taz contemple ses lézards
En s’astiquant la tige
Moi pétrifiée plus que Lazare
Avant que Jésus vienne
Je perle une pluie diluvienne
Qu’ils boivent à mon bazar
Ce tableau Taz ému le scrute
De son œil de buzzard
Il aurait bien fait les Beaux-Arts
Malgré ses airs de brute
Un esthète
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