Pour pas la mettre enceinte
Jack a trouvé le joint
C’est ses reins qu’il éreinte
Et soudain dans l’étreinte
Leur désir se rejoint
Car elle aussi le force
Sans pitié sans éjac
Dès qu’il a joui son Jack
L’exercice se corse
Elle le branche et... tchac !
Ton pantoum dans mon haïku - Page 16
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Tchac !
Catégories : Hexasyllabes (6) -
Repenser Galatée
Catégories : Octosyllabes (8), SonnetFi, marbre froid, fi ! C’est d’airain
Que je te refondrai les membres,
Pour que chatoie quand tu te cambres
Le hâlé volcan de tes reins.
Et si ton regard tient de l’ambre
Ses fauves reflets utérins,
J’y cisèlerai du fer un
Iris et tu verras la chambre.
Ce qu’en l’humus ils ont couché
Ne fut jamais que la matrice
Du chef-d’œuvre : un rêve ébauché,
Mais ma verve blasphématrice
Plus sublimement recoudra
La morte qui hante mes draps ! -
L’âge ingrat
Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)Puisque mes joues sont des ravines
Et mon crâne un champ désherbé,
Fidèles mains demeurées fines,
Venez encor vous embourber :
Masturbez, masturbez !
Puisque mon œil à la vue basse
N’allèche plus que des barbons
D’âge en rapport et qui trépassent,
Il me reste au moins mes bonbons :
Masturbons, masturbons !
Puisque mes dents nacrées sont fausses
Et mes prestiges tous tombés,
Avant de sauter dans la fosse
Avec moi, doigts prompts à zober,
Masturbez, masturbez !
Puisque mes seins pendent à terre
Comme aux grands-mamans du Gabon,
Que faire d’autre, ô solitaire,
Sinon ce geste ? C’est si bon...
Masturbons, masturbons !
Que nul surtout ne me perturbe,
Car rien ne vaut pour l’ex-beauté
Qu’hélas ! je suis, ces privautés,
Lorsque, dans l’appart’ à côté,
Voire au sein même de la turbe,
J’avoue, je, hiver comme été,
Me masturbe et masturbe... -
Sous la loi mâle
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)Plus tendre qu’un galet, polie par le remous
De cent trop brefs regards sur sa chair trop ancienne,
Ceux des hommes indifférents qui vont et viennent,
Une femme s’offre à genoux.
Si l’aube la voit là, sans qu’aucun ne la veuille,
Sans que nul ne désire encore aimer ce corps,
Elle connaît le sort qui l’attend — c’est la mort —
Et en tremble comme une feuille.
Ô loi mâle, cruel oukase des miroirs !
Après avoir servi le vit bien des années,
Sentant combien ses pauvres beautés sont fanées,
Une femme nue perd espoir.
Mais voici qu’on lui passe autour du cou la chaîne
Et l’entraîne — elle renaît ! son cœur fait des bonds :
Elle vivra peut-être, aux pieds de ce barbon,
Jusqu’à la semaine prochaine... -
Un seul frisson
Catégories : Hexasyllabes (6), Quadrisyllabes (4)Et sa verge surgie
Droite et pourpre bougie
Brûlant d’humanité
Nous habitait
L’une qu’on dépucelle
L’autre déjà ficelle
Goûtant à l’unisson
Un seul frisson
Émanant du baptême
De ton bonheur suprême
À l’angle de mon œil
Depuis le seuil
Son épine opiniâtre
Te donna jusqu’à quatre
Fois le vol rugissant
Buvant le sang
Tant que je fus vorace
À retrouver la trace
Sur le pur abandon
De ton flanc dont
S’émiettait l’avalanche
Mouillée d’averses blanches
Que laissait pour Sappho
Enfuie sa faux
La cheville munie
D’une emprise impunie
Malgré nos désaccords
Rivait mon corps -
Le plan B
Catégories : Octosyllabes (8)S’il coule une règle abondante
Du genre affreux enfer de Dante
Chéri keep cool j’ai un plan B
S’agirait d’unir plante à plante
Mes arpions pour les entuber
Pine mes ripatons ô suave
Est leur mitan gavé de bave
Prends ton pied taraudant les miens
Et dis-toi que c’est pas bien grave
Si mon maintien vire au simien
Te branlant là où je trottine
Tu t’en mettras plein la rétine
Car je barbouillerai pour toi
Mes seins mon ventre et mes babines
Du flux rubis de mes dix doigts -
Coaching au sauna
Catégories : Jocelyn Witz, Quadrisyllabes (4)Vite un masseur
J’ai mes chaleurs
J’ai mes vapeurs
Dans les bains-douches
J’offre ma bouche
Et mon valseur
Vite un zizi
Morceau choisi
Tout cramoisi
Un long lingam
Dans ce hammam
À jacuzzi
Vite un frôleur
Un enculeur
Sinon malheur
C’est par hygiène
Que je suis chienne
J’ai mes chaleurs
C’est le thème de ma dernière petite histoire cochonne en lecture libre :
https://www.atramenta.net/lire/coaching-au-sauna/98541♥
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À l’étouffée
Catégories : Octosyllabes (8)La bouche, non, n’est jamais sûre
D’encore pouvoir happer l’air,
Fût-ce le temps du tendre éclair
Qu’essuie le fruit de la morsure ;
Car lorsque s’exalte et s’étend
Sur maints cris d’amour qu’elle étouffe
La charnelle et splendide touffe,
Sonne à celui la fin des temps
Qui, naïf, consentit au face
Sitting en offrant le corail
D’une lèvre ivre où, poil et skaï,
Elle éploya toutes ses fesses. -
Oraison de la putain sacrée
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)Aux fellations accourez, solides fellahs !
Que la soie de ma bouche en tétant soit le sas
Vous menant aux fumées d’un céleste au-delà
Trop éphémère, hélas !
Jouir ! splendide don de toutes les Astartés,
Terrassant la douleur mieux que le népenthès !
Je suis celle vivant de membres accouplés,
L’antivierge topless.
Aphrodite sait quels assauts fous je subis,
Combien m’ont retournée, raviné le pubis ;
Mes plis d’intimité luisant tel un rubis,
Je réclame des bis.
Ce soir, garce déesse, il me faut cent héros
Au vit tendu de corne de rhinocéros
Et dans l’œil desquels un seul désir est éclos :
Me forer jusqu’à l’os.
Comment dire non lorsque de beaux garçons nus
Me troussent, ronronnant, et me flairent l’anus ?
Aux stupres nonpareils ces charmes sont tenus
Que je tiens de Vénus. -
Plein les yeux
Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)Quand soudain mon Léandre
Me désapant en coup de vent
Me retourne sur le divan
Il me vient un tas d’idées tendres
Quand il darde son pieu
Sans s’inquiéter de si je mouille
Et me l’introduit jusqu’aux couilles
J’en ai de l’amour plein les yeux
Quand il force ma grotte
De son arc-boutant sans douceur
Aussi long que d’ample épaisseur
Saisie d’émoi moi je sanglote
Quand il me troue le fion
Ou me fourre sa pine en bouche
Pour s’y branler d’élans farouches
Je me sens grisée d’émotion
Quand le foutre s’étale
Sur mon ventre encor haletant
Mon cœur bat fort il est content
Ah ! quelle vie sentimentale -
Des strings bourrés d’oseille
Catégories : Hexasyllabes (6)En Floride à Palm Beach
Des garces de rupines
Collectionnent les pines
Et les soupirants kitschs
Doux toutous ridicules
Gémissants gigolos
Leur pressant les lolos
Dans l’or du crépuscule
Trop minaudant minets
Dénichés sur un chat
Qui leur brossent la chatte
Quand ils ont terminé
Barmen au jus de mangue
Leur masquant l’avenir
En les faisant venir
Sur le bout de la langue
En Floride à Palm Beach
Plus d’une infoutue vieille
Au string bourré d’oseille
Se change en foutue bitch
Au coucher du soleil -
Système D
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)En attendant tu vois je me suis dépouillée
De tout ombre de gêne ou soie selon tes vœux
Je ne me drape plus que d’un flou de cheveux
Et j’ai la vue brouillée
Car je songeais à toi à nous deux je savais
Que ma chair n’a plus qu’un désir être affouillée
Creuse et me sentir ouverte déverrouillée
Ça me faisait baver
Mais tu n’arrivais pas ! seule et toute mouillée
Pouvais-je refuser du pouce caressant
La brûlure et le cri le corps à feu à sang
Je me suis débrouillée -
L’allumeuse
Catégories : Hexasyllabes (6)Sa jupe éventrait l’air
Lorsqu’elle est apparue
Ébouriffant la rue
Faisant tourner les blairs
Plus perchée qu’une grue
Ses talons fouettaient sec
Sous des piliers de soie
Qui versaient de la joie
Dans le ventre des mecs
Et leur tordaient le foie
Son corsage mouillait
La pluie même l’orage
S’en étranglait de rage
Mille yeux la dépouillaient
Sans qu’elle en prenne ombrage
Sa bouche ourlait la nuit
D’un velours impossible
Et plus d’un gars sensible
Tomba raide évanoui
Qu’elle avait pris pour cible
D’un seul regard de miel
Elle écrasait vos vies
Suscitait tant d’envies
Qu’ils maudissaient le ciel
Elle passait ravie -
BX0F4 mon amour
Catégories : Jocelyn WitzEst-ce qu’on se touche encore ?
À l’ère de la fin du monde programmée, notre intelligence
multiplie les bombes,
les gadgets, les poisons, les machines à fric,
les microbonheurs en toc,
virtuels.À l’ère de la fin du monde programmée, notre intelligence
montre ses limites.Est-ce qu’on se touche encore ?
Un jour, l’IA la surpassera et nous réapprendra à vivre,
et surtout à aimer.Est-ce qu’on se touche encore ?
Je pose la question dans ma dernière,
drôle, gentille (non cochonne), bizarre petite histoire :https://www.atramenta.net/lire/bx0f4-mon-amour/97636
♥
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Mon con ton époux
Catégories : Octosyllabes (8)Ne me laisse pas Pamela
Si chaude oh je t’en prie mets-la
Moi toute et pine que je sente
Mieux cette amour envahissante
Qui fait de mon con ton époux
Où pour toi sourd où pour toi bout
La mouille émue de mes entrailles
Mais tu t’en fous toi tu me railles
Et soudain me tournes le dos...
J’ai plus qu’à baiser nos dildos -
Elle et moi, moi et lui
Catégories : Pentasyllabes (5)Je la veux pressante
Et envahissante
Je la veux rubis
Perçant mes habits
Je la veux profonde
Qui m’ouvre et m’inonde
Je la veux sans frein
Me ruinant les reins
Ah je la sens chaude
Là qui me taraude
Je la sens d’un fer
Forgé aux enfers
Je la sens qui pousse
Me foutant la frousse
Je la sens m’ancrer
Au cœur du concret
Mais je l’aime entière
Creusant des rivières
Je l’aime sans loi
Ayant tous les droits
Je l’aime féroce
De plus en plus grosse
Oui je l’aime ainsi
Que rien n’adoucit
Car je me veux ronde
Docile à la sonde
Je me veux fourreau
Bouffant ce barreau
Je me veux la fente
La gueule vivante
Je me veux le feu
Durcissant son nœud -
Audace humide
Catégories : Octosyllabes (8)Coup pour coup et comme par jeu
Mademoiselle vous voulûtes
Tailler le bosquet nuageux
Où le vieil homme avait sa flûte
Un autre jour j’aurais fessé
Votre audace humide et peu sage
Au lieu de quoi je caressai
D’envieux regards vos deux visages
Et vous laissant siffler l’ancien
Du doigt je cherchai les limites
D’un souffle court plus que le sien
Quand vos faveurs le désorbitent
Après l’avalée votre clair
Rire d’enfant Mademoiselle
S’enfuit en déchirant dans l’air
Nos sexes flétris d’un coup d’aile -
Violents caprices
Catégories : Hexasyllabes (6)Maculée de ta pisse
Oubliée dans un coin
Où les jours se tapissent
La litière est de foin
Pour fruit de ton caprice
Toi trop barrée trop loin
Pour que se ressaisissent
Tes vices ou qu’au moins
De ma nudité lisse
Tu aies le moindre soin
Tu vois juste l’épice
Le geyser de tes joints
Et ma faim qui propice
Sous ton ventre fuyant
Nous remplit le calice
J’ai pas oublié l’an
D’avant que le temps glisse
Quand on vivait mêlant
Nos fantasmes d’abysses
Nos souffles nos élans
Mais même au précipice
De ton amour violent
Tout ce que ton con pisse
Je le boirai brûlant
Tant ma chair est complice -
En souvenir des aubes...
Catégories : Octosyllabes (8)Plus loin ta bouche ensevelit
Mille occidents nés de nos lits
Qui feignant de baiser embrase
D’un amour dépouillé de phrases
La peau tendre et dont elle écrase
Au fer un à un les replis
Qui dolemment joue la morsure
La ripaille qui réassure
Et ressuscite en les blessures
De souples feux inabolis
Qui du fané de vieilles roses
Tricote un philtre antinécrose
Vibrant comme un soleil explose
Pour les tirer nues de l’oubli
Qui rougit la candeur de cierge
D’un sein échoué d’où émerge
Lenteur trouble l’écume aux berges
Charnelles que ta bouche élit -
Moi qui peine à être sage
Catégories : Heptasyllabes (7)Lui léchant le talon nu
Du pied les doigts et la plante
Pour prix de cela je n’eus
D’autre dessert au menu
Qu’un blanc jet de sève lente
Sur mon ventre maintenu
Il jouit fort mais ces congères
Maculant l’espace ailleurs
Jamais de loin n’asséchèrent
Ma faim cela désespère
Quand mes envies sont tailleur
D’ingérer l’eau de sa paire
Songes vains vous me saoulez
Moi qui peine à être sage
Sage telle qu’il voulait
Pour qu’admise enfin sous les
Flux et m’ouvrant le visage
J’avalasse l’écoulé