Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ton pantoum dans mon haïku - Page 15

  • Bas percé

    Catégories : Octosyllabes (8)

    À cœur perdu jeté au vent
    Prodigué à celle ou celui
    Dans l’œil duquel mon corps a lui
    J’aime sans cesse ô perdument

    Brûlant ma vie à tous les bouts
    Croquant semence et vidant bourses
    N’amassant pas un brin de mousse
    Je passe peu de temps debout

    Vite en besogne allons enfants
    Amoureux de mon bas percé
    Qu’on dilapide indépecé
    Le cuir à vif dont je me fends

    Mon giron pour qui bâille-t-il
    Sinon pour quiconque l’embrasse
    Dont sexe âge opinion ou race
    Ne sont qu’attributs volatils

    À cœur perdu jeté au vent
    Prodigué à celle ou celui
    Dans l’œil duquel mon corps a lui
    J’aime sans cesse ô perdument

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • À chacun ses occupations

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Nous, les héros de la sociale,
    Avions un sourire indigent
    Pour vous, les clients affligeants,
    Les brisés à la voix qui chiale,
    Qui sont un poids pour la nation,
    Comme on dit aux informations.

    Nous, du bureau des braves types,
    S’usant bien peu si l’on s’en sert,
    Votre souci, votre cancer,
    Nous avions pour commun principe
    De l’oublier avec passion
    Quand nos meufs nous les embrassions.

    Nous, tout en vous écoutant braire,
    Planqués au fond de nos guichets,
    On se sentait plus aguichés
    Par Zohra, la jolie stagiaire,
    Salope experte en fellation ;
    Alors pensez, votre pension…

    Nous, quand vous nous lâchiez la grappe
    Pour aller sangloter plus loin,
    On vous collait des plus, des moins,
    Des bons points ou des handicaps :
    À chacun ses occupations ;
    Faut bien que nous nous délassions.

    Car aux héros de la sociale,
    Vous n’étiez que des numéros,
    Cul trois neuf sept tiret zéro ;
    Nous traitions à fins salariales
    Votre dossier sans compassion,
    Et puis à d’autres cons passions.

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • En sentinelle

    Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)

    À coups de gaule ô guidez mes errances
    Redites-moi la juste direction
          Le droit chemin à coups de lance
    Vers vos jardins vos fruits de la passion

    À coups de verge ô montrez-moi la route
    Avant que ne s’égarent à nouveau
          Mes rêves vers d’autres biroutes
    Vite une tige à dresser les nymphos

    On ne badine avec l’envie charnelle
    Qu’à condition d’avoir le cœur cochon
          Mais vous restez en sentinelle
    Et m’aiguillez sévère à coups de jonc

    À la baguette ô menez-moi penaude
    Canalisez de votre bien-fondé
          Le corps souillé l’abîme chaude
    De celle qui trop a vagabondé

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Chambre au centre de la chambre

    Catégories : Hendécasyllabes (11)

    Ivre déjà ivre avec un simple verre
    rien qu’à demi plein et puis quel est ce fol
    éclat dans tes yeux un lac une rivière

    Ivre de laper ta lèvre au goût d’alcool
    sans personne autour pour nous arrêter d’être
    ce soir seuls enfin rejetant nos licols

    Ivre de savoir que nos corps vont se mettre
    à mordre le ciel et rire au nez des dieux
    à ne plus avoir autre que nous de maître

    Ivre de sentir ta main qui m’ouvre en deux
    pour chercher racine au fond de mon puits d’ambre
    dont tous les degrés sont des rouleaux de feu

    Ivre d’être belle à t’épanouir le membre
    et devenir cible où t’exercer le tir
    pareille à la chambre au centre de la chambre

    Ivre de laisser mon ventre t’engloutir
    te gonfler à sang te cueillir par la tige
    pour ne plus jamais te laisser repartir

    Ivre de tout se donner amour oblige

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Tout t’appartient

    Catégories : Vers libres

    Voici ma bouche prostituée à tes baisers

    Voici mon amour prostitué à ta vie

    Voici mes cris prostitués à ta joie de me faire crier

    Voici mon cœur prostitué aux cadences du tien

    Voici mes mains prostituées aux muscles souples de ton dos, aux poils de tes fesses, à l’ardente épaisseur de ta queue

    Voici le délicat de mes nymphes prostituées à tes doigts durs et fureteurs

    Voici ma salive prostituée à la lente montée de ton plaisir

    Voici mes seins prostitués à tes morsures, à tes poings qui les pressurent comme des fruits

    Voici mon sourire prostitué à ta présence

    Voici mon clitoris prostitué aux zigzags, au savoir-faire, aux cruelles fourberies de ta langue

    Voici mes cuisses, mes genoux, mes coudes, mes halètements de chien prostitués à toutes les postures obscènes dans lesquelles tu aimes me voir et me prendre

    Voici mes fesses prostituées à la brûlure de tes gifles comme à celle de tes effleurements

    Voici mon con, mes viscères tout entier prostitués à tes envies d’éventrement

    Voici ma langue et ma gorge prostituées à tes plus déchirants orgasmes

    Voici mes bras, mes hanches, le galbe de mes jambes, le brun de mes mamelons prostitués à tes érections

    Voici mon rectum prostitué à tes pires bassesses

    Voici mon œil prostitué à tes regards

    Voici ma parole prostituée elle aussi, à toi elle aussi, auquel tout appartient et qui voulais un poème…

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • D’empire en pire

    Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)

    Immortellement nue Vénus attend
    Seule au fond d’un musée il est dimanche
          Et ses fesses d’albâtre blanches
    Frissonnent sans un bruit de temps en temps

    Immortellement triste elle regrette
    L’âge des mages fous qui se branlaient
          Pour elle et l’oignaient de leurs laits
    Sur les places d’Hellade ou de la Crète

    Immortellement vieille elle a vécu
    Depuis toutes les ruines des empires
          Vu le monde de pire en pire
    Et nul ne lui caresse plus le cul

    Immortellement nue Vénus attend
    Seule au fond d’un musée il est dimanche
          Et sur sa joue d’albâtre blanche
    Roule un sanglot nacré de temps en temps

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • L’amour wi-fi

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Vos connexions frileux fantômes
    D’amour éteint surdistancié
    Déroulant des câbles d’acier
    D’un ventre à l’autre vous passiez
    Vos vits croyaient relier les hommes

    Ils bandaient large vos modems
    Proxys mités d’envies subites
    Via le streaming oh ça débite
    Vous foutiez le temps sur orbite
    Un œil rivé aux sous-systèmes

    Ça commutait morne enfilade
    Plastifiée bardée de vaccins
    Log in log out chacun le sien
    Tous vos flux sonnaient le tocsin
    Et la fibre en était malade


    (Mais, ouf ! pour nous remonter le moral, le 5e et dernier épisode de l’inénarrable saga des "Zobahisseurs" est désormais en ligne. Enjoy it !)

    95508big.jpg

    Lien permanent Imprimer 4 cums Pin it!
  • Laisse aller…

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Tu bandes ? Oh, laisse-moi te prendre dans ma main,
    Soupeser le désir que tu as, cette faim
    Et le sang qui t’habite et t’enfle comme un pain.

    Tu frémis ? Je ne fais qu’effleurer la racine
    De nos rêves futurs. Ses rebonds me fascinent.
    Mes doigts dansent en rond leur folle capucine.

    Aimes-tu mieux l’humide ? Prises-tu les chaleurs
    Que ma bouche referme autour de cette fleur
    Rouge ? Couche-toi là et laisse aller tes pleurs.

    Tu y es ? T’enfonçant plus profond dans mon être,
    Je bois à nos amours venant juste de naître.
    Abandonne-toi, tu rebanderas peut-être…

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Clouée au ciel

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Gland de velours luisant de crème
    Il m’aime il m’aime il m’aime il m’aime
    Serrant le vice à tours d’écrou
    Il me refout par tous les trous

    Mes seins se tordant dans des flammes
    Je plane oh plane plane plane
    Et de mon con monte un brasier
    À force d’être rebaisé

    C’est un dieu c’est Satan sublime
    Il lime lime lime lime
    Clouée au ciel je veux mourir
    De cet amour qui me déchire

    Ma chair à vif crie ulcéreuse
    Qu’il fore pioche évide et creuse
    Je fonds dans l’instant éternel
    Où il plante son opinel

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Je t’oublie pas

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Un rendez-vous mon Zizou !
    Pas le temps ? ça se résout
    Suffit que tu me dises où
    Tes tirs au but ils me manquent
    Je m’entraîne à Salamanque

    Ah ! souffler dans ton kazou
    Comme autrefois en finale
    Je suis restée vaginale

    Amour ô coup de grisou !
    Mon shoot c’était tes bisous
    Je t’oublie pas mon Zizou

    Je te plaquais sous la douche
    Pour aspirer ton vesou
    J’en avais l’eau à la bouche

    Je flippais que tu me foutes
    Le ballon par surprise ou
    Partes faire un baby-foot

    Je t’oublie pas mon Zizou
    Mais tu fais quoi ? tu baises où ?
    À jamais tu m’as marquée
    À la culotte allez zou !
    J’en garde les jambes arquées

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Décepteur en série

    Catégories : Hexasyllabes (6), Quadrisyllabes (4)

    Je t’ai laissé shooter
           Dans mon cœur blême
    Des mots trop veloutés
    De trop vibrants poèmes

    Je t’ai laissé flouter
           La piètre image
    Qui m’avait tant coûté
    Avoue que c’est dommage

    Je t’ai laissé brouter
           À mes prairies
    Égoutier dégoûté
    Décepteur en série

    Je t’ai laissé bouter
           Mes certitudes
    Mon cul tu t’en foutais
    Le caleçon fut rude

    Je t’ai laissé douter
           Jeter le blâme
    Et ton œil redouté
    Me tordait dans les flammes

    Je t’ai laissé tous tes
           Cris tes colères
    Je t’ai laissé shooter
    Mon cœur pensant te plaire

    Lien permanent Imprimer 4 cums Pin it!
  • Ardent écho au fond de l’être

    Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)

    Tu seras nue parmi tous ces messieurs
    Poignets liés au clou de la charpente
    Le sang battant sourd et la crainte aux yeux
          De l’eau te pleuvant par la fente

    Ils porteront habit et gants de daim
    T’évalueront de leurs lèvres ogresses
    Et dans un cri tu sentiras soudain
          Deux mains qui t’écartent les fesses

    On saisira sans douceur sans un mot
    Tes seins dressés vibrant dans leur écorce
    Et venu de nulle part un pommeau
          De canne t’ouvrira de force

    La nuit durant ils te prendront debout
    Toi lasse à bout d’orteils tu crieras grâce
    Mais eux de rire et d’aller jusqu’au bout
          D’un désir qui laisse des traces

    Tu seras nue au gré de ces messieurs
    Ces inconnus promis à disparaître
    Ne te laissant hors le cerne des yeux
          Qu’ardent écho au fond de l’être


    (Par ailleurs, le 4e épisode des « Zobahisseurs » est désormais en ligne.)

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Lot de consolation

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    Bonheur arnaque ! Alors, que nous ayons la nique,
    Qu’à la bonne heure on jouisse et pigne à cœurs perdus,
    Que soient saillis nos cons, nos blancs tétins mordus
          De chiennes pourtant peu cyniques !

    La vie si courte ? Au moins, que les vits poussent longs
    Et d’épaisseur à faire oublier le silence
    Qui nous attend tout au bout du chemin de lances
          Où gaiement nous nous empalons !

    Ô pâle Amour, saigne-nous pour pallier la sève
    Et, dans le tiède hiver, fais-nous le corps brûlant !
    Molles, nous implorons des durs nous enculant
          Pour que de trop baiser l’on crève !

    Lien permanent Imprimer 4 cums Pin it!
  • La loi de la mamelle

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Je l’empoignais aux couscoussières
    Et Adam mordait la poussière
    En ce temps-là j’étais au top
    Il rampait, m’allumait mes clopes
          Ah ! doux hiers…

    Quelque chose foira pourtant
    Il plut des curés tempêtant
    Sur notre paradis femelle
    Fini la loi de la mamelle
          Le bon vieux temps...

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • L’heure de l’épluchure

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

          Tremblez soumis
    Car vos burnes je les dégomme
          Soyez des hommes
    Sages vous me l’avez promis
    Comme des angelots en somme

          Trois petits coups
    De théâtre aux deux orphelines
          Plat de mimine
    Puis dégagement du genou
    Et d’un shoot je les assassine

          Allons du nerf
    Rien n’est cassé je vous l’assure
          Gardez l’injure
    Sous ce bâillon au goût amer
    Voici l’heure de l’épluchure

          Jouissez soumis
    Doublement de cette branlette
          Quand vos roupettes
    Tremblent encor plus qu’à demi
    Giclez à en perdre la tête

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Des Ooh… et des Mmm…

    Catégories : Décasyllabes (10)

    Nos cunnis sont de lentes épopées
    Dont l’une à l’autre aiguise le piquant —
    Et le moyen de nous arrêter quand
    Au jus d’amour nous nous sommes dopées ?

    Nos cunnis voient le soleil s’éblouir,
    Monter, descendre, arpenter nos fenêtres.
    Nous l’ignorons : il s’en retourne paître,
    Boudeur, au ciel, en nous regardant jouir.

    Nos cunnis font une rumeur ténue
    De clappements de langue et de soupirs,
    De Ooh…, de Mmm… qui s’écoutent gémir,
    Vagues roulant sans fin sur nos peaux nues.

    Nos cunnis crient parfois, trouant la nuit
    Qui s’éclabousse en échos d’or intense,
    Puis à nouveau s’engloutit le silence
    Dans l’affairée ferveur de nos cunnis.

    Lien permanent Imprimer 4 cums Pin it!
  • Le grand virage

    Catégories : Octosyllabes (8)

          Puberté, j’écris ton nom !

    Tu m’as donné le feu, le sang
    Tu m’as montré ce que ressent
    Le ventre des adolescents

          Puberté, j’écris ton nom !

    D’un trait rubis de ragnagnas
    Madone-enfant tu m’assignas
    À enfler tel un pan-bagnat

          Puberté, j’écris ton nom !

    Quittant le temps des jeux débiles
    En un éclair je fus nubile
    Dégoulinant de sex appeal

          Puberté, j’écris ton nom !

    Ma nouvelle pilosité
    Je l’adoptai sans hésiter
    La beurrant de mes jus fuités

          Puberté, j’écris ton nom !

    D’instinct je perçai le mystère
    Du timide bourgeon de chair
    Magicien sans en avoir l’air

          Puberté, j’écris ton nom !

    Je traquai l’écolier, le groom
    Hantai les bars et les surboums
    Rose et sucrée comme un loukoum

          Puberté, j’écris ton nom !

    Tous mes attributs secondaires
    Explosaient, plus spectaculaires
    Qu’un nocturne au cirque Pinder

          Puberté, j’écris ton nom !

    Dans l’antre de la désirance
    J’enfouis pour pallier mes carences
    Tout être ou chose évoquant lance

          Puberté, j’écris ton nom !

    Je bossai mon kamasutra
    Seule ou avec trois fiers-à-bras
    Jusque tard le soir sous les draps

          Puberté, j’écris ton nom !

    Tu m’as formée de large en long
    M’as modelée comme un violon
    J’ai renoncé aux pantalons

          Puberté, j’écris ton nom !

    Tu m’as donné le sang, le feu
    Au cul, de l’acné jusqu’aux yeux
    Mais des panards vertigineux


    (Par ailleurs, le 3e épisode des « Zobahisseurs » est désormais en ligne.)

    Lien permanent Imprimer 4 cums Pin it!
  • Ta pine !

    Catégories : Chanson

    (Envoyez les violons...)

    J’avais écarté
    Bien les cuisses
    Pour que tu puisses
    M’empapaouter

    Bref on allait
    Se mettre à table
    Quand ton portable
    Chanta son couplet

          Et j’ai crié, crié-é
          Ta pine ! pour qu’elle revienne
          Et j’ai mouillé, mouillé-é
          Oh ! mouillé comme une chienne

    Quand vers minuit
    T’as rejoint le plume
    Ton beau volume
    S’était enfui

    Je t’ai grignoté
    Sans trop y croire
    Mais tes génitoires
    Restaient prostrées

          Et j’ai crié, crié-é
          Ta pine ! pour qu’elle revienne
          Et j’ai prié, prié-é
          Vénus comme les païennes

    Mes prévenances
    Et mes doigts de fée
    Faisaient leur effet
    J’avais l’espérance

    Que bien dirigé
    Tu reprennes forme
    Redeviennes énorme
    Mais t’as éjaculé

          Et j’ai crié, crié-é
          Ta pine ! pour qu’elle revienne
          Et j’ai branlé, branlé-é
          Ma choune en vraie vaurienne

          Et j’ai crié, crié-é
          (ad lib.)


    Sur l’air de « Aline » (Christophe)
    https://www.youtube.com/watch?v=-E_Hyn53acA
     

    Lien permanent Imprimer 4 cums Pin it!
  • Un cas d’incompatibilité

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Il ne sut pas la prendre au corps, ô cornichon !
    Elle qui lui tendait sa bouche et ses nichons
    Avec un porte-à-faux comme les corniches ont.

    Il ne fut pas assez malin (mâle imbécile !)
    Pour deviner que, sous le mascara des cils,
    Bavait pour lui l’œil bleu de cette Ève gracile.

    « Son regard même — ô dieux ! — des robes se dérobe »,
    Réalisa la belle. « A-t-il au moins un zob
    Ou, sous l’aspect d’un mec, n’est-ce qu’un gros microbe ? »

    La vérité l’eût surprise, l’eût-elle apprise :
    S’il la dédaignait tant, s’il ne l’avait pas prise,
    C’est qu’il aimait les proies moins aisément conquises…

    Lien permanent Imprimer 4 cums Pin it!
  • Magicienne en herbe

    Catégories : Décasyllabes (10)

    Jeune Circé ton con pâte de fruit
    Me rendra pis que la chèvre qui broute
    Déjà je fuis l’animal à biroute
    Déjà je grogne et j’ai le cœur détruit

    Enchanteresse ô ta vulve sécrète
    Un élixir de miels et de tanins
    Ouvrant en moi des désirs tout canins
    De te lécher l’entrejambe en levrette

    Ado charmeuse un seul regard de toi
    Rien qu’un baiser à tes lèvres de fiole
    Et je suis chatte amoureuse je miaule
    Nue chaque nuit ton prénom sur les toits

    Vois Circé vois je régresse je rampe
    Vers tes fumets ton con pâte de fruit
    Comme un appel qui s’exhale sans bruit
    Et me tient phalène à ce cul de lampe

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!