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Hexadécasyllabes (16)

  • Poème pédophile

    Catégories : Hexadécasyllabes (16), Octosyllabes (8)

    J’aime un enfant tout nu j’aime un ange un bambin un chérubin
    Tripotant mon clito lorsqu’ensemble on s’ébat dans l’eau du bain
          Nos amours certes font des vagues
          On me le reproche on dit que
          Je suis garce ou que je divague
          Au moins s’il avait une queue

    J’aime un moutard un chiard un nouveau-né pas plus haut que trois pommes
    Un loupiot tendre et salopiaud un adorable petit d’homme
          Est-ce un Ken ou un G.I. Joe
          Quoi qu’il en soit quand il se plante
          Dans ma fente oh l’affreux jojo
          Je jouis d’une façon troublante

    J’aime un poupon un tout-petit un gosse un joli nourrisson
    Dont d’ailleurs on ne sait pas bien s’il est fille ou s’il est garçon
          L’imaginer mâle me botte
          Si c’est mal ma foi je m’en fous
          Pour peu qu’au-dedans il barbote
          Gigote et fasse bien le fou

    J’aime un baigneur un beau bébé un mioche en celluloïd rose
    De temps en temps j’ai honte un peu surtout quand il me fait des choses
          Avec son crâne lisse et doux
          Et ses mirettes à bascule
          Ses cils me caressant partout
          Il manquerait plus qu’il m’encule

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  • À la casserole

    Catégories : Hexadécasyllabes (16)

    Je te tendrai le pain deux lourdes miches à l’âme dorée
    Dont toi seul sait tirer le soupir et le sel en les pressant
    Qui rien qu’au songe de tes mains gonflent lorsque le soir descend
    Oh viens je te tendrai le pain ta mie se rêve dévorée

    J’ouvrirai pour toi cuisses et lèvres déroulerai des bras
    Si blanc que tu voudras lécher puis mordre larder ce fromage
    Où perle le lait d’hier où le souvenir de toi surnage
    Oh je les ouvrirai si doux que drap la nappe deviendra

    Je verserai les huiles pour toi que ma salive fomente
    Afin de dresser haut le bourgeon vrai clou de notre festin
    Il fondra sous ma langue avant de me régaler l’intestin
    Oh viens me voir mon bon vivant je verserai mes vins d’amante

    Je fendrai ce ventre pour toi tel un poisson fraîchement pris
    À l’hameçon de tes dix doigts je trouverai la déchirure
    Ancienne où frémissante la chair se souvient tremble et suppure
    Oh j’écarterai jusque-là l’écaille de ce ventre gris

    Et tu plongeras le couteau la dent dans le fruit que rissole
    Depuis longtemps ma vulve torride de toi tu plongeras
    La cuiller entre mes genoux de bombance et nous ferons gras
    Oh viens qu’enfin ma faim se nourrisse et jouisse à la casserole

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