J’aime un enfant tout nu j’aime un ange un bambin un chérubin
Tripotant mon clito lorsqu’ensemble on s’ébat dans l’eau du bain
Nos amours certes font des vagues
On me le reproche on dit que
Je suis garce ou que je divague
Au moins s’il avait une queue
J’aime un moutard un chiard un nouveau-né pas plus haut que trois pommes
Un loupiot tendre et salopiaud un adorable petit d’homme
Est-ce un Ken ou un G.I. Joe
Quoi qu’il en soit quand il se plante
Dans ma fente oh l’affreux jojo
Je jouis d’une façon troublante
J’aime un poupon un tout-petit un gosse un joli nourrisson
Dont d’ailleurs on ne sait pas bien s’il est fille ou s’il est garçon
L’imaginer mâle me botte
Si c’est mal ma foi je m’en fous
Pour peu qu’au-dedans il barbote
Gigote et fasse bien le fou
J’aime un baigneur un beau bébé un mioche en celluloïd rose
De temps en temps j’ai honte un peu surtout quand il me fait des choses
Avec son crâne lisse et doux
Et ses mirettes à bascule
Ses cils me caressant partout
Il manquerait plus qu’il m’encule
Hexadécasyllabes (16)
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Poème pédophile
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À la casserole
Catégories : Hexadécasyllabes (16)Je te tendrai le pain deux lourdes miches à l’âme dorée
Dont toi seul sait tirer le soupir et le sel en les pressant
Qui rien qu’au songe de tes mains gonflent lorsque le soir descend
Oh viens je te tendrai le pain ta mie se rêve dévorée
J’ouvrirai pour toi cuisses et lèvres déroulerai des bras
Si blanc que tu voudras lécher puis mordre larder ce fromage
Où perle le lait d’hier où le souvenir de toi surnage
Oh je les ouvrirai si doux que drap la nappe deviendra
Je verserai les huiles pour toi que ma salive fomente
Afin de dresser haut le bourgeon vrai clou de notre festin
Il fondra sous ma langue avant de me régaler l’intestin
Oh viens me voir mon bon vivant je verserai mes vins d’amante
Je fendrai ce ventre pour toi tel un poisson fraîchement pris
À l’hameçon de tes dix doigts je trouverai la déchirure
Ancienne où frémissante la chair se souvient tremble et suppure
Oh j’écarterai jusque-là l’écaille de ce ventre gris
Et tu plongeras le couteau la dent dans le fruit que rissole
Depuis longtemps ma vulve torride de toi tu plongeras
La cuiller entre mes genoux de bombance et nous ferons gras
Oh viens qu’enfin ma faim se nourrisse et jouisse à la casserole