Là sur sa fente à demi close
Il chavirait des affluents
Et ma langue au désir gluant
Léchait ce blanc, suçait ce rose
De leurs voluptés à mon su
Je faisais mon miel sans mot dire
Savourant le goût du martyre
Chaud et lacté, tendre et moussu
Parfois je pouvais mettre aux lèvres
Un bout de gland déjà ridé
Et rêver qu’il me possédait
Comme il l’avait prise — ô ma fièvre
Jamais cependant je ne pus
Me voir baisée à part entière
De mon cœur ils faisaient litière
C’était le deal dès le début
Octosyllabes (8) - Page 7
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Le deal
Catégories : Octosyllabes (8) -
Buzz-moi encore !
Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)Sitôt entré il me fout ventre à terre
Sans nul hello ni s’être dévêtu
Il m’aime à couillons rabattus
Trou dans son agenda totalitaire
Baisée coup sur coup, prise à fond de train
Crépitant comme une traînée de poudre
En un éclair gicle la foudre
Buzz n’a jamais le temps quand il m’étreint
Moi coulante je mets les bouchées doubles
Et me donne à lui à tombeau ouvert
Monte en flèche dans l’univers
Si haut que mes sens, mes pensées se troublent
Buzz me travaille à vitesse grand V
Crépitant comme une traînée de poudre
En un éclair gicle la foudre
Puis revient la nuit : ciao, je m’en vais…
Un jour je bondis, m’accroche et m’écrie
RESTE ! il me répond, blanc comme un martyr
Je faisais qu’entrer et sortir
Tu sais bien, je suis surbooké, chérie -
Nées sous le signe des Gémeaux
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Plus réunies que sont les fesses
Il faut de pair nous lutiner
Notre amour jamais ne s’affaisse
Vous comprenez ?
Si vous pinez le con de Marthe
En même temps sucez le mien
Pas question que l’une s’écarte
Sachez-le bien
Régalez-moi à la seconde
Où vous la menez au plaisir
Ensemble la brune et la blonde
Veulent jouir
N’oubliez pas : votre bon foutre
Nous revient à toutes les deux
Ayez soin de vider vos outres
Bien au milieu
Nos langues iront à l’ouvrage
Ronronnant et s’entremêlant
Pour vous nettoyer l’outillage
D’un même élan
Mais si vous manquez ridicule
À ces lois de notre amitié
Nous vous broierons les testicules
Pas de pitié
Nous sommes sœurs je le confesse
Nos cœurs sont un : inentamé
Plus réunies que sont les fesses
À tout jamais -
Quand les boussoles s’affolent
Catégories : Octosyllabes (8)Pour le blanc fessier d’Aliénor
Tout mec divague et perd le nord
Leur aiguillon tremble et s’agite
Leur creux rafiot prend de la gîte
Il en vient des gras de Francfort
S’épuisant en violents efforts
La meuf à l’âme boréale
Se fout pas mal des fort des Halles
Pour elle ils déploient des trésors
De vains baisers (coquin de sort !)
Mais elle au lit se montre arctique
Peu lui importe la tactique
Les seins lactescents d’Aliénor
Lui valent fleurs et montre en or
Et plus d’un crut se la soumettre
La sondant de son thermomètre
Il est même un contreténor
Au regard ardent d’athanor
Qui vise une Aliénor conquise
Veut lui voir mouiller les banquises
On la juge au vu de son corps
Adepte des câlins record
Alors qu’elle a le cœur polaire
Neige sur béton cellulaire
Ô cime inviolée l’Aliénor
Dont l’œil luit tel un Koh-i Nor
Reste au paddock un bloc de glace
Où les donjuans font du surplace -
Un monde d’Èves
Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)Le tarin plongé dans sa moule
Je la grignote à vif
Et des grandes eaux qui s’écoulent
M’en tartine le pif
Tendre est son ventre et sa nymphe amollie
J’aime une fille à la folie
J’aime une fille à peine éclose
Fraîche comme un torrent
Pâle comme un bouton de rose
Au pétale odorant
Dont je fais miel en butinant fontaine
Son petit con à perdre haleine
Son petit con plus nu que paume
Qu’elle épile avec soin
Son con de satin qui embaume
Le musc et le benjoin
Je le boulotte et m’y plongerais toute
Tant je la kiffe ma louloute
Tant je la kiffe et la soulève
Par ma lécheuse ardeur
Que nous fondons un monde d’Èves
Sans le moindre emmerdeur
Contre sa blanche cuisse elle a ma joue
Buvant à sa chair acajoue -
La violence continue pendant les travaux
Catégories : Octosyllabes (8)Me renversant dessus la terre
M’arrachant voile et blanc hennin
M’écartelant le féminin
Le clouant de ton cimeterre
Déchirant mes intimes vaux
Tirant poussant sous l’œil des nues
Mordant à mes mamelles nues
Poursuivant violent les travaux
Giclant en mon ventre ta goutte
Me foutant le corps à l’envers
Le délaissant encore ouvert
M’ayant enfin toute à toi
TOUTE ! -
L’évasion
Catégories : Octosyllabes (8)Lime lime ô limeur sublime
Agite-les mes blancs limons
Mes haillons de cuir les élime
L’épaisseur de ton être intime
Ne mérite pas de sermon
C’est du nanan loin de la frime
Que précipitent nos enzymes
Depuis ton haut mât d’artimon
Ce cierge blanc nous réanime
Pousse à la roue enfle la rime
Grosse ainsi que nous l’estimons
Tâtons le ciel au bout des cimes
Morsure en moi qui désopprime
Je veux ruer dans les timons
Mes freins et mes mors les supprime
Va jusqu’au fond va jusqu’au crime
Toujours plus haut plus en amont
Pousse la clim à plein régime
Même si la vie n’est que mime
En limant nous la rédimons
J’en ai rêvé I had a dream
Lime lime ô sans cesse lime
Lime à réveiller les démons
Jamais ne grippe ou ne t’arrime -
Un poil ou deux de chance
Catégories : Octosyllabes (8)J’ai mis mon cul dans la balance
Offert à ceux qui portent lance
Ouvert à ceux qui portent haut
Belle pourpre à luisants rehauts
J’ai mis mon cul là où s’élancent
Tant d’étendards et de hérauts
Qu’avec un poil ou deux de chance
Il trouvera son Roméo -
Entre tes berges vaginales
Catégories : Octosyllabes (8)Les cuisses pendues à mon cou
Tu m’embrassas à pleine vulve
Je faillis me noyer d’un coup
Dans cet affolant pédiluve
Pour un peu j’en perdais le goût
Du jus de verge et des sueurs mâles
Tu me menais par le licou
Entre tes berges vaginales
Les cuisses pendues à mon cou -
Que vibrant don
Catégories : Octosyllabes (8)Vos désirs m’ardent, compagnons :
Prenez-moi hard en le trognon !
Que tous ensemble vos tours m’entent
Et par lents frottis me tourmentent,
M’envoyant brailler de langueur,
Telle la langue à Mick Jagger !
Le diable sait si l’assaut d’homme
(Celui qu’on prisait en Sodome)
Me déclenche des ruisselets,
Et combien me nourrit ce lait
Mûri à cœur de bourses pleines !
Venez rensemencer mes plaines
En les forant de vifs brandons !
Mon corps n’est plus que vibrant don. -
Plus haut ! Plus fort ! Plus goulûment !
Catégories : Octosyllabes (8)Je vends ma bouche aux fols en chair
Qui la prendront pour exutoire,
Y vidant de leurs génitoires
Ce trop-plein de vie qui m’est cher :
Dix gouttes de bonheur casher.
Sur mes seins nus, qu’on renchérisse !
À qui sur moi lève la main,
Je livre ces cousins germains
D’où sourdent des soupirs complices
Dès que doigts d’hommes les pétrissent.
Je vends ma chatte au plus enflant,
À celui qui la mieux remblaie,
À qui cautérise la plaie
D’un fer nécessaire et brûlant
Forçant sa voie entre mes flancs.
Mon cul se cède à la criée
À des donneurs d’ordre juteux
M’investissant bien le péteux,
Car moins me chaut d’être priée
Que prise en main puis étrillée.
Poussez plus haut ! Faites monter
L’offre au-delà du raisonnable !
Emportez l’enchère et le râble !
Ce paradis pour effrontés,
Je le destine aux mieux montés. -
Cabales d’amoureuses
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)Si ton ventre est mouillé, le mien ne l’est pas moins,
Que chacun de tes regards creuse,
Et sache que mes mains ne seront plus heureuses
Tant qu’elles n’auront pas pris ce sexe à témoin
De nos cabales d’amoureuses.
Devant une évidence, à quoi bon reculer ?
À quoi bon nier que renaisse
L’ancien mystère au creux de nos chaleurs épaisses,
Qui fait les envies sœurs, les corps ensorcelés,
Et préside aux longues caresses ?
Laisse-moi le champ libre oh ! soufflons fort et bien
Sur cette braise en nous qui fume,
Dont les lueurs carmin nous hérissent les plumes,
Car ton ventre n’est pas plus brûlant que le mien,
Qui pour toi s’ouvre et se consume. -
Comme en quarante
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)Escadrons de l’amour fondez fondez sur moi
Depuis l’autre bout de l’Europe
Venez mettre le corps et le cul en émoi
De Bella la vile salope
L’an quarante déjà m’avait vue me donner
À des Teutons tout allégresse
Foutre avoué est plus qu’à demi pardonné
M’apprit le commandant SS
J’éprouvai dans ma chair la Gestapo d’Hitler
Aux profondes caves humides
Où l’on vous fout des nuits durant la motte en l’air
À coups de francfort dans le bide
Quelques années après putain à Saïgon
J’accueillis le cœur plein de joie
Les boys américains napalmant mes lagons
Et déchirant mes bas de soie
Je fus en Algérie quand les bouillants Français
Torturant gaiement l’âme pure
M’enseignèrent qu’on peut au besoin s’enfoncer
Un bazooka dans l’échancrure
De guerre en génocide en proie à tous les fronts
Je bus subjuguée au missile
De mille assassins qui jamais n’assouviront
Ma soif de plaisirs difficiles
Escadrons de l’amour revenez me violer
Islamistes Chinois ou Russes
Ma pauvre chatte attend sa frottée à miauler
Qu’on vienne lui secouer les puces !
(Joyeux 11 Novembre !...) -
Fût-ce pour la dernière fois
Catégories : Octosyllabes (8)Je suis l’alpha et l’oméga
La fêlure où tu pris naissance
Et le miel roux qui irrigua
Jour après jour ton existence
Sans oublier la délivrance
Qui lissera tôt les dégâts
Des cent hasards où tu t’avances
Je t’attends là sur le sofa
Ne crains pas d’entrer dans la danse
Fût-ce pour la dernière fois
Saisis-la cette ultime chance
Ou bien tire ta révérence
Je suis l’oméga et l’alpha
Puits de tes rêves et puissances -
Au pot commun
Catégories : Octosyllabes (8)Un coup dans l’autre, un coup dans l’une
Tel un courant alternatif
Il nous secoue, moi et la brune
Salope aux yeux d’amour lascif
Pas moyen de garder rancune
Un coup ici, un autre là
Traîtresse queue sans préférence
Qui fore et troue nos entrelacs
Pour ne tirer sa révérence
Qu’un coup sur deux de cervelas
Un coup au pif dans la miellée
Nos poils suent cuisses et cheveux
Nos chattes sages, empilées
Qu’il fout à la va-comme-il-veut
À longs coups de pine effilée
Un coup pour elle, un coup pour moi
Tempête au pays de la loose
La brune jouit, chacun pour soi
Et que soient baisées les jalouses
Lui nous a pas laissé le choix
Un coup dans l’autre, un coup dans l’une
Fatal on mouille au pot commun
Gémir aux lèvres de la brune
Se voir tirées main dans la main
Pas moyen de garder rancune -
Verser le sel
Catégories : Octosyllabes (8)Bâillant vers toi de tous leurs trous
Nec plus ultra de l’écartage
Ce sont les filles de Carthage
Ce sont les putains de partout
Plus soumises que des toutous
Leur vue te met la queue en nage
Leur œil violet lance un appel
Leur voix te fait grimper au ciel
La bite et parle de carnage
Et de violents remue-ménage
Tu rêves de verser le sel
De ta jute sur ces blessures
D’arracher gonds et déchirures
Pour que monte dans le réel
Leur cri sans fin leur cri de miel
En attendant... qu’on se rassure
Ton vit se donne un tour d’écrou
S’épanche à l’ombre des verrous
Au prix d’à peine une bavure
Malheur aux cons qui te déçurent
À tous les cons d’après le trou
Réclamant tous un autre coup
Ceux des salopes de partout -
On est mieux là (franchement)
Catégories : Octosyllabes (8)De butte en gland nue je butine
Parmi la touze à Ernestine
J’ai plongé là de but en blanc
Déballonnant mon fute en grand
Et sans même ôter mes bottines
Ô douce nuit allons léchant
Tous ces gentils cons alléchants
Ouvrons-nous aux longues visées
De ces gaules bien avisées
Venues pêcher dans mes étangs
Branlant des vits je touche aux buttes
Tétant des culs je joue les putes
C’est bon de s’entendre râler
On devrait se laisser aller
À souvent souffler dans les flûtes
En D’Artagnan nous nous rêvions
Tous bourrins à trois dans le fion
Quoiqu’effoutu(e)s voisins voisines
On est là bien mieux qu’à l’usine
À rectifier des queues d’avions
Partie fine ah combien je t’aime
Ronde des plaisirs sans problème
Plus on est de fous plus on jouit
Plus on jouit plus le temps s’enfouit
Sous le sucré du bien suprême
Qu’on me teigne la motte en blanc
L’opalin foutre est élégant
Sur l’entrefaite je lutine
Happant dans la touze à Martine
Tout ce qui passe butte ou gland -
À force de lamper…
Catégories : Octosyllabes (8)Allah m’est témoin, mon doux prince,
J’ai astiqué de tout mon cœur —
Mille et une nuits de labeur —
Mais à présent, basta ! je rince.
Il a jailli de ce truc-là
Tout ce qu’on veut : du miel, du beurre,
De blanches perles d’heure en heure
Reluisant d’un humide éclat.
Que d’autres en vain s’ingénient,
J’en ai soupé, moi, du gourdin
Dont selon vous, sire Aladin,
Devait surgir un beau génie… -
Les lanciers
Catégories : Octosyllabes (8)Vingt pines en bonne et due forme
Fendent gaiement les uniformes.
L’adjudant passe dans les rangs,
Contrôlant tout, considérant
Les teintes et la turgescence
Des fiers lanciers de la semence
Dont les musettes se balancent.
« Soldat Pinot, huit jours de trou !
Ce nœud-là r’ssemble à un vieux clou...
Dugland-Moisy, quelle baudruche
Pitoyable ! Vous f’rez les pluches…
Dardillon, sacré partouzard,
Êtes-vous propre ? Eh ! vot’ bazar
Vient d’me gicler sur le falzar !
Z’irez astiquer pour la peine
Les beaux bib’lots du capitaine...
Soldats Berdouillette et Lefion,
Rectifiez-moi la position,
Bordel à queue ! De la prestance !
Pensez à l’Armée, à la France !...
Z’avez c’qui faut en munitions ? »
Vingt pines en bonne et due forme
Dressent autant de glands énormes,
En d’irréprochables saluts
Sur quarante couillons velus.
Pendant ce temps la colonelle,
Dans la guérite aux sentinelles,
Attend nue le premier conscrit
En s’étrillant le mistigri. -
Adieu l’Hellade
Catégories : Octosyllabes (8)Un beau phallus de dix empans
Le précède : c’est le grand Pan
Toutes nos langues s’y baladent
Nos doigts lui jouent des sérénades
Plus d’un con part à ruisseler
Se rêvant fort écartelé
Par ce vit méritant aubade
Mais le dieu se montre maussade
Nous tremblons de le décevoir
Et plus encor que nos espoirs
Se voient déçus : on veut le fade
Loin du village et des nuits fades
Ô ressembler aux animaux
Fourrer à en perdre les mots
Pour notre amant aux yeux de jade
Nous tournons le dos à l’Hellade
Joie ! c’est mon corps qu’il a choisi
Pour river un gland cramoisi
Je vais en prendre pour mon grade
Avec lui oh ! pas de pommade
Je sens qu’il force sans douceur
Mon ventre crève d’épaisseur
Puis commence la cavalcade
Et piaulent mes cris de pintade
Les autres rient : on s’entrefout
Nos esprits sont devenus fous
Nulle femelle ne s’évade
Lorsque Pan baise ses ménades