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Octosyllabes (8) - Page 8

  • Jusqu’au fond

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ton sexe rampe à l’intérieur
    Cherche à me dévorer le cœur
    Je le sens peu à peu grandir
    Pouce après pouce et mon martyre
    Dure depuis peut-être une heure

    Il va se passer quelque chose
    Sans doute une métamorphose
    De larve je deviendrai nymphe
    Baignée de ton sang de ta lymphe
    Déployant des nervures roses

    Mais toi tu broies mes certitudes
    Me vides toute et me dénudes
    Jusqu’au fond de mon être-femme
    Ton membre entré comme une lame
    Déchirante et brûlante et rude

    Je ne retiens plus les humeurs
    Les sanglots qu’en toute impudeur
    Ce sexe durci qui s’étire
    À l’intérieur me fait sortir
    Rampant suçant mes moindres pleurs

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  • Dame Câline

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8), Pentasyllabes (5)

    Vivait une dame Câline
    À la motte de beurre frais
    Se branlant souvent la praline
    Sans cesser pourtant d’engouffrer
    Ce qui l’enivrait
    Les vits vrais de vrais
    L’exquis salami
    De ses bons amis

    Elle épousa monsieur Crampette
    Dont le nœud coiffé d’un beau gland
    Mince et long comme une pipette
    Dégouttait ce fromage blanc
    Ce gloubiboulga
    Cet alcool de gars
    Ce savoureux miel
    Acide essentiel

    Leur fille, une belle gougnotte
    D’âme libre et de cul poupin
    Avait au fond de la culotte
    Un volcan pas pour les copains
    Elle aimait Elvire
    Aude et Déjanire
    Leur tendre abricot
    Au goût tabasco

    Le fluet prince Débandade
    Mollement lui faisait la cour
    Et reluquait en embuscade
    La gouine aux violentes amours
    Son petit oiseau
    Faisait quelques sauts
    Puis se rendormait
    Oisif à jamais

    Fou de rage il envoie sa troupe
    De soudards et de cornichons
    À l’assaut de toutes ces croupes
    Rebondies et ces beaux nichons
    Qu’elles soient violées
    Et roulées-boulées
    À coups de boutoirs
    Au sein du boudoir

    Mais voici que la fée Lesbosse
    Déboulant de l’aéroport
    Saute sur les reitres féroces
    Et illico les change en porcs
    On fit du boudin
    De tous ces gredins
    Et le prince aigri
    S’enfuit en Hongrie

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  • L’autre bout de chair

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Tu es si beau que tu embaumes
    Et te raidis sous l’œil d’Isis
    Ensablé loin des oasis
    Je veux conserver tes atomes

    Corps nu bandé qui bande ô dur
    Forme endormie anatomie
    De mon désir affreux momie
    Je veux ébranler le futur

    Certes ta mort au fond me navre
    Ton cœur Pharaon me fut cher
    Mais moins que l’autre bout de chair
    Que j’ai ôté de ton cadavre

    Comblant mes flancs inassouvis
    Le vit lisse enduit de bitume
    M’offre ce lent amour posthume
    Où sans fin défunt tu revis

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  • L’emputation

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Mon souffle court de bite en rut
    Bavulve à longs sanglots d’enfente
    En se foufilant sous la tente
          De leur calbut

    Car ma chair muque et je crimouille
    Allant partout clitortillant
    Du culte hélant les broutaillants
          Porteurs d’annouille

    La nuit veut nue rêver mon shoot
    Vaginjection damasculine
    Grog lent de sang qui m’émouline
          Foute que foot

    Désespénétrée je m’empute
    Et finis par branluminer
    Ce coconnin affaminé
          Qui m’orgasmute

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  • J’ai descendu dans ton jardin

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)

    J’ai descendu dans ton jardin (bis)
    Laper ta rosée du matin
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

    Tirant sur ton slip en satin (bis)
    J’y glissai mon nez libertin
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

    Là juste sous ton poil blondin (bis)
    S’ouvrait un antre incarnadin
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

    Il était si doux, le gredin (bis)
    Qu’un frisson m’ébranla les reins
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

    Sitôt que j’y goûtai un brin (bis)
    Tu soupiras dans les lointains
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

    L’air se remplissait de parfums (bis)
    Aiguisant peu à peu ma faim
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

    Ah ! je voudrais être un lutin (bis)
    Pour entrer toute en ton connin
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

    Sous mes frôlements, mes patins (bis)
    Tes chairs rendaient des jus divins
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

    Je m’abreuvai tant et si bien (bis)
    Que tu mordis le traversin
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

    Toujours lorsque je suis à jeun (bis)
    J’aime à boulotter ton vagin
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

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  • J’ai descendu dans mon jardin

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)

    J’ai descendu dans mon jardin (bis)
    Pour m’y branler tôt ce matin
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

    Pour m’y branler tôt ce matin (bis)
    J’avais pas fait trois va-et-vient
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

    J’avais pas fait trois va-et-vient (bis)
    Qu’une voix sort de ce mandrin
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

    Qu’une voix sort de ce mandrin (bis)
    Et me dit trois mots en latin
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

    Et me dit trois mots en latin (bis)
    Que les hommes bandent moyen
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

    Que les hommes bandent moyen (bis)
    Et les garçons à peine au point
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

    Et les garçons à peine au point (bis)
    Laissant les dames en grand besoin
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

    Laissant les dames en grand besoin (bis)
    Par bonheur il y a des engins
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

    Par bonheur il y a des engins (bis)
    Tels que moi dans les magasins
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

    Tels que moi dans les magasins (bis)
    Toujours prêts à te faire du bien
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

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  • Les petits yeux

    Catégories : Octosyllabes (8)

    J’aime qu’un homme m’aplatisse
    Que ses mains poilues me saisissent
    Fassent des folies de mon corps
    J’aime les sans-gêne les porcs
    Aux petits yeux suintant le vice

    M’ouvrant à eux sans un remords
    Me livrant toute et sans temps morts
    Je jouis d’autant plus qu’on abuse
    De moi sans aucun mot d’excuse
    En démontant tous mes ressorts

    Poupée de chair bourrée de ruse
    Pantin docile je m’amuse
    Quand je les aide à tirer d’eux
    Les fantasmes les plus odieux
    Dont Dieu sait ! leur âme est profuse

    Vive les pervers les huileux
    Vous triturant à qui mieux mieux
    Les obsédés les presqu’artistes
    Les sans-honte et jusqu’au-boutistes
    Les porcs aux petits yeux vicieux

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  • L’enfoncée-là

    Catégories : Octosyllabes (8)

    La bite chevillée au corps
    Faudra me tuer pour m’en défaire
    On s’aime à la vie à la mort
    Tant que nous portera la terre
    L’enfoncée-là me sera chère

    Ma co-pine est comme cochon
    Avec mon cul qu’on déchemise
    Jour après jour nous nous fichons
    L’une dans l’autre à l’antre mise
    Parties fines jamais remises

    Le bras dessus la queue dessous
    Taillant la route inséparables
    Nous nous foutons pas mal des sous
    Et de tous vos châteaux de sable
    Moi et ma quenelle adorable

    Comme la chienne a son bâton
    Je n’ai pour amie sur la terre
    Que l’anguille des caleçons
    La vérité gaillarde arrière
    L’enfoncée-là sans rémission

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  • Après la douche

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Sentir tes deux mains qui me touchent
    C’est comme un ciel qui s’éclaircit
    Mieux que ton gland, plus que ta bouche
    Je veux tes doigts qui me débouchent
    Et me remanient sans merci

    Je veux le oui de tes caresses
    Le vain non de mes frustrations
    Quand me branlant avec paresse
    Dosant savamment ma détresse
    Tu règles ma respiration

    Tes paumes m’ôtent toute idée
    Pressent mes seins, en font jaillir
    Mille chansons indécidées
    Et ma chatte crève évidée
    Que tes griffes font tressaillir

    Tu m’ouvres, me disjoins, me creuse
    À m’accaparer sans pitié
    Ta dextre ferme et amoureuse
    Me foudroie, me rendant heureuse
    Trou, vagir de la tête aux pieds

    Changeant de main tu me dis : lèche
    Ta soupe et bois ton propre miel
    Toute éperdue je me dépêche
    De sucer ce gros pouce rêche
    Avant le prochain arc-en-ciel

    Lance encor tes noires phalanges
    Viole mes secrets abolis
    Fais-moi faire le saut de l’ange
    À la bête aux râles étranges
    Qui se tord en travers du lit

    Sentir tes deux mains qui m’attouchent
    Chiennes pourchassant mon plaisir
    Poussant le ciel à s’éclaircir
    C’est pour cela que je me couche
    À tes côtés après la douche

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  • Paysage de bord de mer

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Bouche embouchant nos autres bouches
    J’entends crier les goélands
    D’une rivière qui accouche
          De l’océan

    Et je sens monter hystérique
    Le chant du sel et du varech
    Quand ta gorgée de sang lyrique
          S’enfuit avec

    Mes dunes tu les recomposes
    Et nos marées nous les léchons
    Pour chaque nuit pousser des roses
          Dans les ajoncs

    Plus tard immergée dans l’obscure
    Marenne aux miasmes utérins
    Je voudrais que ton doigt me cure
          L’encre des reins

    Bouche embouchant nos autres bouches
    Laissant les estuaires béants
    L’eau des rivières se recouche
          Sous l’océan

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  • Toute essences

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Garce de mon insignifiance
    Qui n’es nue que semée de poils
    À crin à cru tel un cheval
    Mais qui brandis deux cents défenses
    De cuisse à mon insignifiance

    Garce de ma fébrilité
    Tes ablutions je m’y retrempe
    Ta porte intime est une lampe
    Où mes papillons excités
    Halètent de fébrilité

    Garce de mes nuits extatiques
    Quand tu me propulses plein ciel
    Cueillir la pourpre au fond du miel
    Quand découvrant tes amériques
    J’ulule à leurs puits extatiques

    Garce des soleils ma poison
    Noire à lécher dans les pliures
    Bleue de lèvre au charnu des mûres
    Blanche sous l’épi des toisons
    Vert basilic ton œil poison

    De mon trou je te rêve ô garce
    Venin de mes évanescences
    Belle branleuse et toute essences
    Veuille s’ouvrir d’anses éparses
    Ton cul-dieu-mal-aurore garce

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  • Vent printanier

    Catégories : Octosyllabes (8), Sonnet

    Si dans le slip mentule un soir
    Lève long gourd un blair de mauve
    Semblant fâché toi ne te sauve
    Mais fais de ta lèvre un dressoir

    Si la gouge insinuée ta joue
    Chassant les dents de son palais
    Passe l’onguent d’un lent balai
    De langue embue et qui surjoue

    Le lait de cuisse ô sais-tu ne
    Jaillira soierie de ce nœud
    Que lorsque les mains sur ta tête

    Il s’écriera Vent printanier
    Je gicle tout pourquoi le nier
    Du plus profond de mes roupettes !

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  • Sans-culotte

    Catégories : Octosyllabes (8), Pentasyllabes (5), Sonnet

          Jardin des torpeurs
    Frêle fontaine où l’on complote
    Palais des nocturnes bonheurs

          Langues de dévotes
    Poussant nos passés violacés
    Quitte à s’entr’arracher la motte
    D’autres pollens vont s’entasser

          Têtes de linotte
    Entrez mieux ça n’est pas assez
    Glissez doux bulletins de vote
    Et nos urnes les embrassez

          Bouches sans-culotte
    Ô levez-vous fauves odeurs
    Émeute au jardin des torpeurs

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  • Retrouver ma pareille

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Je pars homme retrouver celle
    Dont ton membre n’a pas voulu
    L’indomptable au regard goulu
    Qui te lançait des étincelles

    J’ai mis bas tes cent vingt petits
    Allaité tes mille promesses
    Mon encore assez belle fesse
    Te laisse avec tes appétits

    J’en ai soupé d’être ta chose
    Miette de chair issue de toi
    Je prends la vie que Dieu me doit
    J’opère ma métempsycose

    Je fous le camp bye bye exit
    L’Ève au docile sein d’épeautre
    Je pars et vais retrouver l’autre
    Ma pareille attends-moi Lilith !

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  • L’arbre défendu

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Depuis que mon ventre est velu
          Il rampe et cherche
    L’arbre de vie pour son salut
    L’arbre divin auquel on perche

    La plaine abonde en vagues pieux
          D’écorce épaisse
    Dont les cantiques mélodieux
    Versent le gris de la tristesse

    Un pin m’attend sous de faux airs
          D’épi de roses
    Ne craignant foudre ni éclairs
    Et forçant les métamorphoses

    Depuis que mon ventre est fendu
          D’éclats de rire
    Je rêve à l’arbre défendu
    Auquel comme mes sœurs j’aspire

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  • Brisées

    Catégories : Octosyllabes (8), Sonnet

    Ainsi le soir happais-je ta
    Lèvre encor dans tous ses états
    Mon cœur votant la vendetta

    Des sueurs y rêvassaient écorces
    Dont ils avaient rongé la chair
    Ton flux m’était d’autant plus cher
    Que tu l’abandonnais sans force

    J’aspirais d’appétit pervers
    Le quotidien de nos divorces
    Laissé là en guise d’amorce
    Brisées sillons débris divers

    Parfois un orgasme de neige
    Ancienne et qui se désagrège
    Ainsi chaque soir te happais-je

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  • Adoration

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Du brillant de leur poids tes poils
    M’ont recreusé la belle fente
    À mes sens lancé le signal
    Dont tu n’es même pas consciente

    Je brouterai chèvre à tes lèvres
    Si tu donnes la permission
    Tétant ta langue qui m’enfièvre
    Réitérant ma reddition

    Tes doigts ont droit de me chercher
    Les poux partout car je vis nue
    Près de tes talons haut perchés
    T’adorant à perte de vue

    Sous les vrilles de ta cheville
    Je plie le cou me fais tapis
    Et redeviens petite fille
    Ton pied sent la pomme d’api

    À sucer le dessin des seins
    Que tu sèmes à ma portée
    Il me vient de brûlants desseins
    Et des rivières avortées

    Ô puissé-je à même tes cuisses
    Remonter l’horloge au moment
    Où nos deux soifs enfin s’éjouissent
    Pour ma stupeur infiniment

    Puis ta vulve entrevue me perd
    M’ébranle entière et me déchire
    Me dégomme comme un sniper
    Me change en mannequin de cire
    Attendant que tu le désires

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  • L’écrouée

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Flic, ô ton fabuleux tonfa,
    Auquel j’avoue tous mes méfaits !
    Dès qu’il me bondit sur le râble,
    Je me rends et me mets à table ;
    Sitôt qu’il me rentre dedans,
    J’obtempère, c’est évident.

    Flic, ô ton bath et beau bâton
    M’inculque la loi du piston !
    S’il me convainc et le déplisse,
    Je balancerai mes complices ;
    Qu’il me passe toute à tabac,
    Me punissant de haut en bas !

    Flic, ô ta matraque à mater
    Les nymphos et les écartées
    Du droit chemin, je te le jure :
    Jusqu’à la lie, de ses bavures
    Je boirai l’or immaculé !
    … Mais pense aussi à m’enculer.

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  • Noces bestiales

    Catégories : Octosyllabes (8)

    J’épouse ta queue la consomme
    Je suis la femme et tu es l’homme
    Tu es l’homme que j’ai dompté
    Aie pour moi toutes les bontés
    Porte-moi haut jusqu’aux nuages
    Détalons l’un et l’autre en nage
    À travers cieux bel étalon
    Dont j’avale le membre long
    Tu es l’homme et je te possède
    Moi la femme à qui chacun cède
    Écuyère aux seins tressautant
    Au rythme d’un galop gitan
    Cavalière aux ongles d’épine
    Qui jouis en épousant ta pine

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  • Loin des os

    Catégories : Octosyllabes (8), Quintil

    Ligne de partage des eaux
    Entre tes cuisses gauche et droite
    Ici nous sommes loin des os
    Rien qu’un filet de mouille étroite
    Que fuite ta chair en ciseaux

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