Molle et ouverte (17/09/2024)

Rosée des luttes amoureuses
Qu’au terme brûlant d’une nuit
On te boive à la tige creuse
      Jamais ne nuit

Parfums capiteux de l’humide
Qui sublimez dans le matin
Les corps se rêvant pyramides
      Aux ciels éteints

Pointes gémissant trop mordues
Des seins vidés comme des fruits
Que ces cruautés à vous dues
      N’ont pas détruits

Nos ventres battent disant certes
L’amour est un bel assassin
Qui rend la chair molle et ouverte
      Comme à dessein

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