Ce soir, ça mouille en mon décan
Plein de soleils aphrodisiaques ;
Tout le zodiaque
Me fait de l’œil en forniquant.
Sous ta rudesse âpre et têtue,
Je me sens les pieds et poings liés,
Fougueux Bélier,
Dont chaque élan m’ouvre et me tue.
Est-il exact qu’une Crétoise
Jouit avant moi de ton barreau,
Brave Taureau,
Qui bande presque d’une toise ?
Il fallut bien que je gémisse
Tant vos phallus m’ôtaient les mots,
Frères Gémeaux,
En emplissant mes orifices.
Pince mes chairs roses, mes plages
De vice heureux si l’on s’en sert,
Ami Cancer,
Qui me rends humide et volage.
D’or sont ton œil et ta crinière,
Ta peau vaut peut-être un million,
Pourtant, mon Lion,
Ta queue je la vis la première.
Tu peux serrer fort les genoux
Pour te préserver de la verge
Des mâles, Vierge,
Mais là nous sommes entre nous.
Mes équilibres se défont
Quand ton gode force et s’élance,
Jolie Balance,
Épais et raide jusqu’au fond.
Ton dard nous blesse et nous infecte
Comme autrefois quand nous lapions,
Vilain Scorpion,
Le venin d’une pine infecte.
Viens d’une flèche me percer
Là où tant d’hommes s’agitèrent,
Ô Sagittaire,
Toi qui t’es longtemps exercé.
Faux bouc ! Chimérique animal !
Ensemble dépassons la borne,
Mon Capricorne,
Qui marque où commence le mal.
Ma nature ayant peur du vide
Que le ciel m’offrit au berceau,
Gentil Verseau,
Pour toi je mouille et pompe, avide.
Ah ! les nanas sont des chiennasses :
Toutes au ventre nous poissons
Quand les Poissons
Glissent leurs flancs là dans la nasse.
Astres, reluisez sous ma voûte
Et menez-moi au firmament
Infiniment,
Car le destin veut qu’on me foute !
Octosyllabes (8) - Page 4
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Aux plans torrides de l’écliptique
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4) -
Gorgée d’amour
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Je les avalais par la nouille
J’étais celle qui s’agenouille
Plus d’un n’en est pas revenu
J’ai fait des fouilles
Forte de faux airs ingénus
Je les bouffais tout crus tout nus
Et de perspective de fuite
Aucun n’en eut
Je les invitais où j’habite
Afin d’en boulotter la bite
Combien appelèrent au secours
Pas assez vite
Ainsi en leur faisant la cour
Je mettais les pendules à jour
En les avalant par la nouille
Gorgée d’amour -
Réceptacle
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Rose est ma porcelaine insondable mon urne
Que creuse encore et que repolit tout garçon
Lorsqu’il me force l’aine et s’y vide les burnes
Sans y mettre trop de façons
Étant moi-même assez vilaine
Chaude et rose ma porcelaine
N’aime rien tant que d’être pleine
D’un polisson
Moiteur du graal un vase au fini de faïence
Prêt à lui recueillir le miel blanc des roustons
Ce ventre qu’il invase et pine avec vaillance
Lourd de replis et de festons
Dont d’un coup le revers s’embrase
Puisqu’il brûle le graal ô vase
Lui comme moi les périphrases
Nous détestons
Cette argile qui s’ouvre afin qu’un mâle y chute
S’engloutisse à jamais dis maman quel bon tour
Nous lui avons joué quelle avalée de jute
Vit ce vit sevré sans retour
Tombé des falaises de Douvres
C’est la mer avide qui s’ouvre
Mes super chéris se découvrent
Au pied des tours -
La revanche d’un crack
Catégories : Octosyllabes (8)Par-dessus tout par-dessus lui
À chevaucher son arrogance
De nos rodéos c’est je pense
Celui au top où je reluis
Caracolant trotteuse hippique
Tel un jockey sur son bourrin
Je saute et voltige et cours un
Steeple-chase à même sa pique
Pouliche en nage ô songe aussi
À cingler ta mâle haridelle
Cravache au fur que tu jouis d’elle
Tu sentiras que ça grossit
Par-dessus tout plus je cavale
Plus Amazone s’épuisant
Je deviens proie pour l’alezan
Qui me retourne et crack ! m’empale -
Pour la route
Catégories : Octosyllabes (8)Viens me rebaiser me remettre
L’âme à l’envers le ventre chaud
Me reretourner le derjo
Lui remontrer qui est le maître
Viens me replanter ton surin
Me rembobiner la goualante
Me rejouer la valse lente
Me reremplir à fond les reins
Viens me rouvrir ça se referme
Me rextasier me remourir
Me regraver ton souvenir
Me remouiller les épidermes
Viens me refoutre sois remien
Oh viens me retirer les cartes
Et le reste avant que tu partes
Amant d’un jour ô Bohémien -
À nos plaisirs lointains
Catégories : Octosyllabes (8)Souviens-toi de nos face-à-face
Quand ensemble on s’accroupissait
Pour mieux se regarder pisser
Et se déployer la crevasse
Souviens-toi de nos nudités
S’étudiant l’une l’autre en nage
Et des mots jetés au visage
Pour en goûter la crudité
Souviens-toi de ces imbéciles
Dont pas un ne nous attirait
On croyait qu’on réussirait
L’amour sans leur foutu missile
Souviens-toi comme on s’agaçait
Avec nos doigts ivres la fente
Tapies là qu’il pleuve ou qu’il vente
On n’en avait jamais assez
Ne nie pas je sais que tu penses
Aussi à ces plaisirs lointains
Comme moi devenue putain
Tu te souviens de notre enfance -
L’interface
Catégories : Octosyllabes (8)C’est moi le moyeu, moi le hub,
Le multiconnecteur femelle
Où, le soir s’arrimant, s’emmêlent
Dans la rivalité les teubs.
Terrain d’entente ou interface,
Suffit que je m’ouvre pour que,
Branchant les membres et les queues,
Leurs querelles je les efface.
C’est moi le court, moi le fight-club
Où les plus chauds matchs se disputent ;
Pas de perdants dans la culbute :
Chacun se sert, pareil qu’au pub.
Faites-moi l’amour, pas la guerre
À moi, le contact, ô, si sub !
Forcez la douille avec vos teubs !
Les jaloux sont des gens vulgaires. -
Tant de désirs
Catégories : Octosyllabes (8)Si gros, si gros qu’il me fissure !
J’ai mal, et pourtant je voulais
Qu’il s’enfonçât tel un boulet,
Me fulminant les commissures...
Tant de désirs non refoulés !
Si long, si long que ça m’empale
Toute, et je vais mourir ainsi,
Jouissant de honte, heureuse aussi,
Le giron rouge et les joues pâles...
Tant d’envies, de faims — quel souci !
Si dur, si dur que je regrette
Presque l’humide et la douceur
Des lècheries qu’avec ma sœur
Nous nous donnions aux nuits secrètes...
Oh ! tant d’amour, tant d’épaisseur !
Si vite et fort que ça me tue !
Je me change en viande à l’étal
Que sabre un hachoir de métal...
Est-ce raison qu’on s’évertue
Tant à foutre un gode brutal ? -
Au seuil de la porte de jade
Catégories : Heptasyllabes (7), Octosyllabes (8)Ma vulve je l’ai voulue
Frottée de rose et de jasmin
Pour qu’embaumant jusqu’à demain
Elle soit la fleur impollue
Plante en son cœur ton dard humain
Ma vulve se fait glissade
Poli de coquillage aux doigts
Depuis que j’épile pour toi
Le seuil de la porte de jade
Lance-toi dans ce ventre étroit
Ma vulve je l’aime et brise
Et perce d’ivoire entêtant
Lorsque dans l’ombre je t’attends
Vois-la briller rouge cerise
Et tranche de feu ce mitan
Ma vulve aspire et referme
Quatre lèvres d’humidité
Pénètre au fond sais m’habiter
Enracinant tes épidermes
Plante mâle ô virilité ! -
Sombre charcute
Catégories : Octosyllabes (8)Ah mettez-moi les bouchers doubles
Videz ma carcasse pissant
D’envies avec vos mains de sang
Et ces rôtis lourds qui me troublent
Tant pis si ça dépasse un peu
Puisque nos appétits commandent
En duo désossez-moi la viande
Tranchez les tissus adipeux
J’ai rêvé de sombre charcute
Et vous voici râblés mastards
Fermez boutique il se fait tard
Pour vous je deviens truie et pute
Déjà ruisselant sur l’étal
J’écarte mes chairs qui frémissent
Plantez longs couteaux vos pénis
Paire de dieux à l’œil brutal -
Petites filles sans visage
Catégories : Dissyllabe (2), Octosyllabes (8)Où débutaient nos tête-bêche ?
Je ne sais, mais deux langues fraîches,
Soudain, faisaient à l’autre chat
La lèche,
Afin que du Ciel il touchât
Le chas.
Souvent, même, dans ces folies,
Nous allions, minettes polies,
Tutoyer cet antre épicé
Que lient
Des fils de mouille à l’autre accès
Sucé.
Nous étions, par ailleurs, de sages
Petites filles sans visage,
Cachant leur corps toujours à jeun :
L’usage
Voulait qu’on tût que l’on mange un
Vagin.
Ma douceur, qu’es-tu devenue ?
Vas-tu toujours, la cuisse nue,
Te régaler d’autres embruns,
Menue
Enfant qui m’ouvris ton écrin
Sans crin ?
Il vrai qu’aujourd’hui je broute
Les filles qui croisent ma route,
Mais ça n’est plus aussi joli,
Sans doute,
Que nos tête-bêche abolis
Au lit. -
Sois sympa
Catégories : Octosyllabes (8)Si seulement j’étais plus souple
Je pourrais lorsque je m’accouple
Et qu’on m’a remplie jusqu’au bord
Laper le sperme dans mon corps
Je pourrais en courbant l’échine
Contempler comment fout la pine
Et comment s’écartent mes chairs
Pour avaler ce gros dessert
Je pourrais pour peu qu’on me foute
Après coup me replier toute
Fourrer le langue, entrer le nez
Dans mon vagin vermillonné
Je pourrais même étant moins raide
Me lécher la chatte sans l’aide
D’aucune ou d’aucun être humain
Se nettoyer c’est bien le moins
Je pourrais me rouler en boule
Et boire au fur qu’elle s’écoule
L’écume hors de mon berlingot
Heureuse comme un escargot
Si seulement j’étais flexible
Je serais moi-même la cible
De mes appétits dévorants
D’eau chaude qui verse à torrents
Chaque fois que j’essaie j’attrape
Du mal sans atteindre la trappe
Alors à défaut sois sympa
Et broute-moi le trou ci-bas -
Déréliction
Catégories : Octosyllabes (8)Ah vie de merde je me branle
Me fourbis la vulve au chambranle
Vie vide sans vit je me fous
Le corps en feu comme les fous
Vie de loose où je m’épouvante
Sans cesse à m’amocher la fente
Ça ira mieux demain qui sait...
Ah vie sordide et solitaire
Les doigts vissés dans mon cratère
Je mène une vie de guignon
Me ramonant jusqu’au trognon
Vie solo siliconées baises
Y a plus rien d’autre qui m’apaise
Mais dimanche ça ira mieux...
Ah vie de chien destin de chienne
D’aussi loin que je me souvienne
Vie de poisse à l’antre poisseux
Connaissent-ils pas l’angoisse eux ?
Vie d’infortune et de débine
Pas moyen d’attirer des pines
On ressaiera le mois prochain...
Ah vie pourrie par la scoumoune
Quoi faire à part larder sa choune ?
Vie de conne ô vie piège à cons
Ventre perlant l’amer Picon
Vie les deux pieds dans la mélasse
Et le berlingot qui violace
Mais bon j’ai joui c’est déjà ça... -
Selon les règles de l’entraide
Catégories : Octosyllabes (8)Ô bande encor ! bande toujours !
Je veux que l’on foute et me fende
Ce con que je livre en offrande
Toute une nuit et tout un jour
Ô bande dur ! oui bande raide
Pour que cet antre inapaisé
Se sente rempli, bien baisé
Selon les règles de l’entraide
Pour prix de ton précieux appui
À la fin je deviendrai l’ourse
Épongeant le miel de tes bourses
Me le jetant au fond des puits
Mais bande encore ! pine et bande !
Creuse un ventre à me fracasser
Je te dirai quand c’est assez
Et où je veux que tu t’épandes -
La vie d’ange
Catégories : Heptasyllabes (7), Octosyllabes (8)Chérie viens j’ai du liquide
Tu pourras palper mes gicleurs
Boire à mes océans turpides
Même y surfer à l’intérieur
Chérie fais-moi la vie d’ange
Roucoulons des jours et des nuits
D’ivres bonheurs qui se mélangent
On verra où ça nous conduit
Chérie fais-moi les joues roses
Vérifie mon niveau des sens
Allons partout au fond des choses
Forant creusant nos évidences
Chérie fais-moi la vie d’ange
Quand nos babas sont réunis
Il nous arrive un truc étrange
Ça part en live et en cunni
Chérie fais-moi l’œil qui tremble
Fais-moi le cœur lascif on est
Si bien toutes les deux ensemble
Sans cesse à s’entresiphonner -
Sevrée
Catégories : Octosyllabes (8)Tu m’as mis le foutre à la bouche
Avant de te tourner joli
Salaud vers d’autres que tu couches
Au lieu de moi dans ton grand lit
Tu m’as sevrée de ta gougoutte
Moi qui si friande ululais
Buvais et me tartinais toute
De cet or blanc éjaculé
Tu m’as fermé de tes burettes
Le robinet aux jus exquis
Aux crèmes aux liqueurs surettes
Que se bâfre je ne sais qui
Ah privée de ta tendre douche
Je n’en ai que plus soif encor
Tu m’as mis le foutre à la bouche
Et le diable au reste du corps -
Conseils aux petites filles
Catégories : Octosyllabes (8)Petites filles, branlez-vous,
Avant qu’un connard vous épingle,
Faisant coulisser sur sa tringle
Vos connins si roses, si doux.
Petites filles, sans attendre
Cajolez le corail exquis,
Le velours de vos sexes qui
Bavent déjà de mouille tendre.
Mais oui, petites, palpez l’or
De ce si jouissif héritage
Doué de pouvoirs de dérapage
Que vous ignoriez jusqu’alors.
Petites, ô, juste pubères,
N’hésitez pas à vous finir
Sans bruit, en feignant de dormir,
Sous l’œil ému de votre père.
Petites filles, branlez dru,
Avant que les gens vous surprennent
Et vous marient à quelque traîne
Semelle, ou pis : quelque Landru.
Douces petites, l’une l’autre
Tâtez-vous-la de temps en temps ;
Sucez l’amie qui, haletant,
En retour vous doigte la vôtre.
Petites filles, branlez-le
Ce joujou aux joies inédites,
Avant que le gâtent les bites
Défilant à la queue leu leu... -
C’eût été dommage
Catégories : Octosyllabes (8)Vous qui m’avez faite blonde et
Si séduisante de visage,
Je vous en défie : répondez !
Pourquoi, mon Dieu, serais-je sage ?
Puisque j’ai ce sexe à garnir
Et d’amples mamelles l’usage,
Apprenez-moi, pour en finir,
Pourquoi diable on me verrait sage !
Votre curé branle, navré,
Du chef et m’appelle volage,
Sans dire pourquoi je devrais
— Le savez-vous ? — devenir sage.
Puisque les garçons m’aiment tant
Et que ces trousseurs de corsage
Ont de la joie en me foutant,
Pourquoi, Seigneur ! serais-je sage ?
Puisqu’il n’est pas jusqu’aux nanas
Qui dans leur lit ne m’envisagent
Ou ne m’entraînent au sauna,
Je m’en voudrais que d’être sage.
Qui prétend que le feu faiblit
Quand la coquine avance en âge ?
Au contraire, j’ai pris le pli
De ne jamais me montrer sage.
Certes, j’aurais pu, moins putain,
Me marier, me mettre en ménage
Avec un affreux puritain...
Mais, dites, c’eût été dommage ! -
Une belle à Babel
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)Ô déboires sans fin de la chaude Espagnole
Qui vivait à Paris et s’y plaisait beaucoup !
En vain fantasmait-elle en cul qu’on la pignole,
Ses amants les plus fins ne comprenaient pas tout.
Por favor, baisez-moi lé coul !
Lorsqu’elle en dénichait un dont l’âme érudite
Laissait augurer qu’il réussirait son coup,
Elle tendait l’œillet mais, hélas ! cette bite
Non plus ne visait pas assez bien à son goût.
Madre de Dios, j’ai dit lé coul !
Le jour qu’elle connut un beau compatriote,
Elle roula des yeux, chanta Couroucoucou
À ce Pedro qui, au surplus, paraissait fiotte...
Par malheur, il était plus con qu’un caribou.
Hijo de puta, par lé coul !
Abandonnant le stupre et désormais fort vieille,
Elle erra, chaste et triste, au bras d’un vieux grigou
Galant auquel, un soir, elle dit à l’oreille :
Querido amigo, prénez-moi par lé cou !
Sur quoi il l’encula debout. -
Pour Agrippine
Catégories : Octosyllabes (8)La première fois qu’Agrippine
M’apparut vêtue d’un corset
Je sentis qu’une douce épine
En mon cœur battant s’enfonçait
La première fois qu’Agrippine
Glissa ma main sous son tricot
Pour m’inviter à la rapine
J’en eus de l’eau plein l’abricot
La première fois qu’Agrippine
Fourra sa langue entre mes dents
Tant j’aimais ma bonne copine
Que je bichai c’est évident
La première fois qu’Agrippine
Pour moi dévoila ses beaux seins
Je crus ces fruits qu’on épépine
Et mordis d’élan assassin
La première fois qu’Agrippine
Me prenant la soif en pitié
M’offrit de boire à sa chopine
Je m’en gavai des jours entiers
La première fois qu’Agrippine
Me pria : viens et m’emboutis !
Il a bien fallu que j’opine
Elle avait acheté l’outil
La première fois qu’Agrippine
Tout soudain me tourna le dos
En m’ouvrant ses fesses poupines
Je dus inventer la sodo
La première fois qu’Agrippine
Me montra de quelle façon
On s’entrelèche entre lapines
Je renonçai net aux garçons
Même quand plus tard Agrippine
Saisie de désirs licencieux
Me voulut voir sucer des pines
Je courus quérir les messieurs
La dernière fois qu’Agrippine
Me baisa c’était jour de l’an
Ce souvenir me turlupine
Et j’y repense en me branlant