Vos désirs m’ardent, compagnons :
Prenez-moi hard en le trognon !
Que tous ensemble vos tours m’entent
Et par lents frottis me tourmentent,
M’envoyant brailler de langueur,
Telle la langue à Mick Jagger !
Le diable sait si l’assaut d’homme
(Celui qu’on prisait en Sodome)
Me déclenche des ruisselets,
Et combien me nourrit ce lait
Mûri à cœur de bourses pleines !
Venez rensemencer mes plaines
En les forant de vifs brandons !
Mon corps n’est plus que vibrant don.
Octosyllabes (8) - Page 4
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Que vibrant don
Catégories : Octosyllabes (8) -
Plus haut ! Plus fort ! Plus goulûment !
Catégories : Octosyllabes (8)Je vends ma bouche aux fols en chair
Qui la prendront pour exutoire,
Y vidant de leurs génitoires
Ce trop-plein de vie qui m’est cher :
Dix gouttes de bonheur casher.
Sur mes seins nus, qu’on renchérisse !
À qui sur moi lève la main,
Je livre ces cousins germains
D’où sourdent des soupirs complices
Dès que doigts d’hommes les pétrissent.
Je vends ma chatte au plus enflant,
À celui qui la mieux remblaie,
À qui cautérise la plaie
D’un fer nécessaire et brûlant
Forçant sa voie entre mes flancs.
Mon cul se cède à la criée
À des donneurs d’ordre juteux
M’investissant bien le péteux,
Car moins me chaut d’être priée
Que prise en main puis étrillée.
Poussez plus haut ! Faites monter
L’offre au-delà du raisonnable !
Emportez l’enchère et le râble !
Ce paradis pour effrontés,
Je le destine aux mieux montés. -
Cabales d’amoureuses
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)Si ton ventre est mouillé, le mien ne l’est pas moins,
Que chacun de tes regards creuse,
Et sache que mes mains ne seront plus heureuses
Tant qu’elles n’auront pas pris ce sexe à témoin
De nos cabales d’amoureuses.
Devant une évidence, à quoi bon reculer ?
À quoi bon nier que renaisse
L’ancien mystère au creux de nos chaleurs épaisses,
Qui fait les envies sœurs, les corps ensorcelés,
Et préside aux longues caresses ?
Laisse-moi le champ libre oh ! soufflons fort et bien
Sur cette braise en nous qui fume,
Dont les lueurs carmin nous hérissent les plumes,
Car ton ventre n’est pas plus brûlant que le mien,
Qui pour toi s’ouvre et se consume. -
Comme en quarante
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)Escadrons de l’amour fondez fondez sur moi
Depuis l’autre bout de l’Europe
Venez mettre le corps et le cul en émoi
De Bella la vile salope
L’an quarante déjà m’avait vue me donner
À des Teutons tout allégresse
Foutre avoué est plus qu’à demi pardonné
M’apprit le commandant SS
J’éprouvai dans ma chair la Gestapo d’Hitler
Aux profondes caves humides
Où l’on vous fout des nuits durant la motte en l’air
À coups de francfort dans le bide
Quelques années après putain à Saïgon
J’accueillis le cœur plein de joie
Les boys américains napalmant mes lagons
Et déchirant mes bas de soie
Je fus en Algérie quand les bouillants Français
Torturant gaiement l’âme pure
M’enseignèrent qu’on peut au besoin s’enfoncer
Un bazooka dans l’échancrure
De guerre en génocide en proie à tous les fronts
Je bus subjuguée au missile
De mille assassins qui jamais n’assouviront
Ma soif de plaisirs difficiles
Escadrons de l’amour revenez me violer
Islamistes Chinois ou Russes
Ma pauvre chatte attend sa frottée à miauler
Qu’on vienne lui secouer les puces !
(Joyeux 11 Novembre !...) -
Fût-ce pour la dernière fois
Catégories : Octosyllabes (8)Je suis l’alpha et l’oméga
La fêlure où tu pris naissance
Et le miel roux qui irrigua
Jour après jour ton existence
Sans oublier la délivrance
Qui lissera tôt les dégâts
Des cent hasards où tu t’avances
Je t’attends là sur le sofa
Ne crains pas d’entrer dans la danse
Fût-ce pour la dernière fois
Saisis-la cette ultime chance
Ou bien tire ta révérence
Je suis l’oméga et l’alpha
Puits de tes rêves et puissances -
Au pot commun
Catégories : Octosyllabes (8)Un coup dans l’autre, un coup dans l’une
Tel un courant alternatif
Il nous secoue, moi et la brune
Salope aux yeux d’amour lascif
Pas moyen de garder rancune
Un coup ici, un autre là
Traîtresse queue sans préférence
Qui fore et troue nos entrelacs
Pour ne tirer sa révérence
Qu’un coup sur deux de cervelas
Un coup au pif dans la miellée
Nos poils suent cuisses et cheveux
Nos chattes sages, empilées
Qu’il fout à la va-comme-il-veut
À longs coups de pine effilée
Un coup pour elle, un coup pour moi
Tempête au pays de la loose
La brune jouit, chacun pour soi
Et que soient baisées les jalouses
Lui nous a pas laissé le choix
Un coup dans l’autre, un coup dans l’une
Fatal on mouille au pot commun
Gémir aux lèvres de la brune
Se voir tirées main dans la main
Pas moyen de garder rancune -
Verser le sel
Catégories : Octosyllabes (8)Bâillant vers toi de tous leurs trous
Nec plus ultra de l’écartage
Ce sont les filles de Carthage
Ce sont les putains de partout
Plus soumises que des toutous
Leur vue te met la queue en nage
Leur œil violet lance un appel
Leur voix te fait grimper au ciel
La bite et parle de carnage
Et de violents remue-ménage
Tu rêves de verser le sel
De ta jute sur ces blessures
D’arracher gonds et déchirures
Pour que monte dans le réel
Leur cri sans fin leur cri de miel
En attendant... qu’on se rassure
Ton vit se donne un tour d’écrou
S’épanche à l’ombre des verrous
Au prix d’à peine une bavure
Malheur aux cons qui te déçurent
À tous les cons d’après le trou
Réclamant tous un autre coup
Ceux des salopes de partout -
On est mieux là (franchement)
Catégories : Octosyllabes (8)De butte en gland nue je butine
Parmi la touze à Ernestine
J’ai plongé là de but en blanc
Déballonnant mon fute en grand
Et sans même ôter mes bottines
Ô douce nuit allons léchant
Tous ces gentils cons alléchants
Ouvrons-nous aux longues visées
De ces gaules bien avisées
Venues pêcher dans mes étangs
Branlant des vits je touche aux buttes
Tétant des culs je joue les putes
C’est bon de s’entendre râler
On devrait se laisser aller
À souvent souffler dans les flûtes
En D’Artagnan nous nous rêvions
Tous bourrins à trois dans le fion
Quoiqu’effoutu(e)s voisins voisines
On est là bien mieux qu’à l’usine
À rectifier des queues d’avions
Partie fine ah combien je t’aime
Ronde des plaisirs sans problème
Plus on est de fous plus on jouit
Plus on jouit plus le temps s’enfouit
Sous le sucré du bien suprême
Qu’on me teigne la motte en blanc
L’opalin foutre est élégant
Sur l’entrefaite je lutine
Happant dans la touze à Martine
Tout ce qui passe butte ou gland -
À force de lamper…
Catégories : Octosyllabes (8)Allah m’est témoin, mon doux prince,
J’ai astiqué de tout mon cœur —
Mille et une nuits de labeur —
Mais à présent, basta ! je rince.
Il a jailli de ce truc-là
Tout ce qu’on veut : du miel, du beurre,
De blanches perles d’heure en heure
Reluisant d’un humide éclat.
Que d’autres en vain s’ingénient,
J’en ai soupé, moi, du gourdin
Dont selon vous, sire Aladin,
Devait surgir un beau génie… -
Les lanciers
Catégories : Octosyllabes (8)Vingt pines en bonne et due forme
Fendent gaiement les uniformes.
L’adjudant passe dans les rangs,
Contrôlant tout, considérant
Les teintes et la turgescence
Des fiers lanciers de la semence
Dont les musettes se balancent.
« Soldat Pinot, huit jours de trou !
Ce nœud-là r’ssemble à un vieux clou...
Dugland-Moisy, quelle baudruche
Pitoyable ! Vous f’rez les pluches…
Dardillon, sacré partouzard,
Êtes-vous propre ? Eh ! vot’ bazar
Vient d’me gicler sur le falzar !
Z’irez astiquer pour la peine
Les beaux bib’lots du capitaine...
Soldats Berdouillette et Lefion,
Rectifiez-moi la position,
Bordel à queue ! De la prestance !
Pensez à l’Armée, à la France !...
Z’avez c’qui faut en munitions ? »
Vingt pines en bonne et due forme
Dressent autant de glands énormes,
En d’irréprochables saluts
Sur quarante couillons velus.
Pendant ce temps la colonelle,
Dans la guérite aux sentinelles,
Attend nue le premier conscrit
En s’étrillant le mistigri. -
Adieu l’Hellade
Catégories : Octosyllabes (8)Un beau phallus de dix empans
Le précède : c’est le grand Pan
Toutes nos langues s’y baladent
Nos doigts lui jouent des sérénades
Plus d’un con part à ruisseler
Se rêvant fort écartelé
Par ce vit méritant aubade
Mais le dieu se montre maussade
Nous tremblons de le décevoir
Et plus encor que nos espoirs
Se voient déçus : on veut le fade
Loin du village et des nuits fades
Ô ressembler aux animaux
Fourrer à en perdre les mots
Pour notre amant aux yeux de jade
Nous tournons le dos à l’Hellade
Joie ! c’est mon corps qu’il a choisi
Pour river un gland cramoisi
Je vais en prendre pour mon grade
Avec lui oh ! pas de pommade
Je sens qu’il force sans douceur
Mon ventre crève d’épaisseur
Puis commence la cavalcade
Et piaulent mes cris de pintade
Les autres rient : on s’entrefout
Nos esprits sont devenus fous
Nulle femelle ne s’évade
Lorsque Pan baise ses ménades -
Jusqu’au fond
Catégories : Octosyllabes (8)Ton sexe rampe à l’intérieur
Cherche à me dévorer le cœur
Je le sens peu à peu grandir
Pouce après pouce et mon martyre
Dure depuis peut-être une heure
Il va se passer quelque chose
Sans doute une métamorphose
De larve je deviendrai nymphe
Baignée de ton sang de ta lymphe
Déployant des nervures roses
Mais toi tu broies mes certitudes
Me vides toute et me dénudes
Jusqu’au fond de mon être-femme
Ton membre entré comme une lame
Déchirante et brûlante et rude
Je ne retiens plus les humeurs
Les sanglots qu’en toute impudeur
Ce sexe durci qui s’étire
À l’intérieur me fait sortir
Rampant suçant mes moindres pleurs -
Dame Câline
Catégories : Chanson, Octosyllabes (8), Pentasyllabes (5)Vivait une dame Câline
À la motte de beurre frais
Se branlant souvent la praline
Sans cesser pourtant d’engouffrer
Ce qui l’enivrait
Les vits vrais de vrais
L’exquis salami
De ses bons amis
Elle épousa monsieur Crampette
Dont le nœud coiffé d’un beau gland
Mince et long comme une pipette
Dégouttait ce fromage blanc
Ce gloubiboulga
Cet alcool de gars
Ce savoureux miel
Acide essentiel
Leur fille, une belle gougnotte
D’âme libre et de cul poupin
Avait au fond de la culotte
Un volcan pas pour les copains
Elle aimait Elvire
Aude et Déjanire
Leur tendre abricot
Au goût tabasco
Le fluet prince Débandade
Mollement lui faisait la cour
Et reluquait en embuscade
La gouine aux violentes amours
Son petit oiseau
Faisait quelques sauts
Puis se rendormait
Oisif à jamais
Fou de rage il envoie sa troupe
De soudards et de cornichons
À l’assaut de toutes ces croupes
Rebondies et ces beaux nichons
Qu’elles soient violées
Et roulées-boulées
À coups de boutoirs
Au sein du boudoir
Mais voici que la fée Lesbosse
Déboulant de l’aéroport
Saute sur les reitres féroces
Et illico les change en porcs
On fit du boudin
De tous ces gredins
Et le prince aigri
S’enfuit en Hongrie -
L’autre bout de chair
Catégories : Octosyllabes (8)Tu es si beau que tu embaumes
Et te raidis sous l’œil d’Isis
Ensablé loin des oasis
Je veux conserver tes atomes
Corps nu bandé qui bande ô dur
Forme endormie anatomie
De mon désir affreux momie
Je veux ébranler le futur
Certes ta mort au fond me navre
Ton cœur Pharaon me fut cher
Mais moins que l’autre bout de chair
Que j’ai ôté de ton cadavre
Comblant mes flancs inassouvis
Le vit lisse enduit de bitume
M’offre ce lent amour posthume
Où sans fin défunt tu revis -
L’emputation
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Mon souffle court de bite en rut
Bavulve à longs sanglots d’enfente
En se foufilant sous la tente
De leur calbut
Car ma chair muque et je crimouille
Allant partout clitortillant
Du culte hélant les broutaillants
Porteurs d’annouille
La nuit veut nue rêver mon shoot
Vaginjection damasculine
Grog lent de sang qui m’émouline
Foute que foot
Désespénétrée je m’empute
Et finis par branluminer
Ce coconnin affaminé
Qui m’orgasmute -
J’ai descendu dans ton jardin
Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)J’ai descendu dans ton jardin (bis)
Laper ta rosée du matin
Joli berlingot mesdames
Joli berlingot tout chaud
Tirant sur ton slip en satin (bis)
J’y glissai mon nez libertin
Joli berlingot mesdames
Joli berlingot tout chaud
Là juste sous ton poil blondin (bis)
S’ouvrait un antre incarnadin
Joli berlingot mesdames
Joli berlingot tout chaud
Il était si doux, le gredin (bis)
Qu’un frisson m’ébranla les reins
Joli berlingot mesdames
Joli berlingot tout chaud
Sitôt que j’y goûtai un brin (bis)
Tu soupiras dans les lointains
Joli berlingot mesdames
Joli berlingot tout chaud
L’air se remplissait de parfums (bis)
Aiguisant peu à peu ma faim
Joli berlingot mesdames
Joli berlingot tout chaud
Ah ! je voudrais être un lutin (bis)
Pour entrer toute en ton connin
Joli berlingot mesdames
Joli berlingot tout chaud
Sous mes frôlements, mes patins (bis)
Tes chairs rendaient des jus divins
Joli berlingot mesdames
Joli berlingot tout chaud
Je m’abreuvai tant et si bien (bis)
Que tu mordis le traversin
Joli berlingot mesdames
Joli berlingot tout chaud
Toujours lorsque je suis à jeun (bis)
J’aime à boulotter ton vagin
Joli berlingot mesdames
Joli berlingot tout chaud -
J’ai descendu dans mon jardin
Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)J’ai descendu dans mon jardin (bis)
Pour m’y branler tôt ce matin
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
Pour m’y branler tôt ce matin (bis)
J’avais pas fait trois va-et-vient
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
J’avais pas fait trois va-et-vient (bis)
Qu’une voix sort de ce mandrin
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
Qu’une voix sort de ce mandrin (bis)
Et me dit trois mots en latin
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
Et me dit trois mots en latin (bis)
Que les hommes bandent moyen
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
Que les hommes bandent moyen (bis)
Et les garçons à peine au point
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
Et les garçons à peine au point (bis)
Laissant les dames en grand besoin
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
Laissant les dames en grand besoin (bis)
Par bonheur il y a des engins
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
Par bonheur il y a des engins (bis)
Tels que moi dans les magasins
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
Tels que moi dans les magasins (bis)
Toujours prêts à te faire du bien
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau -
Les petits yeux
Catégories : Octosyllabes (8)J’aime qu’un homme m’aplatisse
Que ses mains poilues me saisissent
Fassent des folies de mon corps
J’aime les sans-gêne les porcs
Aux petits yeux suintant le vice
M’ouvrant à eux sans un remords
Me livrant toute et sans temps morts
Je jouis d’autant plus qu’on abuse
De moi sans aucun mot d’excuse
En démontant tous mes ressorts
Poupée de chair bourrée de ruse
Pantin docile je m’amuse
Quand je les aide à tirer d’eux
Les fantasmes les plus odieux
Dont Dieu sait ! leur âme est profuse
Vive les pervers les huileux
Vous triturant à qui mieux mieux
Les obsédés les presqu’artistes
Les sans-honte et jusqu’au-boutistes
Les porcs aux petits yeux vicieux -
L’enfoncée-là
Catégories : Octosyllabes (8)La bite chevillée au corps
Faudra me tuer pour m’en défaire
On s’aime à la vie à la mort
Tant que nous portera la terre
L’enfoncée-là me sera chère
Ma co-pine est comme cochon
Avec mon cul qu’on déchemise
Jour après jour nous nous fichons
L’une dans l’autre à l’antre mise
Parties fines jamais remises
Le bras dessus la queue dessous
Taillant la route inséparables
Nous nous foutons pas mal des sous
Et de tous vos châteaux de sable
Moi et ma quenelle adorable
Comme la chienne a son bâton
Je n’ai pour amie sur la terre
Que l’anguille des caleçons
La vérité gaillarde arrière
L’enfoncée-là sans rémission -
Après la douche
Catégories : Octosyllabes (8)Sentir tes deux mains qui me touchent
C’est comme un ciel qui s’éclaircit
Mieux que ton gland, plus que ta bouche
Je veux tes doigts qui me débouchent
Et me remanient sans merci
Je veux le oui de tes caresses
Le vain non de mes frustrations
Quand me branlant avec paresse
Dosant savamment ma détresse
Tu règles ma respiration
Tes paumes m’ôtent toute idée
Pressent mes seins, en font jaillir
Mille chansons indécidées
Et ma chatte crève évidée
Que tes griffes font tressaillir
Tu m’ouvres, me disjoins, me creuse
À m’accaparer sans pitié
Ta dextre ferme et amoureuse
Me foudroie, me rendant heureuse
Trou, vagir de la tête aux pieds
Changeant de main tu me dis : lèche
Ta soupe et bois ton propre miel
Toute éperdue je me dépêche
De sucer ce gros pouce rêche
Avant le prochain arc-en-ciel
Lance encor tes noires phalanges
Viole mes secrets abolis
Fais-moi faire le saut de l’ange
À la bête aux râles étranges
Qui se tord en travers du lit
Sentir tes deux mains qui m’attouchent
Chiennes pourchassant mon plaisir
Poussant le ciel à s’éclaircir
C’est pour cela que je me couche
À tes côtés après la douche