Âne bâté trop bien bâti
Qui ne me foutais qu’au derrière
Combien j’ai rué combien pâti
Sous tes rudes saillies guerrières
Baudet beau mais si peu futé
Fallait-il que tu m’aies conquise
Pour que tes crasses privautés
M’apparussent des joies exquises
Ton épaisse queue m’empalant
Je n’étais plus qu’un cri de rage
Mais tu savais d’un mot galant
Me faire oublier tes outrages
Ô mon ânon trop bien bâti
Quel couple fada que la fière
Amoureuse et son abruti
Qui l’enfilait par le derrière
Du fade chez les fadas
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