Bénie soit la Pine de l’Homme
Que Dieu a faite à Son image
Dressée plus haut que les nuages
Soutenant les piliers de Rome
Gloire à toi Fruit du caleçon
Rouge et rempli d’épais champagnes
En nous hissant sur les montagnes
Tu nous embrases le buisson
Aussi nous rendons grâce aux Couilles
Saintes Burnes qui vont semant
La Vie sur Son commandement
Au fond de notre puits à mouille
Béni l’œil du riant Méat
Et toi doux et joyeux Prépuce
Chaque matin quand je vous suce
Je sens que j’ai fait ma B.A.
Loués les Poils qui nous procurent
Au bout des brûlants jours d’été
Un chatouillis plein de gaieté
Aux fragrances de bon augure
Ô béni sois-tu entre tous
Bijou chéri des nymphomanes
Ciboire sacré dont émane
Notre manne : le blanc Couscous
Octosyllabes (8) - Page 9
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Cantique d’action de grâces
Catégories : Octosyllabes (8) -
Lent et profond
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Une femme se branle ici
À pleines mains dans cette chambre
S’aimant d’une sorte de membre
Fort réussi
Se le fourrant jusqu’à la garde
Elle halète comme un chien
Et l’on sent que le plaisir vient
Qu’elle retarde
Tout glissant de mouille le vit
Plonge plonge plonge la tête
La première et parfois s’arrête
Sur le parvis
Il frôle alors la tendre goutte
De chair tuméfiée qui frémit
Mais le vagin veut à grands cris
Qu’on le refoute
Une femme se branle à cœur
L’âme et le cul brûlant ensemble
Les seins durs et le corps qui tremble
Comme un shaker
Elle a tout oublié la honte
Les hommes le soleil l’amour
N’entend plus que l’ouragan sourd
Qui dedans monte
Une femme se branle dont
La gorge pleure à l’agonie
Quand l’orgasme la crucifie
Lent et profond
Une femme s’est branlée nue
Sur ce lit moite et dévasté
Toute à mon jouir je ne m’étais
Pas reconnue -
Morgana
Catégories : Octosyllabes (8)Seulement nue je t’ai connue
Seulement jetée sous ma dent
Nos phalanges partout dedans
À se pourlécher l’avenue
Seulement peau tel un appeau
Tu m’attirais irrésistible
Reliée plein cuir comme une bible
Plus reluisante qu’un zippo
Seulement mouille antre gargouille
À vous avaler sans un cri
Quelque part il était écrit
Que j’y plongerais pour la fouille
Seulement désir et plaisir
Hors ça tu ne savais rien faire
Ô somptueuse ô mammifère
En chaleur toute à cramoisir
Morgana qu’es-tu devenue ?
Combien de filles ont rêvé
Contre ta fente à en crever
Que seulement nue j’ai connue ? -
Divin poufomètre
Catégories : Octosyllabes (8)Dieu s’est fourré dans ma culotte
Il est partout l’oublions pas
Nous surveillant de haut en bas
Pour nous mesurer la jugeote
Ce vil voyeur m’entend niquer
Il sait tout de mes turpitudes
Chaque fois que je me dénude
Il reçoit un communiqué
Au jour prévu du grand voyage
Il me tendra son addition
Évoquer Jésus, la Passion
J’essaierai si j’ai le courage
En attendant avec son bouc
Grave il me picote où je pense
Du reste sa seule présence
À cet endroit me met le souk
Dieu s’est glissé entre mes cuisses
Il saura combien je suis pouffe
Au défilé des petits-suisses
... Espérons qu’il est waterproof -
Fille de plomb
Catégories : Octosyllabes (8)Fourrer quatre doigts dans ton con
Pour qu’entière tu m’appartiennes
Que de ce jour ta peau devienne
Le drap sale où nous forniquons
Cracher jouir pisser dans ta bouche
Tu n’es de moi qu’un autre jeu
La pluie de mes désirs fangeux
Brûle tes seins comme une douche
Fille de plomb baise mes ors
Lèche ma crème scélérate
Connais le fer des joies pirates
À me livrer tous tes trésors
Plus une once de toi n’est tienne
Te voulant poupée de chiffon
Je fourre la main jusqu’au fond
Afin qu’enfin tu m’appartiennes -
À tordre le cou aux aiguilles
Catégories : Octosyllabes (8)Montre-le-moi ton seppuku
Ta bouche à feu ta déchirure
Ton ventre à sang et confiture
Ton revolver à dix-huit coups
L’antre aveugle par où il entre
La nymphe le diable à ressort
L’océan pourpre aux fleuves morts
Du ciel le long moyeu le centre
Des loups le piège et le festin
Des hommes le dernier rivage
Cet enculeur des coquillages
Ce bel étripeur d’intestins
Ce gouffre avaleur de rapières
Un ogre fou un animal
Par-delà le bien et le mal
Au nom plus ancien que les pierres
Forge à couler l’éternité
À tordre le cou aux aiguilles
Nasse à écorcher les anguilles
Grenier à moudre et débiter
Malaxant chair foie cœur trop tendre
Plongeant les dieux dans le chaos
Jetant des quolibets là-haut
Crachant d’autres enfants de cendre
Ô montre-moi ton seppuku
Plaie vive qui dégueule encore
Moi qui goûte les plaisirs gore
Je te refendrai jusqu’au cou -
Poussée de sève
Catégories : Octosyllabes (8)Son sexe prit racine un jour
Je l’aurais bien chassé de force
En l’interdisant de séjour
Mais il est entré pour toujours
Poussant des rameaux, des écorces
La sève me monta dedans
Me remplit jusqu’à la ceinture
Suivant la trace ambrée d’Adam
J’ai crié, j’ai serré les dents
Et répudié les Écritures
Plus tard est venu le plaisir
Pampres, périanthes écarlates
Ô fleurs qu’il me fallait saisir
Pour les respirer à loisir
Avant que quelque fruit n’éclate
Les semaines passent, les mois
Les années, je suis devenue
De ce géant planté en moi
Lourd couvert si charmé d’émois
Le terreau et l’argile nue -
Deux chasseresses
Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)Félins pour l’autre à griffes à crocs tendus
Rôdent farouches à cris accord perdu
Deux chattes en proie à la béance
Amour devenu déchirance
Deux chasseresses à l’orée qui s’élancent
Félins pour l’autre il nous reste l’instinct
De survie quand la tendresse au matin
Réclame sa livre de viande
Poussant aux culs le jus des glandes
Clits ô pointés sont les arcs que l’on bande
Félins pour l’autre happant feulant toujours
Nues sous les ongles et des lèvres l’ajour
Que chacune lacère et lape
Trous dans la chair vive salope
De nos étreintes ici l’ultime étape -
Remonter les fleuves
Catégories : Dizain, Octosyllabes (8)C’est ton drakkar flèche cruelle
Ivre du sang de cent rameurs
Qui fend la nuit inhabituelle
De nos eaux calmes nos humeurs
Proue terrible rouge clameur
Qui nous remonte à cru les fleuves
Pour embraser l’hubris cité
Violer les filles hanter les veuves
Manger nos miels l’œil excité
Et nous ouvrir des ventrées neuves -
Crime passionnel
Catégories : Octosyllabes (8)Viens essayer ton passe-partout
Ton pêne à mes serrures secrètes
Entre dedans et rafle tout
Même pas peur voyou je suis prête
À me laisser cambrioler
Retourner cul par-dessus tête
Dépouiller fourgonner violer
J’ai un faible pour les vandales
Et les monte-en-l’air au piolet
Qui se l’appuient puis qui détalent
Pour toi j’en pince ô mon seigneur
À en choper les amygdales
Si tu passe crocheter mon cœur
Sois pas surpris par la joncaille
Qui traîne par-là hardi ! hacker
Sur mes antivols pleins de failles
Va ! j’aime pas le travail bâclé
Tu défourailles l’œil en bataille
Viens-t’en brigand pour me tringler
En m’escaladant les murailles
Bah ! te casse pas : voici la clé -
Un autre jour, chéri…
Catégories : Octosyllabes (8)Il faut tuer le ver au matin,
Se l’estourbir à coups de pogne,
Sans quoi il flaire la putain
Et, la retournant, la besogne.
Dès le réveil ça veut baiser,
Ces bêtes-là, c’est sans vergogne ;
Avant qu’elle entre et se rencogne,
Il convient donc de l’apaiser.
Fuyez ses appétits gigognes,
Surtout si vous avez un train
À pas rater ! Branlez l’ivrogne !
Il faut tuer le ver au matin. -
Te futuam
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)À Victor, sans qui etc...
Pourquoi te caches-tu dans l’ombre
Chaude des draps,
Là où ma pine sans encombre
Te trouvera ?
Tétons pourpres cerclés d’étoiles,
Soyez heureux !
Je vous rejoins sous cette toile
En amoureux.
Ô Léda, ton sublime ventre
Me persuada
De te sauter… Qu’y puis-je, diantre ?
J’en suis fada.
Je suis l’oiseau gorgé de foutre,
Le Jupiter
Dont te percera d’outre en outre
Le bec de fer.
Que sert-il que tu te blottisses
Contre ta sœur ?
Tu sais bien que j’irai, ô cuisse,
Brouter la fleur.
Et toi, cuve, silo à spermes
Toujours suintant,
Tu te tiens coi et tu te fermes,
Gagnant du temps,
Mais en vain ! car ta gueule fière
À l’ocre ourlet,
J’en laperai sous la crinière
Les petits laits.
Écartant enfin tes pilastres
De marbre blanc,
Je plongerai au cœur de l’astre
D’un coup de gland.
J’irai compulser le volume
De ton vécu,
Niquer à en perdre les plumes
Ton joli cul.
Je suis celui que rien n’arrête,
Celui qui fout
Nymphes, mortelles et biquettes,
Sans garde-fou. -
Un amour de bitoniau
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Chanson, Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Chanson réaliste. Avec tendresse et pathos…
Cousin Bruno, pourquoi qu’tu pleures ? t’as des soucis ?
Oublie-les vite et viens qu’on joue à la docteuse
Comme quand on était p’tits et qu’j’étais amoureuse !
… Mais là j’ai vu qu’le truc qui nous différencie
L’a pas forci
Chose curieuse
Juste un r’troussis
De chair soyeuse
Son bitoniau j’l’ai en amour
J’lui fais des nœuds-nœuds, des frisettes
J’le taille en pointe, en allumette
Pis j’le léchouille en f’sant bien l’tour
Mon cousin pigne : à voir sa tête
On croirait que j’le passe au four
Ah ! j’le tripot’rais nuit et jour
Si mon mari était moins bête
Cousin Bruno, cesse donc d’pleurer, viens quand tu veux
À la maison, mais n’oublie pas ton vermicelle
C’macaroni qui fait ricaner les pucelles
Moi il m’attire et j’vais même te faire un aveu
Ton brin morveux
Il m’ensorcelle
J’en ai les yeux
Pleins d’étincelles
Ton bitoniau j’en suis gaga
J’passe un temps fou dans ta culotte
Je l’décalotte, je l’recalotte
C’est ma gym et c’est mon yoga
Son p’tit museau d’poisson-pilote
Je m’le grignote comme un nougat
J’lui fais cracher son pastaga
Au bon goût d’beurre et d’échalote
Ton bitoniau j’l’ai en amour…
(ad lib.) -
Les serments du passé
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)Aux angles des couloirs tu me prenais les joues
Mes lèvres tu les mordillais
Et les mains jouant dans tes boucles acajoues
Je sentais mes genoux plier
Pendant que tu suçais tous mes doigts ronronnante
Pour te branler à cœur avec
Moi mignotant tes seins je contemplais ta fente
Ce puits de joie rarement sec
Nous avions un studio où nous foutre des roustes
Au martinet au ceinturon
Et tu gueulais Moleste ah fouette oh ça me booste
Un de ces jours nous nous tuerons
Ce jour n’est pas venu nous nous sommes quittées
Rouges de peine et sans espoir
Nos fibres en lambeaux, nos peaux déshabitées
Pour ne plus jamais nous revoir
À tous les coins de rues tu me prenais les joues
Mes lèvres tu les embrassais
En buvant mes soupirs, mais l’avenir déjoue
Chacun des serments du passé -
À s’en lécher les doigts
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Chanson, Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Couplets lents et dramatiques, un trémolo de cordes ponctuant chaque alexandrin.
Transitions (« Juste une idée ») pleines de silences espiègles et de pizzicati.
Refrains vifs et guillerets…
Monsieur l’agent me surprenant qui passe au rouge
Me menaça d’une voix dure et d’un tonfa
J’eus la nausée, terrorisée, sans rien qui bouge
Quand tout à coup quelque chose en moi triompha
Juste une idée
Une p’tite idée
Pourtant ma foi
Si ça marchait ?...
J’lui ai offert d’la tarte aux poils
Un plat à s’en lécher les doigts
J’lui ai offert d’la tarte aux poils
Et il en a repris deux fois
Un vieux chômeur sur le trottoir criait famine
Éperdue de pitié j’ouvris mon sac à main
Mais là que dalle, un vrai néant, j’avais bonn’ mine
Lorsqu’un éclair de génie me frappa soudain
Juste une idée
Une bête idée
Et malgré tout
Si ça marchait ?...
J’lui ai offert d’la tarte aux poils
J’en ai toujours un peu sur moi
J’lui ai offert d’la tarte aux poils
Et il en a repris trois fois
Mon proprio hurlait : Je vous laisse un’ semaine !
Tout ça pour douze ou quinze loyers de retard
J’eus beau invoquer les hautes valeurs humaines
Amour, bonté, ce salaud n’voulait rien savoir
Quand une idée
Un peu chtarbée
Naquit en moi
Hum… pourquoi pas ?
J’lui ai offert d’la tarte aux poils
C’est pas malin, tout l’monde aime ça
J’lui ai offert d’la tarte aux poils
Il en a repris quatre fois
J’lui ai offert d’la tarte aux poils
C’est un mets des plus délicats
(ad lib.) -
L’ombre de Sappho
Catégories : Octosyllabes (8), Pentasyllabes (5)Ta bouche mouillée
Du con d’une autre je la veux
Contre ma lèvre et mes cheveux
Oh ! fais-moi chaude, barbouillée
Ton pubis emprunt
De suspectes sueurs il me faut
Y lécher l’ombre de Sappho
Au long des berges ourlées de brun
Je te les dispute
Ces embruns furtifs si lesbiens
Garde-les-moi, garde-les bien
Les traces de tes jeux de pute ! -
Rêveur
Catégories : Jocelyn Witz, Octosyllabes (8)Voici le bout de l’aventure
Fini pour toi vieux game over
Il est temps qu’on te restructure
Rêveur
La reine néandertalienne
Voyait en toi comme un sauveur
Gare à ces liens qui vous aliènent
Rêveur
Tu sais le nom de chaque plante
Te souviens des moindres saveurs
Ton frère chaman se lamente
Rêveur
D’où vient ce vide sous ton pagne
Parlant pourtant en ta faveur
Pas l’ombre d’un mât de cocagne
Rêveur
Or dans le futur on te baise
Te voilà K.O. game over
À moins que tu files à l’anglaise
Rêveur
Un poème qui fait référence à ma dernière petite nouvelle :L'histoire d'un homme préhistorique pas comme les autres
doublée d'une réflexion sur la destinée et le libre arbitre...
En lecture libre ici : Rêveur
♥ -
Pique un peu, nique beaucoup, passionnément...
Catégories : Octosyllabes (8)Et puis les voilà qui copulent
Sous l’œil surpris des libellules…
Que voulez-vous ? Pique-niquer
Coiffé d’un ciel bleu majuscule,
Près d’un ruisseau qui affabule,
Ça vous donne envie de niquer.
Le blanc tété tout d’une traite
A fort engorgé les burettes,
Si bien que chacun, à son tour,
S’enfile à l’autre bille en tête,
Et tant valsent les amourettes
Qu’on n’en voit plus que les contours.
Ah ! dit Rémi. Ta pine dure
Se la joue pal qui me torture !
Mon exigu grain de café
Sent que tu dures, dures, dures…
Envoie ta sève en moi, ordure !
J’ai hâte aussi de t’empaffer.
Déjà ? fait Tom. Mmm… je me tâte…
Tu es si chou à quatre pattes !
Garde la pose encor, veux-tu ?
Que je te brique la prostate ;
Pas de risque que je l’éclate,
Ton cul : il aime être foutu.
Ainsi jusques au crépuscule :
Cent mille étoiles se bousculent,
Et, sans prêter nulle attention
À l’œil bleu-vert des libellules,
Le Tom et le Rémi s’enculent
À coups de bélier dans le fion. -
La vitesse supérieure
Catégories : Octosyllabes (8)Timide ? Allons ! Prends les devants,
L’arrière, tout ! La pine au vent,
Grimpe à l’assaut de mes bastides !
Sape l’enceinte ! Affouille ! Évide !
Timide à te ronger d’espoir
Et te branler pour moi le soir,
Viens déverser tes énergies
Dans ma douille et t’y réfugies !
Timide, au taf ! T’as rêvassé
Assez longtemps : faut bien passer
À l’acte un jour, et voici l’heure
De la vitesse supérieure.
Timide ou pas, c’est le plumard
Pour toi et moi, mon gros canard…
Mais feins au moins la hardiesse !
Deviens l’auteur de notre pièce !
Timide, ô, fous sans embarras !
Ému, mon cul te le rendra. -
Sans bruit au flanc de la nature
Catégories : Octosyllabes (8)Voleront nos frocs au soleil,
Et, nues, nous roulerons dans l’herbe,
Déjà mêlant nos monts imberbes
Aux lèvres déjà de vermeil.
Caressante, une lente brise
Enveloppera nos deux corps,
Faisant un seul animal tors
Qui pleure des plaintes exquises.
Nos seins, à leurs joutes d’enfants,
Glisseront, doux, l’un contre l’autre,
Tandis que — ma bouche ou la vôtre ? —
Quelqu’une y mordra goulûment.
Perdues aux mers des chevelures
Ou sur des plages couleur chair,
Nos mains promèneront leur flair
Jusqu’à dénicher nos fêlures,
Lesquelles plaies nous baiserons,
Mouillées du miel d’une amour vive
Comme le vin et de salive ;
Et tant de jouirs s’étaleront
Sans bruit au flanc de la nature,
Que nos cons déjà de vermeil
Sombreront, suivant le soleil,
Dans le cuivre ardent des blessures.