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Octosyllabes (8) - Page 3

  • Alléluia !

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Ah ! l’heureux jour que celui-là
    Quand surgi de la grise église
    Alléluia ! Alléluia !
    Dans l’ombre que les vitraux brisent
          Son vit m’a prise

    J’avais le cœur froid le corps las
    Mais voilà qu’il paraît la verge
    Alléluia ! Alléluia !
    Longue et plus raide qu’une asperge
          Ou qu’un gros cierge

    Sans crier gare il m’encula
    Décrassant mes langueurs têtues
    Alléluia ! Alléluia !
    Et je criais sous les statues
          Pine et me tue !

    Quoique craignant que le prélat
    Vînt attiré par le vacarme
    Alléluia ! Alléluia !
    Je me voyais léchant des Carmes
          La figue parme

    Si bien et tant il m’enfila
    Que prosternée selon l’usage
    Alléluia ! Alléluia !
    Sans chercher à voir son visage
          Je restai sage

    Puis depuis ce jour béni-là
    Soudain dévote ô régulière
    Alléluia ! Alléluia !
    J’offre nu pendant la prière
          Mon pieux derrière

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  • À la baguette

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Que la verge là me fustige
    Me traçant de nouveaux sillons
    D’un rouge ardent de vermillon
          Et de vertige

    Qu’on me batte et me fouette à sang
    Qu’on zèbre partout la candide
    Des lèvres aux larmes humides
          Se déversant

    J’attends nue près de la margelle
    Que vienne un jonc pour me mater
    Serrant le vice à la beauté
          Qu’on me flagelle

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  • Les dessous d’une rose

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Rose tes soies je les effleure
    Seule dans l’allée où tu croîs
    Parfois même une rosée pleure
          Au plus étroit

    Rose on t’écarte les pétales
    Et aussitôt dans le matin
    Un bouquet de senteurs s’étale
          Qui vous atteint

    Rose ton bouton m’exaspère
    Qui renferme tant d’appétits
    Chauve et dodu comme un bon père
          En plus petit

    Rose ta fine chair éclose
    Drague des bourdons qu’on voit saouls
    En ressortant tout trempés rose
          De tes dessous

    Rose oh mais où sont tes épines
    Je ne vois qu’un cœur allumé
    Que déjà des gueules mutines
          Viennent humer

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  • (re)Nativité

    Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)

    Poussez toujours, ne cessez pas l’effort
          D’élargir lentement la brèche
    Afin d’ancrer le Jésus dans la crèche
          Infâme l’espérant : mon for

    Intérieur, serpente retournée
          Muscle ravi vous enserrant
    Bracelet brun de maréchal-ferrant
          Raide à la première fournée

    Forez ma chair, elle se love autour
          Vous épouse à mesure qu’entre
    Cet éperon vôtre au fond de mon ventre
          Qu’il déchire, oh ! tel un vautour

    Affamé, je sens qu’enfin ça pénètre
          Poussez, ne rompez pas l’effort
    De m’enculer en devenant plus fort
          Le bon Jésus semble renaître

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  • Un paillasson à escalopes

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Tords ton cul merde remue toutes
    Tes agaceries sur ma gueule
    Sois pas si coincée si bégueule
          Jolie louloute

    Branle ta chatte à en miauler
    Sur l’autre moitié de ton couple
    Dont la langue déploie de souples
          Satins violets

    Décrasse et crève à fond salope
    Ton foutu fruit de la passion
    Ce soir je suis un paillasson
          À escalopes

    Danse du ventre ô je t’atteins
    À l’orgasme en suçant ta grotte
    Remue du cul envoie la flotte
          Et sois putain

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  • Du tréfonds des espaces

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ne m’oublie pas prince d’Euphor
    Souvent je pense à toi très fort
    Revoyant tes cornes dorées
    Et ta bite en fer adorée

    Goldorak ô robot géant
    Je t’ouvre mes genoux béant
    Fuse du tréfonds des espaces
    Cornofulgurer ma crevasse

    Mon trou noir et ma bouche à air
    Refends-les d’un rétrolaser
    Joyeux en empoignant mes vastes
    Tétons d’une main enthousiaste

    Goldorak ô vaisseau dément
    C’est toi que je veux pour amant
    Lacérant mes chairs à l’arrache
    À grand renfort d’haltérohache

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  • Ventre affamé n’a plus d’oreilles

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Mon bas du ventre s’acoquine
    À tes laines rousse copine
    Ça tricote à cuisses perdues
    Quoiqu’on n’ait jamais vu d’épine
    À la chair du fruit des fendues

    Nos bouches d’amour s’entretiennent
    La mienne bavant sur la tienne
    Lui conte haleines suspendues
    La sanglante légende indienne
    De l’arbre et du fruit des fendues

    Ventre affamé n’a plus d’oreilles
    Quand nos hauts-de-cuisse appareillent
    Sourds à la plainte inentendue
    Sourdant d’autres bouches vermeilles
    Ailleurs loin du fruit des fendues

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  • Le comte et le con (conte)

    Catégories : Décasyllabes (10), Fable, Octosyllabes (8)

    Dans son caveau, le comte E. Jacula,
    Mort depuis peu et qui mal se résigne
    Aux vertueux hivers de l’au-delà,
          Tend l’oreille qui quête un signe.

    Hurle la bise à rendre fous les loups
    Rôdant partout aux abords des masures,
    « Libres !... » gronde E., dont le cerveau jaloux
          A perdu du temps la mesure.

    La crypte soudain résonne des pas
    Précipités d’une chose ou d’un être
    Qui tremble et geint et lui parle tout bas :
           « Pouvez-vous m’entendre, ô mon maître ?

    » Je suis Ninon, fille de ces croquants
    Qu’un jour vous reçûtes à votre table,
    Privilège eu, du reste, en le troquant
          Contre ma vertu discutable.

    » Sachez qu’au grand jamais je n’oublierai
    Combien vous étiez ferme comme un cierge,
    Et que mon con, souvent, tout déchiré,
          Pleure en songeant à votre verge. »

    Plus puissants que la mort, de tels propos
    Font que le feu, bien qu’il y voie que dalle,
    Bande à crever dans son lieu de repos
          En soulevant la lourde dalle,

    Et le voici qui enlace Ninon,
    Lui veut planter son versoir à semence...
    Mais elle tombe à genoux et crie : « Non !
          Seigneur, le péril est immense,

    » Car vous épient au tournant du décor
    Tous ces bouseux que le curé harangue.
    Ils brûleront votre si roide corps,
          Puis ils m’arracheront la langue !

    — Bah ! fait le comte en ricanant, moqueur,
    Est-ce assez pour qu’un Jacula frissonne ?
    Baisant ces rats, je leur serai vainqueur,
          Mais, pour l’heure, ma polissonne... »

    Et de son long pieu fend la bouche en cœur.

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  • Ma légionnaire

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    Toi qui buvais, gueulant des chants de corps de garde,
          Quelque alcool fort à pleins barils,
    Il fallut qu’en ce bar tes dehors si virils
          Je les perce et mieux les regarde.

    Mal féminin, s’il faut écouter les ragots,
          Ta carrure rude et hommasse
    Me plut assez pour que nos conques nues s’aimassent,
          Quoiqu’on t’appelât virago.

    Ton baryton, tes muscles de déménageuse,
          Loin d’être à mes yeux un défaut,
    M’attirèrent, soudaine émule de Sappho,
          Vers ton épaule avantageuse.

    Qu’importait des messieurs l’imbécile dédain ?
          Tu restais femme tout entière ;
    De leurs labels machos nous nous faisions litière,
          Couchées boudin contre boudin.

    Tu t’en allas où tes 46 fillette
          Et ta moustache t’emmenaient,
    Ô légionnaire en perm aux baisers forcenés,
          Androgyne sans andouillette !

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  • À pleines culottes

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Je voudrais dévorer vos raies
    Déesses fortes et girondes
    Plus qu’aux gros joyaux de Golconde
    Je rêve nue désemparée
    Et moite à vos mollesses rondes
    D’un blanc de falaise de craie

    Ah ! vous lécher le sot-l’y-laisse
    Monts de chair où la vie tremblote
    Jus et viande à pleines culottes
    Planètes nées pour la caresse
    Vos saines sueurs vos riches flottes
    M’engraisseront belles ogresses

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  • Serve du fruit

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Rappelle-toi femme allaitant
    Nos serments d’amour mutuelle
    Nos conjugaisons je tu elle
    Nos furieux élans militants

    Rappelle-toi l’hier encore
    Mon corps près du tien qui s’étend
    Ouverts nos ventres palpitant
    Qui prenaient feu jusqu’à l’aurore

    Rappelle-toi qu’en commettant
    Cet inutile tu rallies
    La vie que nous avions haïe
    Avec ardeur à dix-sept ans

    Rappelle-toi dis sois sincère
    Fuyons à deux tant qu’il est temps
    Il pue le vécu qui t’attend
    Serve du fruit de tes viscères

    Femme engrossée femme allaitant
    Si ta bouche se fait cruelle
    Et nie notre amour mutuelle
    J’irai me jeter dans l’étang

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  • À consommer sur place

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

          À ma belle auberge espagnole
    Tu trouveras le bon vivre et le cul ouvert
          On remet souvent le couvert
    Picolant comme un trou plus d’un se la pignole

          À mon bel hôtel de passion
    On entre faire un saut dès qu’on la sent tendue
          Salle des pines pas perdues
    Se mélangent les gens et les générations

          Ô palace ô pension salace
    Tu prendras une suite et la taulière avec
          Range donc ton traveller’s check
    Tous les cons sont compris à consommer sur place

          Le bon vivre et le cul ouvert
    T’attendent la soubrette et ses nymphes menues
          Te souhaiteront la bienvenue
    Après l’amour souvent on remet le couvert

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  • Les plaisirs à Josette

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Me voulez-vous moi c’est Josette
    J’ai le ventre serré brûlant
    Avide d’essieux longs et lents
    Mettez-les-moi dans la rosette
    Pas besoin de beaucoup d’élan

    Sitôt expédiée la prière
    Du soir et la pipe à papa
    Je vais promener mon derrière
    Et le reste de mes appâts
    Dans les bars que je connais pas

    Guidant les vits dans ma rosette
    Je me les fais entrer dedans
    Plus profond s’ils sont plus bandants
    Je viens pas là pour la causette
    Plutôt pour les jeux décadents

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  • Au cul les barbus !

    Catégories : Octosyllabes (8)

          Si j’ai bien compté, c’est le 1000e poème

    Pars Ali pars à la prière
    Fiérot comme un conquistador
    Pendant qu’à poil sous mon tchador
    Je me fais fourrer par derrière
    Par Rachid un gars du quartier
    Mécréant rempli de pitié

    J’encule ainsi les islamistes
    Mettant les nanas sous écrou
    Allah je m’en farcis le trou
    J’existe moi puisqu’on me fiste
    Et n’en déplaise à Mahomet
    Mon corps se kiffe ô dégommé

    À bas le voile et les mosquées
    Niquons les cons et les barbus
    Quand Rachid fend mes attributs
    Je deviens baiseuse embusquée
    Pissant triste Ali sur ta foi
    Et jouissant trois ou quatre fois

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  • La rivale

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Si tu m’aimes plus, Margoton,
    Si tu me refuses tes lèvres
    Du con, leur étui de coton,
    Moi, pauvre pâtre pris de fièvre,
    J’irai tâter d’autres tétons.

    Si tu me fuis, fourbe bergère,
    Me celant tes lieux vénériens
    Sans plus vouloir, dans la fougère,
    Rouler ton cul contre le mien,
    Si ton regard me réfrigère,

    Il est des êtres sans ego
    Auxquels mon cœur aussi s’attache.
    Bref, si tu m’aimes plus, Margot,
    Je me rabattrai sur la vache
    Et son énorme berlingot.

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  • Princes de la cochonnaille

    Catégories : Octosyllabes (8)

    La rosette et le saucisson
    Sont comme deux larrons en foire
    Et qu’importe au fond si l’un foire
    Au cours de leurs jeux polissons

    Le saucisson et la rosette
    S’encanaillent net et précis
    Quand l’un s’étire, l’autre aussi
    Tôt se dilate et fait risette

    La rosette et le saucisson
    Ces princes de la cochonnaille
    Nous les emportons où qu’on aille
    Et à loisir les unissons

    Le saucisson et la rosette
    S’aiment si fort qu’assez souvent
    Ils se convient, l’œil émouvant :
    Viens, jouons à cligne-musette !

    La rosette et le saucisson
    À chaque apéro se marient
    Et leur gaieté jamais tarie
    Remplit le salon de frissons

    Le saucisson et la rosette
    Deux spécialités du bon Dieu
    Dont l’assemblage est dit odieux
    Par les coincés — pourtant mazette !

    La rosette et le saucisson
    Si bien l’un dans l’autre se logent
    Qu’à quoi bon foutre (on s’interroge)
    Ce trou par lequel nous pissons ?

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  • Mission d’exploration

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Plus tu m’humectes, plus je mouille
    Et je m’étonne : jusqu’à quand ?
    Ces deux vases communicants
    Sont-ils sans fond, cornegidouille ?
    On le saura qu’en forniquant.

    Plus tu l’embroches, plus il s’ouvre,
    Mon ventre, et plus fort il a faim.
    Ô, viens profond, viens dur afin
    Qu’on sache enfin ce que recouvrent
    Cette eau, ce gouffre et ces parfums !

    Creuse les contrées inconnues !
    Foule-les des pas les plus longs !
    Depuis le temps que nous brûlons
    D’apercevoir les envies nues
    Qui dormaient sous nos pantalons...

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  • Là où le vit blesse

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Je les regarde tous en douce
    En m’imaginant leur engin
          Déjà je geins
    De le sentir qui pousse et pousse
    Pour me modeler le vagin

    Je les regarde au bas du ventre
    Voir si y a du monde au balcon
          Hors de mes gonds
    Je rêve que ça entre et entre
    En me recalibrant le con

    C’est mon vice ô c’est ma faiblesse
    Mater les mecs les supputant
          Déjà dedans
    Je coule là où le vit blesse
    À l’envisager me foutant

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  • Sa langue aux chattes

    Catégories : Octosyllabes (8)

    À langue humide on se raconte
    Des choses à trembler de honte
    À langue docte on se décrit
    Nos sentiments nos joies nos cris

    À langue émue on se remue
    Les sangs ensemble on fait sa mue
    À langue avide on se repaît
    De soupirs toujours plus épais

    À langue d’ogre on s’appréhende
    Pour ce doux crime être gourmandes
    Tout alanguies on se défait
    De nos derniers restes d’effets

    À langue ardente on se repère
    La lézarde où vit la vipère
    À langue âpre point on ne craint
    La parlotte à rebrousse-crin

    À langue osée on se dépose
    La rosée au secret des roses
    À langue aiguë on se découd
    L’accroc en gémissant beaucoup

    À langue muette on se tourmente
    De lancinants désirs d’amantes
    À langue roide on se durcit
    Le bouton de chair sans merci

    À langue farouche on se flingue
    Nos souffles sont devenus dingues
    À langue aveugle on ne se voit
    Plus mais nous emmêlons nos voix

    À langue altérée on s’avale
    Les fleuves brûlants qui dévalent
    À si longue langue on s’éprend
    Que nos ventres vont s’empourprant

    Sans trêve on pourlèche écarlate
    Sa langue ivre sa langue aux chattes
    Puis dans le jouir on se rejoint
    Pour se donner les premiers soins

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  • L’égout (et les couleurs)

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Dans mon trouble le gras le lourd
    Et le salé tout se mélange
    J’ai scié ma muse et limé l’ange
    Souillé l’azur l’or les velours
    Pénétré l’égout de l’amour

    Tant pis pour celles que ça lasse
    Navrée pour ceux qui mal y voient
    Je crois aux vertus du grivois
    Pour le restant le pas-salace
    J’ai oublié de suivre en classe

    Les gros mots le sont jamais trop
    Licencieux et cochons m’amusent
    J’ai limé l’ange et scié ma muse
    Des tags pornos dans le métro
    Je fais des vers un peu rétro

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