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Octosyllabes (8) - Page 3

  • Shéol

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Je rêve qu’on me repucelle
    Me recachette absconsement
    Mais je n’ai pas trouvé l’amant
          Assez ficelle
    Et de membre assez opulent

    Car ma faille est un précipice
    Un shéol un gouffre sans fin
    Abyssal espace aux parfums
          Mêlés de pisse
    Et de vieux ovules défunts

    Je ne sens plus l’amour des hommes
    Me toucher ainsi qu’au début
    Quand chaque flèche allait au but
          Fendait la pomme
    J’ai commis depuis trop d’abus

    Par pitié qu’on me repucelle
    Qu’on me recouse les parois
    Que je goûte à nouveau l’effroi
          De l’escarcelle
    Qu’écartèle un morceau de roi

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  • Deux fois creuse

    Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)

    Pêcheur d’étrons, tu pris au pied levé
    Ce chemin sombre aux heures matinales
          Avec un entrain qui signale
    Combien ce vœu te fit longtemps baver.

    Pêcheur d’étrons, plus tu fends et patauges,
    Et plus je mouille au droit de l’autre puits !
          Faudra-t-il attendre la nuit
    Pour qu’à son tour tu y plantes la jauge ?

    Pêcheur d’étrons, résignée je me fous
    Les doigts dedans, me sachant deux fois creuse,
          Ahanant telle chienne ou gueuse —
    Oh ! va plus fort, mon chéri, mon grand fou !

    Pêcheur d’étrons, fana de l’étroitesse,
    De quel harpon épais tu me remplis !
          Mon boyau ne fait plus un pli,
    Et j’ai bien peur que tu jutes en vitesse.

    Pêcheur d’étrons, je sens à ces lancers
    Dont les élans t’envoient battre les couilles
          Que tu ne seras pas bredouille :
    Le colombin nouveau est annoncé…

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  • Taille grand garçon

    Catégories : Octosyllabes (8)

    L’amour est un cheval d’arçon
    Greffé d’une simili-bite
    Pas vraiment de pointure hobbite
    Plutôt la taille grand garçon
    Et que l’on chevauche très vite

    L’amour est ce coursier de cuir
    Qui vous fait voir des étincelles
    Vous emporte et vous dépucelle
    Loin des hommes bêtes à fuir
    Lorsqu’on le chevauche sans selle

    L’amour est un noir destrier
    Silhouette vague oh simple ébauche
    Dont pourtant le galop vous fauche
    Les jambes et nue vous fait crier
    Si trop longtemps on le chevauche

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  • Sous la table

    Catégories : Hendécasyllabes (11), Jocelyn Witz, Octosyllabes (8)

    Je suis le vin, le buveur et l’échanson
    Je suis la vie dans le ventre des chansons
          Touchez, palpez l’inéluctable
          Avant de rouler sous la table

    J’ai nom Manon, la servante aux joues rubis
    De vous j’ai soif et veux ôter mes habits
          Mon sein s’ouvrira délectable
          À vos baisers dessous la table

    Demeuré droit quand vos amis gisent saouls
    Qui ne voient pas mon séant sur vos genoux
          Cherchez le porche de l’étable
          Dans les ténèbres sous la table

    J’ai nom Manon, au cœur certes déluré
    Mais au con chaud qu’il est bon d’ébavurer
          Fût-ce ici à même le sable
          Et le paillon dessous la table

    Je suis le vin, le buveur et l’échanson
    Je suis la joie dans le ventre des chansons
          L’amour sans loi, le foutre aimable
          Qu’on se donne à deux sous la table


    Je suis le buveur, le vin et l'échanson est aussi le titre d'une de mes nouvelles
    fantasticochonne en lecture libre.

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  • Leur parlez pas d’autrui (poème cochon)

    Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)

    Tout le fruit l’usufruit
    Ce que les autres veulent
    C’est rien que pour la gueule
    Des gras enfants des truies

    Vieux nourrains pourris par l’oseille
    Se gargarisant au Nikkei

    Polis roses instruits
    Tout bardés de culture
    Ils vous crient No future
    Dans le monde des truies

    Ils bâfrent tous au CAC 40
    C’est là qu’est l’auge avec la rente

    Ils dévorent sans bruit
    Ce qu’au reste ils possèdent
    Rongeant de A à Z
    Cet univers des truies

    Ils vont s’empiffrer à Wall Street
    De champ’, de junk bonds et de frites

    Leur parlez pas d’autrui
    Ce mot les met en rogne
    Craignez-les quand ils grognent
    Les gras enfants des truies

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  • Remembrance

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Remembrez-moi je vis si seule
    Si creuse et oubliée des mecs
    Que je pourrais crever la gueule
    Ouverte et le machin tout sec
    Pur zéro je suis devenue
    De vos équations l’inconnue

    Remembrez-moi ayez du cœur
    Et du plaisir à me remettre
    Afin d’effacer les rigueurs
    De cette absence tout votre être
    Est là qui rôde et se souvient
    Vaguement qu’il baisa le mien

    Remembrez-moi qu’on se rappelle
    Combien nos corps allaient de pair
    Combien l’âme nid d’hirondelle
    Me pleurait sous vos coups de fer
    Remembrez-vous de moi le membre
    Je vous attends nue dans ma chambre

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  • Le grand nettoyage

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Les Muses m’ont remise à neuf
    Débarbouillé les orifices
    Comme ô hasard ils étaient neuf
    Chacune offrit ses bons offices
    À l’un de mes accès mondains
    Ces défilés par où se glisse
    Plus d’un phénomène plus d’un
    Aspect des choses en coulisse

    D’abord me savonner les yeux
    De quelques nus à la peau fraîche
    À l’ouïr le soupir merveilleux
    De deux amants qui s’entrelèchent
    Pour mes naseaux bien encrassés
    Parfum de foutre et de livèche
    Le reste il fallut le passer
    À l’étrille et paluche rêche

    Les Muses d’un fort lavement
    M’ont baigné l’âme et le viscère
    Ainsi que de tendres mamans
    De leur jus de filles sincères
    Je me sens belle à l’intérieur
    Depuis que leurs mignonnes serres
    M’ont écouvillé l’œil rieur
    J’ai plus le cœur qui se resserre

    Les Muses m’ont rincé lustré
    Retendu poils et satinette
    Effaçant ce qui me frustrait
    Brossant longuement ma minette
    Les neuf Muses sont très sympas
    Je repars poésie en tête
    Et feu partout ailleurs d’un pas
    Leste et serein de midinette

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  • Un jour pas comme les autres

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    À la jolie Gitane qui m’a donné l’idée…


    Chic alors c’est le jour de l’an
    De l’an de l’an de l’enfilade
    Vas-y mon chou prends ton élan
    C’est l’jour rêvé pour les plans crades
           Ce jour de l’an !

    Darling oui c’est le jour de l’an
    De l’an de l’an de l’emboîture
    Fais gicler ta turbine à flan
    Qu’on mixe avec ma confiture
           À fond là vlan !

    Pas d’erreur c’est le jour de l’an
    Papa de l’empapaoutage
    Prends-moi sur tes gros genoux blancs
    Pour me montrer d’jolies images
           Des trucs troublants !

    Trop chouette hein c’est le jour de l’an
    De l’enlèvement des Sabines
    Ça nous fout le cœur tout tremblant
    Quand vous chargez avec vos pines
           Dieu quel talent !

    À nouveau c’est le jour de l’an
    De l’envie de cul tyrannique
    Dis-moi qu’t’as toujours ton beau gland
    Sans ça je cède à la panique
           J’suis sur le flanc !

    Ô ma sœur c’est le jour de l’an
    De l’an de l’entrée en matière
    Au lieu d’rester les bras ballants
    Branlons-nous dans les pissotières
           Tout l’bataclan !
     

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  • Patriarcat 2.0

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

          Jutez pour moi !

    Je vous promets monts et merveilles
    Des pétasses à tu et à toi
    Belles et fendues jusqu’aux oreilles

          Jutez pour moi !

    Partout des meufs superbandantes
    Aux trois quarts nues selon la loi
    Et malheur aux contrevenantes

          Jutez pour moi !

    Des vierges comme s’il en pleuvait
    Dont la chatte ondule et chatoie
    Fleurant l’ambre et le sénevé

          Jutez pour moi !

    De gros nichons pour oreiller
    Des foufs trempées pour rince-doigts
    Ah ! c’est sûr on va s’en payer

          Jutez pour moi !

    Fini les mâles malheureux
    Aux filles de porter la croix
    Livrant pour nous leur corps moelleux

          Jutez pour moi !

    À chacun son grouillant harem
    Mille fois mieux qu’au Walhalla
    On ne compte pas quand on aime

          Jutez pour moi !

    Tout homme aura rang de héros
    De sultan de führer de roi
    Patriarcat 2.0

          Jutez pour moi !

    Elles vous nommeront Monsieur
    Jamais n’élèveront la voix
    Filant doux et baissant les yeux

          Jutez pour moi !

    Le matin pipe obligatoire
    Un p’tit effort mesdames on boit
    Et glou et glou là pas d’histoires

          Jutez pour moi !

    Vaisselle aspi torcher les gosses ?
    Citoyen dis ça va de soi
    C’est toi le patron toi le boss

          Jutez pour moi !

    Pas de Chéri j’ai la migraine
    Ordonnez Salope ouvre-toi !
    Alis Babas montés en graine

          Jutez pour moi !

    Chasse aux femelles le dimanche
    Vous les verrez toutes aux abois
    Nibards au vent culotte blanche

          Jutez pour moi !

    Ces enculées de féministes
    Sur la grand’place un jour par mois
    Subiront le pal et le fist

          Jutez pour moi !

    Pour vous de juteux cons velus
    Offerts à l’embarras du choix
    Pour moi le pouvoir absolu

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  • Le prof

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Pour additionner un et un
    Faut vraiment pas compter sur Matt
    Mais lorsqu’on vient à quatre pattes
    Se dénombrer les poils pubiens
    Il a soudain la bosse des maths
    Allez savoir à quoi ça tient

    En toute matière Matt est nul
    Pour l’orthographe une vraie bite
    En langues OK à la limite
    Mais suffit que j’ôte mon pull
    Le génie tout à coup l’habite
    Et sa science fait des émules

    Ainsi ce mec pour qui l’école
    Ne fut jamais qu’un mauvais rêve
    Mériterait sitôt qu’il lève
    Sa férule le prix Nobel
    Il est le prof et moi l’élève
    Trois heures par jour de gaudriole

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  • Dans l’antre clive

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Arrière ô ces masses énormes
    Qui font le cœur concupiscent !
    Ton cul fourbe, ton boule hors normes
    Pèse sur ma bouche et mon sang,
    Quand toujours plus bas je descends
    Dans mon amour profond des formes.

    Je suis devenue ton fauteuil,
    Bidet que tu califourchonnes,
    Qui te nettoie l’étroit à l’œil,
    Et moi, vaincue, je m’abandonne
    À tes envies les plus cochonnes
    En me chiffonnant l’écureuil.

    Popotin somptueux ! Derrière
    Formant mon unique horizon !
    Sens-tu s’envriller la tarière
    Et se couler le doux vison
    De ma langue dans la prison
    De ce puits privé de lumière ?

    Viens-t’en plus près, viens m’étouffer,
    Me pomper l’air et la salive
    À force de désir loufé !
    Ne retiens pas la brune olive !
    Je m’engloutis dans l’antre clive
    De tes fesses pour tout bouffer…

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  • Le deal

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Là sur sa fente à demi close
    Il chavirait des affluents
    Et ma langue au désir gluant
    Léchait ce blanc, suçait ce rose

    De leurs voluptés à mon su
    Je faisais mon miel sans mot dire
    Savourant le goût du martyre
    Chaud et lacté, tendre et moussu

    Parfois je pouvais mettre aux lèvres
    Un bout de gland déjà ridé
    Et rêver qu’il me possédait
    Comme il l’avait prise — ô ma fièvre

    Jamais cependant je ne pus
    Me voir baisée à part entière
    De mon cœur ils faisaient litière
    C’était le deal dès le début

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  • Buzz-moi encore !

    Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)

    Sitôt entré il me fout ventre à terre
    Sans nul hello ni s’être dévêtu
          Il m’aime à couillons rabattus
    Trou dans son agenda totalitaire

    Baisée coup sur coup, prise à fond de train
    Crépitant comme une traînée de poudre
          En un éclair gicle la foudre
    Buzz n’a jamais le temps quand il m’étreint

    Moi coulante je mets les bouchées doubles
    Et me donne à lui à tombeau ouvert
          Monte en flèche dans l’univers
    Si haut que mes sens, mes pensées se troublent

    Buzz me travaille à vitesse grand V
    Crépitant comme une traînée de poudre
          En un éclair gicle la foudre
    Puis revient la nuit : ciao, je m’en vais…

    Un jour je bondis, m’accroche et m’écrie
    RESTE ! il me répond, blanc comme un martyr
          Je faisais qu’entrer et sortir
    Tu sais bien, je suis surbooké, chérie

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  • Nées sous le signe des Gémeaux

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Plus réunies que sont les fesses
    Il faut de pair nous lutiner
    Notre amour jamais ne s’affaisse
          Vous comprenez ?

    Si vous pinez le con de Marthe
    En même temps sucez le mien
    Pas question que l’une s’écarte
          Sachez-le bien

    Régalez-moi à la seconde
    Où vous la menez au plaisir
    Ensemble la brune et la blonde
          Veulent jouir

    N’oubliez pas : votre bon foutre
    Nous revient à toutes les deux
    Ayez soin de vider vos outres
          Bien au milieu

    Nos langues iront à l’ouvrage
    Ronronnant et s’entremêlant
    Pour vous nettoyer l’outillage
          D’un même élan

    Mais si vous manquez ridicule
    À ces lois de notre amitié
    Nous vous broierons les testicules
          Pas de pitié

    Nous sommes sœurs je le confesse
    Nos cœurs sont un : inentamé
    Plus réunies que sont les fesses
          À tout jamais

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  • Quand les boussoles s’affolent

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Pour le blanc fessier d’Aliénor
    Tout mec divague et perd le nord
    Leur aiguillon tremble et s’agite
    Leur creux rafiot prend de la gîte

    Il en vient des gras de Francfort
    S’épuisant en violents efforts
    La meuf à l’âme boréale
    Se fout pas mal des fort des Halles

    Pour elle ils déploient des trésors
    De vains baisers (coquin de sort !)
    Mais elle au lit se montre arctique
    Peu lui importe la tactique

    Les seins lactescents d’Aliénor
    Lui valent fleurs et montre en or
    Et plus d’un crut se la soumettre
    La sondant de son thermomètre

    Il est même un contreténor
    Au regard ardent d’athanor
    Qui vise une Aliénor conquise
    Veut lui voir mouiller les banquises

    On la juge au vu de son corps
    Adepte des câlins record
    Alors qu’elle a le cœur polaire
    Neige sur béton cellulaire

    Ô cime inviolée l’Aliénor
    Dont l’œil luit tel un Koh-i Nor
    Reste au paddock un bloc de glace
    Où les donjuans font du surplace

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  • Un monde d’Èves

    Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)

          Le tarin plongé dans sa moule
                Je la grignote à vif
          Et des grandes eaux qui s’écoulent
                M’en tartine le pif
    Tendre est son ventre et sa nymphe amollie
          J’aime une fille à la folie

          J’aime une fille à peine éclose
                Fraîche comme un torrent
          Pâle comme un bouton de rose
                Au pétale odorant
    Dont je fais miel en butinant fontaine
          Son petit con à perdre haleine

          Son petit con plus nu que paume
                Qu’elle épile avec soin
          Son con de satin qui embaume
                Le musc et le benjoin
    Je le boulotte et m’y plongerais toute
          Tant je la kiffe ma louloute

          Tant je la kiffe et la soulève
                Par ma lécheuse ardeur
          Que nous fondons un monde d’Èves
                Sans le moindre emmerdeur
    Contre sa blanche cuisse elle a ma joue
          Buvant à sa chair acajoue

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  • La violence continue pendant les travaux

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Me renversant dessus la terre
    M’arrachant voile et blanc hennin
    M’écartelant le féminin
    Le clouant de ton cimeterre

    Déchirant mes intimes vaux
    Tirant poussant sous l’œil des nues
    Mordant à mes mamelles nues
    Poursuivant violent les travaux

    Giclant en mon ventre ta goutte
    Me foutant le corps à l’envers
    Le délaissant encore ouvert
    M’ayant enfin toute à toi
                                              TOUTE !

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  • L’évasion

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Lime lime ô limeur sublime
    Agite-les mes blancs limons
    Mes haillons de cuir les élime

    L’épaisseur de ton être intime
    Ne mérite pas de sermon
    C’est du nanan loin de la frime

    Que précipitent nos enzymes
    Depuis ton haut mât d’artimon
    Ce cierge blanc nous réanime

    Pousse à la roue enfle la rime
    Grosse ainsi que nous l’estimons
    Tâtons le ciel au bout des cimes

    Morsure en moi qui désopprime
    Je veux ruer dans les timons
    Mes freins et mes mors les supprime

    Va jusqu’au fond va jusqu’au crime
    Toujours plus haut plus en amont
    Pousse la clim à plein régime

    Même si la vie n’est que mime
    En limant nous la rédimons
    J’en ai rêvé I had a dream

    Lime lime ô sans cesse lime
    Lime à réveiller les démons
    Jamais ne grippe ou ne t’arrime

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  • Un poil ou deux de chance

    Catégories : Octosyllabes (8)

    J’ai mis mon cul dans la balance
    Offert à ceux qui portent lance
    Ouvert à ceux qui portent haut
    Belle pourpre à luisants rehauts

    J’ai mis mon cul là où s’élancent
    Tant d’étendards et de hérauts
    Qu’avec un poil ou deux de chance
    Il trouvera son Roméo

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  • Entre tes berges vaginales

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Les cuisses pendues à mon cou
    Tu m’embrassas à pleine vulve
    Je faillis me noyer d’un coup
    Dans cet affolant pédiluve

    Pour un peu j’en perdais le goût
    Du jus de verge et des sueurs mâles
    Tu me menais par le licou
    Entre tes berges vaginales
    Les cuisses pendues à mon cou

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