Rosée des luttes amoureuses
Qu’au terme brûlant d’une nuit
On te boive à la tige creuse
Jamais ne nuit
Parfums capiteux de l’humide
Qui sublimez dans le matin
Les corps se rêvant pyramides
Aux ciels éteints
Pointes gémissant trop mordues
Des seins vidés comme des fruits
Que ces cruautés à vous dues
N’ont pas détruits
Nos ventres battent disant certes
L’amour est un bel assassin
Qui rend la chair molle et ouverte
Comme à dessein
Molle et ouverte
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)