Ainsi le soir happais-je ta
Lèvre encor dans tous ses états
Mon cœur votant la vendetta
Des sueurs y rêvassaient écorces
Dont ils avaient rongé la chair
Ton flux m’était d’autant plus cher
Que tu l’abandonnais sans force
J’aspirais d’appétit pervers
Le quotidien de nos divorces
Laissé là en guise d’amorce
Brisées sillons débris divers
Parfois un orgasme de neige
Ancienne et qui se désagrège
Ainsi chaque soir te happais-je
Brisées
Catégories : Octosyllabes (8), Sonnet
Commentaires
Un orgasme de neige... tu peux développer ? Sourire
De neige ancienne, autrement dit le vestige d'un désir disparu, enfin quelque chose comme ça... :/