J’aime qu’un homme m’aplatisse
Que ses mains poilues me saisissent
Fassent des folies de mon corps
J’aime les sans-gêne les porcs
Aux petits yeux suintant le vice
M’ouvrant à eux sans un remords
Me livrant toute et sans temps morts
Je jouis d’autant plus qu’on abuse
De moi sans aucun mot d’excuse
En démontant tous mes ressorts
Poupée de chair bourrée de ruse
Pantin docile je m’amuse
Quand je les aide à tirer d’eux
Les fantasmes les plus odieux
Dont Dieu sait ! leur âme est profuse
Vive les pervers les huileux
Vous triturant à qui mieux mieux
Les obsédés les presqu’artistes
Les sans-honte et jusqu’au-boutistes
Les porcs aux petits yeux vicieux
Les petits yeux
Catégories : Octosyllabes (8)
Commentaires
sans-gêne, porc aux petits yeux suintant le vice, pervers, huileux, obsédé, artiste (du surin, du fouet, de la torture...), sans-honte, jusqu’au-boutiste.
C'est mon portrait craché, ça !
Je croque d'après nature. :D
Je confirme : y a pas plus nature que ce cher Désentripailleur qui n'a d'humain que ce qu'il faut. Pour le reste, c'est un mélange d'orang-outang, de hyène, de poulpe, de scorpion, de pou, etc. Bref, un être exquis. Ex-quis.
Je le soupçonne de ne faire qu'un avec vous, Parrain...
(Ce qui ne gâte rien.)
Quel bel appel au vice et à la luxure !!!
Merci, François ;)
Parrain, le chef, c'est moi et personne d'autre, pas même Vito Corleone ou Lucky Luciano. Mukélé, Dimitri, Dorotea et le Désentripailleur sont mes fidèles séides, mes enfants adoptifs, en quelque sorte. Le Désentripailleur a contracté la sale manie d'utiliser mon ordinateur et de foutre le bordel un peu partout. Rien n'y fait : il persiste dans le vice. Ce que vous lisez sur votre blogue est bien gentil. Si vous voyiez ce qu'il envoie à des gens infréquentables mais qui détiennent le pouvoir (Haenel, Pleynel, Merluchon, Ciotti, Garrido, Cali, Micron...), vous en seriez effrayée. Ni le bâton ni la carotte n'ont d'effet sur son cerveau malade. Le bon sens voudrait qu'il aille nourrir la poiscaille, lesté d'une cravate de béton. Seulement, nous l'aimons et son travail est impeccable.
Au fond, vous êtes un sentimental.
Sentimental, sentimental ! Et pourquoi pas romantique ? Non, Parrain, n'est pas un poil sentimental ! Si je l'étais, comment voudriez-vous que je fasse proprement mon métier ? Vous croyez que, en bon sentimental, je serais capable de suriner cent trente-deux loustics (record homologué) en cinq heures de nuit, sans une seule tâche de sang sur mon costume trois pièces ? Quel manque de respect ! Ah, coquine, tu mériterais une bonne fessée avant d'aller au lit privée de dessert.
Oh ! oui, une bonne fessée... puis le dessert.
Pas de fessée pour la perverse. Privée de dessert pendant une semaine, obligation d'écouter l'intégralité des discours de Merluchon et de lire le rapport sur la signalisation routière dans la Creuse entre 1970 et 2020. Bien entendu, vous devrez écrire trente pages de résumé sur le rapport et quarante autres pages sur les dits merluchonesques. En général, ce genre de punition fonctionne... sur les personnes saines d'esprit.
C'est de la torture pure et simple ! :D
Eh oui !