Garce de mon insignifiance
Qui n’es nue que semée de poils
À crin à cru tel un cheval
Mais qui brandis deux cents défenses
De cuisse à mon insignifiance
Garce de ma fébrilité
Tes ablutions je m’y retrempe
Ta porte intime est une lampe
Où mes papillons excités
Halètent de fébrilité
Garce de mes nuits extatiques
Quand tu me propulses plein ciel
Cueillir la pourpre au fond du miel
Quand découvrant tes amériques
J’ulule à leurs puits extatiques
Garce des soleils ma poison
Noire à lécher dans les pliures
Bleue de lèvre au charnu des mûres
Blanche sous l’épi des toisons
Vert basilic ton œil poison
De mon trou je te rêve ô garce
Venin de mes évanescences
Belle branleuse et toute essences
Veuille s’ouvrir d’anses éparses
Ton cul-dieu-mal-aurore garce
Toute essences
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